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Critiques de Michael Morpurgo (1139)
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Le royaume de Kensuké

Michael, un jeune garçon partait faire le toute du monde avec ses parents. Mais une tempête éclate alors qu’ils naviguaient et Michael passe par dessus le bord. Il se réveille sur une île avec sa chienne. L’île est pleine d‘orang-outan et de bananes rouges. Michael essaye de survivre en espérant que un bateau ou autre vienne le sauver. Il garde espoir pendant longtemps.



C’est le premier VRAI LIVRE que j’ai lu. Un VRAI LIVRE qui m’a plut. Un VRAI LIVRE que j’ai adoré, avec aucuns défauts dans l’histoire (sauf 1 : c’est toujours les mêmes histoire avec un naufrage, une île, un ermite, ... et ça m’énerve un peu quelquefois car je me dis que les auteurs n’ont jamais de bonnes idées), mais j’ai quand même adoré ce VRAI LIVRE !
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Cheval de guerre

Ce livre traînait depuis quelques années dans ma PAL et il me faut avouer que, malgré mon intérêt pour la première guerre mondiale et pour l’auteur Michael Morpurgo, j’avais des réticences à me lancer dans cette lecture (crainte de souffrance animale, sujet rédhibitoire pour moi).



Première surprise, c’est le cheval, Joey, qui est le narrateur et cela m’a aidée à dépasser mes craintes. Evidemment, Michael Morpurgo dote son héros de sentiments humains mais c’est uniquement par son regard d’animal que nous vivons sa jeunesse de pur-sang élevé avec amour par le jeune Albert, son difficile apprentissage de cheval de guerre et les aventures et avatars qu’il vivra au front. Sa vie à la guerre sera marquée par de nombreuses rencontres, tant du côté anglais qu’allemand ou français.



Comme Joey est un animal, inutile d’attendre de lui qu’il situe précisément les batailles auxquelles il participe. L’auteur s’est inspiré de divers épisodes de 14-18 comme les attaques au gaz, les pilonnages intensifs impuissants à détruire les barbelés ennemis, le découragement des soldats en 1917, l’introduction des premiers blindés : il montre ainsi toutes les facettes de cette guerre meurtrière, truffée de sacrifices inutiles., humains et animaux.



Le fait que Joey soit fait prisonnier par les Allemands et occupe un moment une écurie de civils français permet aussi à l’auteur de montrer la guerre sous tous les points de vue. Il fait évidemment comprendre que tous les hommes (et les chevaux) sont égaux devant la boucherie de 14-18, une façon d’exprimer ses idéaux pacifistes. En racontant cette histoire de courage, de profonde humanité, Michael Morpurgo se place du côté de la vie. Une vie où une amitié entre un homme et un cheval est bien plus forte que la mort. Et c’était son premier roman…



J’oubliais : j’étais ravie de retrouver les illustrations si fines de François Place.
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Seul sur la mer immense

« Seul sur la mer immense » nous offre un récit en deux parties.

Premier récit. Arthur Hobhouse, à la fin de sa vie, revient sur ses souvenirs. L'histoire débute en 1947, en Angleterre, lorsque le jeune Arthur est embarqué de force à bord d'un navire comme des milliers d'autres orphelins britanniques, à destination de l'Australie. Il quitte sa terre natale en emportant pour unique souvenir une clé, celle que lui a confiée sa soeur Kitty sur le quai du port de Liverpool et qui ne le quittera plus. A bord du navire, Arthur se fait un ami en la personne de Marty, un garçon costaud de quatre ans son aîné. Une fois arrivés en Australie, Arthur et Marty sont hébergés avec une dizaine d'autres garçons dans la ferme « pédagogique » de Piggy Bacon, le ranch Cooper. Pour les jeunes garçons, l'enfer commence…

Deuxième récit. Allie, la fille d'Arthur, est une jeune navigatrice expérimentée. Pour réaliser le souhait de son père de retrouver un jour sa soeur Kitty, elle décide de partir en Angleterre. A bord du Kitty IV, le voilier construit par son père, la jeune femme va affronter seule la mer immense.



Ce roman de l'excellent auteur de littérature jeunesse, Michael Morpurgo, m'a séduite pour différentes raisons.



