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Critiques de Michael Morpurgo (1139)
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L'histoire d'Aman

Aman est un petit garçon qui vit en Afghanistan avec sa famille. Ils vivent dans la peur à cause des Talibans. Le père et la grand-mère d'Aman sont morts, tués par les Talibans. Seuls sa mère et lui peuvent s'enfuirent en Angleterre.

Va s’ensuivre un long périple où pousseront des liens d'amitié entre une chienne, Ombre, et Aman.



Un petit roman qui montre la violence des Talibans, où l'on peut comprendre la peur des familles vivant dans des pays en guerre. C'est une très belle histoire. Je la recommande à tous les lecteurs âgés de plus de dix ans.
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Mauvais garçon

"Mauvais garçon" a été publié en 2010 en Angleterre, il fait partie de l’ensemble des ouvrages de l’auteur où un jeune adulte développe une relation privilégiée. Comme dans "Le Secret de grand-père", le narrateur est le grand-père. Toutefois dans ce dernier titre il s’agissait de nous conter en fait la suite du récit de "Cheval de guerre" alors que "Mauvais garçon" est autonome par rapport aux deux autres titres. Si "Mauvais garçon" permet dans les pages documentaires de reparler de la place des chevaux dans l’armée du Royaume-Uni, l’action s’y déroule en temps de paix (le héros, un jeune est toutefois né en 1943, mais la période de ses deux premières années n’est pas évoquée). C’est l’occasion de donner une idée très sobre (et très épurée des violences qui pouvaient y avoir cours) de ce que pouvait être une maison de redressement en Angleterre dans les années soixante-dix. Il est à noter que le héros cumule dans son enfance les problèmes : il n’a pas de père présent au foyer, sa mère a cinq autres frères et sœurs à part lui à élever et n’est guère disponible pour lui, il est pris en grippe par tous les professeurs à l’exception de celui de musique. C’est par sa passion des chevaux et des tambours qu’il sort de la marginalité et il intègre la cavalerie de l’armée britannique.Ce ouvrage est abondamment et magnifiquement illustré par Michael Foreman, si bien que l'on peut recommander sa lecture dès l'âge de 9 ans, même pour des enfants n'aimant pas lire.
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Le roi Arthur

Une courte adaptation d'une des légendes du roi Arthur. On rencontre Merlin, Guenièvre dans des lieux incontournables tels Camelot, l'île d'Avalon située sur un lac magique d'où est sortie la célèbre épée Excalibur, demeure aussi de la Dame du Lac, dame Nemue. Arthur a aussi 3 demi-soeurs, Elaine, Margawse et Morganne, la Fée. Fée auvaise qui poussa Arthur à coucher avec Margawse qui enfantera Mordred, le Juda d'Arthur. Lors de son mariage avec Guenièvre, Arthur reçoit de son beau-père Leodegraunce la fameuse table ronde où siégeront les chevaliers Lancelot, Perceval, Gauvain, Bors et d'autres que l'on rencontre au cours du récit..

Un chevalier de la table ronde est aussi Tristan, et le récit nous décrit en quelques pages la légende de Tristan et Iseut.

Cette suite de légendes est présentée de manière originale par le biais d'un jeune garçon qui entretien un dialogue avec Arthur Pendragon racontant ses aventures selon les écrits en partie de Chrétien de Troyes, de Geoffroy de Monmouth. Ce livre permet d'appréhender les connaissances sur le roi Arthur sans se lasser et d'aller sur d'autres auteurs si l'on veut approfondir le sujet.
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Le roi Arthur

Enfin un titre sur la légende arthurienne réellement accessible aux jeunes !! Il fallait bien un auteur aussi talentueux que Michael Morpurgo pour réaliser cet exploit qui semble bien compliqué !



