NE JAMAIS SE FIER AU TITRE OU A LA COUVERTURE ET ENCORE MOINS AU RÉSUMÉ !!!!
Voila ce que j'ai retenu après avoir lu ce livre
J'ai commencé ce livre en mai et j'ai galéré pour le terminer J'ai alterné avec d'autres livres pour pouvoir le terminer.
Le seul moment sympa cela a été quand j'ai atteint la fin... là je me suis dit : ENFIN
Le concept de départ était plutôt sympa et prometteur pourtant : un petit village, une boîte aux lettres dévalisées et le suspect serait forcément l'une des personnes citées parmi les 27 lettres.
Franchement,après la lecture de la seconde ou de la troisième , le récit devient vite brouillon avec une multitude de personnages, des lettres sans queue ni tête et… désolé de le lire, une redondance dans le style qui devient vite soporifique.
Effectivement, à la lecture des différentes lettres, on ne remarque pas de différence de style d'une lettre à l'autre. Ajoutons également le côté invraisemblable de ces courriers à l'ère du tout numérique …par exemple, nous avons une hôtelière qui fait l'éloge de sa résidence sur une bonne vingtaine de pages (alors qu'un mail aurait été plus logique avec lien menant au site de son hôtel non ? ).. vous avez aussi la lettre d'un type qui envoie par courrier un message pour dire qu'il a bien envoyé un mail (et cela lui prend X pages ). Je ne vous parle pas des « révélations croustillantes » que certains relatent dans leurs lettres.
Bref, je me suis forcée à le terminer pour au moins connaître la réponse à la question : QUI a volé cette satanée boîte sans intérêt ? Et bien même cette simple réponse est d'un ennui
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Composer un roman épistolaire à propos d'un vol de courrier et mener l'enquête à partir de ces missives pour découvrir qui pouvait bien avoir fait le coup était original. Mais très vite, les longues lettres intimes, truffées de détails m'ont lassée.
En 68 pages, on apprend que le brigadier Everill, qui a trouvé le sac de lettres volées, refile l'enquête à l'agent Roger Topping via un mail interne. Il en profite au passage, pour s'en moquer et le rabaisser (Roger étant le premier mari de sa femme). Ensuite on découvre les mesquineries qui peuplent le quotidien des habitants du village, les rumeurs et les petits complots qui animent une vie somme toute banale et ennuyeuse.
Un membre du conseil municipal résume une réunion de celui-ci et détaille tous les soucis du village. Celui qui visiblement préoccupe sa destinataire concerne des déjections canines laissées par les propriétaires de toutous sur la lande et notamment un certain TP (discrétion oblige) ce qui embarrasse le directeur de la fourrière, Trévor Horsmith. Au long de cette longue lettre pas moins de 99 notes explicatives renvoient à la fin de celle-ci !
Une mère s'empresse d'écrire à son fils habitant Birmingham pour lui apprendre qu'une de ses connaissances s'est trouvé un amoureux et qu'une autre s'est convertie au bouddhisme après un voyage au Tibet. Elle en profite pour relater par le menu toutes les prises de bec superficielles et les potins qui égayent sa vie loin de lui.
Après seulement trois lettres, on a déjà entendu parler d'une vingtaine d'habitants du village et on commence à s'y perdre. de plus, les auteurs passent du coq à l'âne et se laissent emporter par des digressions qui allongent inutilement le récit initial. Cela donne une impression de fouillis indescriptible.
La quatrième de couverture m'avait donné l'impression que ce serait drôle, je n'ai pas eu ce sentiment. Ou alors je ne goûte pas l'humour anglais un brin absurde. J'ai trouvé le texte farfelu, le style sans grand intérêt et assez uniforme (les habitants du village écrivent tous de la même façon) et les détails aussi multiples que superflus m'ont agacée.
Bref, je n'ai pas aimé.
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Je me suis beaucoup amusé à la lecture de ce puzzle littéraire ! Il vaut mieux le lire assez vite pour se souvenir de qui est qui et qui a fait quoi dans cet aréopage de faux-culs, méchants, radins, mégalos, snobs et fêlés de toutes sortes... La fin, à tiroir, m'a fait sourire. Mention spéciale au sergent Topping chargé de lire ces lettres et de résoudre l'affaire de leur vol. Il est seulement décrit par un de ses supérieurs qui au début du roman lui refile la patate chaude et n'a pas l'air de le tenir en grande estime ! le lecteur du roman découvre chaque "pièce à conviction" sans commentaires de sa part ou remarques sur la progression de son enquête. C'est vrai que l'auteure ne parvient pas entièrement à faire entendre à chaque lettre une voix différente, mais le jeu de massacre est tellement réjouissant que je suis facilement passé au dessus de ces quelques réserves.
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ben moi j'ai pas dépassé la 20eme pages, j'ai pas pu. ça faisait "blablablabla" j'ai craqué et comme y'a 300 pages j'ai pas eu le courage. c'est rare que je lâche un bouquin pourtant.
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Tu avais bien raison de te sentir inquiet Rog, ayant – quelques minutes auparavant – pris la très sage précaution d’ôter tes lunettes : tu étais vulnérable, Rog. Tu étais paralysé. Tu étais tragiquement impuissant.
dire que Burley Cross est "un condensé de l'Angleterre" serait comme dire que le stilton est "un fromage à strates bleues (autrement dit, une litote, et une litote considérable , de fait).