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EAN : 9782743626440
304 pages
Payot et Rivages (01/11/2013)
3.64/5   45 notes
Résumé :
Début des années 1970 au Texas. Hack Holland a tout pour lui. Etoile montante de la vie politique texane, il n'a qu'à se montrer en public, de mondanités en mondanités, récolter de l'argent, serrer des mains avec comme seule contrepartie pour lui, présenter une image impeccable. Mais cet ancien prisonnier traumatisé par la guerre de Corée et marié à une femme glaciale, boit trop...
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Déposer glaive et bouclier... Ou le bouquin pas prévu, ramené par chéri trouvé dans un bac de solde, L'auteur me disait un truc, tu l'aimes bien non ?... et ouais ! Merci !...

Pitch :
Mais pourquoi il a dit oui ? Pourquoi ? Il en a rien taper... il s'en fout, sénateur, congessman, et vas y que je te fais des rond de jambe, et vas y que je dois supporter les rombières, les racistes, cette bonnes société de texan, bien wasp ! Allez un coup de Jack Daniel's, y a que ça qui peut le faire tenir de toute façon !.. il s'enlise.. s'enfonce, dans ce mensonge ! Il a la gerbe, est-ce le bourbon, ou juste lui même.. des années qu'il ne dort plus... les cauchemars tout le temps, non stop... malgré l'alcool, ce marais éthéré éthylique... pour effacer les souvenirs.. pour effacer l'horreur la honte, la peur... Son boulot, pff, avocat... pff avocat au Texas.. franchement, y sert pas à grand choses à part protéger les gros pontes des compagnies pétrolières.. protéger les intérêts de ces porcs qui se gavent sur le dos de l'état, ces merdes et ces raclures... allez un coup de Jack pour ça aussi...
Et sa bonne femme... reine des glaces, reine des salopes, qui lui fait des ultimatums.. t'as intérêt de faire ce qu'on te dit ou je te prendrais tout !... allez un coup de Jack, pour ça aussi... les vapeurs de l'alcool y a que ça de vrai de toute façon.. il a plus que ça... il n'existe pas, pour rien, ni pour personne, ni pour sa femme, ni pour son frère, ni pour ces soit disant soutient électoral, qui veulent juste des bout de son cul.. son cul a vendre comme la plus moche des putes...
Et puis... et puis y a Arturo qui l'appelle.. un vieux pote de la guerre, un vieux pote de Corée.. un chicanos, un ouvrier agricole, qui milite pour les droits, pour les salaires des saisonniers, qui s'est fait entoller, à cause d'un piquet de grève.. et qui appel au secours...

Et le voilà qui laisse tout en plan, pour voler au secours de son pote... y va tomber sur des trucs franchement... pas nets... Et puis il va tomber sur Rie...

Alors je préviens de suite, polard non, thriller alors ? Et non plus... c'est du pur roman noir social. Un instantanée, d'un moment, d'un endroit et des conditions de vie.

Roman noir sous le soleil du Texas... roman noir sous la chaleur caniculaire et écrasante du Texas.. de cette chaleur qui fait qu'on dégouline au moindre geste, au moindre mots, au moindre froncement de sourcil...
Roman noir, dans le froid glacial des camps de prisonniers coréen... y faisaient pas dans la dentelles les coréens avec leurs prisonniers de guerre.. on le sait bien.. un autre côté de l'horreur...
Le roman noir qui limite te file la crève vu les changement brutaux de températures..
Le roman noir, qui t'attaque toi aussi.. où limite tu sens les effets de l'alcool sur ton organisme... limite toi aussi tu finis bourré... t'as même mal au coeur à cause des odeurs de cigare persistantes...
Le roman noir où tu vois tout, tu ressens tout grâce à l'écriture fine, rapide, si visuelle de Burke. Ou t'as les chanson du jukebox, et les odeurs de tortilla dans le nez, et c'est les plus agréables...
Le roman noir qui te file la gerbe... la gerbe pour tout.. pour la guerre, pour les pourris, pour ce racisme, cette ségrégation de merde..
Le roman noir de ce sud immonde, de ce sud violent.. d'un côté on boit des whisky à la menthe bien frais sous les vérandas, de l'autre on crève, on se fait tabasser, et on gagne six sous de l'heure, le dos courbé dans les champs de coton, les champs de pastèque.. et on est en 1970... ouais...