Dans ce roman, c'est Arthur lui-même qui raconte son histoire à un petit garçon de notre époque. Si au début j'ai trouvé ça sympa (ça permet au jeune lecteur de s'identifier), finalement je n'y ai pas trop vu l'intérêt. Surtout qu'Arthur est toujours vivant, 14 siècles après ses aventures et qu'il dit attendre qu'on vienne demander son aide. Mouais. Mais bon, cela est une toute petite partie du roman que l'on met vite de côté. Arthur raconte son histoire avec du recul et de l'intelligence. Il raconte toute l'histoire, même la fin. Ce qui est vraiment intéressant car c'est rare que l'histoire se finisse. D'habitude on s'arrête avant la décadence du royaume.[...]
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Enfant de la jungle

Will vient de perdre son père, soldat en Irak. Après quelques jours passés avec ses grands-parents, sa maman l'emmène en voyage pour se changer les idées. Passer les fêtes de Noël dans un lieu tropical, exotique et insolite, loin du chagrin et du gris de l'Angleterre. Un matin, ils partent chacun de leur côté: sa maman ira à la plage, profiter du soleil tandis que Will découvrira l'île à dos d'éléphant. Tout a l'air paisible lorsque pris d'un coup de panique, l'éléphant sur lequel se trouve Will s'élance loin de la mer. Que se passe-t-il? L'éléphant fonce sur la jungle. Lorsque Will aperçoit l'immense vague qui engloutit tout sur son passage; il comprend qu'Oona lui a sauvé la vie, sentant avant les hommes, le danger qui planait sur la plage. Seul, perdu en pleine jungle, Will a faim et a soif. Oona veille sur l'enfant...l'enfant de la jungle.



Bouleversante, émouvante et incroyable est cette histoire inspirée de faits réels. Nous sommes en plein réalisme: le tsunami et l'histoire d'un garçon anglais qui a survécu à la vague grâce à un éléphant l'est aussi. Michael Morpurgo n'a rien inventé. Ce n'est pas une fiction mais là où la magie opère c'est lorsqu'il imagine ce qui s'est passé après la fuite entre le garçon et l'animal.

Un roman fait de sentiments, d'émotions. Dès le début, on se prend d'affection pour Will qui a perdu son père. Michael Morpurgo revient sur un thème qui lui est cher et que l'on retrouve dans tous ses romans: la guerre. Ici c'est la guerre en Irak et tous ces soldats anglais, américains tués. Pour échapper au deuil, guérir, lui et sa mère partent en vacances en Indonésie. Après la vague, soudaine et brutale, Will comprend vite que sa mère n'a pu survivre. Sur la plage, noyée...Une deuxième perte, cruelle et sauvage tout comme la nature dans laquelle il se trouve, seul et impuissant.



Un roman d'amitié et de compréhension car la relation qui unit l'enfant à l'éléphant et aux autres animaux de la jungle est touchante, nullement exagérée. Pleine de sensibilité, d'humour et d'amour, Will devient enfant de l'éléphant, enfant de la jungle, une relation quasi universelle. Un hymne magnifique à la nature, à la protection de l'environnement et au respect des animaux. Will aura affaire à des braconniers, des hommes qui détruisent la nature en brûlant la jungle. Les animaux n'ont plus de refuge et sont en danger face à ces hommes sans scrupules.



Un formidable roman d'aventure comme sait si bien raconter Michael Morpurgo. Malgré le danger, la peur, le deuil et la solitude, l'enfant dépasse cette vague destructrice et vit une aventure magique. S'inspirant des récits de Rudyard Kipling, (Le livre de la jungle et L'Enfant d'Eléphant), Michael Morpurgo renoue avec les origines du roman d'aventure. A la fois moderne et classique, Enfant de la jungle est poétique.



