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4,31

sur 2435 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Depuis plusieurs générations, l'humanité vit dans l'angoisse du retour d'une race extra-terrestre qui a failli l'anéantir lors de sa première incursion. Cette race que les humains ont nommé les Doryphores pour leur ressemblance avec le fameux insecte, possédait une avance technologique importante, et les militaires qui ont poussé au maximum leurs recherches manquent encore du stratège qui pourra leur donner une chance de victoire. Tous les moyens sont donc mis en oeuvre pour trouver les enfants les plus brillants dès leur plus jeune âge et les former dans l'espoir de trouver la perle rare qui réunira toutes les qualités nécessaires. Nous allons donc vivre dans ce livre l'évolution du plus prometteur d'entre eux, Ender Wiggins.

Ce roman qui pourrait n'être qu'un simple livre de science-fiction se révèle au final être beaucoup plus que ça, la dimension philosophique devenant de plus en plus présente au fil des pages, principalement autour de la question de la peur de l'inconnu et de la fin qui justifie les moyens. Comme en plus le personnage d'Ender est attachant et charismatique, on se trouve ici face à une véritable pépite dont il me tarde de lire la suite, le Cycle d'Ender, tome 2 : La Voix des morts.
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Il m'arrive de plus en plus rarement de ne pas pouvoir lâcher un livre, et d'en retarder la fin en rationnant mon temps de lecture.... et bien, ça vient de m'arriver avec "la stratégie d'Ender".
le sort de ce petit garçon, projeté malgré lui dans l'univers de la guerre absolue, m'a fait frémir, trembler et émue.
Bon, j'aime vaguement la science-fiction, j'en lis régulièrement sans être une amatrice éclairée. Or ce roman va au-delà de la science fiction: les ennemis, les "doryphores"un genre d'insectes supérieurement intelligents ne sont finalement qu'un prétexte. C'est plus un roman sur la manipulation, l'instrumentalisation.
Peut-on tout faire quand on est persuadé que sa cause est bonne? Que reste-t-il d'un être humain quand on lui a tout retiré de ce qui fait l'humanité?... Bref je suis encore et pour un petit moment avec Ender, et je crois que je vais attendre un peu avant de lire le 2° opus... de crainte d'être déçue.
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Ayant passé un très bon moment avec le film, je me suis dis qu'il était temps que je découvrir la version originale de l'histoire. le film est très bien mais le livre apporte un énorme plus car tout est détaillé. le film est une version rapide du livre. Je n'ai pas pu arrêter de comparer le film avec le livre mais je peux dire que les deux sont très bien !

Andrew Wiggin, dit Ender, est un troisième, rare sont les troisièmes dans la société où il vit. Sa naissance a été autorisée pour voir s'il a les capacités à être commandant. Les Doryphores ont attaqué la Terre il y a de ça des années maintenant, la guerre a été gagné de justesse donc les Hommes ne veulent pas recevoir une autre attaque de cette envergure, ils entrainent les jeunes qui ont du potentiel à la guerre.

Le style d'Orson Scott Card est parfois compliqué quand il utilise des termes techniques, mais sinon c'est simple et ça se lit bien. Il ne faut pas perdre le fil car la dernière partie du livre est un vrai casse tête, mais c'est une fin à couper le souffle. Je suis restée étonnée par cette fin comme je l'ai été par le film.

L'intrigue est intéressante, certes c'est un peu long quand il fait son apprentissage mais j'ai adoré découvrir tout cet univers. On voit son évolution, ses sentiments, on entre dans la tête d'Ender de suite et je me suis bien attachée à lui. Il a beaucoup souffert dans son enfance, à cause de son frère et il a souvent peur de devenir comme lui…

En début de chapitre, on a en italique, une conversation entre des adultes gradés, ça apporte un plus car à force de lire on voit où veut nous mener l'auteur. Tout un processus pour arriver à cette fin, un très gros risque a été pris. Bref, je ne vais pas en dire plus.

Je ne trouve pas que ce soit spécialement jeunesse, un large public peut lire ce roman. Après fermeture du livre, on peut avoir plusieurs réflexions sur plusieurs sujets, notamment l'enfance, la manipulation, les droits…

En conclusion, un roman que je suis contente d'avoir découverte, c'est un premier tome mais l'histoire a une fin donc on peut s'arrêter là si on veut. Une histoire très intéressant avec une grande réflexion à la fin. Pour ceux qui ont adoré le film, peuvent aussi adorer le livre car on a beaucoup plus d'informations.
Lien : http://livres-films-series.b..
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Ender est né sur commande : la Terre est menacée par une invasion des Doryphores, extraterrestres qui ont déjà attaqué notre planète deux fois et qui ont été repoussés de justesse. L'armée a besoin d'un stratège hors du commun pour repousser cette troisième menace. le frère d'Ender a été jugé trop cruel pour tenir ce rôle, sa grande soeur trop tendre. Lui devrait être le parfait équilibre entre les deux.

