AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,31

sur 2435 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est la diffusion du film à la télévision qui m'a rappelé que j'avais ce titre dans ma bibliothèque sans jamais l'avoir lu. Comme souvent, le film manquait de détails, de réponses alors je me suis lancée bien que j'appréhendais les passages avec les combats que je craignais de trouver trop répétitifs et ennuyeux.
Et pourtant non, les combats nous apprennent à comprendre Ender, comment il pense et surtout pourquoi le jeu est nécessaire, pourquoi il faut que ce soit des enfants, pourquoi il faut les pousser jusqu'à leurs limites....
J'ai dévoré le livre en un week-end mais il me laisse avec une certaine tristesse : pour Ender, c'est sûr mais aussi parce que l'auteur met l'humanité dans une situation où l'anéantissement de l'autre est la seule issue et que l'on comprend pourquoi.
Commenter  J’apprécie          70
Il ne faut surtout pas craindre l'étiquette "Science-fiction militaire" : La stratégie Ender est avant tout une histoire de famille, un parcours initiatique habilement construit dans un univers fascinant.

On vibre avec le héros ; on souffre avec lui, on avance avec lui. En fait, on sort de l'enfance avec Ender et c'est une expérience qui ne laissera personne indifférent.

Une petite merveille à mettre entre toutes les mains, même ceux qui n'aiment pas la SF.

Commenter  J’apprécie          70
Il aurait sans doute mieux valu lire le livre avant de voir le film, mais c'est du bon Card, encore un personnage hors du commun, un esprit supérieur dans le meilleur sens du terme. L'auteur aime la bonté et le génie chez ses héros et Ender n'en manque pas. Cette aventure entre les coques des navires spatiaux reste formidable, on va crescendo, la fin est émouvante et la conclusion reste à venir... de belles heures de lecture en perspectives...
Commenter  J’apprécie          70
J'ai vu le film il y a quelques jours, j'avais vraiment apprécié l'esthétique jeu vidéo, je le trouvais seulement un peu ''gentil'' et je n'arrivais pas à comprendre la logique d'une école d'enfants pour vaincre les Doryphores. C'est pour cette raison que j'ai voulu lire le bouquin et franchement, je n'ai pas été déçue !

Même s'il est vrai que le côté ''gentille fille'' de Valentine et ''méchant garçon'' de Peter sont un peu gros, les personnages sont bien dessinés et la dualité violence/empathie d'Ender est plutôt bien rendue. Chaque personnage a son rôle et le joue parfaitement, ça complète un ensemble assez cohérent.
Je trouve juste que les enfants sont un peu trop violents, ok ils sont formés pour devenir des commandants de flotte mais quand même, ce sont des gamins, c'est un peu exagéré. Ceux qui ont lu le livre comprendront ce que je veux dire.

J'ai adoré suivre tout le parcours à l'école de militaires jusqu'au point culminant de la Stratégie Ender. Pas de grosse surprise comme j'avais vu le film mais tout de même étonnée de la tournure des événements. C'est beaucoup mieux emmené dans le roman, et on comprend l'utilisation de ces enfants, dès leur plus jeune âge.