La richesse des romans de Michael Morpurgo est renouvelée dans ce texte remarquable. Le réalisme romanesque est saisissant et toujours aussi magique, emportant son lecteur dans un monde unique et possible. Une franche réussite car à coup sûr on ressort ébloui et ému d'une telle écriture si belle et expressive. Michael Morpurgo est l'un des rares auteurs à écrire l'expérience de la vie avec autant d'intensité. Enfant de la jungle est au même titre que Le royaume de Kensuké un récit qui parle au coeur. Ses lectures restent et resteront inoubliables, convaincue qu'un jour, elles deviendront les nouveaux classiques de demain...
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Seul sur la mer immense

L'invasion a débuté le 26 janvier 1788. C'est sous ce terme que les aborigènes commémorent l'événement. Les britanniques n'y sont pas allés de main morte pour former leur colonie et la peupler, au cours des années suivantes. Tout d'abord avec les "convicts" (les condamnés). L'Australie a servi à la couronne britannique de colonie pénale entre 1788 et 1868 - 160 000 forçats, hommes et femmes, condamnés (souvent pour des broutilles) à travailler à la construction et au développement de la colonie, utilisés à la fois par les autorités publiques et par les colons libres, les propriétaires terriens.

Puis à partir de 1850 une ruée vers l'or va quadrupler le nombre de colons en 20 ans.

Mais tout cela n'a pas cessé avec le 20e siècle, c'est ce que nous raconte l'auteur britannique Michael Morpurgo, dans ce roman aussi bien destiné aux adolescents qu'aux adultes. L'histoire qui s'appuie sur des faits réels se déroule au 20e siècle et met en scène de jeunes enfants (entre 6 et 13 ans) britanniques, orphelins, envoyés sans qu'ils n'aient eu de mot à dire vers le pays "downunder". Un pays de cocagne où une nouvelle vie allait s'offrir à eux. Pour un certain nombre d'entre eux, il s'agissait plutôt d'une vie de travaux forcés, apparentées à de l'esclavage.

Le livre est structuré en deux parties distinctes très différentes.

La première partie raconte toute la vie d'un de ses enfants, de son départ d'Angleterre à l'âge de 6 ans jusqu'à son décès plusieurs dizaines d'années plus tard.

La seconde partie raconte la navigation en solitaire de la fille de ce personnages, de Hobart, la capitale de la Tasmanie, vers l'Angleterre, dans le but de retrouver un hypothétique lien familial.

De mon point de vue, cette seconde partie n'est pas à la hauteur de l'histoire émouvante de l'enfant déraciné. Le roman aurait pu utilement s'en passer et rester focalisé sur l'histoire du jeune orphelin, quitte à la développer quelque peu.

La première partie n'en constitue pas moins un texte fort, émouvant et édifiant qui marque le lecteur et laisse à penser.

À lire donc pour cette première partie, la suite est dispensable.

Dommage que l'auteur est lâché la proie pour l'ombre.
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Le roi Arthur

L'épopée du roi Arthur et de ses chevaliers de la table ronde est ici relatée. C'est un condensé très bien réalisé. Nous apprenons la triste histoire de Lancelot et Guenièvre, de Tristan et Iseult, nous suivons un peu Mordred, Merlin, Gauvain, Galaad et Perceval.

Peu de passion dans ces pages, mais un très bon résumé de ces fameuses histoires. Une bonne entrée en matière, à accompagner bien sûr, les vertus, les soifs de vengeance, les histoires d'amour contrariées n'étant pas toujours simples à analyser.

Bref, un roman jeunesse facile à lire qui donnera envie au lecteur de creuser les légendes.
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Le Mystère de Lucy Lost

Tout d'abord, un grand merci aux éditions Gallimard Jeunesse - on lit plus fort qui m'ont permis de lire ce livre un peu plus d'un mois avant sa sortie. En effet, Le mystère de Lucy Lost sera en librairie a partir du 17 Avril, et je n'ai qu'un mot a vous dire : FONCEZ



Comme toujours, la plume de Michael Morpurgo est sublime. Il revient ici sur le naufrage du Lusitania dont au final on parle beaucoup moins, comparé au Titanic. J'ai aimé redécouvrir l'histoire de ce paquebot, histoire que je connaissais déjà un peu, vivant tout près de Kinsale, non loin du naufrage.



