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3,95

sur 7370 notes
La servante écarlate est une dystopie choc. Il traite a la fois d'une prise du pouvoir qui ne laisse aucune place a la liberté mais également à la place des femmes dans la société.
Ce livre est écrit d'une façon douce qui oscille entre passé et futur pour bien montrer l'évolution des lois et des moeurs.
La dictature est a son comble, la délation, la peur font que la population ,et plus surement les femmes ,ne prennent aucun risque et obéissent.

Un livre qui fait assez froid dans le dos, qui touche du doigt certains pays existants de nos jours quand à leur idéologie sur le role et le devenir des femmes. Ce roman montre aussi l'ennui et la déroute de toute la population face a un dogmatisme religieux et a sa pudibonderie.

Un livre fort, qui marque et qui blesse aussi bien par sa narration , que par la possibilité qu'une telle chose puisse arriver dans notre monde et mettre encore une fois la liberté quelle qu'elle soit en péril.
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" C'était après la catastrophe, quand ils ont abattu le président, mitraillé le congrès et que les militaires ont déclaré l'état d'urgence".
Defred se souvient de l'ancien temps, de sa vie de femme libre de sa fille et de Luke son mari tous deux disparus lors de la tentative d'évasion vers le Canada.
Defred est son nouveau nom. Dans cette république de Gilead les femmes sont reléguées à divers tache, les plus chanceuses sont mariées à des dignitaires, elles sont vêtues de robes bleues, les marthas s'occupent de l'intendance, elles sont vêtues de vert, enfin les servantes écarlates dont fait parti Defred sont habillées de rouge avec une coiffe couvrant les cheveux et une sorte d'oeillères ressemblant à des ailes d'anges. Son rôle est la procréation. Dans un pays où la fécondité a fortement baissé chaque maison, chaque commandant a sa servante écarlate.
Je n'en dirais pas plus sur l'histoire de Defred.
" La servante écarlate" est parue en 1984. Comme "1984" de George Orwell le roman de Margaret Atwood est effrayant, cette dystopie a de quoi faire réfléchir, ce qui rend ce récit glaçant c'est la façon presque anodine de supprimer le droit des femmes, interdiction de travailler, d'avoir un compte en banque...
" La servante écarlate " est un monologue car à qui parler de ses angoisses, de ses peurs de ses espoirs dans un régime totalitaire où tout le monde suspecte tout le monde. Ne vous attendez à une histoire réjouissante pleine de rebondissement.
" La servante écarlate" est un roman coup de poing qui a pour but de nous faire réfléchir sur la fragilité de la liberté et surtout de la liberté de la femme, des femmes.
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"Je veux un ventre !" s'était écrié Napoléon après son divorce d'avec Joséphine, cette dernière ne lui ayant pas donné l'héritier tant espéré. Vous allez me demander quel est le rapport avec ce roman de science-fiction. Il est bien là justement : la procréation. Margaret Atwood imagine une société américaine dans laquelle seule une certaine caste de femmes, les Servantes, auraient à donner la vie. Mères porteuses, elles sont attribuées à des couples en mal d'enfants et sont à la merci des Epouses (en bleu) et des Commandants. Nous sommes proches ici des romans d'Huxley et d'Orwell : hiérarchie, surveillance totale et constante (l'Oeil), société sous contrainte... Il s'agit du schéma type d'une contre-utopie mettant en scène l'absence d'espoir, de possibilité de changement. Atwood dénonce les dérives, notamment celles des régimes totalitaires. La déportation de celles qui faillissent à la règle n'est pas sans rappeler les heures sombres de notre histoire. S'ajoutent à ceci le rationnement, les différents codes, les tatouages sur les Servantes afin de les identifier, la propagande, les arrestations et les exécutions... Il serait bien difficile de ne pas y voir un lien. Mais le totalitarisme ne touche pas non plus que la politique. le puritanisme en prend aussi pour son grade si j'ose dire.

Defred fait partie de ces Servantes. C'est à travers elle que nous pouvons découvrir ce monde froid, hostile, où la peur a pris la place de la communication. Les sentiments n'ont pas leur place. La narratrice insiste sur le fait que si un seul grain de sable venait s'immiscer dans les rouages bien huilés de cette vie qui lui est donnée, ce serait la fin. Il est interdit à ces "ventres" d'être malades ou infertiles.

