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EAN : 9782714308474
244 pages
José Corti (28/02/2004)
4.32/5   11 notes
Résumé :
La place de Paul Celan en France aujourd'hui n'a rien de commun avec celle qui était la sienne à sa mort en 1970. Pourtant, malgré l'existence de traductions de plus en plus nombreuses, il m'a semblé qu'un peu à la manière de ce qui se passait pour Hölderlin, le nom de Celan, ou si l'on préfère l'aura qui entoure ce nom tendait à prendre la place d'une connaissance plus précise de sa poésie. C'est pourquoi, outre un choix de textes assez large, j'ai voulu cette fois... >Voir plus
Que lire après Poèmes (édition bilingue français / allemand)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Lire Paul Celan est toujours une expérience particulière. Chacun de ses poèmes interroge sur le lien étroit qui unit l'écriture et la vie de l'auteur et le rapport à la langue.

Issu d'une famille juive de Bucovine, Paul Celan aura été marqué par une personne - sa mère Friederike Antschel née Schrager - et par un évènement, celui de la déportation et de la mort de ses parents survenue en 1942 dans un camp de concentration de Transnitrie (actuelle Moldavie).

Dans la famille Antschell (Ancel en roumain, que l'auteur modifiera plus tard en Celan), on parlait en allemand. Attentive et dévouée, la mère du poète restera pour lui celle qui lui a transmis le goût pour la culture, la lecture et avec elles, de la liberté. Toute son ambition littéraire, tout son rapport au langage, Paul Celan le doit d'abord à sa mère.

Le drame de sa disparition va être pour le jeune Paul Celan un point de bascule, une prise de conscience dont il ne se défera jamais. La langue allemande, maternelle, jusque-là synonyme de liberté, devient tout à coup celle des bourreaux, celle d'un pouvoir totalitaire et exterminateur.
En 1944, le jeune poète écrit un poème intitulé Näher der Gräber (Proximité des Tombes) dans lequel il s'adresse à sa mère disparue :


« Et tolères-tu encore, comme jadis chez nous, ô mère, La rime douce, la rime allemande, la rime amère ? »


Cette question montre tout le rapport ambivalent que Celan nourrit alors envers la langue allemande, tout à la fois maternelle, émancipatrice et instrument d'oppression. Ce sentiment ambigu, contradictoire, va structurer toute la pensée et l'écriture de Paul Celan.
C'est en 1958, lors de son discours de réception du prix littéraire de la ville de Brême, en Allemagne, qu'il tente un début de réponse à la question posée des années plus tôt à sa mère :

« Accessible, proche et sauvegardée au milieu de tant de pertes ne demeura que ceci : la langue. Elle, la langue, fut sauvegardée, oui, malgré tout. Mais elle dut alors traverser son propre manque de réponses, dut traverser un mutisme effroyable, traverser les mille ténèbres des discours porteurs de mort. Elle traversa et ne trouva pas de mots pour ce qui se passait, mais elle traversa ce passage et put enfin ressurgir au jour, « enrichie » de tout cela. »


Ce passage du discours est significatif de l'écriture de Celan. La langue, vue comme un lieu de conflit et de réconciliation, devient celui de la persévérance, de la nécessité et de l'exigence d'une « contre-parole » qui n'accepte pour seule allégeance que celle faite à « la majesté de l'Absurde qui témoigne de la présence de l'humain ».


Composé d'une présentation biographique du poète, d'un choix de poèmes couvrant la plus grande partie (de 1952 à 1970) de l'activité littéraire de Paul Celan et d'un essai sur son oeuvre poétique, Poèmes (publié en 1967 chez José Corti) de John E. Jackson est un ouvrage idéal pour entrer dans l'écriture et la vie de Paul Celan. le choix d'une édition en version bilingue, celui des poèmes et de leur traduction font de ce recueil une référence bibliographique, un incontournable.

Cet extrait encore du discours de Brême, comme une ode à l'écriture, à la poésie :

« le poème, en tant qu'il est une forme du langage, et par là d'essence dialogique, le poème peut être une bouteille jetée à la mer, abandonnée à l'espoir - certes souvent fragile - qu'elle pourra un jour être recueillie sur quelque plage, la plage du coeur, peut-être. »

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J'ai lu ce recueil de poèmes de Paul Celan, choisis et traduits par John E. Jackson, essentiellement pour la présentation en introduction, complète et rigoureuse (84 pages sur les 240 du livre) et son essai sur la poésie de Celan. Je suis moins sensible à la traduction qu'il nous propose des poèmes de Paul Celan, mais tout cela n'est l'expression que de ma sensibilité et n'a en aucun cas, la moindre valeur de jugement : Autant de traducteurs, autant de sensibilités différentes qui emportent avec eux tels ou tels lecteurs...
John E. Jackson nous offre un éclairage, non seulement sur ce qui entoure la genèse des oeuvres de l'auteur mais aussi sur sa vie, ses influences, ses amitiés et détestations... tous, matériaux en oeuvre dans le «laboratoire » de la création poétique de Celan.

