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EAN : 9782265098312
368 pages
Fleuve Editions (15/05/2014)
3.62/5   81 notes
Résumé :
" Tu épouseras une fille qui n'est pas du village, pas de la région, pas même de notre pays ; elle sera musicienne. " : cette prophétie de l'astrologue, Pikej se la répète depuis toujours pour ne pas sombrer dans le désespoir. Quand on fait partie des intouchables, dans l'Inde des années 70, on assure à peine sa survie, alors le bonheur... Grâce à son talent pour le dessin, Pikej intègre une école d'art à New Delhi et vit chichement de ses portraits croqués dans la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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La véritable histoire d'un Indien qui fit 7000 km à vélo par amour écrit par Per J. Andersson est un roman qui nous plonge directement dans l'Inde où un jeune indien du nom de Jagat Ananda Pradyumma Kumar Mahanadia (oui ça fait beaucoup et encore ce ne sont que les premiers...) que nous nommerons Pikej, découvre sa vie et son identité. Cette identité sera source de problèmes et de questions sur lui et la société.
Notre jeune héros fait partie des Intouchables cette caste en Inde qui est reléguée au dernier rang comme une caste impure.
Et ce livre parle de tout cela au départ jusqu'au milieu de l'histoire. En effet on est loin de ce que le titre nous annonçait comme un fabuleux voyage en vélo pour l'amour.
L'auteur voue une énorme importance à la vie de notre jeune héros qui grandit, découvre la vie au-dehors de son petit village et de ce qu'il incombe d'être né Intouchable. On apprend beaucoup de choses sur l'Inde : sa politique, sa société, la vie quotidienne...

Pikej est un personnage que j'ai vraiment apprécié, il se pose beaucoup de questions, il est naïf, par moments il baisse les bras mais il revient toujours à la charge et nous montre son coté débrouillard ainsi que sa capacité à attirer la sympathie des gens.
Artiste dans l'âme il rencontre une Suédoise du nom de Lotta lors de son travail auprès d'une fontaine de New Delhi. Il en tombera amoureux et quand sa bien aimée retournera dans son pays la Suède.
Et c'est là que commence nos 7000 km à vélo. Au cours de cette aventure Pikej rencontrera beaucoup de personnes touchées par son objectif.
Finalement ce voyage ne se résume qu'à une infime partie du roman mais on sort de ce livre avec une envie de prendre un vélo et de découvrir le monde.
J'aurai tout de même préféré que le voyage soit plus long. Pour moi il y avait des longueurs au début du roman mais cela ne m'a pas empêcher d'apprécier la lecture.
Une histoire aux allures de contes modernes qui nous montrent l'importance de l'amour et de la tolérance.
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Quel beau voyage que nous offre cette histoire. Avec l'enfance de Pikej, l'auteur nous offre tout de la culture indienne : les castes, les modes de vie dans les familles, l'éducation, le climat politique, la nourriture....

Pikej ne comprend pas pourquoi il ne joue jamais avec les autres enfants, pourquoi il est toujours à part. Quand sa mère lui explique qu'ils sont des intouchables et qu'ils vivront toujours avec ce poids, il ressent de la colère et de la tristesse. Il trouvera du réconfort dans le dessin.

C'est d'ailleurs grâce à lui qu'il pourra rencontrer la femme de la prophétie. En voyage en Inde, celle-ci doit repartir en Suède son pays natal. Mais c'est sans compter sur l'amour qui unit quasiment immédiatement les deux jeunes gens.

Ne pouvant pas attendre, Pikej décide d'entamer un périple ralliant l'Inde à la Suède à vélo. Son périple sera jalonné d'embuches (tant administratives que physiques) mais sera aussi l'occasion de faire des rencontres humaines enrichissantes. Quand il se sent abattu, il pense à son amour et aux rencontres qu'il a faites et tout repart.

Les paysages sont décrits de telle manière que si vous fermez les yeux, vous l'avez devant vous. Et avec un petit peu d'imagination, vouspourrez aussi sentir les odeurs d'épices et de fleurs.

On peut faire tout par amour. Vous refermerez le livre en vous disant que ces deux là ont une chance inouie de vivre cette histoire. Peut être pourrait-on en être un peu jaloux.