La première est le fait de revenir sur un fait historique assez méconnu : de 1947 à 1967, des milliers d'enfants britanniques sont déportés dans le Commonwealth, en Australie notamment mais aussi dans d'autres pays de l'Empire britannique. La plupart du temps, ces enfants sont déportés sans l'accord de leurs familles. Ces dernières, au lendemain de la guerre, confiaient en effet leurs enfants à des orphelinats le temps pour les parents de retrouver du travail et un toit. Or, quand les parents reviennent chercher leurs enfants, la direction affirme qu'ils ont été adoptés par de riches familles. le but caché du gouvernement anglais est en fait de peupler ses colonies avec un « cheptel de bonne souche blanche et britannique ». Ce « peuplement » n'est possible qu'avec le concours des oeuvres charitables catholiques, méthodistes et anglicanes qui organisent ce trafic avec le soutien du gouvernement. La réalité ensuite en Australie est bien sûr différente du projet initial. En effet, les orphelinats ne sont pas encore construits et ce sont les enfants qui vont servir de main d'oeuvre. Il va sans dire que les orphelins vont ensuite subir les pires traitements : travail harassant, châtiments au fouet et abus sexuels. La première partie du livre, très forte, qui nous raconte cette période autour du personnage du petit Arthur est donc teintée de tristesse et d'un dur réalisme.



La seconde partie, centrée sur Allie, diffère par son style plus moderne et est moins captivante. Elle met plus l'accent sur le voyage et l'aventure d'une navigation en solitaire. Mais ce dernier thème est une autre raison qui m'a rendu ce livre très plaisant : l'hymne à la mer. Allie, dans la continuité de la passion développée par Arthur pour l'élément marin, nous fait partager de multiples émotions au cours de son périple : solitude, épreuves, découragement, espoir. L'océan est un personnage à part entière et l'auteur sait nous le décrire de manière très belle, souvent poétique.



« Seul sur la mer immense » est un roman rempli d'émotions, sur la vie, sur ses épreuves, sur la force de se battre. Il nous offre, à travers les deux voix d'Arthur et d'Allie, un récit historique, un récit d'apprentissage, et surtout un très beau portrait d'un père et de sa fille réunis autour d'une même passion et d'un même rêve.

Et pour ne rien gâcher, la couverture est magnifique.

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L'Etonnante Histoire d'Adolphus Tips

Michael, un jeune garçon, décide de nous parler du journal de Lily, sa grand-mère, qui raconte l'histoire de l'évacuation de Slapton pendant la Seconde guerre mondiale. Mais au moment de partir, Lily se rend compte que Tips, son chat a disparu. Par Chance, Adolphus, un soldat américain, l'aide à retrouver son animal.

À travers cette histoire, Lily relate bien la guerre, et ses conséquences, comme la fermeture de l'école, de manière amusante. J'ai beaucoup aimé l'aspect historique du roman, comme dans Cheval de Guerre ou Soldat Peaceful. J'ai aussi apprécié le fait que l'histoire soit triste par moment, mais en même temps amusante.
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Loin de la ville en flammes

"Pride of Baghdad" raconte les suites du bombardement du zoo de Bagdad, c'est une BD animalière pour adulte.



Attention la publication de ce livre sous le titre "Les Seigneurs de Bagdad" est une catastrophe éditoriale, il faut donc se le procurer sous le titre "Pride of Baghdad".



Des points communs avec "Loin de la Ville en Flammes", mais aussi des approches très différentes pour un beau résultat dans les deux cas.

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Le roi Arthur

Morpurgo nous emmène à la rencontre du Roi Arthur
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Le trésor des O'Brien

En Irlande, à la fin du XIXe siècle, règne une terrible famine qui anéantit nombre de ses habitants un à un.

Sean et Annie sont les deux enfants survivants de la famille O' Brien. Ils ont vu mourir frères et soeurs autour d'eux... Leur mère mourante leur demande de partir rejoindre leur père parti en Californie.

Il est nécessaire de partir au loin, très loin, pur fuir les fièvres, la famine et l'épidémie qui gagne tout le pays.

Mais surtout, la mère de Sean et Annie leur confie le trésor du clan O'Brien: un précieux collier qui appartient à leur famille depuis des temps ancestraux: le torque d'or.



Un grand voyage commence alors...

Les deux enfants n'ont en tête que de retrouver leur père. Mais de nombreuses péripéties les attendent sur le chemin vers l'Amérique.

Malheureusement, il fait connaissance des personnes mal intentionnées qui les escroque pendant leur voyage: notamment un capitaine, qui ne les fait pas voyager en cabine comme convenu, et qui surtout vole le précieux bijou à Annie.