Defred oscille entre vie présente et souvenirs de ce monde passé où, comme elle le dit elle-même, les gens ne pouvaient pas savoir qu'ils étaient heureux. La phrase est répétée à plusieurs reprises. Tout est détruit pour elle : sa vie de couple avec Luke et leur petite fille, ses études avec sa copine Moira... L'Oeil est toujours là... Sa confession est à la fois poignante et révoltante.

Je n'ai pas pu me détacher de ce roman lu en quelques heures seulement. Au-delà de cette palpitante lecture, il donne à réfléchir sur tout ce qui pourrait enfreindre la liberté.

A lire absolument !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Vous êtes une femme.

Imaginez que, du jour au lendemain, on bloque tous vos comptes et que vous n'ayez plus de liquide sur vous.

Imaginez que, du jour au lendemain, vous êtes licenciées comme des malpropres et gare à vous si vous faites un esclandre.

Imaginez que, du jour au lendemain, vous ne pouvez plus acheter quoi que ce soit.

Imaginez, que du jour au lendemain, vous vous retrouviez dans un « couvent » où on vous « apprend » à n'opposer aucune résistance.

Imaginez que, du jour au lendemain, vous n'avez plus aucune possibilité de vous distraire (lire, aller au cinéma, se promener, danser, écouter de la musique…)

Imaginez que, puisque vous avez déjà enfanté, vous en êtes réduite au rôle de « reproductrice ».

Imaginez que vous vivez chez un « commandant » et son épouse pour servir de « mère porteuse ».

Imaginez que vous vivez recluse dans une chambre dépourvue du moindre artifice.

Imaginez que, du jour au lendemain, votre seule possibilité est de sortir pour faire les courses, sans possibilité de vous sauver.

Imaginez, imaginez, imaginez… Mais ce temps redoutable est-il si loin que ça ? Croyez-vous que l'on pourra échapper à cet univers ?

J'avais vu le film, il y a très longtemps. Je ne l'ai jamais oublié, je l'ai toujours dans un petit coin de ma tête et j'y pense quelquefois. Je ne savais pas que c'était tiré d'un roman de Margaret ATWOOD. J'ai lu ce livre en apnée. J'ai mis du temps. Et je me dis quel avenir nous attend, nous les femmes ? Avec les pesticides qui coulent à flot sur notre terre, l'infertilité qui se répand, croyez-vous vraiment pouvoir échapper à cet enfer ? Ce monde existe déjà. Combien de couples vont en Inde chercher des mères porteuses ? Méfiez-vous Mesdames. Soyez sur vos gardes !
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Un jour d'automne ou de printemps, peu importe la saison, le temps défile, la vie reste une putain de tranche de temps qui s'écoule ou pas, je déambule dans le village. le café de quartier que j'ai toujours vu s'est transformé en maison d'habitation. Où est-ce que les gens prennent-ils leur bière maintenant en sortant du boulot, ou le dimanche matin avant d'aller à la messe à l'église Saint-Martin ? Les cloches sonnent, quelle heure peut-il être, on en revient toujours au temps. Sous la place de l'église, je découvre le mystère du temps, un espace dédié à perdre son temps ou justement à vivre en dehors du temps : une nouvelle boite à livre. Il me faudrait un parasol et une bière pour flirter avec le temps et ma nouvelle découverte. Mais le café a fermé il y a des années. A la place, je ne trouve que de la poussière, poussière de ma vie qui s'envole au milieu de cette place sans café, sans hommes, sans jupes qui virevoltent.

