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EAN : 9782012790612
337 pages
Hachette Littératures (01/03/2002)
3.8/5   41 notes
Résumé :

Au milieu des années cinquante, Raymond Aron prend vivement à partie les intellectuels compagnons de route du Parti communiste, notamment Sartre et le groupe des Temps modernes. Il analyse ici les raisons de leur aveuglement.Malgré la différence de contexte, ce livre est encore d'actualité, tant le message de cet ouvrage peut continuer à nourrir une éthique intellectuelle telle que les dernières lignes du livre la d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Pour être honnête: ne lisez pas ce livre si vous n'avez pas un intérêt particulier pour l'histoire des idées ou l'histoire intellectuelle du milieu du XXe siècle. Car ce livre est largement marqué par la période à laquelle il a été écrit, vers 1954-55, en pleine guerre froide. A ce moment Raymond Aron (1905-1983) est encore un intellectuel français émergent, n'occupe pas encore de poste permanent dans une université ou un institut de recherche, mais s'est déjà fait remarquer dans la polémique autour du marxisme et plus particulièrement du stalinisme, notamment parce qu'il s'oppose ouvertement au marxisme et au stalinisme, ce qu'il appelle l'idolâtrie des idées d'extrême gauche. Dans ce livre, il explique systématiquement son point de vue à ce sujet. Autrement dit, il faut avoir une certaine connaissance du marxisme lui-même, et notamment du paysage intellectuel français des années 1950. Et – avec mes excuses – encore 1 élément qui rend la lecture difficile : le livre n'est pas aussi homogène que je l'espérais, il ressemble parfois davantage à un recueil d'articles déjà publiés.

Assez d'avertissements. Ce que je veux surtout souligner, c'est la lucidité des analyses d'Aron : avec quelle intrépidité il a attaqué toutes les vaches sacrées (dans ce cas de la gauche), dans un argument qui a exposé avec acuité les contradictions du marxisme et surtout du stalinisme et a prouvé de facto comment ces ces opinions en réalité étaient fausses. Mais il y a plus. Aron cadre son jugement dans une vision plus large de l'optimisme progressiste naïf de la gauche, des philosophies exagérées de l'histoire dans la culture occidentale, de l'idolâtrie du phénomène de la « révolution » en France et de la propre psychologie morale de l'élite intellectuelle. Sur ce dernier point, il me semble qu'il a parfois un peu dépassé les bornes, par exemple en soulignant avec mépris que les intellectuels ne sont pas insensibles aux « aspects pécuniaires » de la place publique. Je pourrais en écrire encore davantage sur ce livre, mais d'autres l'ont fait bien mieux. Je conclus en soulignant que - bien que ce livre soit très daté, notamment en termes de contexte - il est néanmoins le témoignage d'un esprit lucide et brillant, dont le droit a été confirmé par l'histoire. Dans mon compte Histoire sur Goodreads, j'entre un peu plus en détail sur la philosophie de l'histoire d'Aron : https://www.goodreads.com/review/show/6046153633.
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Le titre du livre est, bien évidemment, une boutade contre la phrase célèbre de Karl Marx  : "la religion est l'opium du peuple".

Dans les deux premières parties du livre, Raymond Aron s'attache à démontrer les erreurs qu'il voit dans les conceptions politiques des intellectuels : Les mythes (gauche, révolution et prolétariat) et de leur besoin de maîtriser l'histoire. Bien entendu, ce sont les intellectuels de gauche. Y-a-t'il des intellectuels de droite ???

Ce sont surtout les intellectuels français de gauche : Jean-Paul Sartre de Merleau-Ponty sont des noms qui reviennent souvent. D'autres noms reviennent plus rarement (Althusser, par exemple). Quelques références, avec humour, aux "intellectuels de Saint-Germain des Près", en référence au quartier fréquenté par Sartre et ses égaux.

Dans la dernière partie du livre, il est question non plus des idées mais des intellectuels eux mêmes. Très intéressante la comparaison entre les intellectuels français, américains, anglais, asiatiques. Même s'ils tous de tendance gauchiste, plus ou moins prononcées, ce sont des approches et idées souvent différentes - différences de contexte et de culture.

Pendant toute la lecture, on ne peut pas s'empêcher de penser à la différence d'époque. Ce livre a été écrit en 1954. Stalin venait de mourir, Fidel Castro n'avait pas encore pris le pouvoir en Cuba, le maccarthysme était plus que jamais en vigueur aus États Unis, pas encore de mai 68, pas encore 10 ans de la fin de la guerre, le début de la guerre froide, ...

Malgré cela, la lecture reste intéressante, d'une part pour l'histoire politique. Et d'autre part, pour constater que les intellectuels de gauche ont toujours existé. J'ai l'impression que les intellectuels de nos jours sont bien plus agressifs et, probablement, avec une profondeur de pensée plus faible.

