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EAN : 978B003B140OM
Stock (30/11/-1)
4.04/5   12 notes
Résumé :
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Cher Opéra64, quelle désolation de lire votre phrase, pleine de certitudes et de peu de considération pour les babéliautes qui se décarcassent, sur un grand nombre de résumés.
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En 1920, Pearl Buck met au monde une fille, Carol, Très vite elle constate que le développement de son enfant se fait avec diff... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Pearl Buck a toujours eu l'habitude d'évoquer sa vie dans ses livres mais là elle dévoile quelque chose de très personnelle en parlant de sa fille handicapée. Ce témoignage est très précieux si on le resitue dans son contexte des années 1950. A cette époque avoir un enfant si différent signifiait une honte insurmontable et il fallait cacher à tout prix ce dernier. Elle peut évoquer des sentiments très fort comme la honte pour les parents de voir leur enfant ne pas réussir à l'école, rester à un état végétatif. Elle vient raconter le début de la prise en charge de ces malheureux innocents comme elle les nomme en se réjouissant sur le fait que la société s'achemine vers une meilleure compréhension et prise en compte. Mais à la lecture de son témoignage on peut aussi se dire que les choses n'ont pas tellement évoluée, que les parents se retrouvent toujours dans une profonde détresse à l'annonce du handicap, que la société pose encore aussi souvent un regard apeuré face à la différence. elle évoque son cheminement personnelle face à sa fille, comme sa réflexion a pu évoluer. Elle explique pourquoi il lui est paru nécessaire d'écrire un tel ouvrage. Certainement pour traduire en mots, les maux ne ceux qui n'ont pas la plume facile comme elle. Elle s'est donc senti investi d'une mission envers les autres parents. c'est un tout petit ouvrage mais qui évoquent des sujets graves. Bien entendu elle fait également référence à la Chine pour expliquer comment là-bas le handicap est vécu différemment qu'aux Etats-Unis.
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Pearl buck est une auteure qui me touche énormément dans sa façon d'écrire et les thèmes sur la Chine. Là elle se dévoile dans sa course à la recherche d'une solution à vie pour sa fille déficiente.
Ce roman nous montre son parcours, ses questionnements, ses recherches, ses combats intérieurs. Comment accepter son enfant déficient, accepter cette prise de conscience, celui d'une recherche à long terme pour notre enfant, subvenir à ces besoins.
Ce roman daté du début du siècle, des propos peuvent choquer, mais se souvenir qu'à l'époque, les déshérités, comme elle les nomme joliement, n'étaient pas considéré comme des personnes à par entière, mais un poids dont on pouvait se défaire. Pearl Buck luttait contre cette pensée et pour la recherche de solution à long terme pour que ces enfants aient une éducation, une utilité dans le monde.
Un très jolie roman qui même s'il est ancien, peut aider des personnes actuellement confrontées à cette situation.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
p. 20-21 (Préface)
Certains disent que cette maladie étant rare, un tel dépistage ne serait pas rentable, mais lorsqu'il y a des naufragés en mer, ou des équipes en difficulté en montagne, on ne se pose pas la question de savoir quel pourcentage ils représentent de l'humanité, des hommes partent immédiatement à leur secours, parfois même au péril de leur vie.


p. 24 (L'endurance)
D'ailleurs, l'endurance ne suffit pas. Elle peut être une plante amère et piquante portant des fruits empoisonnés et détruisant notre existence. Non, l'endurance n'est qu'une première étape. Il faut aussi posséder la résignation et la certitude que les épreuves acceptées de grand cœur produisent leur propre récompense. En effet, il s'opère une sorte de transformation chimique de la douleur. Elle peut se changer en sagesse qui, si elle ne procure pas la joie, peut cependant donner du bonheur.


p. 39 (La vérité)
La vérité m'est plus précieuse que tout faux réconfort ; je la trouve tellement plus nette que la dérobade ou l'évasion, que pour moi le meilleur ami est celui qui a le courage de ne rien me cacher. Une blessure brutale, mais utile, a sa valeur.
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Les souffrances supportables sont celles que la vie peut couvrir et guérir. Les autres sont celles qui modifient la vie. Les tristesses qui se traduisent par la mort sont supportables, les autres sont inconsolables parce qu´elles changent le cours de l existence. On peut les comparer, comme Browning, à une pierre lancée dans une rivière : l 'eau continue à couler mais en la contournant et elle doit s'en accomoder, car elle ne peut retirer la pierre.
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Mais ne voyez-vous pas que pour lui il n'existe rien de mieux , Le mieux pour chacun de nous est ce dans quoi nous réussissons, car nous avons alors la sensation d'être utile. C'est cela, le bonheur.
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Oui, j'ai appris à me féliciter de ce que ma fille soit totalement inconsciente de son état anormal. Puisqu'elle devait rester en marge des autres êtres humains, je préfèrerais la voir garder les joies de l'enfance. Les plus à plaindre sont ceux qui se sentent vaguement anormaux.
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Notre société est caractérisée par l'individualisme, l'état doit y prendre pour l'individu le rôle assumé par la famille dans les civilisations plus anciennes.
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Video de Pearl Buck (1) Voir plusAjouter une vidéo

André Bay
- André BAY : ses goûts, ses croyances, son livre "Des mouches et des hommes" ; sa carrière de directeur littéraire aux Editions STOCK et HACHETTE, son travail de directeur littéraire ; sa rencontre avec Pearl BUCK, sa découverte d'Anaïs NIN ; ses écrivains préférés ; ses traductions ; le rôle de l'éditeur et du directeur littéraire ; anecdote sur Isaac Bashevis SINGER et sur Roger...
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