Que j'adore la découverte de ces boites à livres, où je peux regarder et fureter ce que les gens, les vrais pas les pauvres types comme moi ou les bisons solitaires d'une plaine poussiéreuse, ont lu et veulent faire partager ou se débarrasser. Aujourd'hui, je découvre une vieille édition « J'ai Lu », classée dans le domaine S-F. Mon dieu, combien d'années n'ai-je pas lu de romans de science-fiction. D'ailleurs, je n'en lis jamais ou presque. Je pourrais les compter sur les orteils de mes sabots. Je ne suis pas un spécialiste du genre, même pas un ignare, pire que ça. le pauvre type. Mais pour une foi, je connais. Une série que je n'ai pas vu a remis au goût du jour ce texte qui date pour la version originale de 1985, une vieille dame canadienne que je ne connais pas encore l'a écrit comme pour décrire le monde dans lequel nous pourrions bientôt vivre. Quarante ans après, ce roman n'apparaît plus vraiment comme de la science-fiction, ni de la dystopie mais comme une réalité potentielle suivant les options choisies pour nous gouverner.

Je n'ai pas l'intention d'en dire plus sur Defred et son costume écarlate, sur les anges de la réalité ou de la fiction dystopique. Simplement, parce que si tu n'as pas lu le livre, tu as vu la série, si tu n'as pas vu la série, tu as lu le livre, si tu n'as ni lu le livre ni vu la série, tu vas te précipiter sur la boite à livre dans laquelle je déposerai cette vieille édition de la vieille Margaret Atwood – comme tous les livres que je récupère dans des boites à livre. Et en attendant l'accomplissement de la femme ou le fanatisme de ce monde, je finis les dernières gouttes de ma bouteille de Crown Royal.
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Quel choc !
Quelle société imaginaire et atroce nous est présentée...
On aimerait qu'elle reste un pur produit de l'imagination de l'auteure, mais elle nous fait réfléchir à l'emprise de certains courants religieux extrémistes, à la condition de la femme dans notre société.

J'ai été scotché par cette lecture, j'avais envie de ne pas refermer le livre avant la fin, mais cela m'a été souvent impossible tant cet univers me paraissait abominable.

Je résumerai au maximum la trame, j'aimerais que le plus de monde possible lise ce livre.

Nous suivons l'itineraire d'une femme, Defred, qui vivait autrefois heureuse avec son compagnon et sa petite fille. Lorsque le récit commence, elle fait partie des servantes écarlates, destinées à procréer pour compte des commandants. Une guerre a eu lieu, elle se poursuit encore, un nouveau pouvoir est en place, fortement influencé par des idées religieuses extrémistes. Ces femmes habillées totalement en rouge, et portant des ailes qui leur servent d'oeilleres ne se déplacent que deux par deux. Leur utilité est grande, elles doivent procréer et donner à leurs maîtres un enfant, tant est grande la crise de fertilité qu'il a touché le pays.
Je dis bien procréer car aucune expression d'amour ou même de tendresse n'existe durant l'acte sexuel auquel assiste l'épouse censée virtuellemen être le personnage principal. Cette dernière pour la même raison est partie prenante à l'accouchement.
Il n'y a plus de livres, plus de liberté de circuler, plus de liberté de parler, de communiquer ne fut-ce que par les yeux, la répression est partout, la surveillance est omniprésente, les châtiments sont graves : déportation vers les colonies, lynchage organisé, pendaison...

L'on oscille entre le présent - épouvantable - et les souvenirs du passé qui hélas s'estompent.

Difficile de lâcher cette lecture, sauf pour respirer un peu !
Pourquoi est-ce si difficile ? Parce que le roman est très bien construit, nous découvrons très progressivement ce que la société est devenue, et cela tout au long du récit. Parce que cela génère un suspense certain. Parce que le personnage de Defred est attachant. Parce que le livre est bien écrit.

Le roman m'a touché, bouleversé souvent.
Je suis heureux de l'avoir lu !
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Pour se mettre dans l'ambiance merci d'accéder à ce lien :
https://www.youtube.com/watch?v=SwYN7mTi6HM

♫Les souvenirs que l'on croit fanés
Sont des êtres vivants
Avec des yeux de morts vibrants encore de passé
Mais mon coeur est crevé d'obsession.
Il bat en répétant
Tout au fond de moi-même
Ce mot que j'aime,
Ton nom...

Oh, oh, hé, toi
Ow, oh, hey, you

Qui a dit ça?
Who said that?

Bébé, comment ça va?
Baby, how you been?