Pendant la traversée sur le bateau, Sean apprend à jouer du violon, ce qui devient très précieux pour lui comme pour Annie: Annie aime à danser sa joie de vivre apparaît pendant que Sean joue du violon.



Sean et Annie parviendront-ils à reprendre possession de ce collier qui est leur dernière richesse: et tout ce qui leur reste de leur famille?

Quelles aventures et quelles personnes rencontreront les deux enfants sur le chemin qu'il reste à parcourir?

Retrouveront- ils leur père vivant dans la lointaine Californie:?





Un roman qui fait comprendre quelles péripéties doivent traverser les personnes qui quittent leur pays pour faire leur vie dans d'autres contrées...

Un récit sur le voyage et la migration qui aide à comprendre comment s'est construit la population américaine et qui fait connaître cet épisode de la famine et des fièvres de l'histoire de l'Irlande.



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Le Mystère de Lucy Lost

Nous sommes en 1915, dans les îles Scilly, connues pour leur tradition d’accueil et de secours. Depuis longtemps, les marins-pêcheurs de cette pognée d’îles semées au Sud des Cornouailles portent assistance aux navires qui s’échouent sur ses rochers, au large de ses côtes, et ce quelle que soit l’origine des naufragés. C’est exactement ce que font Jim, Mary et Alfie, le jour où ils trouvent sur l’île de St-Helen’s une petite fille de onze, douze ans exténuée, déshydratée, qui ne livre qu’un mot à ses sauveteurs, « Lucy », et serre contre elle un ours en peluche et une couverture brodée du prénom Wilhelm. Celle que tout le monde va appeler Lucy Lost serait-elle d’origine allemande ? Avec l’aide du docteur Crow, la famille Wheatcroft va tout faire pour soigner Lucy, lui donner confiance, tenter de percer avec elle le secret de ses origines, de lui faire surmonter son état de choc.



Parallèlement à cette histoire, à New York, nous suivons les préparatifs de Merry pour traverser l’Atlantique avec sa mère, afin de rejoindre son père blessé dans les tranchées et au repos dans un hôpital anglais. Le lecteur devine rapidement que Merry et Lucy ne font qu’une mais il lui faudra patienter et traverser bien des épreuves avec Lucy/Merry et son ami Alfie pour comprendre ce qui est arrivé à la petite fille.



On retrouve ici tout ce qui fait le beauté et la force des romans de Michael Morpurgo : une histoire (bien menée) dans la grande Histoire (comme dans Cheval de guerre et Loin de la ville en flammes), du courage, de l’amitié, un lien privilégié entre un cheval et une enfant, des valeurs fortes que les Wheatcroft garderont envers et contre tout. Oui, c’est une belle histoire touchante, bien documentée et très musicale, ce qui ne gâte rien !
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La sagesse de Wombat

Je n'y connais rien en littérature pour enfants.

Mais je suis tombée sous le charme de cet ouvrage. Les dessins de Christian Birmingham sont superbes de réalisme, de tendresse et de force en même temps.

Je me suis revue en Australie, instantanément.

J'ai humé les odeurs du bush, admiré les couleurs orangées, observé avec émerveillement la vie sauvage si différente de la nôtre.

L'histoire est simple et parlera certainement aux enfants qui peinent à avoir confiance en eux : même quand on a l'impression que notre existence est inutile, elle est unique, précieuse et peut même sauver des vies !
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Fables

Pfuffffh… Quel ennui…

Je n'aime vraiment pas les "Fables", d'Esope.

Le recueil des "Fables" du célèbre auteur grec m'a ennuyé profondément.

J'ai eu un certain plaisir en commençant, je dois l'admettre ; mais, en terminant, avec un soupir de soulagement, quelle lassitude !... Quelle lassitude en finissant ce recueil de fables répétitives, dont les morales banales sont autant de lieux communs !...

Quant aux qualités littéraires, elles m'ont semblées bien difficiles à trouver, Esope s'étant, me semble-t-il, plus concentré sur la morale de la fable que sur la fable elle-même, au déroulement simple, ou plutôt simpliste.

Bref : une lecture désagréable…
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Mauvais garçon

J' ai mais vraiment adoré ce livre ça parle d' un garçon qui ne devrait avoir qu'un avenir et qui vas aller en maison de correction la il va rencontré un cheval "Dombey" puis va le garçon va être libérer est le reste je vous laisse le découvrir à travers le livre .
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Le royaume de Kensuké

Fidèle aux livres de Morpurgo... c'est à dire un roman d'aventures qui n'est pas forcément que pour les enfants tant il est captivant. Ce n'est pas mon préféré de cet auteur mais je l'ai beaucoup aimé. Un jeune garçon échoué sur une ile déserte découvre la présence d'un vieil ermite japonais. Ou comment ils parviennent mutuellement à s'apprivoiser.