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un livre assez inégal en intérêt..parfois j'aurai mis 2 étoiles, parfois 5..mais pour l'ensemble du livre, j'en mets 4.
moi aussi je m'attendais à "autre chose" au vue du titre..cependant il n'est pas trompeur et finalement c'est la première partie de sa vie que j'ai préféré.
j'ai bien aimé lire l'enfance de P.K, son parcours, ses étapes, ses rencontres, ses pensées..j'ai nettement et même pas du tout aimé qu'il soit suicidaire (3 tentatives quand même).
il dit lui même qu'il n'est pas comme les autres, pas aussi fort/solide dans sa tête...on va dire sensible..et par extension artiste...mais ça pourrait être juste "hyper sensible"...
j'ai bien aimé qu'on ne fasse pas des cours de géo-politique..j'ai bien aimé les réflexions personnelles de P.K, j'ai bien aimé son côté ..."je ne suis pas au courant"..comme en pays musulman où il est bien accueilli par la population locale grâce au nouveau président qui est musulman , comme quand il croit que sa lotta, suédoise, habite en suisse,...ça n'est pas caché non plus.
bref, j'ai aimé son côté "humain" et parfois un peu misérable...j'ai bien aimé ses prises de consciences face à des réalités qu'il connaissait, mais il a vu des faits réels qui lui ont vraiment "parlé" .
j'ai trouvé des redondances dans le livre (surtout dans son parcours en vélo) à propos de ses pensées mais j'ai réalisé que ça reflétait réellement son état d'esprit, cet état d'esprit qu'il a eu tout le temps de son parcours...
le vrai problème de ce livre est pour moi, que les sentiment pour lotta, son amour pour elle, et surtout la réciprocité..je ne l'ai pas vraiment trouvé alors même que c'est la base du livre .
il a fallu que je m'appuie sur mes propres sentiments, souvenirs..tellement c'est mal transcrit..
heureusement qu'il y a des photos dans le livre..ça aide un peu.
le vrai hic, c'est que j'ai eu du mal avec les sentiment de Lotta à son égard...alors forcement la suite...ça m'a moins plu.
on ne parle que peu d'elle, alors même que c'est "la princesse" de ce livre...en effet, sans elle et son amour..serait-il resté?
je crains que le pauvre ne soit suicidé si tel n'était pas le cas..mais ce n'est pas écrit/décrit...ou si peu..
mais j'ai aimé ce livre peu commun, on dirait que PK tait trop de choses...pudeur? vie privée? interdiction par son entourage proche?...dans ce cas j'aurai préféré que ça se termine quand il retrouve lotta dans son pays à elle...
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Un roman ( inspiré d'une histoire vraie) qui nous emmène à travers l'Inde et son système de castes juste après l'indépendance.
Pikej fait partie de la caste des intouchables, une des plus basses castes de la société. Il passe son enfance à être martyrisé par les brahmanes et les autres enfants issus de castes plus élevées.
Ce roman raconte l'histoire de sa vie, de sa naissance à un âge avancé et notamment le périple qu'il entreprit à vélo à travers 7000 km et plus de dix pays pour rejoindre la femme qu'il aime.
Le roman, dans sa construction , est assez inégal, plus de la moitié du roman est consacré à l'enfance de Pikej, son adolescence, ses études et la description du système des castes. Et finalement moins de 150 pages à son périple proprement dit.
Finalement au centre du roman on ne trouve pas ce voyage, mais tout simplement la vie de cet indien hors des normes.
De ce fait, c'est une lecture sympathique, mais un peu laborieuse parfois, car le rythme est parfois très lent.
C'est toutefois une lecture sympathique, on en ressort avec un sourire aux lèvres et une impression que tout est finalement possible dans la vie.
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Par-delà l'exploit incroyable accompli par Pikej et évoqué dans le titre, à savoir partir de Delhi pour aller à Boras en traversant notamment le Pakistan, l'Afghanistan, l'Iran et la Turquie à vélo au milieu des années 1970 (le Shah règne encore en Iran, l'Afghanistan est en paix, pas de retour à l'intégrisme en Turquie...) tout en liant connaissance avec les habitants du cru et les hippies du monde entier à la recherche de réponses en Inde, et ceci au long du Hippie Trail, le livre nous renseigne dans la première partie sur la situation des Intouchables en Inde à travers les yeux de Pikej. Et, forcément, c'est passionnant. L'Inde est un pays où tout semble possible: Pikej, Intouchable, étudiant aux Beaux-Arts de Delhi, dort sous les ponts et fait le portrait d'Indira Gandhi... J'avoue que je n'avais pas trop prêté attention à la quatrième de couverture et je croyais lire un roman. Je trouvais que le romancier en faisait trop. Quelle ne fut pas ma surprise en tombant sur les photos à la fin de l'ouvrage immortalisant les rencontres énumérées dans le livre ! Dire que je trouvais l'histoire d'amour peu crédible... ou je suis trop cynique ou Per J. Andersson n'a pas réussi à le rendre crédible à mes yeux.
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critiques presse (1)
LesEchos
13 août 2014
A travers le destin de Pijek, c’est celui d’une Inde terriblement humaine, qui s’est libérée de la domination anglaise, qui nous est brossé, du temps d’Indira Gandhi, dans les années 1970.
[...] Une vraie success-story qui nous donne des ailes.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, le professeur de mathématiques aperçut ses croquis.
-Les intouchables n'ont pas de cerveau! s'écria-t-il en l'expulsant de la classe.
Cette sanction n'affligea pas Pikej. Il savait ce qu'il voulait, et c'était tout autre chose. La physique, la chimie et les mathématiques étaient pour lui les pires matières, il détestait les sciences. D'autres se chargeraient de construire la nouvelle nation.
Le lendemain, le professeur qui l'avait chassé du cours vint le trouver pour lui donner un bon conseil.
-Pradyumna Kumar, tu ne peux pas continuer comme ça, dit-il.
-Mais qu'est ce que je dois faire?
-Va t'inscrire aux Beaux-Arts !

