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Critiques de Michael Morpurgo (1139)
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Le royaume de Kensuké

Un petit bijou de livre, l'un de ceux qu'il est très précieux d'avoir lu et dont on garde une emprunte à jamais dans le coeur.

Je l'ai lu à mes deux garçons (4 et 9 ans) qui en ont été tout aussi charmés et touchés. Ils attendaient chaque soir la suite de l'histoire avec beaucoup d'impatience.
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Le Secret du renard

Un enfant privé d’amour et de tendresse trouve refuge dans son jardin secret, son « Pays Sauvage » où il se donner a cœur joie au plaisir d’être libre et libéré de toute contrainte.

Cet endroit abandonné lui procure une sensation de bonheur et de sécurité sans pareille. Billy y passe de longs moments à contempler la faune et la flore (les lecteurs petits et grands seront ravis des descriptions) et y fait des découvertes. Eté comme hiver, il ne rate jamais sa petite escapade et encore plus pour regarder les renardeaux jouer. Mais la vie est cruelle pour ces petits sans défense. Pour les protéger, le petit garçon intrépide est prêt a tous les sacrifices.

Ce petit livre est un pur condensé d’amitié et d’humanité, de bonté et de courage mais aussi de promesses à tenir jusqu’au bout. Le secret du renard est une belle surprise. A lire absolument, pour retrouver ce que les hommes ont perdu.



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Le roi Arthur

Le roi Arthur raconte à un jeune garçon sa vie à Camelot : c'est absolument passionnant. Un roman fabuleux qui nous raconte les débuts de la Table Ronde jusqu'à sa fin tout en passant par plusieurs héros comme Lancelot, Tristan, Merlin.. Cette version du Roi Arthur est émouvante et très captivante.
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Fables

Idéales pour comprendre d'où viennent la plupart des inspirations de Jean de la Fontaine, ces courtes fables d'Ésope sont une très bonne approche de la morale.



Écrites en prose, la morale est beaucoup plus compréhensible pour les enfants que celle de la Fontaine. les personnages sont les mêmes et les fables sont concises: en moyenne une dizaine de lignes.



Il est bon d'entendre les enfants dire: "Tiens je connais ça, mais c'est pas comme je m'en souviens..." Car là est toute la puissance des lectures en réseau, c'est pareil mais finalement ce n'est pas pareil.



Avec mes élèves de CM1-CM2 nous avons travaillé les fables, et l'intérêt pour celles-ci a grandit à partir du moment où ils ont pu comparer les fables de la Fontaine avec les sources venues d'Esope. Et quelle surprise ils ont eu de constater qu'elles avaient été écrites par un Grec (enfin un esclave Phrygien libéré) du temps de l'Antiquité.
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Soldat Peaceful

Veille d'un jour crucial pour le soldat Tommo Peaceful qui se trouve dans les tranchées pendant la guerre de 1914-1918 et qui repense a son enfance avec sa mère et son frère Charlie. Souvenirs doux mais aussi des drames qui ont forgés son caractère.Veillée avant une journée où la mort sera au rendez-vous.







Livre jeunesse qui fait découvrir a ses jeunes lecteurs une facette souvent méconnue de la guerre 14-18, les faits d'insubordination de soldats contre les gradés qui les envoyaient se faire massacrer. Ces "fusillés pour l'exemple " que l'on jugeait sans qu'ils puissent se défendre. Ce livre permet de comprendre ce qui se cache derrière les termes de traître ou de lâche que l'on utilisait pour salir leur réputation. Mais ce n'est pas seulement un livre sur la guerre, c'est une formidable histoire d'amour de deux frères qui resteront toujours soudés face a l'adversité et que même une histoire d'amour n'arrivera pas a briser. Un livre tendre, gai mais aussi tragique et sombre, le portrait d'une jeunesse parti faire la guerre en France et qui a vu ses illusions se fracasser a cette "Grande Guerre" et ses tranchées.



L'auteur nous fait partager ce bout de vie de Tommo et de son frère Charlie en nous faisant vivre tous les aléas et les sentiments qui traversent leurs existences.



Un livre émouvant par bien des côtés et dont la construction ingénieuse de l'intrigue nous réserves des surprises jusqu'à la fin. Un livre immersif et instructif.