Il est envoyé dès ses six ans dans une école militaire. Là-bas, il apprendra le métier de soldat et de commandant : les enfants sont regroupés en armée, qui s'affrontent régulièrement sur le champ de bataille. Ceux qui s'illustrent deviennent chef de cohorte, puis d'armée, avant de recevoir leur diplôme et d'intégrer réellement l'armée.

Mais pour Ender, le jeu est faussé : il est étroitement surveillé, par des instructeurs qui estiment que le meilleur moyen de faire ressortir ses capacités est de l'isoler et de le laisser constamment sous pression : Ender est toujours envoyé là où on ne veut pas de lui, ses rares amis sont aussitôt transformés en adversaires, ses opposants toujours favorisés dans les combats.

Ce livre m'a offert ma première nuit blanche de lecture depuis bien longtemps. L'histoire est magistralement écrite, on éprouve à la fois de la compassion pour Ender et un peu de voyeurisme sadique à la vue des épreuves qui l'attendent et ce qu'il va bien pouvoir trouvé pour s'en sortir. Et cerise sur le gâteau, la fin est bluffante et fait l'effet d'une véritable gifle.
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La stratégie Ender est un de ces livres qui marque l'esprit. Il ne peut laisser indifférent.
L'histoire tourne autour d'un petit garçon qui a eut la malchance d'être le troisième enfant de sa famille. Or, son pays est sous la loi d'une restriction de la natalité. Il est le troisième, le dernier, le paria…
Mais il se révèle aussi être le plus doué.
Son frère aîné, Peter, enfant prodige lui aussi, le déteste et le lui fait payer. Il le déteste parce qu'il sent au fond d'Ender toute la bonté de coeur qu'il ne possède pas lui-même. Et il sait que c'est ce qui fera la différence.
Lorsque l'armée viendra chercher Ender, lors de ses six ans, pour l'amener à l'école de guerre, c'est la déchirure pour le petit garçon qui perd ses parents et surtout sa soeur Valentine qu'il aime pardessus tout.
Il ne sait pas quand il les reverra.
Ender suit alors, loin de tous, une éprouvante éducation militaire, rigoureuse, intransigeante, inhumaine durant laquelle il apprendra à se battre et surtout à gagner pour survivre.

Loin d'une description ennuyeuse des pratiques d'une école militaire, l'auteur nous montre le regard d'un enfant sur un monde d'adultes.
Il nous dépeint le douloureux cheminement intérieur de la prise de conscience du monde.
Il nous donne un point de vue nouveau, nous oblige à regarder les choses autrement, avec des yeux neufs, les yeux d'Ender.
Outre cet aspect prédominant du récit, il nous parle de nos peurs, de nos limites, de nos étroitesses, mais nous montre aussi nos capacités, notre grandeur. Cela préfigure la suite intitulée " La voix des morts ", récit pétrit d'humanité.

Si vous ne l'aviez pas encore compris, j'ai adoré ce livre. le style d'Orson Scott Card est un pur bonheur, le sujet est très original et traité avec maestria.
Un livre que je recommande chaudement.
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- Sans spoilers -

La stratégie Ender est un de mes livres de SF favoris et pourtant, avec son protagoniste qui n'est qu'un gamin, cela partait mal.

Ce n'est pas une critique que je laisse sur ce site mais un conseil à ceux qui souhaitent le lire : évitez tous les résumés, longues critiques, spoilers et le film insipide. Si vous connaissez déjà les détails, vous vous privez d'un rare plaisir littéraire.

Mon bémol : c'est le seul livre du cycle d'Ender que j'apprécie. La suite m'a déçu et je suis tombé des nues en lisant le médiocre troisième tome (et ces thèmes pseudo-philosophiques au ras du sol).

Malgré ce bémol, je recommande toutefois chaudement la lecture de ce roman qui se suffit à lui-même.
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La Stratégie Ender (Ender's Game) est un des livres que je relis volontiers avec un grand plaisir. L'émerveillement premier est passé, mais reste cette joie et cette émotion associées à une lecture particulièrement marquante. En effet, ce premier tome est un des rares livres dont la chute m'a totalement sidérée. Je ne l'ai pas vu venir lors de ma découverte. Bien entendu, je ne dévoilerai rien de cette fin et rares sont les amateurs de SF qui seront aussi surpris que je le fus.