C'est un roman a deux voix, on suit d'un coté l'histoire d'Alfie et de ses parents et le récit de Merry / Lucy de l'autre. La construction est très bien construite et l'on est vite captivé au point de ne plus lâcher le livre avant d'en connaître la fin.



J'ai aimé voyager avec l'auteur, voyager dans différentes contrées : New-York, l'Irlande, les îles Scilly mais aussi dans le temps car ici le lecteur se sent immédiatement plongé dans ce période de guerre, dans ce début de siècle.



C'est un roman qui plaira aux petits comme aux plus grands qui en tout cas m'a vraiment conquise.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Seul sur la mer immense

Deux épopées solitaires qui se croisent...celle du père, jeune orphelin britannique envoyé contre son gré sur un paquebot en direction de l'Australie. Et celle de sa fille qui prend le large, seule, pour atteindre l'Angleterre et tenter de retrouver la famille de celui qui lui a transmis la vie et le goût de la navigation. Un beau roman plein de poésie qui donne envie de prendre le large (même si comme moi, on est effrayé par la moindre petite vague et le plus petit poisson). On s'attache à l'histoire du père, à qui rien n'a été épargné (l'exil, l'esclavage, la perte des êtres chers, etc.), et on suit Allie, la fille, dans son périple sur l'océan. On partage avec elle les émotions des grands navigateurs entre euphorie, peur et abattement et on découvre des terres lointaines et mystérieuses (Cap Horn) . Des drames, beaucoup d'aventure et surtout de l'espoir. Bonne lecture
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Robin des Bois

Au départ, quand j’ai lu la quatrième de couverture, je m’attendais à une histoire avec beaucoup de croisades. Mais finalement, on n’en parle pas souvent.

C’est une histoire qui ne commence pas très bien pour le héros de ce livre, Robin des Bois. J’ai bien aimé un moment dans le livre quand Robin, frère Tuck, Much et Petit Jean vont porter la rançon pour délivrer Richard Cœur de Lion (roi d’Angleterre), avec l’argent collecté dans la forêt de Sherwood.

Je n’ai pas trouvé de ressemblance dans ce livre avec le dessin animé « Robin des Bois » de Walt Disney. Dans le film, Robin est tout seul pour combattre le shérif de Nottingham, alors que dans le livre Robin combat avec des bannis (personnes qui sont soit handicapées, soit n’ont plus de maison et plus de nourriture).

Il n’y a pas non plus le passage avec la délivrance du bon roi Richard. J’ai vraiment apprécié ce livre et je vous le recommande.



Corentin - 5è

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Soldat Peaceful

Tommo n'a que seize ans lorsqu'il quitte son Angleterre natale pour suivre son frère ainé Charlie sur le front de l'Yser. Malgré le froid, le manque de sommeil, la vermine et la mort qui rôde à chaque instant du jour et de la nuit, il est persuadé que rien ne peut leur arriver tant qu'ils restent ensemble ! Pourtant, une nuit, tout bascule... Tommo tente alors d'arrêter le temps, d'empêcher que l'aube ne se lève et que l'inéluctable ne se produise en se replongeant dans ses souvenirs, ceux où les frères Peaceful vivaient heureux dans leur campagne, entourés des leurs...



Bientôt, nous commémorerons le 100e anniversaire de la fin de la guerre 14-18, ce conflit qui a bouleversé l'Europe et le monde. La relecture de ce titre de Michael Morpurgo, l'auteur de Cheval de guerre, est donc de circonstance.



Soldat Peaceful raconte l'histoire de paisibles gars venus défendre les alliés contre l'avancée allemande. On y lit l'horreur et la stupidité de cette guerre de tranchées, cette sale guerre d'usure. On entre à merveille dans la tête de ces soldats partis quasi le sourire aux lèvres, prêts à défendre leur patrie et qui ne sont en réalité que de la "chair à canon".



