Voici un petit texte puissant, dans lequel
Luciano Bolis, membre du parti d'Action, très actif au sein de l'organisation antifasciste, raconte son arrestation par les chemises noires, en 1945.
Incarcéré dans des conditions inhumaines, soumis à la torture, il subit interrogatoires musclés et passages à tabac avec une résistance physique et psychologique qui force l'admiration.
Les dilemmes moraux qu'il traverse l'amènent à choisir sciemment la voix du suicide, pour ne pas parler et mourir digne.
O partigiano portami via,
Che mi sento di morire.
A moins que le destin n'en décide autrement…
Un témoignage captivant, très fort, qui m'a sonné.