A partir de 10 ans.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Le phare aux oiseaux

Une nuit de tempête, le bateau, où se trouvent Allen et sa mère, s’échoue aux abords de l’île aux Macareux. Ben, le gardien du phare, va les sauver, avec sa barque et ses rames, comme une trentaine d’autres personnes. Allen, malgré son jeune âge, gardera toujours le souvenir de cet homme taiseux qui dessinait des voiliers. Le jeune garçon reviendra le voir quelques années plus tard et ils aideront ensemble un macareux, alors que l’île n’en comportait plus aucun.



Ce récit présente la formation d’une véritable amitié au milieu du vingtième siècle, avec la deuxième guerre mondiale en arrière-plan, et la constitution d’une famille de cœur. C’est aussi l’histoire de la réintroduction d’oiseaux sur une île avec les soins que vont leur apporter quelques uns, éloignés des grandes masses de population.



Je n’avais jamais lu de roman jeunesse de Michaël Morpurgo malgré son succès que je comprends totalement au regard de la qualité narrative et des émotions qui se dégagent.



Ce texte est illustré par Benji Davies. Contrairement à beaucoup, je n’avais pas apprécié particulièrement Capitaine Papy. Cependant, j’ai trouvé ici ses dessins magnifiques et mettant particulièrement en valeur l’histoire. C’est une très belle découverte qui m’amènera sans doute vers d’autres romans de l’auteur !









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Le royaume de Kensuké

Quelle charmante lecture pour les plus jeunes.



Il s’agit d’une histoire à la Robinson Crusoé, version moderne, du jeune adolescent Michael. Il part avec ses parents faire un tour du monde en voilier.

Une tempête dans le Pacifique, une chute du bateau et Michael se réveille sur une île presque déserte.

Il rencontrera lors de cet isolement Kensuke, un personnage mystérieux, attachant mais surtout magnifique, une très belle rencontre !

Lecture parfaite pour les 9/12 ans et les plus grands !
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Le phare aux oiseaux

Ca faisait 2 fois que je passais devant ce livre à ma bibliothèque. J'adore les illustrations et l'auteur, au second passage, je ne me suis plus posée de questions. "C'est court, c'est jeunesse, c'est beau, glisse-le entre tes nombreux romans de ta pile, c'est pas grave". OK c'est grave de reporter l'énorme pile mais je n'ai pas su résister pour lire ce roman illustré d'une belle histoire d'amitié dans un beau milieu naturel. Je l'ai lu d'une traite et c'était un superbe hommage à Allen Williams, l'homme aux macareux. Les pages sont belles et les pages se tournent si vite. Très belle découverte doudou !
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Le royaume de Kensuké

Embarquer sur un voilier pour faire le tour du monde. Apprendre la vie, le monde en comprenant les vents, les courants, les nuages... voilà le pari des parents de Michael. Au départ, il y a le licenciement et le désoeuvrement des parents. Mais résilience oblige, dans cette famille, s'apitoyer sur son sort, ce n'est pas une option.



Ils embarquent à 4 sur le Peggy Sue. 4... parce qu'il y a le chien. Stella Artois. OK, étant Belge, pour moi, Stella Artois est une pils... Mais on oublie vite ce détail, car le chien est clairement un membre de la famille.



Une nuit, alors qu'il est à la barre, Michael commet une erreur et passe par-dessus bord avec Stella Artois. Notons qu'en tant que Belge, l'abus de Stella Artois conduit inévitablement à ce genre de choses... Bref, j'arrête avec la bière.



Michael échoue sur une île. D'aucuns la considéreraient paradisiaque... mais pas spécialement Michael. En garçon raisonnable, il se met à l'explorer. Il cherche de l'eau. Il déduit que s'il y a des singes, gibbons et orang-outangs, il doit y avoir de quoi se nourrir. Mais il ne trouve rien et commence à désespérer. L'île et son littoral semble assez peu hospitalier. Il commence à s'inquiéter... Il va vite découvrir qu'il n'est pas seul. Il partage l'île avec un vieil homme. Un Japonais. Celui-ci impose quelques règles, comme "ne pas faire de feu", il partage l'île en deux et en contrepartie il apporte du poisson et de l'eau à Michael. La cohabitation va se révéler complexe au départ. Comme dans le Petit Prince, il y a un processus d'apprivoisement mutuel, réciproque. Et de l'empathie, beaucoup d'empathie, et d'humanité. Rien ne s'obtient sans mal, nous dit Michael Morpurgo. Mais la beauté est dans le geste et dans la relation à l'autre. Ainsi, Kensuké se satisfait du strict nécessaire, qu'il crée de ses mains.



