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Critiques de Michael Morpurgo (1139)
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Cheval de guerre

Un hommage aux 8 millions de chevaux sacrifiés au cours de la 1° guerre mondiale au travers de l'histoire d'un cheval Joye qui conte lui même sa vie sous la plume de Michael Morpurgo.

Il est né dans le Comté de Devon ( G.B ), et c'est un fermier alccolique et violent qui va l'acheter poulain pour gagner un pari stupide ! Joye est un 1/2 sang, mais le père d'Albert va lui imposer les travaux de labour. Heureusement, il a son jeune maître Albert qui l'adore et la vieille jument Zoey pour l'aider à accepter cette dure tache. Son père a besoin d'argent pour la ferme et, il va vendre le cheval au capitaine Nicholls pour son usage personnel mais, hélas ce dernier est appelé pour partir à la guerre en France . Joye va se lier d'amitié avec Topthorn : le grand cheval du major Stewwart et, comme le capitaine est mort dans un assaut , il va être confié au cavalier Warren mais ils seront obligés de tirer la charette-ambulance tant il y a de bléssés dans les trachées, ils sont adulés et bichonnés par les infirmiers, mais c'est Emilie et son grand-père qui vont les accueillir, les protéger, elle a 13 ans et elle est malade : mais tout va pour le mieux pour les 2 équidés quand un jour les allemands viennent les réquisitionner pour tirer des canons sur le front de guerre. Ils vont connaitre la boue, le froid, la faim, les obus, la violence, les morts de cette terrible guerre, mais ils vont aussi rencontrer le vieux Friedrich qui est passionné de chevaux et qui les protège puis, suite à l'arrivée d'un char : ils sont pris de panique, ils fuient : Topthorn va périr et Joye va en s'enfonçant dans le brouillard se trouver dans un no man's land, empêtré dans des barbelés !

C'est le passage le plus émouvant du roman ( et du film de Steven Spielberg ) : ou un soldat anglais et un allemand avec le drapeau blanc vont venir sauver ce héros équin ! Ils vont tirer au sort à l'aide d'une pièce de monnaie pour savoir avec qui il partira et c'est le Gallois qui gagne !

Joye va retrouver Albert qui va le soigner car il a attrapé le tétanos et met du temps à recouvrer la santé et la forme.

Tout va pour le mieux sauf que, quand la guerre est enfin terminée : les anglais veulent vendre tous les chevaux aux enchères avant de rentrer chez eux ! Le commandant Martin, le Maréchal des logis Tonnerre et les soldats se cotisent pour tenter de racheter Joye pour Albert ! C'est le 2° passage émouvant du roman et du film, car les enchères montent et, ils n'ont pas les moyens de les suivre, quand tout à coup, un vieux monsieur appuyé sur sa canne va surenchérir à n'importe quel prix pour acheter le cheval : c'est le grand-père d'Emilie ! Ce dernier va lui offrir le cheval en souvenir de sa petite fille bien aimée, et hélas morte !

Albert va rentrer à la ferme avec son Joye, retrouver sa fiancée et la jument Zoey...

J'ai préféré le film sorti en 2012, même si les illustrations en noir et blanc de François Place éclairent ce roman bouleversant et empreint d'humanité !

L.C thématique de Mai 2022 : un animal dans le titre.
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Fables

Suite à une remarque très pertinente de BazaR sur mon avis à propos des Fables de Phèdre, je me suis replongé dans celles d’Ésope, présenté comme l'ancêtre, celui qui serait à l'origine des fabulistes comme notre cher Jean de La Fontaine, si présent dans nos écoles et dans nos mémoires. En fait, les fables existaient bien avant lui, mais il en a rassemblé un grand nombre dans un recueil et ce dernier nous est parvenu. Ce qui n'est pas le cas de la majorité des textes antiques, perdus dans les affres du temps, détruits par la censure des copistes. Bref, disparues pour nous à jamais. Quelle frustration !



Mais pour Ésope, les obstacles ont été dépassés. Et les fables ont même vu leur nombre augmenter à travers les siècles. Les fables ésopiques, donc "à la manière de", se sont greffées au corpus et franchissent les années, avec des références anachroniques pour le prétendu Ésope, dont on ne sait pas grand chose en fait. Comme Homère, son existence ne fait pas l'unanimité, loin de là.