Quelques phrases :

Page 108 - "Les dirigeants de la gauche se situent au milieu de la hiérarchie, ils mobilisent ceux qui sont en bas pour chasser ceux qui sont en haut, ils sont des demi-privilégiés qui représentent les non-privilégiés jusqu'à la victoire qui en fera des privilégiés."

Page 128 - Marx préconisait le Marxisme... le futur, sans l'expérience - que nous avons maintenant de ce qui a été le passé du Marxisme. Définir aujourd'hui l'Union soviétique par la volonté marxiste "d'une solution radicale au problème de la coexistence" équivaut à définir la colonisation par la volonté d'évangéliser les païens.

Page 248 : L'alternative des libertés politiques et du progrès économique, do Parlement ou des barrages, de la gauche libérale et de la gauche socialiste est une fausse alternative en Occident. Elle peut paraître inéluctable en certaines circonstances. La promotion d'un pays non capitaliste, au premier rang des grandes puissances, a consacré par le succès la formule de "l'occidentalisation sans la liberté" ou encore de "l'occidentalisation contre l'Occident".

Et la phrase de fermeture du livre :

"Si la tolérance naît du doute, qu'on enseigne à douter des modèles et des utopies, à récuser les prophètes du salut, les annonciateurs de catastrophes. Appelons de nos voeux la venue des sceptiques s'ils doivent éteindre le fanatisme."
Lien : http://lecture.jose-marcio.o..
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Il est des auteurs abondamment cités et parfois lus : Tocqueville, Machiavel, Clausewitz. Aron en fait assurément partie. Son livre emblématique a été rédigé il y aura bientôt soixante-dix ans. Sa lecture est plus que jamais nécessaire pour comprendre notre époque et les décennies qui l'ont précédée, où sa vision s'est hélas vérifiée. Aron ne s'est jamais trompé contrairement à Sartre qui n'a jamais été en retard d'une erreur, d'une abjection et d'une crapulerie (communisme, maoïsme…). Comme la décrit l'auteur, l'intelligentsia (autoproclamée) de gauche occupe toujours les chaires universitaires, les rédactions du Monde-Pravda, de Libération-Izvestia, de Télérama - Literatournaïa Gazeta, vouant au pilori ceux qui ne professent pas la doxa de la juste pensée. Après le marxisme, et autres ismes, la voici porte-parole de l'islam, du wokisme. Jdanov occupe l'antenne de France-Inter en rêvant du retour de Vychinski qui, lui, savait traiter les mauvais penseurs. Aron, reviens, ils sont toujours fous.
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Raymond Aron, habituellement considéré comme le chef de file des rares intellectuels de droite de sa génération, s'en prend avec vigueur dans "L'opium des intellectuels" aux intellectuels en général, à ceux de gauche en particulier, et parmi ceux-ci ceux qui sans être communistes soutiennent inconditionnellement le régime soviétique.
Publié en 1955, le livre a bien sûr un intérêt historique : certaines critiques sont très marquées par les premières années de la Guerre Froide, la forte position du Parti Communiste Français, et... la querelle qui opposait alors Raymond Aron à Jean-Paul Sartre.
Mais, bien que le monde ait beaucoup changé, "L'opium des intellectuels" comporte, notamment sur la France, des jugements qui montrent que les peuples ne changent guère.
Enfin, même si l'on ne partage pas l'inclination libérale de l'auteur, on ne peut qu'être impressionné par l'ampleur de ses vues où alternent philosophie, politique, histoire et économie.
Impressionné également par son indépendance d'esprit : "n'oublier jamais ni les arguments de l'adversaire, ni l'incertitude de l'avenir, ni les torts de ses amis" écrit-il, in fine.
Attention, l'ouvrage se mérite, si Raymond Aron est capable de formulation brillantes, son style est lourd.
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On a sans doute du mal à l'imaginer aujourd'hui, mais à une époque où le monde intellectuel français était comme hypnotisé par le communisme, la sortie de cet ouvrage fit de nombreux remous. Et face au nombre considérable de critiques qu'il reçut suite à sa parution en 1955, on ne peut que louer le courage qu'il fallut à son auteur pour oser critiquer l'idéologie communiste et défendre une analyse qui s'avéra, plusieurs années ensuite, particulièrement juste et lucide.

Car face au sectarisme alors en vigueur, Raymond Aron s'attache à analyser les ressorts sur lesquels s'appuie le communisme, les lacunes et les dogmes qu'il véhicule. Car oui, pour le philosophe, le communisme s'apparente à bien des égards à une religion (d'où la référence à la fameuse phrase de Marx dans le titre) qui repose sur un certain nombre de concepts, plus proches du mythe que de la réalité.