Paul Celan, coupe, tisse, ajuste, accole les mots de la langue allemande : il invente un sens nouveau au vocabulaire pour dire ce qui ne peut être dit, « la Shoah » : Il faut faire table rase de tout sens antérieur et se coltiner avec la matière des mots : quête toujours insatisfaite, toujours incertaine, toujours renouvelée...

J'ai découvert ce poète à un âge où on est plus enclin à lire Rimbaud et Baudelaire ; je l'ai découvert dans la langue allemande avec « Todesfuge », et je me suis précipitée pour trouver une édition bilingue. Bien souvent, j'essaie de partager cette Passion ? Admiration ? Engouement ? (je ne sais pas quel mot convient et peu importe), et les retours que j'en ai me laissent souvent perplexe : Entre ceux qui pensent à la lecture de ses poèmes que sa parole exclut (trop hermétique, trop difficile) et ceux qui estiment qu'elle se mérite (comme si elle était réservée à une élite intellectuelle ?!) sans compter ceux qui s'en fichent (ce qui est tout à fait leur droit).
Ce que je ressens, est peut être rien ou un peu de tout cela : Lire Paul Celan, c'est aller au charbon. Alors certes, c'est « difficile », et je ne sais pas « si cela se mérite » mais j'aime le lire et le reste « je m'en fiche »...

«Nous vivons sous des cieux assombris et – il y a peu de vrais êtres humains. C'est sans doute la raison pour laquelle il y a aussi si peu de poèmes
«Les poèmes, ce sont aussi des cadeaux – des cadeaux aux êtres attentifs. Des cadeaux qui portent en eux un destin.»
Lettre à Hans Bender - Paris, le 18 mai 1960. Paul Celan
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Trouer la bouche morte du ciel

« Schwarze Milch der Frühe wir trinken sie abends / wir trinken sie mittags und morgens wir trinken sie nachts / wir trinken und triken / wir schaufeln ein Grab in den Lüften da liegt man nicht eng » (« Lait noir de l'aube nous le buvons le soir / le buvons à midi et le matin nous le buvons la nuit / nous buvons et buvons / nous creusons dans le ciel une tombe où l'on n'est pas serré »). Ainsi commence "Todesfuge" ("Fugue de mort") dans l'admirable traduction de Jean-Pierre Lefebvre (celle de John E. Jackson ne l'est pas moins, puisque c'est grâce à ses traductions que je suis entré dans cette oeuvre poétique sans égale). "Todesfuge" est sans doute l'un des poèmes les plus douloureux qu'un homme ait pu écrire pour parler des camps de la mort : ces points noirs fruits d'une immonde cartographie. Cet habité du langage poétique perdit ses parents qui moururent dans un camp d'internement, après avoir creusé leur propre tombe dans le lait noir de l'aube... Cet homme, ce poète de langue allemande et d'origine roumaine ; ce juif qui échappa aux chambres à gaz grâce à un maigre sursis au sein d'un camp de travail forcé, finit pourtant par se suicider en 1970 à l'âge de 49 ans, après s'être jeté depuis le Pont Mirabeau dans la Seine, ce sale miroir couleur de boue ; son corps de plume, lourd d'une encre ténébreuse, balancé comme un boulet d'amertume dans ce Styx parisien qui lui ouvrit ses bras ainsi qu'une mère embrasse un enfant au coeur gonflé de larmes. Cet homme hanté par le sang de sa mémoire et qui avait choisi de rejoindre la cendre des siens, c'était Paul Celan : le plus grand poète de langue allemande que connut le XXe siècle.

Alors que le philosophe Theodor Adorno proclamait le fait qu'« écrire un poème après Auschwitz est barbare » ; de sa lance poétique, celui qui n'était alors qu'un inconnu, remua la poussière des morts pour témoigner de ce qui fut, pour qu'une parole puisse apporter un peu de présence aux absents dont la seule tombe fut l'implacable vide du ciel. Et cet homme tourmenté, traînant avec peine son âme ainsi qu'un éternel drap noir de deuil, à force de former dans sa bouche des mots de fantôme pour tenter d'exprimer l'indicible, devint à son tour un absent : la vie s'écoula de son sein comme l'eau qui file entre les doigts d'une main. Mais sa parole avait fendu la mer sanglante du passé et désormais rien ne serait plus comme avant.