L'écriture est super agréable. L'histoire mêle suspens et émotion et nous prend dans ses filets. Le fait que le récit repose sur une histoire vraie me plait beaucoup aussi. Vraiment bien. Il y a un petit côté vendredi ou la vie sauvage... robinson crusoé...



Je recommande cet auteur de manière globale.
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Le royaume de Kensuké

Michael fait le tour du monde et à la suite d'un incident échoue sur une île déserte avec sa chienne ; il y rencontre un vieux monsieur nommé Kensuké.

Une grande amitié inter-générationnelle et émouvante va naître entre eux pendant un an jusqu'au jour où les parents de Michael vont le retrouver.



Je conseille ce livre aux personnes ayant plus de 10 ans et aimant les aventures. Au cours de l’histoire, le lecteur s’attache beaucoup à Michael qui est un garçon très intelligent et vif.



Ce livre se rapproche beaucoup du livre Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier qui raconte les aventures de Vendredi et Robinson sur une île déserte.



Je rebondis sur ce que "Gouelan" a écrit car je suis en désaccord avec le fait que c'est un paradis lointain loin de la folie meurtrière puisque des tueurs viennent pour tuer les orangs-outangs mais, en revanche, je suis d'accord avec le fait que la beauté de l'île apaise et fait oublier la solitude, le désespoir ou la tristesse.
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Le royaume de Kensuké

Cette histoire est merveilleuse. elle est très belle et émouvante et on s'attache vite aux personnages. Le début est un peu trop long à mon goût ; c'est un peu lent mais quand il commence a y avoir de l'action, on entre dans l'aventure et cela nous plonge dans l'atmosphère de cette belle histoire. La fin est assez dure. Ce livre est très bien écrit et on se laisse facilement emporter. J'ai beaucoup aimé ! Je le conseille vraiment à toutes personnes !



Clarisse
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Mauvais garçon

Un grand-père décide de raconter son parcours difficile à son petit fils . Tout jeune, il a mal tourné, il est devenu un "voyou" et s'est rapidement retrouvé en maison de correction. Malgré des conditions de vie très difficile, il a su, grâce à quelques personnes qui ont cru en lui, inverser la tendance et devenir quelqu'un de bien. Bien écrit, ce récit témoignage de l'époque d'après-guerre en Angleterre nous parle de chance et de volonté de s'en sortir.

Un roman qui se lit aisément suivi par des documents sur la délinquance juvénile et les chevaux du Suffolk.
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Soldat Peaceful

Dans un autre registre, un roman de littérature jeunesse sur la Première guerre mondiale. Je suis très vite tombée sous le charme de l’histoire de cette petite famille, non exempte de drame. Jusqu’au récit sur la Première guerre mondiale, qui est somme toute assez banale, même si je trouve ça que la fin est injuste puisque les Anglais étaient volontaires pour aller se battre sur le front français … Bref, un bon petit livre, bien écrit, à découvrir.
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Soldat Peaceful

Le roman se déroule sur quelques heures : Tommo, soldat anglais durant la 1ère guerre mondiale, écrit son journal intime durant la nuit et l’on sait qu’il se passera quelque chose d’irrémédiable à la fin. Il profite donc de ces quelques heures seul pour retracer son enfance avec son frère qu’il adore Charlie, l’autre frère handicapé mental mais tellement attendrissant Big Joe, sa mère, son père trop tôt disparu puis le village et l’école.



Après cette première partie un peu longue, Tommo raconte son enrôlement avec Charlie. Ils apprennent donc les rudiments du soldat de la Grande guerre. Il y a pas mal de calme avant les terribles tempêtes et les scènes de combat de la seconde partie sont décrites avec beaucoup de réalisme je pense. On sent que Mickael Morpurgo a cherché l’exactitude pour faire comprendre aux jeunes ce qu’était la vie dans les tranchées. On se dit que ça va mal finir, plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais la boule au ventre…



Soldat Peaceful mérite les prix qu’il a reçus : je regrette que l’insigne « guerre » ne soit attribué qu’aux documentaires désormais car ce roman pourrait à mon avis se substituer aux manuels scolaires concernant la Grande guerre. Ce n’est pas une lecture plaisir mais je recommande ce roman à tous à partir de 13 ans. Merci pour cette histoire poignante, M. Morpurgo.