Quels qu'en soient les auteurs, ces courts textes, ces apologues, nous procurent bien du plaisir. Tout d'abord parce que nous en connaissons les histoires. Pas toutes, mais beaucoup, grâce à La Fontaine, donc : "La cigale et les fourmis", "Le loup et l'agneau", "Les grenouilles qui demandent un roi" et tant d'autres.

On le sait, mais cette lecture le confirme, les textes d’Ésope sont courts, bien plus courts que ceux de La Fontaine qui disait justement avoir rendu les histoires plus complètes et plus vivantes. C'est vrai. Mais ces petits textes sont efficaces et savoureux, qui vont à l'essentiel sans broderie superflue. Et les défauts mis en avant sont tellement bien vus, les critiques tellement pertinentes !



La présentation et la traduction de Jacques Lacarrière, grand amoureux de la Grèce, sont précises et efficaces. Le court essai sur le symbolisme des fables qui clôt l'ouvrage permet de faire le point et offre un petit résumé de chaque bestiole rencontrée dans le recueil, avec ce qu'il symbolise : le loup pour le force gloutonne et stupide, le dauphin pour la générosité et la droiture.

Une lecture indispensable, bien sûr.

Une lecture
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Cheval de guerre

J' adore ce livre, on vit a travers les sentiments du cheval,on comprends ses émotions. Le cheval en question s' appelle joey et la suite je vous laisse la découvrir.
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Le Secret de grand-père

L’histoire tourne autour du mystère qui entoure ce tracteur que le grand père possède dans son hangar.

Un roman qui montre une belle complicité, la transmission des histoires entre ce grand père et ce petit fils. Très touchant.

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Le petit âne de Venise

L'âne Totto n'est pas très heureux transportant quotidiennement des pastèques à Venise, sans un mot d'encouragement de son maître et moqué par les passants. Mais un jour, sur la place Saint-Marc, la fille du Doge vient lui parler. Une rencontre qui change la vie de Totto mais aussi de tous les Vénitiens...

Un album qui raconte une belle histoire d'amitié, pleine de tendresse et de poésie, ayant pour cadre le Venise du temps des Doges.

Les illustrations colorées apportent de la gaité à ce conte.
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Soldat Peaceful

Publié en Angleterre en 2003 et traduit en français l'année suivante, "Soldat Peaceful" est un roman jeunesse de l'écrivain britannique Michael Morpurgo, notamment auteur de "Cheval de guerre" (adapté par Spielberg en 2011), "Le Royaume de Kensuké" ou encore de "Monsieur Personne".



Comme le suggère la (jolie) couverture, "Soldat Peaceful" se présente sous la forme d'un journal tenu par le jeune Thomas - dit Tommo - Peaceful. Il y consigne ses dernières heures à la manière d'un compte à rebours, alternant présent et souvenirs d'enfance.

Après la mort de son père des suites d'un accident dont il fut témoin, Tommo a grandi auprès de sa mère, de sa tante (surnommée Grand-Mère Loup en raison de sa méchanceté) et de ses deux frères, Big Joe et Charlie.

Tommo et Charlie veillent l'un sur l'autre, protègent leur frère Big Joe né "différent" et partagent une profonde amitié pour Molly. Une jeunesse insouciante - même si pas dénuée de drames - à laquelle la première guerre mondiale mettra brutalement fin.

Tommo - pourtant trop jeune que pour s'enrôler - choisit d'accompagner Charlie au front...



Lorsque Ys a lancé son rendez-vous d'anniversaires d'auteurs, j'y ai vu l'occasion idéale pour sortir ce roman resté trop longtemps dans ma PAL.

Certes, je suis en retard puisque Michael Morpurgo a fêté ses 70 ans le 5 octobre dernier (après tout, c'est l'intention qui compte hein).

Comme déjà expliqué, je ressens toujours une certaine appréhension lorsque j'ouvre un roman estampillé jeunesse : peur d'une histoire trop gnangnan, de personnages manichéens, d'un style infantilisant qui me donne l'impression d'être plus bête que je ne le suis.

Rien de tout cela ici heureusement.

J'ai aimé la construction de ce roman qui met en balance les joies simples de l'enfance et la dureté de la guerre et qui recourt aux figures d'autorité (professeur, Colonel, tante, supérieur dans l'armée) pour encourager la solidarité. La chanson "Oranges et Citrons", véritable bande-son du livre, semble tisser un fil entre ces deux univers.