Nan ouais vous pouvez vomir... vomir votre rage votre haine, votre alcool...
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James Lee Burke nait en 1936 à Houston au Texas et passe son enfance sur la côte entre le Texas et la Louisiane. Ecrivain américain de romans policiers, il est particulièrement connu pour sa série mettant en scène Dave Robicheaux. Issu d'une famille pauvre, son père est ouvrier dans une raffinerie, pendant la Seconde Guerre mondiale il fréquente l'école catholique où il se découvre une vocation d'écrivain. Après des études à l'Université de Louisiane du Sud-ouest ainsi qu'à l'Université du Missouri, il sort diplômé dans les domaines de la littérature et du journalisme. Après l'université, Burke a pratiqué plusieurs métiers, ouvrier du pétrole, routier, journaliste, assistant social, garde forestier, topographe, enseignant d'anglais.
Troisième ouvrage de James Lee Burke, Déposer glaive et bouclier qui a été écrit en 1971 mais n'est traduit qu'aujourd'hui, est le premier à mettre en scène un personnage récurrent, même si Hackberry Holland ne réapparaîtra que trente-huit ans plus tard (Rains Gods en 2009, pas encore traduit). Attention, il ne s'agit absolument pas d'un roman à suspense haletant ni même d'un polar comme la collection éditoriale ou l'auteur pourrait le laisser penser, mais d'un roman tout court et qu'on pourrait même qualifier de roman de moeurs. Je le précise pour qu'un quiproquo malheureux ne l'éloigne pas de son véritable public.
Début des années 1970 au Texas. Hack Holland, bel homme de trente cinq ans est avocat, poussé par son associé de frère et sa femme Verisa, il se prépare un bel avenir dans la politique avec une élection au poste de sénateur au Congrès toute tracée. Il lui suffit de marcher dans les pas des notables et de la société distinguée d'Austin. En fait, ancien prisonnier traumatisé par un séjour en camp de prisonniers durant la guerre de Corée et marié à une femme glaciale, il boit trop. Quand Arturo Gomez, un vieux copain de l'armée, l'appelle depuis la prison où il a échoué, Hack décide de ne pas le laisser tomber.
Des salons huppés de la grande ville à ce bled paumé au fond du Texas, il y a un fossé. Ici les Noirs et les Mexicains, ouvriers saisonniers employés dans les champs de coton, doivent trimer comme des bêtes sans l'ouvrir pour des salaires de misère. Inutile de vous dire que les moindres syndicalistes, comme Arturo Gomez, sont des communistes de la pire espèce pour les rednecks locaux, le Ku Klux Klan et le shérif. Un évènement tragique va entrainer Hack Holland à prendre fait et cause pour les ouvriers agricoles, une décision lourde de conséquences qui l'obligera à faire des choix de vie bouleversant son existence, le mettant en prise avec l'ordre social et les convenances, mais au terme desquelles il sortira ressuscité et débarrassé de ses angoisses. Un homme libre.
James Lee Burke réussit à nous faire ressentir des climats et des ambiances aussi variées que la chaleur qui règne au Texas, la souffrance physique et psychologique endurée dans un camp de prisonniers durant la guerre de Corée, le racisme écoeurant et brutal des petits blancs de ces Etats du Sud, les humiliations et les violences supportées par les Noirs et les Mexicains. Et l'alcoolisme suicidaire de son héros finit même par donner mal au crâne au lecteur.
Un bon roman pour une immersion dans la face sombre et populaire d'une certaine Amérique profonde.
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Après La moitié du paradis et Texas Forever, les éditions Rivages continuent à publier d'anciens romans de James Lee Burke qui n'avait pas encore eu droit à une traduction française. La démarche est d'autant plus logique pour Déposer glaive et bouclier que ce roman de 1971 est le premier à mettre en scène Hackberry Holland ; personnage que Burke reprendra en 2009 pour Rains Gods et en 2011 pour Feast Days of Fools, pas encore traduits chez nous.

Pour le lecteur assidu de James Lee Burke en français, les éditions récentes de Texas Forever et de ce Déposer glaive et bouclier appellent quelques remarques. D'abord parce qu'ils indiquent chez James Lee Burke une certaine ambition – que l'on a déjà ressentie à la lecture de la moitié du paradis – de construire une fresque familiale dans une partie de son oeuvre. Ainsi apprend-on que Hackberry Holland n'est autre qu'un descendant direct du Son Holland venu s'installer au Texas au moment de la guerre entre Texians et Mexicains. Ce Son Holland dont Burke contera l'histoire en 1982 dans Texas Forever. Ensuite, on avait trouvé, lors de la publication de la rose du Cimarron, en 2001, que Billy Bob Holland, nouveau héros récurent de l'auteur, était une resucée un peu pâle de Dave Robicheaux et l'on s'aperçoit en fait que Robicheaux était plutôt un personnage qui empruntait beaucoup à Hackberry Holland et auquel Burke a su donner plus de complexité et plus de capacité à éveiller l'empathie chez le lecteur. Billy Bob Holland étant donc finalement une sorte de reprise – il appartient de toute évidence à la famille mais nous n'avons pas vérifié son arbre généalogique – de Hackberry un peu plus aboutie.