Ender est le surnom d'Andrew Wiggin, un enfant très spécial dont le sang froid et les capacités intellectuelles sont remarquables. Ses talents ne sont pas l'unique facteur le démarquant des autres gamins de son âge. C'est un troisième enfant dans une société où les naissances sont limitées (tout comme les ressources). C'est aussi un assassin… Il a tué les 2 pré-ados qui l'ont agressé avec une riposte efficace et démesurée!

C'est ainsi qu'il est repéré par l'institution militaire et inclus dans le programme spécial de formation des futurs leaders des forces armées de la Terre. Cette école est dirigée par l'habile colonel Graff, épaulé par toute une équipe. Ce sont tous des enfants, et à l'image de ce que nous pouvons avons connu ou nous pouvons voir dans les cours d'école, c'est rude. Dans cette académie militaire les rapports sont souvent conflictuels. Les performances scolaires, militaires et tactiques du jeune garçon sont rapidement excellentes et il s'attirent l'envie de nombreux camarades plus âgés. Ender doit s'employer pour avoir un minimum de tranquillité, et seuls ses contact avec sa soeur lui apporte le réconfort et l'affection qui lui font défaut.

Un recrutement si jeune à de quoi attirer l'attention du lecteur, surtout que nous imaginons un futur plus moderne qu'aujourd'hui dans lequel les droits des enfants seraient enfin respecter sur l'ensemble du globe. C'est donc assez ahurissant d'imaginer une académie militaire qui diplôme de jeunes officiers encore imberbes!!… Il faut dire que la Terre est aux abois. Elle est en guerre depuis de nombreuses années contre des extra-terrestres insectoïdes très agressifs, les Doryphores.

Nous pouvons évidemment comparer La Stratégie Ender avec Starship Troopers de Heinlein. Les ET partagent des points communs, les auteurs ayant choisis à dessein des insectes qui ne nous inspirent guère comme adversaires. La forme, l'agressivité des E.T. et les effets de cette guerre sont similaires. Mais ensuite, les deux auteurs traitent leur sujet de manière divergente. Heinlein nous fait découvrir les combats de ses protagonistes aux confins de l'espace alors que Card nous invite à suivre la formations, les interactions particulières de jeunes enfants utilisés dans les guerres. Une thématique d'actualité….

Et non, cela ne s'approche en rien du cycle d'Harry Potter même s'il s'agit d'un parcours initiatique, et de la formation d'un jeune prodige promis à un destin qui le dépasse.

En revanche, les raisons du conflits entre la Terre et les Doryphores, nous rapproche d'oeuvres de SF telles que la Guerre Éternelle d'Haldeman.

L'ambiance confine parfois à la claustrophobie, et nous plonge dans un univers dépeint par petites touches discrètes (plus ou moins) assez sombre, familier et cohérent. le rythme est rapide, et la plume nerveuse : il est impossible de s'ennuyer une seconde. L'émotion reste présente et si le lecteur débute avec un héros déstabilisant à l'entame du roman, c'est le coeur conquis qu'il refermera la dernière page.

Le quatrième de couverture laisserait penser qu'il s'agit d'un simple bouquin de SF et d'action. C'est en partie le cas… Cependant, ce roman est bien plus profond, bien plus consistant que ce léger résumé le laisse prévoir. Et au travers d'un enfant, l'auteur aborde la mort, de l'anéantissement, de la détermination, de la manipulation, de l'utilisation des enfants, thèmes qui ont hélas encore trop de répercussion avec l'actualité même française!… de quoi perdre foi en l'humanité!
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Un roman que j'ai littéralement dévoré. Est-ce parce que c'est le premier roman que j'ai lu depuis la naissance de mon fils, je l'ignore mais j'ai tourné les pages, encore et encore, retenant mon souffle jusqu'à la fin.

L'histoire est originale et bien construite.

L'idée d'envoyer des enfants dans des écoles militaires en prévision d'une future invasion extra-terrestre est assez déroutante mais j'ai apprécié la manière dont l'auteur a travaillé ces personnages : intelligents, enfants mais conscients de leurs responsabilités, rivaux et amis, compétitifs et solidaires.

L'écriture agréable et efficace : l'intérêt du lecteur est maintenu tout au long du roman et la tension monte au fur et à mesure.

Un roman passionnant dont le tome 1 se suffit à lui-même.
Lien : http://www.antredelivres.com..
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Gagné grâce à l'opération masse critique Babelio.

Privé d'une sensibilité particulière pour la SF par manque d'auto-éducation, mes connaissances du genre n'excèdent pas la lecture de Philip K. Dick ou du cycle de Dune. L'ambiance, peut-être, l'indisponibilité à m'ouvrir à d'autres mondes, aux autres univers que portent les différentes oeuvres, ont contribué à cette méconnaissance que d'aucuns considéreraient comme tragique.
Participer à masse critique imaginaire était donc un pari sur ma capacité à ne pas lâcher le livre en cours de lecture, d'autant que mes choix portant à la base sur la fantasy, être choisi pour "La Stratégie Ender" de Orson Scott Card avait tout de la mauvaise blague.