Il suivit ce conseil , envoya balader les projets de son père et quitta son école avec cinquante-cinq roupies en poche.
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Pikej revint sur ses pas et passa sa première journée de classe seul dans un coin de la cour à refouler ses larmes. Le deuxième jour, il trouva une mare derrière le bâtiment de l'école où il joua tout suel. Au bout d'une semaine, il aspirait à ces moments de tranquillité près de la mare. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi il n'avait pas le droit de se mêler à ses camarades de classe. Il regarda son visage dans le miroir de l'eau, cherchant des traits et une couleur qui seraient différentes des autres. Son nez était peut-être trop plat, sa peau trop foncée, ses cheveux trop bouclées ? Tantôt il croyait voir dans son reflet une créature de la forêt, tantôt un enfant semblable aux autres.
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Avant que Pikej n'entre à l'école, il ignorait tout des caste. Personne ne lui avait expliqué que les hommes étaient divisés en quatre catégorie et des milliers de sous-catégories. Il n'avait jamais entendu parler du Rig-Veda, cette collection d'hymnes sacrés remontant à plusieurs millénaires, où l'origine des castes est décrite. Il ignorait que les brahmanes, c'est-à-dire les prêtres, venaient de la bouche de Purusha les kshatriyas, autrement dit les guerriers, venaient des bras, les vaishyas, soit les commerçants, les artisans et les paysans, de ses cuisses, et, enfin, les sudras, c'est-à-dire les ouvriers et les serviteurs, de ses pieds.
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La lisière de la forêt était l'horizon de Pikej, mais son monde allait au-delà et s'enfonçait dans la forêt. Voilà ce qu formait son monde : le village et la forêt. Rien d'autre. La forêt est infinie, mystérieuse, et en même temps elle avait pour lui quelque chose de familier et de rassurant. Elle tenait à la fois de l'aventure et de l'évidence. Il avait seulement entendu parler de la ville, mais n'était jamais allé.
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"Ton fils doit comprendre et respecter nos traditions et nos règles. Qu'est-ce que ce serait si tout le monde faisait ce qu'il voulait?", écrivit-il dans sa lettre.
Shridar répondit qu'il connaissait parfaitement les règles, tout comme son fils. "Mais, répondit-il les règles sont injustes et c'est une honte pour un pays comme l'Inde qui se veut moderne et sur un pied d'égalité avec les grandes nations occidentales."
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