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Les Chroniques d'Alvin le Faiseur tome 4 sur 6

Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782070427031
567 pages
Gallimard (17/06/2003)
4.04/5   223 notes
Résumé :
Compagnon forgeron, compagnon Faiseur, Alvin est de retour chez les siens. Mais quelle est sa tâche aujourd'hui ? " Je ne peux pas apprendre aux gens comment bâtir la Cité de Cristal si je ne sais pas moi même de quoi il s'agit. " La Cité de Cristal : la vision dans la tornade du lac Mizogan, en compagnie du prophète des Rouges. Si peu des chemins de sa vie y conduisent ; Peggy Larner - Peggy la torche - le sait bien. Et l'ennemi de toujours choisit à présent des vo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on reprend la saga d'Alvin le Faiseur avec son quatrième tome, le compagnon, d'Orson Scott Card.

-Ah, La petite maison dans la prairie, mais avec de la magie, c'est ça ?

-C'est caricatural et réducteur, mais oui, c'est un peu ça.

Or donc, Alvin…

-«… et les chipmunks !* »

-Tu sors. Tout de suite.

-Quoi ?

-Ecoute, je peux supporter beaucoup de choses désagréables, le creux de onze heures, le sable entre les orteils, boire la tasse, le boulot qui arrive à l'heure de partir, mais les références douteuses ? Non. Pas moyen. Tu t'en vas. Je me débrouillerai sans toi pour cette critique.

-Maieuuuh !

-DEHORS !

Bien ! Or donc, disais-je, Alvin a terminé son apprentissage et s'en retourne chez lui, à Vigor Church. Il essaie d'enseigner l'art du Faiseur à ses concitoyens, avec un succès relatif. Hélas, sa paisible existence est troublée par les poursuites de son ancien maître, Conciliant Smith, jaloux du soc d'or qu'Alvin a forgé à la fin de son apprentissage, et par les menteries d'Amy, jeune fille tombée amoureuse de lui et qui raconte leurs ébats purement fictifs. Comment Alvin va-t-il s'en sortir pour bâtir la Cité de Cristal ?

Le début du roman est long. Très long. Trop long. Non, je ne parle pas de tout l'aspect mise en place, mais du dialogue entre Peggy, la Torche**, et Becca, la tisserande. Mes dieux, quelle longueur ! Quelle amertume ! J'avoue ne pas avoir compris à quoi servait ce passage, tant Becca m'apparut sèche, froide et indéchiffrable. Leurs échanges me semblèrent désespérément obscurs.

Fort heureusement, j'ai retrouvé ce qui procurait mon plaisir dans cette série, à savoir l'immersion dans la tête des personnages, avec En-Vérité Cooper***, un Anglais qui dissimule son pouvoir, et Calvin, le petit frère d'Alvin, envieux et mauvais, qui se tourne, lui, vers le côté de la destruction.

De nombreux passages fort détaillés sont consacrés à ce dernier, d'ailleurs, pour mon plus grand plaisir mêlé de répulsion, disons-le. Sans Calvin, m'est avis que que ce serait un brin niaiseux, c'te histoire. Tous ces bons sentiments autour d'Alvin et de ses amis, s'ils étaient pris tout seuls, donneraient un plat quelque peu écoeurant.

Enfin, et ce dernier point ne constituera pas une critique à proprement parler, il y a beaucoup de dialogues, dans une grammaire massacrée. Et cette syntaxe, cette orthographe martyrisée me rappela les sorcières des romans de Pratchett, elles aussi issues d'un milieu rural et guère fortuné. Je suis curieuse de voir quel anglais engendre ce français, tout en contractions et en fautes de conjugaison. Je jetterai un oeil au texte original, si un jour l'occasion se présente.

Bref, le Compagnon est un roman qui possède une double fonction : conclure l'affaire Conciliant Smith, fermer une bonne fois le chapitre de l'apprenti, tout en créant une nouvelle némésis pour Alvin.

Et même si j'ai moins apprécié ce tome, même si la romance ne m'inspire guère, je n'en reste pas moins curieuse de lire la suite.

*Allusion à un dessin animé américain de piètre qualité de ma jeunesse, adapté en long métrage insupportable aux oreilles.

**La Torche a le talent de voir le présent, le passé et les avenirs possibles de chaque personne.

***Si vous trouvez son prénom bizarre… et bien, sachez que ce n'est pas le seul dans le genre de cette saga.
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Pas facile tous les jours d'être un faiseur.
Il est l'heure de partir pour Alvin. Une grande destinée l'attend et ce n'est pas en restant entouré de sa famille à Vigor Church qu'il va avancer dans sa quête.
C'est donc accompagner d'Arthur Stuart qu'il poursuit sa route. Ils décident de se rendre où le vent les mène et il ca ne souffle pas bien fort en Amérique puisqu'ils se retrouvent à Hattrack River, un petit village qu'ils connaissent bien. Rattraper par son ancien maitre d'apprentissage, Alvin est accusé de vol et va devoir prouver son innocence.
Différentes affaires vont retenir notre attention, toutes plus saugrenues les une que les autres puisque l'on sait bien qu'Alvin n'est pas un mauvais bougre.
De son coté, Calvin est parti lui aussi mais pour des raisons bien différentes. Il veut améliorer son talent afin de devenir meilleur que son frère. Il va ainsi faire des rencontres qui vont bouleverser sa vie et celle d'Alvin par la même occasion.