Et pourtant.
Surpris de ne pas recevoir une nouveauté, j'ai été tout autant agréablement surpris par cette réédition. La couverture est un peu plus punchy (peut-être un peu cliché ?) et la typographie facilite l'usage lors de nuits blanches.
C'est d'ailleurs lors d'une d'entre elles que, cafardeux, enveloppé d'une fumée noire, j'ai ouvert choisi de me saisir de ce roman.
Alors, imaginez.
Imaginez 4h de lecture ininterrompues un samedi matin, un insomniaque déprimé happé par un univers futuriste qui parle à l'universel.

L'histoire, Ender, un "troisième" (incitation à limiter la natalité) est doté d'une intelligence rare. Il n'a pas 5 ans. Il est le dernier espoir de l'armée pour contrer la prochaine invasion des Doryphores, créatures extra-terrestres. Programmé pour vaincre, on suit son entrainement à l'école militaire, ses rencontres - ses amitiés presque impossibles, ses rivaux hargneux, dangereux -, sa solitude, jusqu'à l'affrontement final.

Plus que SF, La Stratégie Ender est avant tout un roman sur l'enfance. Celle qui se programme, celle qui est volée, mais, surtout, celle qui est violente. Car Orson Scott Card livre un texte d'une violence assez effrayante; sa description des relations entre enfants, qu'elles soient celles de camarades, ou celles d'une fratrie, sont criantes de vérité, du moins, d'une certaine vérité.
La rivalité avec son frère, celui-ci étant comparé au Mal absolu, si Ender a une idée (au sens platonicien du terme) du Mal, elle doit sans doute s'incarner chez son frère, double inversé, un Ender retourné auquel Ender ressemble de plus en plus à mesure de l'histoire.

Pour Card, l'enfance semble être l'état de nature, la guerre de tous contre tous, de tout le monde contre tout le monde, que Thomas Hobbes expose dans son essai "Léviathan".
Pire encore, les sentiments, semblent-ils, rationalisés, n'empêchent pas la mise à mort. Les enfants sont des tueurs. auraient-ils les moyens de détruire univers que l'on pourrait craindre qu'ils le fissent. Et lorsque manipulation il y a, et il y a toujours manipulation, ils le font.

La Stratégie Ender est aussi un roman sur le choix et la possibilité de choisir librement, sans influence.
Témoins le frère et la soeur d'Ender qui jouent les manipulateurs politiques de plus en plus influents sur le réseau d'informations. le rapport aux masses et aux médias tient d'un joli cynisme.

Un espoir, ou une unique possibilité ? Seul le départ vers un nouvel univers permet de pallier à l'échec de cette socialisation - la nôtre, pour Orson Scott Card - et tenter de tout re-commencer, voire re-créer, à l'abri des autres, ou à l'abri des effets de nous-mêmes sur les autres.

Car, seul au milieu des autres, Ender ne sera qu'un tueur, comme chaque être humain est l'assassin potentiel de l'autre; solitaire dans son nouvel univers, peut-être sera-t-il prophète ?
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Difficile de juger un classique de la science fiction aussi incomparable. Aussi vais-je me contenter de quelques réflexions essentielles.

Le thème, la terre en guerre totale contre une race Alien insectoide, est un classique. Notons que les insectes doivent être géants pour constituer une menace, être très nombreux/prolifiques, et avoir une technologie équivalente à la nôtre. Je serais personnellement bien plus inquiet d'affronter une myriade de petites araignées très venimeuses. Mauu il s finalement ces adversaires ne sont qu'un prétexte, un décor, alors que le reste de la saga s'intéressera vraiment aux extra-terrestres.

Le vrai sujet c'est la question de la guerre totale. Mais la encore, déception : la fin justifie les moyens et nous assisterons à l'éradication d'une civilisation entière pour sauver les humains. Les questions sur le genocide n'apparaîtront que dans la suite.

On se retrouve donc avec l'ascension d'un jeune surdoué au sein d'une académie militaire acculée par les défaites terriennes contre les aliens. le jeune Ender déjoue ses opposants par son sens tactique de surdoué avec bon nombre de défis intéressants qui sont tout le sel de l'histoire. Je ne vais pas spoiler la fin mais l'intelligence qui vainc la force brute tout au long de l'histoire se révèle être elle même une force de destruction. Aujourd'hui ce roman serait sans doute écrit différemment, avec plus de recul. Et c'est d'ailleurs ce recul qu'apportera la suite de la saga.
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