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EAN : 9782846822244
288 pages
P.O.L. (03/01/2008)
2.68/5   61 notes
Résumé :
Jeune premier plus si jeune ayant connu succès public au cinéma cherche rôle aux côtés actrice célèbre. Présente signe particulier mais demande être jugé sur pièce. Metteurs en scène franco-français s'abstenir.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Décidément, Nicolas Fargues et moi on n'est pas sur la même longueur d'onde. Et ce n'est pas faute d'essayer. Avec «Beau rôle », une nouvelle fois, l'auteur au physique de mannequinat déçoit, en tout cas me déçoit. Aucune empathie pour Antoine son héros star montante du cinéma en devenir, ou futur has been, va savoir. le garçon vit mal une séparation, son métissage, son rapport à l'argent etc. Des thèmes certes pas essentiels mais pourquoi pas. le problème c'est qu' on s'en fout prodigieusement. Nicolas Fargues écrit un énième roman sur le paraitre, sur le désir mais n'arrive jamais à faire décoller son histoire. Même lorsqu'il s'attache à des sujets plus graves : le racisme ou l'acceptation ou non d'ailleurs de la perte de la jeunesse, l'encéphalogramme reste désespéramment plat. Tristounet et sans intérêt à mon gout.
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J'avoue avoir un faible pour les romans de Nicolas Fargues. Je reconnais volontiers qu'on peut trouver à ce top-model reconverti dans la littérature un dilettantisme frisant le beigbederisme et condamné à mal vieillir.

Pour autant, je trouve trois grandes qualités à son "Beau rôle" qui nous mène sur les traces d'Antoine Mac Paula, une star montante du cinéma qui vit mal son métissage :
- la première, qui constitue une constante dans tous les livres de Nicolas Fargues, est une réflexion lucide et cruelle sur le temps qui passe et la jeunesse qui nous échappe
- la deuxième, que laissait poindre le drôlissime "Rade Terminus", est une approche provocatrice des rapports Blanc/Noir et du racisme contemporain
- la troisième est la relecture inattendue et plutôt maline de quelques blockbusters américains ("Collision", "Casino royale", "Madagascar", "Inside Man") à travers un prisme transculturel.
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Ce roman est en trois parties, Antoine le personnage principal est un homme dans la trentaine, acteur, tout juste reconnu grâce à un film d'auteur dont il est l'acteur principal.

Suite à son succès, Antoine est invité à dîner chez un ancien camarade de collège, devenu prof, c'est très certainement le moment le plus remarquable de cette partie du à son monologue sur les films de Soderbergh.
On apprend aussi que sa petite amie espagnole, Elvira, vient de le quitter, il a beaucoup de mal à s'en remettre.
Un fait très important, il est métis, cela nous est révélé tardivement.

Dans la seconde partie, il est au Concordine, île imaginaire des Caraïbes, dont il ne tarit pas d'éloges sur la beauté de la nature, l'accueil chaleureux des habitants. Il y retrouve son père, ses demi-frères. Il est invité à une émission de radio, et la aussi il tient un discours réaliste sur l'immigration, l'hypocrisie du monde blanc, que l'on envie pourtant.

Dans la dernière partie, suite a un appel téléphonique d'Aliènor Champlain, une actrice célèbrissime à qui il a donné une réplique lors d'un casting. Aliènor se trouve à St Pétersbourg, elle lui demande de venir la rejoindre.

Beaucoup de références cinématographiques, pesantes par moment. Une critique sur le milieu branché, très parisien. Un discours sans profondeur sur le racisme au quotidien, le fait d'être métis et de ne pas trouver sa place même au sein de sa famille.
Je n'ai pas pris vraiment de plaisir dans cette lecture.
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C'était mon baptême du feu avec Nicolas Fargues, et j'avoue être vraiment déçue.

Difficile de s'attacher au personnage principal, Antoine, dont la vacuité de l'existence m'a profondément ennuyée, là où elle aurait pu, à la limite, être amusante.