Ce roman défend de nobles valeurs : tolérance et respect de l'autre et de la différence, importance de la famille et de l'amitié, respect de la nature, réaction face à l'injustice.

"Soldat Peaceful" ne m'a pas éblouie par son style (il n'y a rien à faire, j'ai besoin d'un discours adulte à méditer) mais il m'a beaucoup plu par les messages et les belles émotions qu'il véhicule, sans en faire trop.

Et parce que lorsque l'on songe bien volontiers aux soldats morts sur le champ de bataille à cause d'un tir de baillonnette, d'un gaz mortel ou d'un éclat d'obus, il nous rappelle un aspect de la guerre qu'on aurait tendance à oublier.



Une belle lecture en somme !
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Mauvais garçon

Un grand-père raconte à son petit-fils son enfance chaotique, en Angleterre, dans les années 50. Tout d'abord cancre à l'école, il tombe ensuite dans la délinquance et est envoyé en maison de redressement. Sa rencontre avec M. Alfie, qui lui donnera sa confiance, lui permettra d'avoir une chance de trouver sa voie et de retourner dans le droit chemin en s'occupant de chevaux...

Un roman écrit comme un témoignage sur les secondes chances et la réhabilitation, mais aussi sur une époque, celle de l'Angleterre de l'après-guerre.

Le texte, agréable à lire, est écrit avec beaucoup de sensibilité et d'optimisme.
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Le royaume de Kensuké

merveilleuse histoire d'amitié et d'espoir ; le cd est magnifique également
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Le roi de la forêt des brumes

Ashley Anderson vit en Chine, où son père a fondé une mission et un hôpital. Mais la guerre éclate entre la Chine et le Japon. Il va fuir la Chine avec Oncle Sung , un moine tibétain , pour aller en Inde.

Lors de la traversée des montagnes ils s'égarent. Des êtres de légende vont leur venir en aide, les mystérieux yétis …

Un très beau roman.
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Le royaume de Kensuké

Si vous chercher un livre à faire lire à votre enfant, c'est celui ci. Magnifique aventure, leçon de vie pour les grands et les petits. J'ai adoré !
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Enfant de la jungle

Un orphelin se retrouve seul dans la jungle et apprend à vivre aux côtés d'animaux. Ça vous évoque quelque chose ? Moi aussi. D'ailleurs Morpurgo ne s'en cache pas : il fait rapidement un clin d'œil à l'œuvre de Kipling en évoquant "L'Enfant d'éléphant" et écrit dans son post-scriptum que "Le Livre de la jungle" l'a beaucoup marqué enfant.

Comme d'habitude, l'écriture de ce conteur-né nous emporte. Et il vaut mieux parce que péripéties et drames s'enchaînent, pratiquement rien ne sera épargné au pauvre Will. Peut-être un peu trop pour moi.

J'ai apprécié le cheminement de ce petit garçon, qui envisage d'enseigner l'anglais à un éléphant avant de s'apercevoir qu'il est bien plus sage et compétent dans un milieu sauvage, et que c'est plutôt à lui d'apprendre du pachyderme. De même, il cesse progressivement de penser au passé ou à l'avenir (sur lesquels il n'a de toute façon aucune prise) pour être plus conscient du présent et des dangers qui l'entourent. Un vrai maître zen !

Et comme toujours chez Morpurgo, le message en faveur de la protection de l'environnement et de la paix est clair comme de l'eau de roche. Il est d'ailleurs éclairé par les informations sur le contexte d'écriture et les explications sur les différents éléments utilisés présents à la fin de l'ouvrage.
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Le royaume de Kensuké

Une robinsonnade à hauteur d'enfant, dans la plus pure tradition.

Ça commence par le licenciement des parents du héros, qui les pousse à changer de vie et à entreprendre un tour du monde à la voile. Achat du bateau, préparatifs divers, ils ne prennent pas les risques à la légère. Mais après 10 mois de mer et d'escales, Michael, 12 ans, tombe à l'eau.

Commence alors le récit de sa (sur)vie sur l'île.

J'aime beaucoup quand l'auteur joue avec le lecteur entre réel et imaginaire. Ici, ce n'est évidemment pas par hasard si le héros partage son prénom et l'écriture de ce récit. On retrouve d'ailleurs des thèmes chers à Michael Morpurgo : bateau, guerre, naufrage, étranger à apprivoiser... Tout cela avec son talent de conteur et son goût pour les personnages fouillés.