Le roman est positif. Empathique. Résilient. Michael ne s'apitoye pas sur son sort. Kensuké non plus. On pose des choix, on les assume. On va de l'avant. On ne chipote pas. On garde son calme, son sang-froid. Et on fait confiance (raisonnablement) à l'autre. de belles valeurs propagées par l'auteur. Par ailleurs, au-delà du message de résilience, on a un questionnement assez profond sur le sens des choses, le progrès, la civilisation, les besoins matériels, les plaisirs simples... Un message de grande qualité.



Le style est brillant. Limpide, fluide. Direct. Chaque phrase suit logiquement la précédente. Pas de hiatus. Tout est très cohérent. La traduction est clairement de bonne qualité. Cela se lit sans peine (personnellement, je l'ai emprunté à mon gamin qui semble marquer le pas dans la lecture, ce que je ne comprends pas... à investiguer, comme on dit). Et le message au bout du chemin en vaut la peine.



Je ne connaissais pas Michael Morpurgo, écrivain pourtant doté d'une sacrée bibliographie. Primé plusieurs fois, Michael Morpurgo est un type assez incroyable. Premier ouvrage à 40 ans plus ou moins. Trois fermes pédagogiques ouvertes aux enfants défavorisés. Anobli. Un grand monsieur, visiblement.
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La trêve de Noël

La trêve de noël, illustrée par Michael Foreman, est un album qui évoque l'histoire vraie de soldats allemands et anglais, dans les tranchées, qui ont, lors de Noël 1914, fraternisé le temps d'une soirée et même joué ensemble au football.



Les thèmes de la lettre, du lien et des traces, nous invitent à dépasser la question des temps comme pour mieux trouver l'intemporalité de ces portraits qui sont avant tout des figures d'humanité.



Ainsi à l'horreur de la guerre se superpose des hommes, des femmes qui nous redonnent espoir.



C'est beau, dramatique, bouleversant mais toujours en définitive bienveillant et à hauteur d'homme, comme une promesse de fraternité à travers les espaces et les temps.
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Le roi Arthur

Un jeune garçon décide de s'aventurer seul sur une petite île des côtes anglaises, réputée inaccessible à pied, même à marée basse. Alors qu'il a réussi à atteindre son but, il s'endort sur les rochers et se retrouve cerné par les eaux, dans un épais brouillard. Pris de panique, il tente de regagner la terre ferme à la nage. Hélas, les flots et les ténèbres l'engloutissent, et il sombre dans l’inconscience… Le garçon se réveille au Paradis. C’est du moins ce qu’il croit en voyant devant lui un homme à la longue barbe blanche : le bon Dieu, sans doute. Mais l’homme dit s'appeler Arthur Pendragon. Le fameux et légendaire roi Arthur ? Oui. En chair et en os, bien vivant, et ravi d’avoir l’occasion de raconter son histoire à ce jeune garçon qui semble bien mal la connaître.



L'avis de Jean, 11 ans : J'ai bien aimé ce livre. Il y avait peu de suspens, car je connaissais déjà une grande partie de l'histoire d'Arthur, mais j'ai appris d'autres détails sur ce récit qui mélange aventure et magie.