On aura deviné, après cette introduction, que Hackberry Holland n'est pas le personnage de James Lee Burke qui nous a le plus séduit. On découvre ici un impétueux avocat, ancien combattant de Corée, alcoolique et pressenti pour être bientôt élu au Congrès qui, suite à l'appel d'un ancien compagnon d'armes latino incarcéré pour ses activités syndicales, s'engage dans un combat qu'il peine à vraiment comprendre. Il se trouve bien vite en butte à une société texane rétrograde, raciste et violente dans laquelle les arrangements entre les plus fortunés et les politiques permettent de s'affranchir des lois. S'il pensait bien connaître cette société et ses règles, Holland s'aperçoit qu'il ne les avait pas forcément bien intégrées et que lui et ses semblables prospèrent sur l'injustice de cette société.
Ce que Burke nous dit là du Texas des années 1960-1970 et sur les conditions de vie des ouvriers agricoles mexicains est intéressant et instructif ; d'autant plus qu'il sait appuyer sur les points douloureux et susciter le sentiment d'injustice chez le lecteur. Toutefois, Hackberry, dont on peine souvent à comprendre les motivations, si ce n'est qu'il porte le poids d'une culpabilité qui l'amène à vouloir se racheter en se sacrifiant et même en cherchant plus ou moins à se trouver dans la position du martyr, est encore trop peu sympathique, et pas assez antipathique à la fois. Il n'est ni celui que l'on voudrait aimer, ni celui que l'on se plairait à détester. Sans doute parce que ses deux faces, son Jekyll et son Hyde, sont chacune à leur manière un peu trop caricaturales.
Alors certes il reste le charme de l'écriture de James Lee Burke, sa capacité à donner vie à un paysage, à poser une ambiance moite, étouffante, dans laquelle flotte constamment un parfum de danger, la promesse d'un dérapage incontrôlé et d'un moment de fureur. Mais on est encore loin de ce qu'il saura faire quelques années plus tard en la matière.