J'ai vraiment apprécié ce séjour au Royaume de Kensuké !
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Le roi de la forêt des brumes

Ashley, un jeune adolescent anglais (je crois ), part en Chine avec son père, qui est médecin. Pendant leur mission, une guerre entre le Japon et la chine éclate et il est obligé d’abandonner sa maison. Il part dans la précipitation avec un moine tibétain, assistant de son père (oncle Sung), qui promet de ramener Ashley à sa famille anglaise. Ils partent alors tous les deux pour le Tibet, mais un grand voyage s’annonce...



Quand soudain, des yetis emmènent Ashley dans une grotte dans la montagne. Ashley est accueilli comme un dieu en haut si bien qu’il va être au confort, mais une mystérieuse boîte va attirer son attention et satisfaire sa curiosité...



Un excellent livre où l’on voit que l’auteur a fait du bon travail, à réfléchi à écrire une belle histoire et non pas des cochonneries ^^ ! J’ai encore une fois apprécié cet auteur, car j’ai lu Le roi de la forêt des brumes et le royaume de Kensuke de Michael Morpurdo. Bravo à lui et bonne lecture à ceux qui ont été satisfait de leur curiosité !
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Le royaume de Kensuké

Petit livre sympathique et tendre, le Royaume de Kensuké, est un bon roman, digne, vraiment digne des éloges qui lui sont accordés. L'auteur, ce que j'admire, réussit à faire sentir de délicates impressions, une délicate et tendre chose, dans un roman, somme toute, assez simple. Tendre, attachant, et plein de rebondissements imprévisibles. En bref, agréable.
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Le roi Arthur

Ce livre est passionant, un garçon part à pied sur une île lors de la marée basse. A son retour, il se noit et se réveille dans un lit. Le Roi Arthur est à coté de lui, il lui raconte toute son histoire: comment il a été élevé, comment il est devenu Roi de Bretagne jusqu'à la fin de sa vie.

Attention: bataille et exploit garranti.

240 page de pur bohneur



Raphaël Faure
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L'histoire d'Aman

Fuir. Demander asile. Etre rejeter comme des malpropres au bout de 6 ans. "L'Afghanistan a change, plus de raison d'avoir peur". Que tu crois. Devoir son salut à un chien, une manifestation et un volcan au nom imprononçable.

C'est l'histoire de centaines de familles, en France et en Grande-Bretagne. Toutes dans des centres de rétention, comme des criminels.

Pour une histoire qui se termine bine, combien ont une fin tragique ?

Un sujet beaucoup plus politique qu'habituellement, traité avec sensibilité et pudeur par Morpurgo.
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Le Mystère de Lucy Lost

C'est un roman qui m'a beaucoup plu.

Je l'avais repéré il y a longtemps déjà, à la devanture d'une librairie : cette histoire hantait déjà mon esprit... j'ai profité de l'été pour le lire, lors d'un séjour en bord de mer.



L'histoire se déroule avec pour décor les îles Scilly, au Sud de l'Angleterre. le récit est raconté par un homme originaire de ces îles : ce dernier parle de sa grand-mère qui est surgi de la mer comme une sirène...C'est l'occasion de relater une histoire dans l'histoire, comme Michaël Morpurgo aime souvent à le faire.



Ainsi, un pêcheur, Jim, part en mer pêcher des poissons (de préférence de beaux maquereaux). Ssn fils Alfie l'accompagne : il préfère aider son père plutôt que de se rendre à l'école.

Mais c'est une petite fille que Jim ramène à la maison cette fois-ci...

Cette fillette reste silencieuse : elle ne peut parler. Elle ne parvient à prononcer qu'un mot : Lucy...



Tout un mystère entoure cette petite fille. Cette dernière semble avoir été éprouvée par un événement inconnu.

Qu'a du vivre cette fillette ? Pour ne pas arriver à décrocher un mot ?

Quels événements a-t-elle rencontré, qui l'ont traumatisée à ce point ?

Pourquoi était-elle seule, sur l'île St-Helen, sans âme qui vive autour d'elle ?



Il faut dire qu'elle a été trouvée en mai 1915. le roman se déroule en effet pendant la première guerre mondiale ; ce qui donne un ancrage historique à ce récit.