L'avis de la rédaction : Les aventures merveilleuses du roi Arthur racontées, à la première personne, par le principal intéressé : à partir de cette idée originale, l’auteur nous propose une adaptation réussie des grands récits de chevalerie du Moyen Âge, et on suit avec plaisir les péripéties des héros de la Table ronde.
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Le royaume de Kensuké

Je n'ai pas aimé pas la partie où Michael est tombé de la Peggy Sue . Même si à la fin il rencontre Kensuke . Et aussi celle où Kensuke ne voulait pas repartir sur la terre ferme.
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La Grande Guerre

Des livres sur la Première Guerre mondiale, j'en ai lu pas mal. Mais ce livre-ci offre un concept de littérature original : une dizaine de petites nouvelles d'une quinzaine de pages, sont rédigées par des écrivains renommés. Parmi eux, Tracy Chevalier, auteure de La jeune fille à la perle, ou encore John Boyne qui a écrit Le garçon en pyjama rayé - pour n'en citer que deux.



Le concept est simple : chaque auteur s'est inspiré d'un objet emblématique de la guerre pour écrire une petite histoire qui tourne autour de cet objet. Une boussole, un casque, un nécessaire d'écriture, des affiches de recrutement... des objets variés, qui rappellent incontestablement la grande guerre. A la fin de chaque nouvelle, une sublime image photographique en noir et blanc réalisée par Jim Kay illustre avec un profond réalisme l'histoire narrée.



Justement, parlons-en de ces histoires. Elles sont toutes très différentes, écrites dans des styles variés (ça va de l'écriture romanesque classique à une écriture poétique originale de Tanya Lee Stone). Outre le fait qu'elles sont toutes reliées à la grande guerre par un objet phare, elles sont aussi toutes teintées d'émotions. Et c'est justement cette émotion qui rend les nouvelles fantastiques.



Les nouvelles racontent souvent le ressenti des citoyens qui n'ont pas été envoyés au front : les femmes sont envoyées dans des usines et travaillent d'arrache-pied ; les enfants tentent de comprendre le désastre qui se produit sous leurs yeux. Dans ces nouvelles, nous ne sommes pas directement mis face aux soldats, mais à des personnes extérieures, qui racontent l'histoire de leurs points de vues.



J'ai beaucoup aimé découvrir cet ouvrage. La pluralité vocalique m'a enchantée : on voit clairement les styles individuels de chaque auteur, qui traitent un même sujet différemment. J'ai été embarquée dans ces années maudites, où la guerre faisait rage, où le monde se fissurait, marqué à jamais par ces horribles événements. Que d'émotions dans ces nouvelles : j'ai eu la larme à l'oeil durant de nombreuses pages, et le coeur qui se serrait quand on annonçait des décès.



Des livres sur la Grande guerre, j'en ai lu... mais des nouvelles comme celles-là, jamais ! Cet exercice d'écriture imposé à des auteurs renommés (écrire sur la Première Guerre mondiale en partant d'un objet du quotidien de cette période) se révèle être une grande réussite. A travers ces récits sombrement noirs, se cache quand même quelques lueurs d'espoir...
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le Mystère de Lucy Lost

Un des points que j'ai beaucoup appréciés est le fait que le récit alterne entre deux points de vue. On a d'abord celui d'Alfie, un jeune garçon qui vit dans l'archipel des îles Scilly, au large de la Grande-Bretagne, et on a ensuite celui de Merry, une jeune fille qui a à peu près le même âge et qui vit quand à elle aux Etats-Unis. Ce parallèle entre leurs deux histoires permet au lecteur de voir comment la guerre affecte à la fois les Anglais et les Américains et de découvrir comment ces deux pays ont réagi.



Plus on avance dans le récit, plus on se rend compte de ce qui se met en place, on s’attache aux personnages, on les suit dans leur vie de tous les jours jusqu'au naufrage du Lusitania. Ce naufrage n’est pas évoqué dès le début mais on en entend parler dans le résumé et l’auteur nous en parle également dans la lettre qui accompagnait les ENC. Cependant, on ne sait pas exactement où il veut en venir et comment ça va s’intégrer à l’histoire jusqu'à ce qu’on se rende compte qu’un des personnages est monté sur ce bateau. A partir de là on va se demander ce qui va lui arriver. On ne sait pas vraiment ce qui se passe car l’auteur n’en parle qu’à mots couverts dans le quotidien d’Alfie et de son père Jim mais on sait que Merry a embarqué avec sa mère sur ce bateau. Après cela, l’histoire est pendant un long moment située sur l’archipel de Silly donc on ne sait pas ce qu’il en est de Merry et de sa mère.