Au fil des pages, Aron défait un à un ces principaux thèmes souvent utilisés par la rhétorique communiste et démontre que le Parti agit à l'image d'une Église, prêchant la bonne foi et disqualifiant de manière irrationnelle tout élément contradictoire. Et ce sont les intellectuels, notamment en France, qui la portent.

Or, selon Aron, qui connaît pourtant bien les travaux de Marx, absolument rien ne justifie le prophétisme marxiste : rien n'indique que le salut de l'humanité puisse passer par une classe sociale, que cette classe sociale soit le prolétariat, et que pour réussir elle doive passer par l'abolition de la propriété collective et la planification.

Pourtant, un grand nombre d'intellectuels traversèrent le Rubicon et se mirent à adhérer, plus ou moins totalement, à cette vision erronée de l'Histoire. Face à la sécularisation de l'époque, le communisme pouvait être ainsi un refuge et redonner du sens à ceux qui pensaient leur existence.

Aron n'est pourtant pas dupe. Si, tout au long de ce livre, il montre en quoi le marxisme et le communisme représentent une idéologie dangereuse, il reconnaît fort justement qu'aux Etats-Unis, aussi, il existe une idéologie d'Etat, capitaliste et libérale avant tout. Mais pour lui, à choisir (rappelons la bipolarisation du monde à cette époque), mieux vaut opter pour le régime qui garantisse la liberté de le critiquer.

A l'heure où l'on voit poindre de nouveau sans doute les idéologies de tout bord, cet essai nous incite à douter, à ne rien prendre pour argent comptant, et à défendre notre modèle de démocratie libérale. Un livre d'une grande actualité, encore.

Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Le français est par excellence, révolutionnaire en mots et conservateur en actes.
Les ouvriers ne croient pas d'eux-mêmes qu'ils sont élus pour le salut de l'humanité. Ils éprouvent bien davantage la nostalgie d'une ascension vers la bourgeoisie.
Les intellectuels de France ont les premiers entrepris la quête d'une religion rêvée par les militants de la révolution, les positivistes et les Saint-Simoniens. En fait, la prophétique marxiste transfère un schéma d'évolution en une histoire sacrée dont la société sans classe marque l'aboutissement.
Marx appelait la religion "l'Opium du peuple". Qu'elle le veuille ou non , l'Eglise consolide l'injustice établie. Elle aide les hommes à supporter et à oublier leurs maux au lieu de les guérir. Obsédé par le souci de l'au-delà, le croyant est indifférent à l'organisation de la cité. L'idéologie marxiste dès qu'un Etat l'a érigée en orthodoxie tombe sur le coup de la même critique. Il y a plus, jamais le christianisme n'a accordé de blanc seing aux gouvernants.
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Nul pays d'Asie n'était autant que la Chine légitimement orgueilleux de son histoire et de sa culture. Nul, depuis un siècle, ne fut plus humilié. Non qu'elle ait été conquise : on ne conquiert pas la Chine, à la rigueur on s'empare du trône comme le firent les Mandchous. La guerre de l'opium, le sac du Palais d'Été, les concessions étrangères, les traités inégaux ou la liberté pour les missions étrangères, imposée sous la menace des canons, ont laissé des ressentiments qui s'effaceront lentement. Les communistes, dès la prise du pouvoir, ont détruit les communautés chrétiennes ; peut-être n'importe quel gouvernement fort aurait-il agi de même, en un style différent.

La doctrine traditionnelle qui soutenait l'ordre séculaire était, avant tout, morale et sociale. Le confucianisme justifiait l'accession des lettrés à l'exercice de fonctions administratives et gouvernementales. L'écroulement de l'empire entraîna la ruine de l'idéologie. La restauration du bouddhisme ou de l'hindouisme se déroulait sous l'œil des Barbares, sous la protection de l'Indian civil service. Une rénovation du confucianisme aurait pu suivre mais non préparer le retour de la Chine à son rang de grande puissance.

Les intellectuels qui se sont ralliés spontanément au communisme, avant 1949, n'ont été qu'une minorité. Le prestige de la révolution russe qui, dès 1920, provoqua l'adhésion de quelques lettrés, ne se distinguait pas essentiellement de celui des autres idées révolutionnaires venues d'Europe. Les longues années de guerre, la corruption progressive du Kuomintang, l'inflation, les rigueurs du régime policier aliénèrent l'intelligentsia et en firent l'alliée de Mao Tse-toung.