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Loin de la ville en flammes

un roman de Michaêl Morpurgo, écrit par un grand conteur qui aborde souvent la guerre dans ses histoires pour enfant.



Dans ce roman, Elizabeth (Lizzie) raconte ainsi son histoire à la fin de sa vie à des enfants.

Le récit de sa vie reprend l'histoire de la fuite d'une jeune fille, Elizabeth (Lizzie) et de sa famille, sa mère et son frère Karli.

La ville où a grandi Lizzie, Dresde, subit les bombardements américains. la ville est en feu... Elle n'est plus qu'un grand brasier.



Lizzie et sa famille doivent fuir; ils se trouvaient dehors lorsque l'alerte a été donnée. Ils marchent longuement dans la nuit puis pendant des jours et des jours, ceci pour échapper à l'armée russe. Mieux vaut rencontrer les alliés (à l'ouest) que les russes (à l'est).



L'originalité de ce roman consiste à décrire cette marche en compagnie d'une jeune éléphant orpheline, Marlène.

La mère de Lizzie (Mutti) travaille au zoo. Elle a pris sous son aile la jeune éléphante et l'a recueillie dans son jardin (et se remise). Elle était à la recherche de l'éléphante (Marlène) avec ses enfants Lizzie et Karli lorsque l'alerte a retenti, Marlène ayant fui lorsque les bombardiers ont été annoncés.



Lors de leur exode, Lizzie et sa famille se retrouvent d'abord dans une ferme où ils reprennent des forces. Ils font plusieurs rencontres: d'abord un homme du camp ennemi, un aviateur tombé en parachute. L'aviateur, Peter, est moitié canadien moitié suisse (il sait donc parler allemand). Il a été abattu par la DCA et tous ses compagnons sont morts.

Or l'ennemi n'est pas forcément rempli de haine: c'est la guerre qui rend les gens fous et leur font commettre des atrocités...

Ils apprennent donc respectivement à se connaître: Lizzie, Peter, Mutti (la maman) et Karli. La mère de Lizzie a d'abord beaucoup de réserves... jusqu'au moment où l'aviateur finit par leur sauver la vie.



Puis Lizzie sa mère, son frère et l'aviateur marchent encore et encore... Ils sont recueillis dans une grande maison par une châtelaine accueillante et réconfortante (qui accueille nombre de réfugiés), avant de repartir sur la route.

Ils rencontrent des enfants qui forment un petit groupe de chanteurs: la musique les aident sur le chemin pendant cet exode; elle leur amène de la sérénité et les aide à oublier la faim...



L'éléphante joue un rôle déterminant tout le long de la route aussi: chacun s'étonne de la voir et de voir aussi le lien qui existe entre Marlène et le petit frère de Lizzie, Karli, qui aime jongler et se mettre en scène.

Elle le porte lorsqu'il est trop fatigué pour marcher... Elle les accompagne tout au long du chemin.



Quant à l'éléphante, elle prend la fuite à la fin de l'histoire... Lizzie finira par avoir de ses nouvelles plus tard dans le roman.

Car l'éléphante joue un rôle essentiel dans ce roman, il aurait été dommage de ne pas savoir ce qu'elle avait été devenue...



A la fin, le secret de Lizzie apparaît peu à peu: elle est tombée amoureuse de l'aviateur moitié canadien moitié suisse. Leur amour est réciproque. Ils finiront par se retrouver après la guerre et par mener une vie heureuse.

Petit à petit, le secret de Lizzie apparaît peu à peu: elle est tombée amoureuse de l'aviateur moitié canadien moitié suisse. Leur amour est réciproque. Ils finiront par se retrouver après la guerre et par mener une vie heureuse.





La marche forcée de Lizzie et sa famille va changer leur vie - comme tout personne atteinte par la guerre, que ce soit les vainqueurs et les vaincus -. le passé et l'enfance de Lizzie reste derrière elle. Les rencontres effectuées à ce moment-là auront un impact sur le reste de son existence.



Ici, la guerre est présentée dans toute son absurdité et sa violence - avec cette longue marche pour fuir l'armée ennemie, loin d'une ville en feu - mais de façon adaptée pour des adolescents.