Paul Celan avait su trouer le silence obstiné de la bouche morte du ciel. Pour finir, je tiens à laisser la parole à Henri Michaux, autre grand poète, qui écrivit ces vers pour exprimer le suicide de son ami : « Partir. / de toute façon partir. / le long couteau du flot de l'eau arrêtera la parole. »

© Thibault Marconnet
le 16 juin 2014
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Les poèmes de Paul Celan ne sont pas faciles d'accès, au sens où ses poèmes demandent une certaine connaissance de l'auteur, de sa vie, du contexte dans lequel il a écrit chacun de ses poèmes, pour les comprendre et mieux en « ressentir » leur force. L'intérêt de cet ouvrage porte aussi, et j'ai envie de dire surtout, sur l'introduction qui nous raconte ce qu'a été la vie de Paul Celan et sur l'essai présent en fin d'ouvrage sur la poésie de Paul Celan.

A la lecture de ce recueil on sent bien que Paul Celan était un homme meurtri, prisonnier de son passé et de son histoire, qui supportera toute sa vie cette terrible dualité : être juif et écrire des poèmes en allemand, cette langue comme un symbole des meurtriers de sa mère : les nazis. Il n'y a pas plus explicite que cet extrait d'une lettre datée de 1946 envoyée à Max Rychner : « Quand mes poèmes paraitront, ils aboutiront bien aussi en Allemagne et -permettez-moi d'évoquer cette chose terrible-, la main qui ouvrira mon livre aura peut-être serré la main de celui qui fut l'assassin de ma mère […] Pourtant mon destin est celui-ci : d'avoir à écrire des poèmes en allemand. »

Le poème qui m'a le plus marqué c'est « Fugue de la Mort », sur les camps de la Mort. Tout est métaphore, la répétition de certains vers, la noirceur du trait, les parallèles frappants entre la « fausse » douceur de certains vers « ta chevelure d'or Marguerite » et la noirceur d'autres « tes cheveux de cendre Sulamith », etc… rendent ce long poème terrible à lire et pourtant si « enlevé », si poétique.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
D'emblée le monde de la poésie germanophone prend connaissance de l'avènement d'un poète de premier plan, d'emblée aussi, la "Todesfuge", qui occupe à elle seule la deuxième des quatre sections du volume, concentre-t-elle l'attention des lecteurs, même si, comme Wolfgang Emmerich le note avec raison, son succès repose sur une équivoque : là où Celan visait à une représentation critique du génocide dont la régularité rythmique de son poème reflétait la cruauté "mécanique", les lecteurs allemands ne voulurent entendre que la musique "transfiguratrice" d'une "passion" qui leur permettait d'oublier la responsabilité politique du régime hitlérien.
Présentation - Paul Celan, de John E. Jackson
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RETOUR

Neige qui tombe, dense de plus en plus dense,
couleur de colombe, comme hier,
neige qui tombe comme si tu dormais encore même maintenant.
Blanc étalé très loin.
Et plus loin encore, infinie,
la trace de traîneau de ce qui est perdu.
En dessous, caché,
monte, s’ouvre et recouvre,
ce qui fait si mal aux yeux,
tertre après tertre,
invisible.
Sur chacun d’eux,
ramené au pays de son aujourd’hui,
un Moi qui a glissé dans le mutisme :
de bois, un pieu.
Là-bas : un sentiment,
amené jusqu’ ici par la bise glaciale,
qui noue solidement, couleur de colombe,
de neige, son étendard de cretonne.


HEIMKEHR
Schneefall, dichter und dichter,
taubenfarben, wie gestern,
Schneefall, als schliefst du auch jetzt noch.
Weithin gelagertes Weiß.
Darüberhin, endlos,
die Schlittenspur des Verlornen.
Darunter, geborgen,
stülpt sich empor,
was den Augen so weh tut,
Hügel um Hügel,
unsichtbar.
Auf jedem,
heimgeholt in sein Heute,
ein ins Stumme entglittenes Ich :
hölzern, ein Pflock.
Dort : ein Gefühl,
vom Eiswind herübergeweht,
das sein tauben-, sein schnee-
farbenes Fahnentuch festmacht

"Il a trente-cinq ans. Il ne revient pas au pays. Il est définitivement loin du pays. Il revient dans l’absence, la perte, dans un pays qui s’appelle disparition.