Alphie et Jim vont découvrir une petite fille sur une autre île de l'archipel. Elle ne parle pas, elle est malade et blessée et tout ce qu’elle possède c’est un ours en peluche à moitié estropié et une couverture portant le nom de Wilhelm, un nom allemand. Le seul mot qu'elle va réussir à prononcer est "Lucy"; c'est pourquoi les habitants de l'île vont en déduire qu'il s'agit de son prénom. Va ensuite se poser la question de savoir si cette petite fille est une alliée ou une ennemie, si elle est allemande comme le laisse entendre sa couverture ou si elle est anglaise. Comme elle ne parle pas il est impossible de savoir ce qu’il en est véritablement même si on va supposer qu’elle est anglaise (elle parait trop innocente pour être une espionne).



Petit à petit on comprend ce qui est arrivé au Lusitania, on revient à l’histoire du point de vue de Merry et on comprend ce qu’elle a vécu après le naufrage. Je ne vous en dirai pas plus pour que vous découvriez la suite par vous-mêmes mais une chose est sûre, j'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur et la manière qu'il a de nous en dire juste assez et de le faire progressivement, de sorte que le lecteur se retrouve forcément à faire des suppositions sur la suite de l'intrigue.



Le personnage de Lucy est un personnage que j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre car malgré le fait qu’elle soit renfermée sur elle-même elle n’en est pas moins attachante et surtout elle est profondément gentille. Les habitants de l'archipel ont eu beau lui en faire voir de toutes les couleurs elle ne leur en tient pas rigueur. Elle est ouverte aux autres et quand quelqu'un lui tend la main elle la lui tend en retour et le laisse entrer dans sa bulle même si cela prend parfois du temps.



De la même manière, le personnage d'Alfie est très attachant car c'est un enfant donc il n'en a que faire de savoir si Lucy est allemande ou anglaise, il va peu à peu apprendre à la connaitre et à l'apprécier pour ce qu'elle est sans chercher à en savoir plus sur sa nationalité. C'est simplement un jeune garçon qui va s'intéresser à elle parce qu'elle a son âge et qu'il souhaite devenir ami avec elle.



Si vous avez lu ma chronique sur Sweet Sixteen, vous savez que j’aime beaucoup les livres ayant un fond historique. Ici il s’agit d’une fiction historique donc on sait très bien qu’il s’agit d’une histoire inventée mais l’auteur rajoute à la fin du livre un certain nombre de pages qui permettent de comprendre le contexte historique tel qu’il était vraiment à cette époque, de comprendre ce qui s’est vraiment passé sur ces îles, avec le Lusitania… on comprend aussi que, cela a beau être une histoire inventée, de nombreux éléments utilisés dans le récit sont vrais ou en tout cas tirés de témoignages recueillis à l’époque et j’ai trouvé passionnant de voir comment l’auteur s’est approprié l’Histoire pour ensuite en faire la base de son roman.



Ce livre est un magnifique petit bijou, l’auteur nous emporte avec lui dans son univers et j’ai pris un plaisir fou à me laisser porter par sa plume pour finalement savoir ce qui est arrivé aux personnages. C’est l’histoire de 2 enfants au cœur de la guerre qui n’en savent pas beaucoup, qui petit à petit découvrent ce que la guerre implique, qui vont grandir plus vite qu’ils ne devraient à cause de ce qu’ils vivent au quotidien.



L’écriture de l’auteur est belle car elle reste un peu naïve, on n’en sait pas plus que les personnages, on découvre les choses en même qu’eux et même si on se doute de certaines choses puisqu'on a l’histoire de Merry et celle d’Alfie en parallèle, on ne peut pas tout deviner l’enchaînement des événements jusqu'au dénouement.