J'ai bien aimé la fin, je me demande seulement si la suite des aventures d'Andrew Wiggin seront aussi palpitantes que sa formation à l'école militaire. A voir !
Commenter  J’apprécie          70
Andrew Wiggin, dit Ender, est suivi depuis sa conception par la Flotte Internationale. A l'âge de six ans il est retiré à sa famille pour être intégré à l'Ecole de Guerre située en orbite de la Terre. La Flotte Internationale voit en effet en lui celui qui sera capable de vaincre les Doryphores, dont la dernière attaque remonte à soixante-dix ans. Dès lors les manipulations subies par Ender vont crescendo dans leur dureté. Et peu importe qu'Ender ne soit qu'un enfant, la discipline militaire doit tout faire pour qu'il devienne le stratège que l'Humanité attend, et ce le plus vite possible.
La stratégie Ender conte donc le parcours initiatique d'un enfant dans un univers militaire. Ce dernier est particulièrement dur, mais Ender trouve des ressources pour l'affronter par le biais de son intelligence et de ses sentiments. Il est ainsi capable de venir à bout de tous les "jeux" imaginés par les adultes et leurs ordinateurs, tout en ayant conscience d'être manipulé, et en dépassant ses limites à chaque fois qu'il doit franchir un obstacle. Mais Ender est aussi un enfant qui a besoin de se sentir aimé et qui se pose des questions sur son existence dans le monde qui l'entoure.
C'est l'intégralité de cette personnalité que Orson Scott CARD nous fait découvrir. Et il le fait une fois de plus avec une prose de grande qualité, toute en tension et rebondissements, donnant un rythme incroyable au roman. C'est d'autant plus remarquable que l'auteur s'intéresse avant tout à la psychologie d'un enfant, la guerre contre les Doryphores n'étant que suggérée en toile de fond de l'intrigue. Cela fait d'ailleurs de la stratégie Ender une oeuvre profondément humaniste.
Il n'est donc pas étonnant que le roman ait obtenu de nombreux prix, dont le Hugo 1986 et le Nebula 1985. Il n'est pas étonnant non plus que ce roman soit la plupart du temps présenté comme une oeuvre incontournable de la Science-Fiction contemporaine, voire comme un chef-d'oeuvre. Tout simplement.
Commenter  J’apprécie          72
La Stratégie Ender est pour moi une très, très belle découverte : les personnages sont fascinants, l'intrique passionnante et la surprise inoubliable. On subit ce livre d'un bout à l'autre : il est impossible de deviner quoi que ce soit. Ce n'est pas dérangeant juste très agréable.

Le livre est très bien écrit, la lecture est facile : on hésite entre observation et fait. On découvre comment devenir un monstre et l'ignorer. le lecteur est placé par Orson Scott Card dans une position particulière : à la fois dans la tête d'Ender, mais aussi en tant que momentané observateur externe. Certain passages peuvent s'assimiler aux Harry Potter, mais ce n'est qu'une vision personnelle.

Après avoir fini La Stratégie Ender, c'est inévitable : on se pose beaucoup de questions. C'est un livre qui amène une réflexion intense et agréable. Il amène sur la table des questions qu'on ne se pose pas tout les jours, mais qui ont le mérite d'être intéressante. Il amène également une grande réflexion sur l'armée, les droits de l'enfance et l'éthique.

Ce livre se lit d'une seule traite, il est très prenant, et heureusement, assez court. (Heureusement ? Faut voir !) La fin de l'histoire, appelle à une suite, qui ne semble pas forcément indispensable. ça change, un bon point donc ! Pas besoin d'acheter 12 livres pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Il serait vraiment très dommage de passer à côté de la Stratégie "Ender d'Orson Scott Card.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          70
Après Les Mages de Westil chroniqué il y a quelques jours sur mon blog, je me replonge dans la bibliographie d'Orson Scott Card pour m'intéresser cette fois-ci au titre qui lui a valu la reconnaissance et deux prix extrêmement prestigieux : le Nebula en 1985 et le Hugo en 1986. Écrivain protéiforme, abordant aussi bien la science-fiction pure et dure que la fantasy ou le conte, Orson Scott Card est un conteur hors-pair. Je le dis et le redis car avec La stratégie Ender, il achève de me convaincre que la science-fiction peut me plaire...

Et pourtant, ce n'était pas gagné. En attaquant cette lecture, je me demandais bien comment je pourrais m'attacher à un petit surdoué de 6 ans évoluant dans un monde empli de vaisseaux et de voyages inter-galactiques, le tout saupoudré d'une bonne dose de manoeuvres militaires. J'ai donc commencé ma lecture pleine d'appréhensions... qui se sont bien vite envolées. Dès les premières pages, la magie opère, et Ender nous paraît à la fois extrêmement doué et fragile. Ender est le dernier d'une fratrie de trois enfants, ce qui est très inhabituel et même condamné par la société dans laquelle il vit. "Ender" n'est d'ailleurs qu'un surnom qui signifie "le terminateur", "le dernier", en lien avec son statut de dernier enfant mais surtout car il représente l'ultime espoir du gouvernement pour repousser la menace Doryphore. Victime de son grand frère tyrannique et de parents qui, bien qu'ils l'aiment, ne peuvent s'empêcher d'être envahi par la honte à sa vue, Ender trouve refuge auprès de sa soeur, Valentine, qui le protège comme elle peut. Lorsqu'un envoyé gouvernemental du nom de Graff se présente pour emmener Ender à l'École de la Guerre, station orbitale destiné à former les jeunes soldats, le jeune garçon accepte, conscient du poids qui pèse sur ses petites épaules. Il ne se doute pourtant pas que son destin sera aussi grandiose et dramatique...

