Au risque de rendre jalouses beaucoup de personnes, ma PAL s'est considérablement réduite, suite à de fortes économies à effectuer. C'est bien, mais il me reste plus que des livres repoussants – dont quelques-uns m'ont été généreusement offerts ; et je dois avouer qu'ils ne me tentent pas, mais alors pas du tout.
C'est un petit miracle, qu'il me reste ces histoires de la grande anthologie de la
Science-Fiction… deux pour être exact. Je commence donc, par les surhommes – 24ème volume de la série qui en compte 36.
Sommaire (merci encore NoosFere, cette encyclopédie à consommer sans modération).
→ « Les premiers hommes »
Howard Fast (« The first men » – 1960)
→ « L'île des conquérants » Nelson Slade Bond (« Conqueror's isle » – 1946)
→ « Légitime défense »
Walter Michael Miller (« Command performance » – 1952)
→ « Et elle l'a trouvée »
Algis Budrys (« And she found him... » – 1957)
→ « Le blues de la cité libre »
Gordon Eklund (« Free city blues » – 1973)
→ « Le miroir humain »
Daniel Keyes (« Crazy Maro » – 1960)
→ « Le labyrinthe de Lyssenko » David Grinnel (« The Lyssenko maze – 1954)
→ «
Des fleurs pour Algernon »
Daniel Keyes (« Flowers for Algernon » – 1959)
→ « Les clefs de décembre »
Roger Zelazny (« The keys to december » – 1966)
→ « Patérnité »
Chad Oliver (« Rewrite man » – 1958)
→ « Le secret » Wilmar House Shiras (« In hiding » – 1948)
Un recueil homogène dans sa qualité par sa diversité d'auteurs connus et anonymes. Parmi les petits nouveaux,
Howard Fast (pas souvenir d'avoir lu quelque chose de lui) nous décrit une nouvelle épistolaire entre une soeur et son frère. L'histoire débute comme « Le livre de la jungle » où des enfants sont élevés par des animaux. S'ensuit la décision de faire une sélection pour obtenir “une nouvelle race” – une évolution de l'espèce humaine. C'est un texte simple, facile de lecture et dont le dénouement final est intéressant.
« L'île des conquérants » de Nelson Slade Bond est sympathique à lire. Il nous narre un rescapé d'une île dirigée par des surhommes.
J'ai pas aimé celle de
Walter Michael Miller et de
Algis Budrys. Quant à la nouvelle « Le blues de la cité libre », j'ai absolument rien compris. Je l'ai même abandonné, lorsque l'auteur utilise le cri des animaux dans ses dialogues.
Daniel Keyes, fidèle à lui-même, nous parle d'acceptation d'êtres différents sous les yeux d'un chasseur de primes au travail particulier. Très belle histoire. J'ai trouvé en revanche sa nouvelle «
Des fleurs pour Algernon » largement en-dessous de son adaptation en roman.
Heureusement que dans ce recueil assez pauvre, se trouve un texte qui surclasse les autres : Le labyrinthe de Lyssenko ». Cette fois-ci il ne s'agira pas de surhommes, mais bien de rongeurs. Deux savants s'amusent à vouloir rendre intelligent des souris de laboratoire.
Roger Zealzny prouve une fois de plus que je suis allergique à son style. La prochaine fois, je ne me fatiguerai même pas à essayer de lire un de ses textes.
Je n'ai pas gardé de souvenirs de celle écrite par
Chad Oliver. Pour finir, le recueil se termine par une note féminine. Un récit orienté autour l'enfance – une spécialité de l'auteure.
Ce 24ème volume est, selon moi, bien inférieur en qualité par rapport aux autres. Heureusement que David Grinnel et Daniels Kayes donnent un peu de saveur, car l'ensemble est bien fade.