Pas inintéressant donc pour qui aime déjà les romans de James Lee Burke, important en ce qu'il ouvre une série dont on peu penser que la suite, écrite près de 30 ans après, sera d'un autre niveau, Déposer glaive et bouclier n'est pas un roman indispensable de la bibliographie de l'auteur. Tout au plus une curiosité et un passage obligé en entendant l'édition sans doute prochaine en France des autres aventures de Hackberry Holland.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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DÉPOSER GLAIVE ET BOUCLIER de JAMES LEE BURKE
Hack Holland navigue joyeusement dans les sphères de la politique, assiste à une convention démocrate avec sa femme et son frère. Il est candidat au Congrès et tout laisse supposer qu'il sera élu, disposant de tous les appuis nécessaires. Il reçoit un appel d'un ami mexicain qu'il avait connu en Corée et qui se trouve en prison. Il laisse donc la convention ainsi que sa femme, furieuse, pour aider son copain. En chemin il picole beaucoup trop puis découvre l'ex caporal Gomez déjà condamné aux travaux forcés. Son état aviné lui vaut nombre d'ennuis mais l'excellent avocat qu'il est et les charges ridicules portées contre Gomez lui permettent de faire appel et de libérer Gomez sous caution. Mais durant la nuit Gomez est tué! Il va s'investir dans la lutte de Gomez pour les conditions de travail des journaliers, se rapprocher d'une mexicaine à laquelle il racontera l'horreur qu'il a vécu en Corée et révisera radicalement son mode de vie présent et avenir.
Bien écrit, intéressant sans toucher des sommets, extrêmement aviné, un roman orienté sur le syndicalisme ( les problèmes des « dos mouillés) et sur le côté pourri des arrangements politiques.
Pas mon préféré chez J. L. Burke, un peu simpliste.
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Ce roman nous parle d'un homme qui se trouve sur la ligne de partage des eaux : d'un côté la pente naturelle vers un avenir politique doré satisfaisant les désirs de grandeur de son épouse , mais les fréquentations qu'elle suppose , les compromissions qu'elle sous -entend , Hack Holland ne les supporte que par l'usage immodéré d'alcool. de l'autre côté, le contre-emploi de la défense des déshérités, un amour désintéressé. Mais des coups à prendre et des privilèges à perdre. Il choisira et pourra peut-être ainsi pacifier son âme torturée par les souvenirs de sa captivité en Corée. Comme toujours chez Burke la nature et sa sensualité, l'histoire sanglante de l'Amérique forment l'arrière-plan d'une intrigue prenante.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Mais je le connaissais, son monde, peut-être même mieux que lui. Je connaissais l’envie de vomir qui vous prenait lorsque vous entendiez le claquement du verrou derrière vous, la peur de retourner à l’isolement et les cauchemars qu’on en gardait, la prudence dont il fallait faire preuve face aux violents et aux fous, la honte de la masturbation et la tentation que représentait l’homosexualité, la terreur qu’on éprouvait lorsqu’un fusil armé était braqué sur votre visage, ces mois et ces années que ne motivait aucune finalité, la jalousie que provoquait la faveur d’un gardien accordée à un prisonnier, la pression constante des corps autour de vous et le fait qu’il y avait toujours des dizaines d’yeux pour vous voir accomplir vos besoins physiologiques les plus élémentaires.
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J'ignore pourquoi, j'éprouvais toujours un sentiment de culpabilité lorsque je me trouvais en présence de détenus, comme si j'aurais dû m'excuser de quelque chose. Je connaissais l'enchaînement d'absurdités qui les avait souvent amenés ici, et je savais aussi que ces années de châtiment et l'avilissement qui les accompagnait n'avait pratiquement aucun effet correctif; mais si je réfléchissais trop à ces choses-là, je n'avais plus qu'à faire un avion en papier de mon diplôme de droit et le jeter par la fenêtre de mon cabinet.
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Elle n’avait ni accent ni manière de parler qu’on puisse rapprocher d’une région ou d’une personne qu’on connaissait. J’essayais de me la représenter. Elle avait dû répondre à des centaines d’hommes l’appelant de leur chambre de motel ou de leur maison vide, nerveux, un peu ivres, la voix rauque de gêne et de passion, redoutant de se faire rembarrer. Je me demandais si ces aveux de manque et de faiblesse avaient aiguisé son regard sur la bonne société, ou si elle n’était qu’un robot décérébré. Je ne parvenais pas à l’associer à l’image de la grosse maquerelle peroxydée avec ses bagues de verre aux doigts, dont la voix aurait laissé percevoir plus d’humanité. J’avais fini par imaginer une vieille fille froide et asexuée, maigre, le teint pâle, rendue cynique par le pouvoir de manipuler la vie sexuelle des autres sans y participer.
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Tous les geôliers savent qu’un prisonnier préférerait être battu avec un tuyau d’arrosage plutôt que d’être envoyé au cachot, où les serpents sortent de l’hibernation et où les voix d’autrefois résonnent dans de longs tunnels. Les Nord-Coréens et les Chinois connaissaient le truc, eux aussi. Les nez cassés et les doigts écrasés, même creuser sa propre tombe sous la menace du sergent Tien Kwong et de son pistolet-mitrailleur, étaient loin d’être aussi efficaces que six semaines dans un trou de terre nue, avec une grille d’égout au-dessus de la tête.
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Chaque fois que la guerre changeait de physionomie ou qu’une nouvelle offensive était lancée par un côté ou l’autre, les Chinois nous transféraient, en wagons à bestiaux, en camions de l’armée russe ou à pied, vers un nouveau camp où nous ne risquions pas d’être libérés, étant donné que nous constituions une importante monnaie d’échange dans les pourparlers. Je passai deux mois à Bean Camp, un complexe de baraques en bois délabrées, utilisées par les Japonais pour enfermer les prisonniers britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Videos de James Lee Burke (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de James Lee Burke
?Robicheaux de James Lee Burke aux éditions Rivages/Noir ??https://www.lagriffenoire.com/1011046-nouveautes-polar-robicheaux.html ? ?Dans la brume électrique de James Lee Burke aux éditions Rivages Noirs ?? https://www.lagriffenoire.com/28333-poche-dans-la-brume-electrique.html ? ? ? Chinez & découvrez nos livres coups d?coeur dans notre librairie en ligne ? ?? lagriffenoire.com ? ? Notre chaîne Youtube : Griffenoiretv ? ? Notre Newsletter ?? https://www.lagriffenoire.com/?fond=newsletter ? Vos libraires passionnés, Gérard Collard & Jean-Edgar Casel ? ? ? #lagriffenoire #bookish #bookgeek #bookhoarder #igbooks #bookstagram #instabook #booklover #novel #lire #livres #sudradio #conseillecture #rentréelittéraire2019 #éditionsseuil #éditionsxo #éditionsbuchetchastel #éditionspocket #éditionsflammarion #éditionsfleuve #éditionsactessud #éditionsgallimard
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