Encore un tome de grande qualité. Un peu long à démarrer, on se demande bien où Orson Scott Card va nous emmener cette fois, et de nouveau, on se laisse happer par le génie de l'auteur.
Rien de bien palpitant pourtant, juste la vie compliquée d'Alvin. le défaiseur est en action et lui met des bâtons dans les roues.
Le procès est grandiose, la façon dont l'accusation attaque Alvin et les solutions apportées par la défense sont tout simplement passionnantes. Un grand moment de lecture, impossible de s'arrêter.

C'est aussi le tome des amitiés et des amours. de nouvelles rencontres vont entrainer de grands chamboulements dans la vie de notre faiseur. de nombreux personnages font leur entrée. Nous découvrons dans cet opus de nouveaux talents egalement. Il y en a pour tout les gouts. Que ce soit celui qui trouve les meilleurs sources d'eau, celle qui est experte en dissimulation ou bien en manipulation, l'expert en taille de pierre, on explore tout un panel de pouvoir plus intéressant les uns que les autres.

La quête d'Alvin aura finalement peu avancé dans ce tome. le suivant nous promet un bond de géant.
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Le compagnon, Quatrième de la série de fantasy "Alvin le faiseur" d'Orson Scott Card.
Le roman se passe dans les années 1800 et dans une Amérique où les sortilèges et les pouvoirs existent.
On y suit le développement de la haine de Calvin, le benjamin, envers Alvin, son aîné; deux frères et deux septième fils. Les deux continuent à découvrir leurs pouvoirs, même si leurs voies et leurs objectifs divergent. On pourrait dire le bien et le mal. Pendant ce temps, les évènements rattrapent Alvin; il est poursuivi pour vol et doit subir un procès qui est beaucoup plus important qu'il n'y parait pour son avenir. Car il a des ennemis, cachés et puissants, dont il ne soupçonnait pas l'existence. Mais il va se faire aussi de nouveaux amis qui vont l'aider.

L'auteur promet beaucoup, mais livre peu. On arrive à la fin du livre et il y a peu de développements majeurs dans la destinée d'Alvin, malgré ce que l'on nous laisse entrevoir.
Mais on se prend à tourner les pages et y prendre plaisir grâce au talent de conteur de Card. Pas une grande lecture, mais une histoire que j'ai bien aimé malgré tout.
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Salut les Babelionautes
Avec ce quatrième tome, Orson Scott Card continu de faire des misères a ce pauvre Alvin, quand a Calvin il cherche désespéramment le moyen de devenir plus fort qu'Alvin.
Peggy quand a elle, essaye de le sortir du pétrin ou il s'est fourré par son coté candide.
Grace à une réflexion du petit métis Stuart, elle va se rendre compte que le village d'Hatrack River compte beaucoup plus de gens ayant un talent que partout ailleurs.
Mais Alvin aura du mal a se tirer de la chausse-trappe ou le Defaiseur essaye de le précipiter.
Après bien des péripéties, et la rencontre d'un personnage clé pour la suite du récit, le roman se termine sur un mariage attendu depuis le début de cette Saga.
Merci à Patrick Couton, sans son travail de traducteur, cette oeuvre majeure d'Orson Scott Card m'aurait été a jamais inaccessible.
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Quand on se lance dans la lecture des Chroniques d'Alvin le Faiseur d'Orson Scott Card, on se rend très vite compte que s'en détacher devient, au fil des livres, de plus en plus difficile.
Dans ce quatrième opus, Alvin est de retour à Hatrack River, en compagnie d'Arthur Stuart. Seulement, la joie des retrouvailles avec le père adoptif d'Arthur est vite gâchée par la plainte de vol, déposée à son encontre par son ancien patron, Conciliant Smith. Il l'accuse de lui avoir dérobé de l'or pour réaliser le soc de charrue, marquant le début de son compagnonnage. Bien que le motif soit ridicule, Alvin n'en est pas moins emprisonné le temps de son jugement. Clairement, cette affaire sent la malveillance. Maintenant est de savoir si le Défaiseur est en cause ou s'il s'agit d'autre ennemis ? Alvin sait que ses prochains jours seront compliqués. Mais ce qu'il ignore encore, c'est que la trahison pourrait venir de son entourage proche. En effet, à quoi s'attendre d'autre quand son propre frère a développé une telle jalousie qu'il choisit de s'éloigner afin de se forger de nouvelles armes à utiliser contre lui.

Dans le Compagnon, Orson Scott Card a divisé son récit en deux temps d'action avec d'un côté, les péripéties que subit Alvin et de l'autre côté, les manigances que fomente Calvin. A travers ces deux personnages, l'auteur explore les deux facettes de la personnalité d'un Faiseur car ils sont bien les 7e fils d'un 7e fils alors ils disposent des mêmes pouvoirs de Faiseur. Seulement, l'un incarne le Bien et l'autre, le Mal.