Pas de différence qu'on soit d'un côté ou de l'autre de ce No man's land d'ailleurs !



"Pourquoi il ne leur explique pas comment c'est vraiment, ici, pourquoi il ne leur parle pas de cet affreux gâchis, de tous ces braves types qui se font tuer par milliers pour rien... pour rien !"



Par contraste, le héros nous emmène dans ses souvenirs d'enfance, dans la campagne anglaise du début XXe siècle. Il nous parle de l'amitié profonde qui le lie à son frère Charlie ; de Big Joe, ce frère "différent", qu'ils protègent des autres ; de la mort inopinée de son père dont il se sent responsable ; de la difficulté pour leur mère de subvenir aux besoins de la famille ; de son affection pour Molly, une amie de classe, ... Bref, il nous conte par le menu une vie simple, avec des hauts et des bas certes, mais où le bonheur est bien présent ! Il espère ainsi tenir à distance la mort qui se profile à l'horizon.



Lorsque souvenirs et réalité finissent par se rejoindre, c'est le choc et nous découvrons, nous lecteurs, une réalité horrible et moins connue de cette guerre : celle des fusillés pour l'exemple, pour désertion, lâcheté ou parce qu'ils se sont simplement endormis dans leur tranchée ! Des années plus tard, rien ou presque n'a été fait pour réhabiliter leur mémoire ! Or, comme l'explique l'auteur dans un post-scriptum, "un grand nombre de ces hommes, nous le savons maintenant, étaient traumatisés par ce qu'on appelle "le choc de l'obus". Les cours martiales siégeaient rapidement, les accusés étaient souvent privés de défenseur."



L'auteur pose aussi la question de l'insubordination face à des ordres suicidaires d'un supérieur. Qui est le héros finalement ? Celui qui s'y soumet au risque de mener ses hommes au devant d'une mort certaine ou celui qui résiste malgré tout ?



Présenté comme un compte à rebours, ce récit particulièrement prenant nous rappelle que derrière tout soldat, il y a un être humain qui a une vie, des espoirs, des rêves... Que, lorsque tout tourne à l'horreur, ses souvenirs de bonheur sont les seules béquilles qui le tiennent debout ! Que, malgré tout, l'espoir renaît toujours de ses cendres...



"Tout ce que je sais, c'est que je dois survivre. J'ai des promesses à tenir."



Un excellent titre qui parle surtout d'amitié, d'amour, de tolérance et de lutte contre l'injustice !


Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Le jour des baleines

Il s'agit d'une histoire de Michaël Morpurgo qui se déroule sur une île.



Deux adolescents sont amis et aiment à faire naviguer les bateaux qu'ils ont construit et peint eux-mêmes.

Ils vivent sur une île ( l'île Bryer), et n'ont pas le droit de s'approcher ni du mystérieux Homme-oiseau. Mais pour réussir à faire voguer leurs bateaux, ils vont quand même rencontrer cet homme solitaire entouré de secrets.

Les deux garçons ne devraient pas non plus se rendre sur une autre île, ( l'île Salomon) sur laquelle règne une malédiction.

Mais les deux ados vont passer outre l'interdiction,: rencontrer cet homme isolé qui sculpte des oiseaux dans du bois, et aborder sur l'île maudite par un jour de tempête...



Mais pourquoi existe-il une malédiction sur cette autre île? L'homme-oiseau qui sculpte de si belles sculptures sur les mouettes ne connaîtrait-il pas le secret qui règne sur l'île maudite?