Avec La stratégie Ender, Orson Scott Card signe un roman puissant et terrible. Ce récit soulève une foule incroyable de questions déontologiques et philosophiques : jusqu'où peut-on pousser quelqu'un ? le sacrifice au profit du bien collectif est-il moralement juste ? Toute vérité est-elle bonne à dire ? le libre-arbitre existe-t-il ? Rarement je me suis posée autant de questions en lisant un roman. le tout nous est livré avec une précision chirurgicale qui n'épargne ni la beauté, ni la cruauté. Orson Scott Card excelle dans la dissection des humeurs humaines tout en créant un univers original à partir de concepts déjà tant exploités. La révélation finale m'a littéralement coupé le souffle et j'ai mis pas mal de temps avant de m'en remettre et de me plonger dans une nouvelle lecture.

Même si La stratégie Ender est l'une des oeuvres les plus bouleversantes et magistrales qu'il m'ait été donné de lire à ce jour, j'ai tout de même quelques réserves concernant l'univers très "spatial" qui m'a moyennement touchée. J'ajouterais que certains passages assez philosophiques ou stratégiques pourraient sembler complexes et barbants et rebuter certains lecteurs (ce qui n'a pas du tout été mon cas, je précise.) Malgré tout, je décide de classer ce roman en "coup de coeur" et je ne peux qu'insister sur l'extraordinaire qualité de ce titre pour vous convaincre de le lire, si ce n'est pas déjà le cas !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
Commenter  J’apprécie          70
Waou !
Pour quelqu'un qui n'est pas fan de science-fiction (le livre m'a été conseillé par un ami), j'avoue que j'ai vraiment aimé. Ce livre est impossible à lâcher.
Même si j'ai souvent eu le vertige par les moments en apesanteur et me suis parfois sentie perdue sur les enjeux.
Je ne m'attendais pas à que cette aventure aille si loin !

Reste à savoir si je vais poursuivre le cycle d'Ender.

Je crois que je suis un peu obligée, si je veux en connaître un peu plus sur les doryphores.

Commenter  J’apprécie          61
J'avais vu le film de 2013 mais, avec ma petite mémoire, j'avais déjà oublié les twists et ai donc pu pleinement savourer le livre. Livre sans doute bien meilleur que le film, même si j'avais déjà beaucoup apprécié ce dernier. Un gros bémol tout de même, qui m'a gêné tout le long du roman : le jeune héros est trop… jeune. A six ans, le voilà enrôlé pour subir des années d'entraînement intensif afin de devenir l'élite des commandants de guerre face à la seconde invasion extra-terrestre qui s'annonce. Je n'ai pas réussi à y croire une seule seconde tout au long du livre. Dommage, il suffisait pourtant de lui donner trois ou quatre ans de plus, comme dans le film, et tout aurait été parfait.

Car sinon, en effet, voilà une aventure vraiment prenante, même si les séquences d'action sont virtuelles ou en tout cas se déroulent dans des salles d'entraînement reproduisant des combats spatiaux. Cet entraînement incessant pousse ce gamin à toujours se dépasser, dans des épreuves de plus en plus dures. Tout tourne autour des affrontements en salle sans pesanteur (là aussi peu crédible avec cette histoire de pistolet congélation qui n'a rien à voir avec la vraie guerre, mais bon…), l'occasion de séquences bien animées toujours palpitantes, jusqu'à une fin assez surprenante et bien pensée, mais dont les dernières pages très riches auraient mérité de plus larges développements.

