REGARDEZ LA COMMUNE DE PARIS, C’ÉTAIT LA DÉMOCRATIE !
"La grand'ville a le pavé chaud,
Malgré vos douches de pétrole,
Et décidément, il nous faut
Vous secouer dans votre rôle... " Arthur Rimbaud - Chant de guerre parisien
"La Commune a été la plus grande fête du XIXème siècle. On y trouve, à la base, l’impression des insurgés d’être devenus les maîtres de leur propre histoire, non tant au niveau de la déclaration politique "gouvernementale" qu’au niveau de la vie quotidienne dans ce printemps de 1871 (voir le jeu de tous avec les armes ; ce qui veut dire : jouer avec le pouvoir). C’est aussi en ce sens qu’il faut comprendre Marx :"la plus grande mesure sociale de la Commune était sa propre existence en actes". http://infokiosques.net/lire.php?id_article=15
"Malgré tout ce tourment de tête et de compréhension d’affaires sociales auxquelles je n’étais pas habitué, je suis dans l’enchantement. Paris est un vrai paradis! Point de police, point de sottise, point d’exaction d’aucune façon, point de dispute. Paris va tout seul comme sur des roulettes. Il faudrait pouvoir rester toujours comme cela. En un mot, c’est un vrai ravissement. " Gustave Courbet le 30 avril 1871.
Ce fut, selon les mots de Marx "une révolution contre l’État lui-même, cet avorton surnaturel de la société, la reprise par le peuple et pour le peuple de sa propre vie sociale." (La guerre civile en France)
Et oui, il y a la Commune et puis il y a les Versaillais: deux visions, deux langages du monde inconciliables qui d'une certaine manière symbolisent le combat historique, celui qui resurgira à chaque fois que l'histoire réelle reprendra sa marche. Et cela malgré tous les efforts des tenants de la domination et de ses complices pour le dissimuler et pour faire oublier que ILS SONT les Versaillais sous les différents masques "démocratiques" qu'ils se donnent.