Ses réflexions sur le racisme sont binaires et, finalement, d'un sérieux assez convenu. J'ai eu beaucoup de mal à croire à ses déboires sentimentaux. Et sa tendance au name droping, ou plus exactement au movie droping est assez agaçante (en encore, j'ai eu de la chance, j'ai vu la plupart des films auquel il est fait référence).

Pour comble de malchance, les personnages secondaires qu'il croise ne sont pas assez fouillés pour susciter l'intérêt, même si la partie du bouquin qui se passe aux Concordines laissait présager quelque chose de plus amusant ou profond.

Bref, je me suis dit au début "ça va commencer", puis "mais où veut-il en venir ?". Et au final, je n'ai pas trouvé la réponse.

Tout cela est très creux, très vain, et ce vide du fond n'est pas compensé par la forme (à mes yeux, bien sûr. Après on est sensible ou pas à l'écriture, mais là j'ai trouvé le style sans grand intérêt).

Peut-être ai-je joué de malchance... Je vais tenter autre chose...
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On trouve dans ce roman beaucoup des thèmes récurrents chez Nicolas Fargues: la situation d'un homme plus-si-jeune-mais-encore-jeune, son rapport aux femmes, entre celle qui l'a quitté lui brisant le coeur, et celles qu'il "consomme" en semblant pourtant chercher l'amour; la relation entre blancs et noirs, en la personne du héros, métis, "noir" aux yeux de sa famille française, mais 100% français quand il rend visite à son père et à ses demi-frères noirs...

Ce qui m'a prodigieusement agacé dans ce roman ce sont les constantes références du narrateur à des films commerciaux sans grand intérêt, ou à des livres qu'on oubliera vite (comme ceux de Beigbeder)... En bref, une sorte de "name dropping" absolument inutile et sans intérêt, et qui fait que ce livre sera totalement démodé et illisible dans 20 ans. (ou avant).
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Nous en étions l'un et l'autre aux confidences urgentes et totales, celles qu'on ne fait que dans les tout premiers instants, avant la première nuit, lorsque votre franchise émeut encore l'autre sans le blesser, avant que les mêmes mots qui l'avaient séduit et vous avaient rendu désirables n'aient fini par se retourner contre vous, avant de ne plus tout dire, avant que vous ne vous résolviez, au bout du compte, pour ne pas faire d'histoires, à vous taire ou à faire semblant.
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A moins de t'appeler Arthur Rimbaud ou Britney Spears, entre vingt et vingt-cinq ans, t'es toujours en attente de quelque chose, d'un accomplissement des choses, d'une plénitude que tu ne peux pas atteindre, soit parce que t'es toujours en apprentissage, soit parce que t'as toujours des désirs et des frustratsions qui traînent, parce que t'es pas assez mûr pour te contenter de ce que t'as. Et après, quand t'as bien galéré et si tu as la chance d'avoir obtenu plus ou moins ce que tu voulais, c'est ta jeunesse que tu cherches. Et là tu te demandes : "Mais c'est QUAND, la vie ? C'ETAIT quand" ?
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Ce qui compte, en amour, c'est d'être gentil, c'est d'être généreux, c'est de savoir donner, c'est de savoir se montrer atentionné et de ne pas penser qu'à soi, c'est ça les qualités qu'on retient avc le temps chez quelqu'un. Les filles les plus précieuses, c'est les filles gentilles.
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Côté vin, je n'ai pas compris si c'est par négligence ou à dessein (lequel ?) qu'elle avait laissé mon pomerol à la cuisine. A la place, un cache-misère trop soufré à trois ou quatre euros dont j'imaginais très bien qu'il avait été choisi parce qu'il y avait écrit "Bordeaux" et "Mis en bouteille au château" sur l'étiquette, et que 2003 était suffisamment loin de 2006 pour considérer que c'était une bonne année, bref, de toute façon, c'est ainsi que procèdent une grosse majorité des Français dans ces cas-là.
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La vie, c'est derrière et c'est devant toi à la fois, carpe diem, mon pote. On n'obtient pas tout à la fois, ça n'aurait aucun intérêt, c'est comme ça, chaque chose en son temps, c'est la règle du jeu.
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Vidéo de Nicolas Fargues
"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L. Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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