" Il s’est marié en France. Il a eu deux enfants : l’un, le premier, est mort à la naissance. Il s’appelait François, du nom du pays de l’exil, dont il vient d’obtenir la nationalité. Depuis le premier poème intitulé Retour, il y a eu la guerre, l’assassinat de ses parents dans des camps, Auschwitz. Auschwitz d’où l’on ne revient pas. Une longue saison qui n’en finit pas a commencé, un hiver de mort interminable. Dans le retour mental sur le passé s’est déployée une blancheur de deuil de plus en plus blanche, opaque et vide à la fois, et le mot qui dit cela deux fois, l’appelle aussi lui-même comme par dessous, en suggérant deux majuscules, lui, le poète qu’il est officiellement devenu, l’interpelle, le somme : Dichter und Dichter. « Poète, entend ce silence de neige de plus en plus lourd, pour le faire entendre à ton lecteur d’aujourd’hui. Ton nom même se confond avec l’adjectif répété qui dit la densité croissante de la neige qui tombe. ' Jean-Pierre Lefebvre
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Devenir semblables à ses "haches", - les haches que sont les paroles que le poète, veillant dans la nuit comme dans les années, peut tourner contre ses bourreaux, contre ceux qui ont, eux, abattu les troncs, les cadavres dans l'ombre desquels il a à vivre - définit comme on voit une position douloureuse mais nécessaire, d'autant plus difficile à tenir qu'elle a à s'établir entre le "faste", l'abondance et l'éclat de "ce qui est tu" et la pauvreté des mots. Celan n'emploie et n'emploiera jamais des mots comme la shoah ou l'holocauste. Sans doute pensait-il que l'écart entre (la faiblesse de) ces mots et l'horreur du génocide était trop important. La shoah, chez lui, c'est "was geschah", "ce qui s'est passé". Ici, aussi simplement, "das Verschwiegene", ce qui est tu, ce qui est passé sous silence. Le poème doit dire, mais il ne peut dire. S'il ne parle pas, il laisse les victimes à l'oubli et, par là, fait comme si les forces de mort n'étaient plus à l’œuvre. S'il parle, il trahit ou risque de trahir. "Quelque parole que tu prononces, tu la dois à la perdition" dit un autre poème. On comprend que, dans ces conditions, la poétique du recueil devienne une poétique du paradoxe ou, tout au moins, de la simultanéité des contraires, comme l'exprime, de la manière la plus directe, le vers du poème en forme d'art poétique "Sprich auch du" :
"Parle -
Mais ne sépare pas le Oui et le Non."
Présentation - Paul Celan, de John E. Jackson
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On peut penser toutefois que, paradoxalement, c'est la question linguistique qui joua le rôle décisif. Paul écrivait ses poèmes en allemand, certes. Mais cet allemand, qui avait été aussi l'allemand des bourreaux, avait à être ou du moins à devenir en même temps un allemand tourné contre l'allemand, une contre-langue, et l'on peut très bien imaginer que pour inventer cette contre-langue, il eut besoin de la distance que lui donnerait l'environnement francophone.
Présentation, Paul Celan 1920 - 1970 de John E.Jackson
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Accessible, proche et sauvegardée, au milieu de tant de pertes, ne demeura que ceci : la langue.
Elle, la langue, fut sauvegardée, oui, malgré tout. Mais elle dut alors traverser son propre manque de réponses, dut traverser un mutisme effroyable, traverser les mille ténèbres des discours porteurs de mort. Elle traversa et ne trouva pas de mots pour ce qui se passait, mais elle traversa ce passage et put enfin ressurgir au jour, enrichie de tout cela.
Durant ces années et les années qui suivirent, j'ai tenté d'écrire des poèmes dans cette langue : pour parler, pour m'orienter, pour m'enquérir du lieu où je me trouvais et du lieu vers lequel j'étais entraîné, pour m'esquisser une réalité.
(...)
Il en va pour cette langue, au-delà de l'indépassable diversité de l'expression, avant tout de précision. Cette langue ne transfigure pas, ne "poétise" pas, elle nomme et pose, elle cherche à mesurer le domaine de ce qui est donné et de ce qui est possible. Sans doute, la langue elle-même, la langue en tant que telle n'est -elle jamais à l’œuvre ici, ce qui est à l’œuvre est un Je qui parle à partir de l'angle d'inclinaison spécifique de son existence, et pour lequel il en va de contours et d'orientation. La réalité n'est pas, la réalité veut être cherchée et conquise.
Paul Celan dans Présentation - Paul Celan, de John E. Jackson
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Chaque mois, un grand nom de la littérature contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'écrivain Stefan Hertmans est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Rencontre animée par Cécile Bidault, productrice chez France Culture
QUI EST STEFAN HERTMANS ? Stefan Hertmans, né à Gand en 1951, a publié plusieurs recueils de poésie, des essais et des romans. Son oeuvre poétique a été récompensée par le prix triennal de la Communauté flamande. Son roman Guerre et Térébenthine, traduit dans vingt-quatre langues, a été nommé pour le Man Booker International Prize. Il a publié tous ses romans aux éditions Gallimard, dont Une ascension en janvier 2022. Dans la collection « Arcades » paraît également en mai 2022 Poétique du silence, un volume regroupant quatre essais de Stefan Hertmans sur la modernité poétique dans ses rapports au langage et au mutisme, concentré de ses réflexions sur les oeuvres de Hölderlin, de Paul Celan et De W.G. Sebald notamment.
En savoir plus sur les masterclasses littéraires : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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