S'il date déjà de 1985, ce roman n'est en rien daté (pas toujours évident pour de la science-fiction) et il est surtout remarquablement visionnaire sur les aspects de la communication, de l'instantanéité et des réseaux sociaux. Une lecture très accessible pour les ados mais tout aussi plaisante pour les moins jeunes. A voir si je poursuis avec les suites de ce roman, qui semblent très différentes.
Commenter  J’apprécie          63
Issue de la nouvelle éponyme de 1977, parue pour la première fois dans le magazine américain Analog, Ender's game est le premier, et probablement le plus guerrier, des romans de la série Ender ("La stratégie Ender", "La voix des morts", "Xénocide", "Les enfants de l'esprit").

En effet, la formation de ce petit garçon n'est pas de tout repos. Afin de développer tout son potentiel, les instances militaires et les chefs de l'École de Guerre vont lui concocter un tas d'épreuves, tant militaires que psychologiques, plus difficiles les unes que les autres.

Comme Ender est destiné à devenir le Commandant en Chef de la Flotte de Guerre de l'humanité, sa première épreuve sera la solitude. Étant le plus jeune des cadets de l'École, il subira vexations, brimades et coups en douce de la part de ses « camarades » de chambrée. Et les leçons seront rudes ! Malheureusement pour eux, Ender est solide et impitoyable, même s'il n'en n'a pas vraiment conscience. Et il apprendra vite que les surveillants ne lèveront pas le petit doigt pour lui : s'il doit devenir un chef, il doit apprendre à se débrouiller seul.

Les autres épreuves seront plus physiques. Tout en étudiant, il devra montrer quel fin stratège il est lors de simulations de batailles. Car la véritable trouvaille de ce roman est la Chambre de Guerre, dans laquelle les cadets, regroupés en compagnies, se défient lors de batailles simulées en impesanteur. Et dans ce domaine, rien ne sera épargné à Ender, jusqu'à l'acculer à la défaite.

Mais ne vous méprenez pas, Ender n'est pas uniquement un roman d'action. La psychologie des personnages est extrêmement fouillée et les scènes d'action ne servent qu'à nous éclairer un peu plus sur la psyché de ce petit garçon qui est amené à faire des choses qui le répugnent mais qu'il sait inévitables et nécessaires.

Inutile, donc, de vous dire à quel point j'ai aimé ce roman, tantôt exalté par le rythme endiablé des scènes d'action, tantôt attendri ou bouleversé par les épreuves subies par cet adorable petit garçon.

A lire absolument !

Autres personnages

Les autres personnages principaux de ce roman, qui prendront toute leur importance dans les opus suivant, sont Valentine, la soeur d'Ender, et Peter, son frère. Tous deux également très intelligents, ils ont des caractères très différents. Elle est sensible et toujours à s'inquiéter pour son petit frère Andrew. Lui est un sociopathe, toujours prêt à faire le mal autour de lui, mais dont le destin s'avèrera aussi grandiose que celui de son frère.

Ces deux protagonistes sont des personnages clés dans la vie d'Ender, qui lui ont forgé l'esprit au cours des six années qu'il à vécu avec eux. Ils sont un peu comme les deux facettes d'Ender : le côté sensible qui le pousse à s'identifier à ses ennemis ; le côté impitoyable qui fera de lui un grand chef de guerre.

Dans la compagnie d'Ender, il y a également Bean, un garçon chétif mais d'une redoutable intelligence auquel Ender va beaucoup s'attacher. Ce personnage fait l'objet d'une série de livres ("La stratégie de l'ombre", "L'ombre de l'Hégémon", "Les marionnettes de l'ombre", "L'ombre de géant") qui lui sont consacré, se situant aux mêmes instants mais du point de vue de Bean.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (6279) Voir plus



Quiz Voir plus

La Stratégie Ender

Comment s'appelle le frère d'Ender Wiggin ?

Valentin
Bean
Peter

10 questions
209 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle d'Ender, tome 1 : La Stratégie Ender de Orson Scott CardCréer un quiz sur ce livre

{* *}