Il s’agit d’une fiction avec des personnages très attachants et je n'ai pas pu m'empêcher de verser ma petite larme à la fin (pourtant ce livre est tout sauf triste mais c'est l'émotion qui s'en dégage qui m’a fait pleurer à un moment puis terminer ma lecture avec un immense sourire aux lèvres). Je ne peux que vous encourager à le découvrir à votre tour à sa sortie la semaine prochaine (le 17 avril). N’hésitez pas à venir me dire ce que vous en aurez pensé car je suis très curieuse d’avoir d’autres avis que le mien sur ce livre !
Lien : http://uneviedelivres.blogsp..
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Enfant de la jungle

Will et sa mère comptent sur leurs vacances en Indonésie pour surmonter le chagrin causé par la disparition du père, tué en Irak. Alors que Will se promène à dos d’éléphant survient un tsunami qui ravage tout sur son passage. L’animal, poussé par l’instinct de survie, court droit devant lui, emportant sur son dos le jeune garçon qui n’a d’autre choix, s’il veut s’en sortir, que de s’en remettre à Oona. La jeune éléphante va l’emmener au plus profond de la jungle et une relation très forte va se créer entre eux. Leur errance va durer des mois, croiser le chemin de créature dangereuses – y compris des braconniers sans scrupules – ou amicales, comme les trois bébés orang-outang qui vont l’adopter comme parent. Mais la plus belle rencontre, celle qui sera décisive, est celle de Géraldine, personnage à la Diane Fossey. Avec elle, Will va retrouver une vie « humaine » qui lui permet de rester aussi un enfant de la forêt. C’est grâce à elle, aussi, qu’il retrouvera sa famille, dont toute la vie sera transformée par la nouvelle vocation de Will.

Ce magnifique roman réunit les thèmes favoris de Morpurgo : la paix, l’amitié, le rapport à la nature, la protection de l’environnement, l’aventure … le tout dans une histoire d’enfant de la jungle qui nous ramène à Kipling, lecture d’enfance de l’auteur. Les images sont belles, les émotions sont fortes, les personnages donnent envie de les rencontrer et, le livre refermé, on a parcouru un chemin qui nous a fait grandir. Certains critiques ont usé de l’expression « réalisme magique » à propos de ce livre, et on les comprend, tant la qualité de l’écriture et la force des émotions transcendent l’anecdote qui, sur papier, semble un peu excessive ; en effet, le nombre de catastrophes qui s’abattent sur Will est plus qu’élevé, mais pathos ou misérabilisme n’ont pas leur place ici : nous sommes dans un roman d’aventure qui emporte le lecteur à dos d’éléphant !

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Le roi de la forêt des brumes

Roman d'aventure entre légendes fabuleuses et ancestrales et problèmes de survie bien réels. Ashley vit en Chine avec son père qui s'occupe d'un hôpital. Il doit fuir par l'Himalaya avec l'oncle Sung lorsque la guerre éclate entre la Chine et le Japon. Les voilà partis dans le froid... Mais Ashley se retrouve perdu et seul dans l'immensité des montagnes. Alors, un groupe de yétis, créatures de légende, le recueille.

Tellement dépaysant ! A partir de 11 ans...
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Le roi de la forêt des brumes

Une valeur sûre que cet auteur de littérature jeunesse !

Une langue expressive, fluide, que l’on apprécie grandement. Une intrigue laissant place à une part de rêve ou d’imaginaire, tout en favorisant la réflexion sur notre condition humaine.

Ici, en un peu plus de 200 pages, Michael Morpurgo parvient à nous envoûter tant par les paysages et lieux décrits que par les aventures vécues par les deux personnages principaux. Le récit a probablement lieu pendant la seconde guerre sino-japonaise, une seule date apparaissant vers la fin des aventures : 1939. Nous commençons dans un village reculé de Chine, pour suivre ensuite les chemins vers l’Himalaya, le Tibet, le Népal, avant de retrouver la « civilisation » des Indes et de l’Angleterre.

La narration est à la première personne du singulier, le lecteur recevant directement les confidences du personnage principal. Il s’agit d’un roman d’initiation car le jeune Ashley apprend à survivre dans les différents contextes dans lesquels il se retrouve.

J’ai beaucoup apprécié son compagnon d’aventures, l’oncle Sung, homme sage et raisonné, de philosophie bouddhiste. La grand-mère m’a également plu !



Un roman déjà ancien mais que je juge indémodable car il offre une réflexion universelle.

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Cheval de guerre, l'album

Cet album relate l'histoire d'une amitié entre un garçon et son cheval.