Planter le décor dans les îles de Cornouailles convient parfaitement pour suggérer le mystère qui règne autour de la vie de cette petite fille... Chacun l'appelle désormais Lucy.

Mary (la femme de Jim et la mère d'Alfie) prend soin d'elle aussitôt. Elle a déjà recueilli l'oncle Billy. Ce dernier passe son temps à réparer un bateau tout en parlant du roman L'île au trésor.



Alfie prend aussi le temps de parler à Lucy chaque jour : de lui raconter les menus événements de sa journée. Petit à petit il se crée des liens d'amitié solides avec elle.



Pendant longtemps, Lucy reste affaiblie ; elle mange à peine et garde le lit. Marie et son fils Alfie passent beaucoup de temps auprès de la jeune fille.

Le fils reste près d'elle chaque jour à lui expliquer ce qu'il vit dans la journée ; il prend l'habitude de lui parler..

Il faudra des jours et des jours pour que Lucy reprenne des forces.



Tout-au-long du récit, le lecteur s'interroge : qui est cette petite fille ? Que faisait-elle, seule, sur une île ? abandonnée de tous... Et pourquoi était-elle enroulée dans une couverture avec un nom allemand... en pleine guerre mondiale...



Un autre chapitre s'ouvre sur la vie d'une famille américaine. le lecteur fait connaissance avec la vie d'une petite fille américaine, Merry : celle-ci aime particulièrement jouer du piano et monter à cheval. Merry se promène aussi souvent dans un parc avec son oncle et sa tante...

La mère de Merry a l'intention de rejoindre son mari blessé, hospitalisé en Angleterre. Pour ce faire, elle prend un grand paquebot, le Lusitania. Elle est accompagnée de sa fille Merry.



En ancrant le récit pendant la guerre (mondiale), Michaêl Morpurgo instaure déjà un climat de rivalités entre plusieurs pays.

Mais même si le récit a lieu pendant la guerre, l'auteur suggère que chacun peut faire appel à son coeur et faire preuve d'entraide et d'empathie.

En lisant le roman, j'ai souvent songé qu'un bienfait n'est jamais perdu... je n'ai pas été surprise de voir ce proverbe figurer dans l'histoire.



Les destins des différents personnages s'entremêlent. …

Le lecteur parviendra-t-il à comprendre enfin ce qui est arrivé à Lucy ? Qui est-elle vraiment ? Lucy semble vraiment désorientée : égarée sur une île, mais aussi touchée par un profond choc émotionnel qui l'a ébranlée intérieurement.



Mais le bon médecin qui passe souvent voir Lucy songe à la musique comme thérapie : Il lui ramène un phonographe. La musique agit miraculeusement sur Lucy : elle semble reprendre des forces, marcher et écouter religieusement la musique du phonographe.



Mais le mystère perdure autour de la petite fille : Lucy vient-elle vraiment d'Allemagne – comme semble le suggérer la couverture avec un nom allemand ? D'où vient-elle, en fait ?



La population des îles commence en effet à nourrir des soupçons vis-à-vis de Lucy. Est-elle une espionne à la solde de l'ennemi ? Il faut dire que la guerre fait rage : de beaux garçons sont morts à cause de cette guerre , un adolescent est revenu en bien piteux état...

Qu'est -il arrivé à Lucy? Quel mystère entoure la petite fille ?

A force de soins et d'amour, elle va-t-elle parvenir à se remettre peu à peu ?



Elle doit aussi se rendre à l'école : or le maître d'école n'est pas des plus tendres. Il est même plutôt dur et fermé (comme une huître) ! Car l'instituteur n'est pas un modèle d'ouverture d'esprit : pour mettre des limites , il fait même appel à la violence qu'il impose à ses élèves, à coups de règles sur les doigts, dans une toute-puissance rétrograde et déplacée (à plus d'un point de vue!)



Alfie doit souvent prendre la défense de la petit fille à l'école... Il est difficile de reprendre confiance en soi dans de telles conditions.



Lucy trouve aussi une autre thérapie avec un cheval que personne n'arrive à monter... sauf elle. Ce qui explique l'image de la couverture : le lecteur voit une petite fille monter à cheval dans une île.