Le communisme séculier, matérialiste, peut-il devenir la doctrine des lettrés chinois ? La dévalorisation de la famille, la promotion du parti et de l'État représentent, par rapport au passé, un bouleversement que l'on aurait, hier encore, considéré comme impossible. Mais le parti communiste n'en reconstitua pas moins une hiérarchie, au sommet de laquelle trônent ceux qui savent. Marxistes-léninistes se nomment aujourd'hui ces savants qui sont, en même temps, des guerriers. La conjonction des chefs de guerre et des lettrés était, depuis des siècles, inconnue. Peut-être a-t-il fallu l'influence occidentale pour la restaurer. Contre une domination détestée, les lettrés retrouvèrent la ferveur de croisade et, vainqueurs, reconnurent à l'Occident sa plus secrète victoire : la doctrine au nom de laquelle ils ont chassé les Barbares, appartient à l'essence de l'Occident, elle met au premier rang l'action et l'histoire. (chapitre 8)
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Le national-socialisme est devenu de moins en moins conservateur au fur et à mesure que son règne se prolongeait. Les chefs de l'armée, les descendants des grandes familles furent pendus à des crocs de bouchers, côte à côte avec les leaders de la social-démocratie. La direction de l'économie gagnait de proche en proche, le parti s'efforçait de modeler l'Allemagne, s'il avait pu l'Europe entière, conformément à son idéologie. Par la confusion du parti et de l'État, par la mise au pas des organisations indépendantes, par la transformation d'une doctrine partisane en une orthodoxie nationale, par la violence des procédés et le pouvoir démesuré de la police, le régime hitlérien ne ressemble-t-il pas au régime bolchevik bien plutôt qu'aux rêveries des contre-révolutionnaires ? Droite et gauche ou pseudo-droite fasciste et pseudo-gauche communiste ne se rejoignent-elles pas dans le totalitarisme ?

Il est loisible de répliquer que le totalitarisme hitlérien est de droite, le totalitarisme stalinien de gauche, sous prétexte que l'un emprunte des idées au romantisme contre-révolutionnaire, l'autre au rationalisme révolutionnaire, que l'un se veut essentiellement particulier, national ou racial, l'autre universel à partir d'une classe élue par l'histoire. Mais le totalitarisme prétendument de gauche, trente-cinq ans après la Révolution, exalte la nation grand-russe, dénonce le cosmopolitisme et maintient les rigueurs de la police et de l'orthodoxie, autrement dit il continue de nier les valeurs libérales et personnelles que le mouvement des Lumières cherchait à promouvoir contre l'arbitraire des pouvoirs et l'obscurantisme de l'Église. (chapitre 1)
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Le progrès technique dépend du développement de la science, c'est-à-dire de la raison appliquée à la découverte de la nature. Il n'entrainerait pas l'abondance relative si l'on n'y joignait, par la pensée, la constance de la population, ce qui implique la domination de la raison sur l'instinct. Il ne garantirait la paix ni entre les individus, ni entre les classes, ni entre les nations, si on imaginait la reconnaissance mutuelle des hommes dans leur essence commune et leur diversité sociale, autrement dit la maîtrise de la raison en tous et en chacun, sur la tentation de la révolte et de la violence. L'humanité, sur cette terre, ne saurait-être réconciliée avec elle-même, tant que le luxe de quelques-uns insulte à la pauvreté de presque tous. Mais l'accroissement des ressources et la réduction des inégalités laissent les hommes et les sociétés semblables à eux-mêmes, ceux-là instables, celles-ci hiérarchiques. La victoire sur la nature permet, mais ne détermine pas le règne de la raison sur les passions.
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Economie de marché et planification totale sont des modèles que ne reproduit aucune économie réelle, non les étapes successives de l'évolution. Il n'y a pas de lien nécessaire entre les phases du développement industriel et la prédominance d'un modèle ou d'un autre. Les économies attardées se rapprochent davantage du modèle de la planification que les économies avancées. Les régimes mixtes ne sont pas des monstres, incapables de vivre, ou des formes de transition vers un type pur, mais l'état normal. On retrouvera dans un système planifié la plupart des catégories de l'économie de marché, plus ou moins modifiées. A mesure que s'élèvera le niveau de vie et que le consommateur soviétique aura la liberté effective de choix, bienfaits et difficultés de la prospérité occidentale apparaîtront de l'autre côté du rideau de fer.
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Vidéo de Raymond Aron
L'oeuvre du sociologue Raymond Aron est toujours vivante et pertinente. Ses idées tranchaient à son époque. le philosophe a pensé la guerre et les relations internationales à un moment où ce n'était pas en vogue. Son oeuvre permet encore de penser et analyser les relations internationales et le conflit israélo-palestinien. Comment Raymond Aron percevait-il les prémices d'un conflit qui fait toujours l'actualité ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : - Perrine Simon-Nahum, docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure - Jean-Vincent Holeindre, professeur de science politique à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et directeur scientifique de l'IRSEM (Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire)
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