Joey est d'abord un cheval de ferme - son cheval - avant de participer à la guerre

Il a été vendu par le fermier pour faire face à la misère.



Mais Albert, le fils du fermier, aime son cheval au point de s'enrôler dans l'armée pour le retrouver. Il n'est pourtant encore qu' un adolescent. Il va toutefois grandir lors des combats de la Première Guerre mondiale...



Quant à Joey, il va tour à tour tenir différents rôles: être la monture d'un soldat, puis tirer une ambulance ou traîner des canons... et même se retrouver dans le camp des allemands.



La guerre est redoutable - surtout dans les tranchées.. Mais Albert et Joey combattent jour après jour, tout en souhaitant se retrouver mutuellement...

Malgré l'horreur de la guerre et les ravages qu'ils voient l'un et l'autre, ils gardent cependant espoir.



Adapté du roman éponyme, Cheval de Guerre constitue un album captivant qui parle à la fois d'amitié et de courage.
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Le don de Lorenzo, enfant de Camargue

Kézia et Lorenzo vivent en Camargue. Kézia raconte à Vincent leur histoire. Comment se fait-il que Kézia et Lorenzo se retrouvent ous les deux à vivre seuls dans cette ferme isolée pas loin de Aigues-Mortes ?

C'est une histoire,très touchante, d’amitié,

de fidélité et de confiance entre deux familles celle de Kézia et celle de Lorenzo pendant les années de l’occupation allemande. C’est aussi l’histoire d’une vie au plus près de la nature et de toute la faune de Camargue.

Comme toujours le style de Michael Morpurgo est empreint de douceur et de poésie. Les personnages ont des caractères bien trempés et les liens entre eux sont forts.

C'est une belle lecture, au scénario original.
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Le collier du géant

Les enfants peuvent parfois concevoir des projets inattendus et les mettre en œuvre avec une ténacité qui confine à l’obstination ! Cherry, onze ans, par exemple, a passé chaque jour de ses vacances en Cornouailles à traquer chaque coquillage de la plage pour en faire le collier le plus long jamais fabriqué – un collier de géant ! Et lorsque approche le moment de repartir, la fillette est déterminée à tout mettre en œuvre pour finaliser cette œuvre spectaculaire. Si bien que toute à son entreprise, elle ne se rend pas compte que les nuages s’amassent au-dessus de la plage, que le vent se lève et que la marée monte…



Michael Morpurgo signe un album aux allures de conte. Cheryl est une petite fille sympathique, vive et imaginative, qui semble s’animer grâce aux illustrations tendres et chaleureuses de Briony May Smith. Son projet démesuré est de ceux qui parlent aux enfants et à tous ceux qui l’ont été un jour : impossible de ne pas vibrer avec elle à l’idée que le collier reste inachevé !



Mais cet album étrange nous entraîne aussi, comme le font souvent les contes, sur les chemins de ce qui nous terrorise le plus : l’angoisse d’être livré à soi-même, vulnérable face à des dangers aux contours indiscernables, et bien sûr la peur de la mort. À tel point qu’on ne sait plus très bien s’il s’agit d’un récit enfantin, d’une fable, d’une histoire d’épouvante ou d’un drame. La qualité d’écriture de Michael Morpurgo transporte ses lecteurs, jeunes ou moins jeunes, les faisant passer par tous les sentiments, de la tendresse et l’amusement à la terreur et l’horreur. La tension narrative, qui semble au summum de la première à la dernière page, fait de cet album une lecture magnétique qui se découvre d’un trait.



Impossible, donc, de rester insensible à l’histoire de Cherry. Sous le coup de la fin, glaçante, je me suis demandé si les sentiments mitigés que mon fils et moi avons ressentis en refermant le livre étaient dus au caractère tragique de l’histoire, un peu surprenant dans un livre adressé aux lecteurs à partir de 7 ans. Ou à une ambivalence face à la morale qui me semble émerger de cette histoire – alors que nous aimons tant les histoires qui nous font rêver d’aventures enfantines vécues par des gamins intrépides, quitte à faire abstraction le temps d’une parenthèse de lecture des dangers qui les guetteraient dans le monde réel…



Lu à voix haute en décembre 2018
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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