Dès le départ, nous sommes en totale osmose avec le narrateur, plongé dans sa conscience. le récit commence par l'arrivée du personnage, dont on ne connaîtra jamais le nom, dans le couvent de la croix à Beyrouth. Rapidement, le contexte de la guerre civile de 1989 au Liban apparaît en arrière-plan. Une histoire de torture, d'amour, de fusion, de meurtre, de folie.
L'écriture est serrée, à la limite de la métaphysique. L'auteure porte un regard acéré et réaliste sur la maladie psychique. Sa vision de la condition humaine est d'un pessimisme étouffant. Des descriptions de la nature ou du lieu m'auraient permis de respirer un peu. Au lieu de cela, le lecteur est totalement confronté à sa nature humaine, périssable, mortelle. le personnage, dans une tentative vaine de conjurer la solitude inhérente à chaque homme, lui préfère la mort figurant l'utopie d'osmose avec son amour de jeunesse.
J'ai trouvé le livre très inégal, certains passages sont poignants comme celui de la rupture quand d'autres sont écrits dans une fuite en avant, dépourvus de fil conducteur. Ce livre me laisse un goût amer. Mais c'est peut-être le but.
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Aimer c'est risquer sa liberté.
Entretien avec l'auteure Hoda Barakat qui publie aux éditions Actes Sud, « Courrier de nuit».
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