Tu dis que tu ne sais pas
You say you don't know

Vous ne saurez pas avant de commencer
You won't know until you begin

Alors tu ne peux pas me voir debout ici
So can't ya see me standing here

Je me suis adossé à la machine à disques
I got my back against the record machine

Je ne suis pas le pire que tu aies vu
I ain't the worst that you've seen

Ah, tu ne vois pas ce que je veux dire?
Ah, can't you see what I mean?

Ah, aussi bien sauter (sauter)
Ah, might as well jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Pourrait aussi bien sauter (sauter)
Might as well jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Sauter
Jump

Pourrait aussi bien sauter (sauter)
Might as well jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Obtenez-le, sautez (sautez)
Get it in, jump (jump)

Allez-y et sautez
Go ahead and jump

Sauter
Jump♫
Jezebel- adaptation française de la chanson de Wayne Shanklin par Charles Aznavour. Édith Piaf l'enregistre en 1951 et en fera un succés.
Jump- van Halen - 1984 - (6em Album intitulé : 1984 ) -
------🎼🎼🎼🎸🎸🎸🎼🎼🎼🎸🎸🎸🎼🎼🎼----
"Je crois en la résistance de la même façon que je crois qu'il ne peut y avoir de lumière sans ombre. Ou plutôt, pas d'ombre à moins qu'il n'y ait aussi de la lumière." p177

Idéalisme puritain, voire utopien
Une seule règle : l'auteure n'incluera rien
que l'humanité n'ait pas déjà fait ailleurs
ou à une autre époque, pour un monde meilleur
ou pour lequel la technologie n'existerait pas déjà.
Pour tuer un chat il faut créer un ça
Ne pas se voir accusée de sombres inventions tordues,
A chaque caste, à chaque classe...sa propre tenue,
ou d'exagérer l'aptitude humaine à se comporter de façon déplorable.
Meurtrir, taler comme étaler ses lettres au Scrabble.
Etre vide pour être digne d'être remplie
Cauchemar l'Utopie vire en Dystopie,
un peu de souffrance purifie l'esprit
1+1+1+1 ne fait plus quatre
'chaque être est unique ;''1984''
Eculé et faussement enjoué persiflage sexuel
Il pense que j'ai putassé chez Jezabel
Si la Nature exige la variété pour les Hommes
C'est dans le péché qu'Elle a croqué la pomme...
NE LAISSEZ-PAS LES SALAUDS VOUS TYRANNISER
Je rêve que je suis éveillée
de l'inertie méfie toi ! Spinoza t'aurais dit "Caute"
Mais van Halen te crie JUMP, et que Ça "Saute"...
Le rouge est tellement voyant
Que ceci soit la fin ou un nouveau commencement.

La Servante Ecarlate
Je m'empourpre, dans ton style, je m'éclate
Allegro Staccato,
Frémissements du cerveau
Patchwork haut en coups leurres immondes
Notre Uni Vert deviendrait le Meilleur des mondes
Le danger, continuer à croire à certaines Valeurs !?😕
A L'ombre d'un saule pleurant ses chatons
"Un saule en ce" monde en pleine reproduction
Contraction de l' amour en désir par trop copulaire
Pour ces Servantes... retenues otages ménagères.
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Elles avancent à pas contrôlés, deux par deux le visage dissimulé par un auvent infâme,  déshumanisant, elles qui sont destinées à porter la descendance des élites infertiles. Peu de mots entre elles, la délation menace de mille façons, les cérémonies expiatoires ont valeur d'avertissement et nul ne peut prétendre résister à la torture ( le suicide est la seule prévention pur garantir sa loyauté).

Dans cet univers carcéral, étriqué, au moins pour les Servantes, Defred se livre, envahie par d'innombrables questions (que sont devenus Luke et leur fille, quelle fuite possible, qui l'a précédée dans cette cellule aseptisée dont elle ne sort que pour le rituel du ravitaillement, où est Moïra?).
L'attente est perpétuelle, celle de la fécondation par le Commandant, celle des informations volées au risque de se perdre, celle du temps qui passe sans repères.