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Le royaume de Kensuké

Un mélange de Robinson Crusoé et Seul au monde. Là il s'agit de Michael, 12 ans, et de son chien qui échouent sur une île déserte, enfin presque déserte ! Un roman pour les plus de 10 ans qui parle des problèmes économiques actuels, des dégâts de la bombe atomique sur Nagasaki, mais surtout qui nous emmène vers l'aventure et la débrouille. Un roman bien prenant à lire par les grands et les petits. J'ai adoré.
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Mon cygne argenté

" Un cygne s'est posé sur mon lac, une nuit, un cygne argenté..."



Une magnifique histoire qui raconte la nature.

L'hiver est long et froid.

Un couple de cygnes fait son nid, et bientôt cinq petits naitrons.

La maman en prend soin, l'un d'eux est plus fragile...

Non loin de là, les renardeaux sont affamés.

Qui va survivre ?

C'est la loi de la nature, chacun lutte pour sa survie...



Les illustrations de Christian Birmingham sont d'une grande beauté et accompagnent magnifiquement les paroles simples et douces de Michael Morpurgo.

Le cœur du petit garçon est déchiré par la colère et le chagrin. Mais bientôt la vie reprend son rythme. Rien ne s'arrête vraiment...
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Le roi de la forêt des brumes

Fuyant la guerre sino-japonaise, Ashley doit se rendre en Inde en passant par l'Himalaya avec Oncle Sung, médecin de la mission de ses parents. Mais la montagne est un lieu parfois hostile ; ils sont séparés et Ashley est recueilli par des êtres de légende : les yétis.

Ce n'est pas le meilleur Morpurgo que j'ai pu lire, mais j'y ai retrouvé cet amour de la grande nature sauvage et de l'amitié par delà les différences. Comme toujours avec cet auteur, les histoires sont bien construites, de très bonne qualité. J'ai beaucoup aimé l'idée de cet endroit inaccessible aux hommes, cet éden protégé des brumes et des rigueurs de la haute montagne, de ce peuple vivant loin des hommes et sans doute beaucoup mieux qu'eux.

Après, le thème parle au lecteur ou pas, mais la magie opère toujours un petit peu sur le lecteur ; sans doute que les enfants y seront plus sensibles que moi.
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Soldat Peaceful

Voici le journal de Tommo. Il veut raconter 24 heures de la guerre de 14-18, à laquelle participe aussi Charlie, son grand frère. Dans ce livre, contrairement à Cheval de Guerre, dans lequel l'auteur nous parle peu de la famille du personnage principal, Micheal Morpurgo nous montre la tristesse de la famille de Tommo et Charlie. Malheureusement, ce dernier est condamné à mort injustement, comme plein d'autres soldats " fusillés pou l'exemple " . Dans les dernières pages, on ressent la tristesse de Tommo, mais aussi celle du peloton d'exécution. J'ai trouvé ce livre intéressant, et en même temps très émouvant.
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Seul sur la mer immense

Peu après la seconde guerre mondiale, Arthur Hobhouse, un jeune orphelin britannique, est séparé de sa sœur Kitty et emmené vers l’Australie pour être accueilli dans une famille. Il se retrouve au ranch Cooper, en compagnie d’une dizaine d’autres enfants, tels Marty, un garçon d’une dizaine d’années avec qui il avait sympathisé durant le long voyage. Arthur garde toujours sur lui, en forme de porte-bonheur, une petite clé que Kitty lui avait dit de garder précieusement. Il en aura bien besoin : la vie au ranch Cooper, dirigé d’une main de fer par Piggy Bacon, est éprouvante : entre les travaux physiques incessants et pénibles et les brimades humiliantes, il ne parvient pas à s’épanouir. Quelle va être la destinée de ce jeune enfant ? Reverra-t-il un jour sa sœur Kitty ?