Ce roman met en scène l'histoire d'une vie sur fond de fresque historique. Il peut aussi se faire l'écho d'événements vécus dans le passé ou dans le présent.
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Notre Jack

Deux frères qui n'ont pas la même vision de la guerre, entre eux un vieux casque que l'ainé porte sans cesse dans ses jeux et que le plus jeune déteste. Un casque percé par une balle, c'est troublant lorsque l'on est un jeune enfant.

Partir d'un casque qui aura divers usages au cours des années pour raconter l’histoire d'un arrière-arrière- grand-père victime de la grande guerre c'est assez original..

L'enfant hait l'idée de guerre, il saura rendre un bel hommage à cet ancêtre disparu dont il a découvert les écrits.

Michaël Morpurgo écrit bien c'est certain ... Il parle souvent de la guerre dans ses histoires. Ici on écoute la voix des 2 frères, et c'est bigrement intéressant.



Un joli livre au format carré, agrémenté de superbes illustrations d'un grand artiste anglais.

Conseillé à partir de 9 ans c'est un roman un peu difficile à appréhender par sa construction. Pour bon lecteur assurément. Mais là est la littérature...



Merci à Gallimard jeunesse et à masse critique pour cet envoi. Ce livre trouvera son lecteur, fan de Morpurgo.







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Le royaume de Kensuké

Lu à haute voix début septembre 2017



Lorsque les parents de Michael perdent leur emploi, sa vie organisée autour de l’école, du foot et de la voile avec ses parents le dimanche s’en trouve bouleversée, avec des répercussions qui dépassent tout ce qu'il pouvait imaginer… Embarqué avec ses parents et son chien Stella à bord d’un grand voilier, le jeune garçon découvre le monde avec curiosité. Mais un jour, quelque part aux environs de la Mer de Corail, un terrible accident se produit et Michael et Stella font naufrage sur une petite île perdue qui va se révéler pleine de surprises… Comment survivre ? Qui d’autre habite sur l’île ? Dans quelle région se trouve-t-elle ? Existe-t-il une chance de la quitter un jour ?



Nous avons dévoré ce petit livre en trois jours. Il faut dire que Michael Morpurgo n’y va pas par quatre détours pour tisser son intrigue et susciter notre curiosité : « J'ai disparu la veille de l'anniversaire de mes douze ans. Le 28 juillet 1988. Aujourd'hui seulement, je peux enfin raconter toute cette histoire extraordinaire, la véritable histoire de ma disparition. Kensuké m'avait fait promettre de ne rien dire, rien du tout, jusqu'à ce que dix ans au moins se soient écoulés. C'était presque la dernière chose qu'il m'a dite. J'ai promis et j'ai dû vivre dans le mensonge. J'aurais pu laisser dormir les mensonges assoupis, mais plus de dix ans ont passé, maintenant. Je suis allé au lycée, à l'université et j'ai eu le temps de réfléchir. Je dois à ma famille et à mes amis, à tous ceux que j'ai trompés si longtemps, la vérité sur ma longue disparition, sur la façon dont j'ai survécu après avoir échappé de justesse à la mort. »



L’écriture est dense, limpide, juste, précise et souvent très touchante. On rencontre dans ce roman nos plus grandes peurs – celle de mourir, de perdre son travail et ses repères, de se retrouver seul ou en guerre – mais aussi des rêves merveilleux : quitter l’école et prendre le large pour apprendre l’histoire, la géographie et le monde sur un bateau, vivre en harmonie avec la nature et les animaux, jouer les Robinsons Crusoé sur une île déserte, faire des rencontres extraordinaires… Michael Morpurgo parvient aussi remarquablement à faire entrer en résonance la petite histoire et la grande, avec de vrais moments d’émotions et des personnes très humains. Le rythme du récit est assez lent, prenant le temps de décrire précisément les lieux, les parfums, les sons et les atmosphères; je me suis dit que nos enfants (8 ans et 6 ans et demie) étaient peut-être un peu petits pour entrer dans ce type de roman - même si celui-ci est illustré par de magnifiques aquarelles. Mais loin de s’impatienter, ils se sont complètement laissés captiver par cette histoire (l'aîné n’a plus supporté le suspense et a finalement terminé le livre tout seul !). Ils ont énormément apprécié les animaux qui jouent un rôle important dans l’histoire et beaucoup ri des frasques de Stella.



Une part de dépaysement et d’aventures parfaite pour notre semaine de rentrée scolaire… À lire donc absolument, avec un globe terrestre à portée de main pour suivre les péripéties de Michael et de ses proches !
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