En arrière-plan, sur la couverture, on aperçoit aussi un beau paquebot qui part de New York. Qu'est-il arrivé à Merry et à sa maman, parties rejoindre un soldat blessé au-delà des mers ?



Ce récit est rempli de mystères de bout en bout du récit.

C'est l'un de mes romans préférés de Michaël Morpurgo à ce jour (avec le don de Lorenzo, enfant de Camargue : avec des thèmes comme celui de la mer, de la guérison et de la différence...).





Défi roman jeunesse.

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Le royaume de Kensuké

Écrivain pour la jeunesse reconnu, Michael Morpurgo nous fait vivre une histoire qui peut se lire à tous les âges. C'est donc ce que j'ai fait car j'aime l’aventure.

Pourtant, je trouve que "Le royaume de kensuké" ne commence pas très bien par manque de crédibilité. Les parents de Michael qui a 11 ans perdent leur travail à la briqueterie. Alors qu'ils connaissent la pauvreté, ils vont tout quitter pour partir faire le tour du monde en bateau. Celui qu'ils achètent s'appelle Peggy Sue et on se demande comment ils font pour manger.

Le roman décolle quand Michael tombe du bateau en voulant sauver sa chienne. Il pense mourir mais quand il ouvre les yeux ils sont tous les deux sur la plage d'une île déserte dans le pacifique. Enfin, Michael pense qu'elle est déserte mais après avoir aperçu des Orangs-outans, il va faire connaissance avec un vieux japonais qui se nomme kensuké.

Le début de leur relation est houleuse et le petit garçon va devoir apprendre à survivre seul... non, en fait le vieil homme veille en cachette.

Comme sur toute île déserte elle ne l'est pas entièrement puisque la nature et les animaux ont une place essentielle. D'ailleurs, j'ai beaucoup aimé les petites tortues qui sont courageuses en allant de l'avant puisqu'à leur naissance elles doivent affronter le monde marin inconnu.

"Le royaume de kensuké" est donc une gentille histoire d'amitié entre deux personnes de génération et de culture différentes qui ont su s'apporter mutuellement.





Challenge Riquiqui 2022

Challenge XXème siècle 2022

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Le royaume de Kensuké

Encore une lecture scolaire de mon fils et en même temps une belle découverte.

Nous sommes en 1988. L'aventure commence lorsque les parents de Michael décident de faire le tour du monde sur un voilier. Mais la mer est souvent dangereuse et un accident peut vite arriver. C'est ce qui arrive à Michael qui se retrouve échoué dans une île isolée, loin de ses parents. Avec sa chienne comme seule compagnie, il n'a pas beaucoup de chances à survivre. Mais…

Nous suivons Michael dans la découverte de l'île et de son environnement. Il y aura des rencontres, des dangers et beaucoup d'aventures.

Le livre est séparé en petits chapitres et les belles illustrations attirent l'oeil.

Une magnifique histoire d'amitié que je conseille aux jeunes lecteurs.

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Les neuf vies du chat Montezuma

Les Neuf Vies du chat Montezuma de Michael Morpurgo est un roman jeunesse que mon fils et moi même avons lu plusieurs fois quand il était enfant. Je lui ai lu, ensuite il l'a lu seul une fois qu'il savait bien lire.

Kitty, une vieille chatte vient d'avoir des petits mais ceux-ci sont en danger. La chouette rôde et le fermier noie souvent les portées dans la mare.

Mais une petite boule rousse parvient à échapper à ces périls et est recueilli par Matthew, le fils du fermier.

Baptisé Montezuma, Monty pour les intimes, ce chat va lentement conquérir son territoire et les hommes...

Montézuma est un adorable petit chat, très attachant, qui plait aux enfants et à leurs parents.

L'histoire est simple, c'est celle d'un chaton qui va grandir et qui risque régulièrement sa vie car en tant que chat vivant dans la campagne il n'a pas conscience des dangers.

Par rapport au titre, on comprend nous adultes que ce chat a neuf vies et on sait comment cela finira.

L'enfant le découvre avec tristesse lors de la première lecture, mais comme a dit mon fils il y a quelques années : c'est la vie, ça se fini comme ça la vie !

Et oui, en lisant les neuf vies du chat Montézuma, l'enfant comprend qu'un animal de compagnie n'est malheureusement pas éternel.

J'aime beaucoup ce petit livre que j'ai relu avec tendresse et notre petit chat mérite bien cinq étoiles :)
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