Un très beau roman en deux parties. On a l’impression de deux romans en un, même si les deux parties sont très liées, mais le narrateur de chacune est différent. L’auteur a voulu écrire son roman à partir d’un fait réel et bouleversant : « on estime qu’entre 1947 et 1967, sept mille à onze mille enfants britanniques environ ont été envoyés dans la seule Australie » (p. 293). On voulait leur offrir une nouvelle existence, un nouveau départ dans la vie. C’était sans compter sur le vécu de déracinement et d’isolement que pouvaient éprouver ces enfants, tel Arthur. Le roman s’attarde sur l’épisode marquant et très touchant du ranch Cooper où le narrateur vit les plus sombres jours de son enfance. La destinée d’Arthur aura été marquée par l’alternance de périodes sombres, désespérantes, et d’autres très heureuses. C’est cette dichotomie certaine dans les événements et surtout le ressenti du narrateur qui m’a un peu gênée dans ce récit. Le propos n’est pas toujours très nuancé. Malgré tout, on est captivé par le récit, on est touché par ce que vivent les narrateurs, un par partie. Arthur n’oubliera jamais sa quête première : retrouver sa sœur Kitty qui lui a légué, en forme de porte-bonheur, une petite clé. Qu’ouvre donc cette clé ? Les nœuds secrets du cœur qui permettent d’accéder aux joies des retrouvailles, à la nostalgie du temps perdu de l’enfance ? Une destinée touchante et une quête sans cesse renouvelée. Je ne dévoile pas la seconde partie, mais j’ai été captivée par ce second récit. J’ai beaucoup aimé la fin.
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Le royaume de Kensuké

Offert par ma mère à mon fils de 10 ans, celui-ci a tout simplement dévoré ce roman et l'a donc adoré!

Cette critique est donc aussi un peu la sienne.

Un garçon d'une dizaine d'années part faire le tour du monde avec ses parents et son chien. Tout se passe bien, jusqu'à l'apparition d'une grosse tempête qui jette à la mer notre personnage principal et son chien en pleine nuit, alors que les parents dorment dans le bateau. Le lendemain miraculeusement ils se reveillent sur une île deserte ou presque! Ils découvrent en effet que quelqu'un (Kensuke) habite l'île, les aide à survivre jusqu'à une certaine limite, puis...

Sans divulguer la suite de l'histoire, le domaine de Kensuke mêle à la fois aventure, sensibilité, histoire. Il est très facile pour un jeune lecteur de se projeter, de vivre pleinement cette histoire, de voir que même si l'on ne partage pas la même langue, il est possible d'apprendre de l'autre et de s'enrichir mutuellement.

Pour la lectrice adulte que je suis, j'ai également adoré ce roman haletant, qui fait passé plein d'émotions, qui m'a apporté des précisions sur la 2e guerre mondiale du point de vue japonais et qui montrent une fois encore que malgré des différences culturelles, nous sommes tous similaires!

Un livre à partager en famille sans hésitation! Peut être bientôt à celle qui a offert ce roman?!
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Notre Jack

J'ai parcouru, par curiosité d'abord, la sélection de la Masse Critique Jeunesse, puis je m'y suis attardée, retrouvant des titres de mon enfance. C'est Notre Jack de Michael Morpurgo qui m'a percutée de plein fouet. Le premier roman qui m'a très certainement ouvert le champ de la littérature et m'a donné le goût de la lecture que je cultive depuis est sans conteste Cheval de guerre, du même auteur.



Un vieux casque de soldat ayant servi tour à tour de jouet, de mangeoire pour les poules, de panier à oeufs, de jardinière,... Il fait partie de ces reliques qui traversent les années sans que l'on en mesure réellement ni la provenance ni l'histoire.

Michael et Otto, deux jeunes frères, découvrent que ce casque a appartenu à leur arrière-arrière grand-père, surnommé Notre Jack, mort au front pendant la première guerre mondiale.



A travers une opposition des points de vue des deux garçons sur la guerre et les impacts qu'elle a pu avoir sur le monde et notre société, Notre Jack va peu à peu reprendre vie.



"A ce moment-là, quelque chose a glissé du carnet pour tomber sur la table. C'était une photographie. Je l'ai ramassée. Un jeune homme en uniforme se tenait là, les mains appuyées sur une table devant lui, raide et sévère, à me regarder depuis son monde en noir et blanc".