L'atmosphère de cette contre-utopie est glaçante : à côté 1984 passerait pour de la chick-lit (non j'exagère un peu : peut-être suis-je encore plus sensible à ce qui est mis en scène parce que l'héroïne est féminine…). Lutte contre la culture, espionnage permanent, restrictions en tous genre, crimes légitimés, et rituels religieux incontournables : tout y est jusqu'à la nausée. La génération de Defred est sous haute surveillance car c'est la dernière qui a encore le luxe du souvenir, luxe personnel car il est interdit d'y faire référence. Souvenir de la vie d'avant, marquée par la décadence des moeurs, le racisme, et la pollution , avec pour corollaire la baisse drastique de la fécondité, avant que tout bascule et que les femmes soient prises au piège d'une société totalitaire.

C'est superbement écrit, dans un style sobre, en harmonie avec le vide qui entoure la jeune narratrice. Ne pas faire l'économie des notes historiques proposées en fin d'ouvrage. Elles apportent un éclairage nouveau sur ce qu'on vient de lire.

D'autant plus angoissant que les éléments qui déclenchent l'avénement de ce cauchemar nous sont très familiers : ils font régulièrement la une de nos médias et nous vivons sur une poudrière propice à construire un terreau fertile pour les sectes de tous poils , dont la plus violente et la plus armée pourrait remporter la mise.

Quid de la série?….
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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J'ai d'abord découvert la série à la télé. Enfin, la 1ère saison !
Ma curiosité a été piquée par cette histoire filmée de façon très particulière... et j'ai été d'autant plus intéressée lorsque j'ai appris qu'elle était tirée d'un roman paru en 1985.

Une ambiance étrange, incroyable, effrayante. Notre liberté tient à tellement peu de choses. Rien n'est acquis, jamais...
Et quelle écriture. Je ne connaissais pas cette auteur canadienne.
Et bien La Servante Ecarlate ne sera pas le dernier livre que je lirai. Quel talent. Elle m'a emmené à Gilead, elle m'a fait me poser de nombreuses questions sur la façon de réagir face à une telle situation.
Son héroïne n'est pas héroïque. C'est une femme comme tant d'autres ! Et j'ai trouvé cela tellement vrai, tellement humain.

Quant à la fin, j'adore. Ici aussi, Margaret Atwood m'a prise à contre courant.
Personnellement, j'aime les fins nettes et précises. Et bien, ici, l'auteur m'a conquise.

Bref, un vrai coup de coeur. Cela faisait un moment que je n'avais pas eu envie d'en découvrir plus sur un auteur... (En fait, depuis Sabine Collette !)
A suivre, donc...
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Effroyable dystopie que ce roman dont la narratrice, par bribes, nous raconte ses souvenirs et la façon dont elle est amenée à vivre l'instant présent, et à lâcher prise, tout en amenant le lecteur à considérer que sa dernière liberté réside dans sa tête ! mais comment lâcher prise quand on a perdu tous les siens, qu'on a tenté de vous administrer un bon lavage de cerveau (Merci les tantes ! ) qu'on ne peut se fier à quiconque sans avoir peur de la délation, de la vengeance, de la jalousie encouragée par ce régime totalitaire prompt à déporter et à exécuter, sur une terre devenue impropre où la majorité de la population est devenue inféconde et ou on impose à des femmes de devenir des mère porteuses, que dis-je, pas des mères, des porteuse simplement dont la progéniture est destinée aux couples sans enfant.

J'ai passé mon temps durant cette lecture, à imaginer ce que je ressentirais à la place de la narratrice, sans trop me poser de questions puisqu'elle-même traduit très bien les pensées de toute personne humaine capable de ressenti et de sentiment.

La narration est parfois confuse, certaines phrases m'ont semblé difficiles à interpréter, peut-être pour un problème de traduction auxquels s'ajoutent les retours vers l'origine du désastre qui plonge l'Amérique dans un cauchemar digne de Georges Orwell ainsi que le récit dans le présent qui peuvent, surtout au début, mettre mal à l'aise le lecteur. Mais ce récit devient malgré tout très lisible avec l'évolution de la narration.


Ce type de récit marque, fait peur et donne à réfléchir car on y retrouve bien des éléments qui rappellent des régimes totalitaires qui connurent leur heure de gloire dans l'histoire de l'humanité ou qui sévissent encore de nos jours.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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