Dans ce quatrième volet, l'auteur introduit de nouveaux personnages ou donne de l'importance à certains. C'est le cas de Calvin qui en grandissant a pris son frère en grippe. Or, en se laissant complètement submergé par la jalousie et la haine, il devient l'instrument idéal du Défaiseur pour nuire à Alvin. Dernier de la fratrie, il n'a pas réussi à y trouver sa place. Il se sent comme un laissé-pour-compte et tient Alvin pour entièrement responsable de cette situation. Il voudrait, lui aussi, être reconnu comme un Faiseur à part entière, seulement il ne sait pas comment faire. Toute cette rancoeur accumulée va faire de lui un ennemi mortel pour Alvin. Finalement, à travers eux, Orson Scott Card revisite le mythe d'Abel et de Caïn, même si dans son récit, il inverse les rôles. Cela nous donne déjà des pistes quant à la tournure que l'auteur va donner à la suite de son intrigue.

Cependant, chemin faisant, Alvin noue également de belles et solides amitiés comme avec En-Vérité Cooper qui souhaite comprendre la nature et la portée de ses propres pouvoirs et vient donc s'en remettre au Faiseur. C'est ainsi que cela se passe quand un Faiseur naît, il en attire d'autres. Au fil des pages de cette saga, Alvin s'entoure de personnes ayant le don ou maîtrisant des sortilèges. Or, la présence de tous ces détenteurs de pouvoir va lui permettre d'accomplir son oeuvre et de mettre ainsi en échec le Défaiseur.

Dans le Compagnon, la magie n'est donc pas seulement du fait d'Alvin. de plus, Orson Scott Card nous ouvre parfois la porte sur un autre espace-temps qui réduit considérablement les distances rien qu'en traversant une porte. Cela ancre son récit dans un ésotérisme qui s'affirme de plus en plus.

D'autre part, en filigrane de l'intrigue que l'auteur tisse, on retrouve les grandes thématiques qui ont été au coeur des fondements des Etats-Unis d'Amérique : l'indépendance, la nation, l'égalité et l'abolition de l'esclavage. Orson Scott Card a à coeur de rattacher sa fantasy à la genèse du Nouveau Monde. En conséquence, il n'hésite pas à peupler son uchronie de grandes figures du passé. C'est ainsi que l'on recroise la route d'un Napoléon Bonaparte, souffrant de la goutte que Calvin espère manipuler en agitant ses dons de guérisseur pour apprendre auprès de celui qui a régné un temps sur l'Europe. Plus étonnant encore est cette étrange amitié que ce dernier a noué avec un certain Honoré, poète sans le sou qui anime les salons de son verbe haut.

Les Chroniques d'Alvin le Faiseur ont donné une pleine liberté d'écriture à Orson Scott Card lui permettant ainsi de jouer entre la réalité et la fiction... plus d'infos sur Fantasy à la Carte.

Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- [...] et c'est la vérité exaque.
- Exacte, le corrigea Peggy. Il y a un t à la fin, avant le e.
- Exaque-te, fit le gamin. Moi, m'est avis qu'on devrait écrire les mots d'la manière que l'monde les dit, au lieu d'nous obliger à les dire d'la manière qu'ils s'écrivent."
Peggy ne put s'empêcher de rire. "C'est juste. Mais tu ne peux pas t'amuser à écrire les mots n'importe comment. Parce que tu ne les prononces pas comme, par exemple, un garçon de Boston, et vous ne tarderiez pas, lui et toi, à écrire les mots avec des orthographes tellement différentes qu'aucun ne pourrait lire les lettres ni les livres de l'autre.
- J'ai pas envie d'les lire, ses saprés vieux livres. Et pis j'connais pas d'gars à Boston.
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"Tu sais, si tu leur fais assez mal, les gens finiront tous par t'appeler ce que tu veux. Faiseur. Roi. Capitaine. Patron. Maître. Saint. Tu n'as qu'à choisir, tu peux les forcer à coups de poing. Mais toi, tu ne te changes pas. Tu ne fais que changer le sens de ces mots, et tu leur donnes à tous le même : brute."
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Quelqu'un de bon, je crois, peut quelquefois se tromper par ignorance, faiblesse ou raisonnement incorrect, mais dans les moments difficiles la bonté finit quand même par l'emporter.Et quelqu'un de mauvais peut souvent avoir l'air bon et sûr pendant longtemps, mais dans les moments difficiles sa méchanceté finit par ressortir.
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Ce que se disait Alvin, c'est que le Faiseur, lui, ne prend pas les gens pour des outils.Il ne les use pas pour atteindre un but personnel.C'est lui qui s'use en aidant les autres à atteindre les leurs.Il s'use à enseigner, à guider, à convaincre, à écouter les conseils et à laisser les gens le convaincre, lui, quand il leur arrive d'avoir raison.
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-Alvin, l'expérience m'a appris que plus un homme a de qualités, plus il y a de gens pour s'en indigner et trouver des occasions de se fâcher contre lui, même si ses actes partent d'une bonne intention.
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