Un très bel hommage rendu par Michael Morpurgo à tous nos ancêtres qui, si jeunes, sont allés se battre et dont la vie s'est arrêtée pour beaucoup à 20 ans. L'histoire qu'il nous conte est touchante, la plume est fine et juste.

L'ouvrage est par ailleurs magnifiquement illustré par des aquarelles de David Gentleman.



Un livre à lire et à relire, pour le plaisir des mots et des yeux. Les enfants comme les adultes ne s'en lasseront pas.



Merci à Babelio et à Gallimard Jeunesse pour ce somptueux livre.


Lien : https://mamanlyonnaise.wordp..
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Pinocchio raconte Pinocchio

Michael Morpurgo est un auteur jeunesse dont j'ai lu de nombreux livres et dont j'apprécie le talent.

J'étais vraiment curieuse de découvrir comment il s'était approprié l'histoire de Pinocchio, d'autant plus que je venais tout récemment de lire le texte original de Carlo Collodi.

Le début me séduit : l'idée de faire de Pinocchio le narrateur de sa propre histoire est une réussite. Du dynamisme, de l'impertinence, de la tendresse, de l'humour : voilà ce que l'on trouve dans le récit de notre gentil petit pantin.

Michael Morpurgo a choisi de garder de nombreuses péripéties du livre italien, et de ne pas trop couper, comme cela a été fait dans l'adaptation de Disney. Et le résultat est très plaisant à lire.

Pinocchio l'annonce lui-même en préambule : ses aventures sont "de vraies montagnes russes, une suite de dangers et de catastrophes, d'erreurs et de malheurs, d'espoir et de bonheur." le lecteur est prévenu : pas de train-train dans cette histoire, les rebondissements s'enchaînent et ne laissent pas le temps de s'ennuyer. Notre pantin rencontre une galerie de personnages savoureux, comme le Renard Boiteux, le Chat Aveugle, le Grillon Parlant ou le Thon Serviable, ce dernier m'ayant particulièrement plu.

Comme toujours chez l'auteur, le texte est très bien écrit, le vocabulaire est riche et précis, la syntaxe est soignée, ce qui n'est, hélas, pas le cas de tous les ouvrages estampillés "jeunesse". Un bon exemple à suivre !

Que je n'oublie pas de parler des illustrations, ce serait vraiment dommage : elles sont excellentes. J'aime le style graphique, et les dessins enrichissent vraiment le texte. En fin d'ouvrage, Emma Chichester Clark nous livre quelques secrets de sa création (entre autres le choix de l'aspect de Pinocchio et sa collaboration avec l'auteur). C'est très intéressant, et j'apprécie toujours de mieux me rendre compte du travail qui est souvent caché dans le "produit fini". Elle nous fait part de ses craintes initiales : "L'une des aventures les plus excitantes mais aussi terrifiantes pour un illustrateur est de se voir confier un classique maintes fois illustré." Qu'elle se rassure, le résultat est vraiment à la hauteur de l'enjeu.

Un grand merci à Babelio et Gallimard Jeunesse pour ce livre que j'ai eu un grand plaisir à lire et que je partagerai très volontiers autour de moi.

Une dernière remarque concernant la fin de l'histoire. Je l'ai trouvée surprenante (ce qui est certainement l'effet recherché par Michael Morpurgo), mais aussi décevante (ce qui n'est sans doute pas voulu !). Qu'il y ait des changements dans l'histoire et même dans sa conclusion est légitime, c'est le jeu d'une adaptation. Mais je n'approuve pas du tout la fin imaginée par l'auteur car je trouve qu'elle prive le lecteur du message essentiel délivré par Carlo Collodi. Cette opinion n'engage que moi et je vous laisse le plaisir de découvrir par vous-mêmes ce qu'il en est.
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