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EAN : 9782915995107
150 pages
L'or des fous (17/04/2013)
3.08/5   6 notes
Résumé :
Quelques jours après le poème, Txabi quitte la maison familiale pour l'engagement révolutionnaire. Peut-être, ai-je lu chez Lorenzo Espinosa, résolvait-il ainsi les grandes souffrances de son âme adolescente. Entre l'absurdité de la vie et la lutte pour la liberté, il n'y a qu'un pas. Il fallait que la lutte fût absolue. Le destin n'est rien s'il ne possède dans le tapis, en image tressée, quelque mort exemplaire.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« La Bataille d'Anghiari » (2013, L'Or des Fous, 150 p.). Un des rares livres de Marie Cosnay que je n'avais pas encore lu. J'ai profité de la sortie de « Comètes et Perdrix » (2021, L'Ogre, 184 p.) pour le commander (et pour lire les critiques déjà parues). Un régal (le livre et les critiques).
Que de pages lues sans beaucoup y comprendre quoique ce soit. « Tromperie sur la marchandise » même peut-on lire. Evidemment si on achète « Les Fleurs du Mal » pour se soigner ou comme un livre de bien être, on risque d'être déçu(e) à moins que l'on ne considère la beauté du texte. Comme disait un autre « Ami-e-s peu lecteur s'abstenir ». Non, au contraire, qu'ils lisent ou qu'ils déchiffrent au moins pour une fois autre chose que de la lavasse.
Pour en revenir à Marie Cosnay. Il faut bien expliquer qui elle est (qui elles sont). Trois en fait.

- Enseignante en lettres classiques, dans un collège du Sud-Ouest, le collège Fal à Biarritz pour ne pas le nommer, on s'en serait douté. Vivant à Bayonne, mais n'hésitant pas à prendre la route pour aller dans des collèges des « quartiers difficiles » comme on le dit pudiquement. Je dois reconnaître que si je l'avais eu comme prof de latin, je n'aurais pas eu 0.5 de moyenne avant le bac (le 0 étant éliminatoire). En tant que telle, elle a traduit Ovide dont « Les Métamorphoses », tout d'abord des extraits (2011, Cheyne, 109 p.) puis la totalité (2017, Editions de l'Ogre, 518 p.). Pourquoi ? parce qu'en 2006, les trois livres (X, XI, XII) des « Métamorphoses » ont été inscrits au programme du baccalauréat littéraire. La réaction des élèves a été immédiate, découvrant un auteur quasi contemporain, ou du moins traitant de problèmes contemporains. Elle traduit actuellement l'« Enéide » de Virgile, qui commence par le récit d'Enée :
« Mes chants : d'armes, d'homme qui premier des bouches de Troie
Enfui (les destins !) est venu à l'Italie, aux côtes
Laviniennes. Ballotté fut-il, et beaucoup, par terres et mers :
Pouvoir d'En-Haut, colère à mémoire de Junon-la-Sauvage.
Enduré, beaucoup aussi, à la guerre, jusqu'à fonder la Ville,
Installer au Latium les dieux. de là : race des Latins,
Pères Albains, hautes murailles pour Rome ».
Et ceci après le beau texte de Paul Veyne « L'Enéide » (2012, Albin Michel, 432 p.), déjà fort bien traduit, mais en prose.
« Je vais chanter la guerre et celui qui, exilé prédestiné (tout a commencé par lui), vint des parages de Troie, en Italie, à Lavinium, sur le rivage. Lui qui, sur terre et sur mer, fut longtemps le jouet des puissances célestes, à cause de la rancune tenace de la cruelle Junon ; qui eut tant à souffrir de la guerre, pour fonder à ce prix une ville et installer ses Pénates dans le Latium. D'où la nation latine, Albe et ses Anciens, et les murailles de la noble Rome ».

- Un écrivain dont les livres sont pleins de poésie. Il est vrai que cela peut perturber les « peu-lecteurs ». Ainsi « Cordélia, La Guerre » (2015, Editions de l'Ogre, 368 p.) reprend l'histoire du roi Lear et de ses filles. Mais tout commence par une Cadillac, à demi brûlée découverte dans une zone frontalière, près des Trois Fourches. Une femme a disparu, sans doute cette amnésique que l'on découvre plus loin. Enquête policière presque banale, menée par Ziad Zerdouni, Gérard Durruty son chef, Zelda et Ximum, le médecin légiste. Puis entrent en scène Kent le barbu, et son fils (de la main gauche) Ed dit « Prépa Sup de Co Erasmus à Shanghaï ». Pour faire un peu référence au bon vieux Bill, il y a aussi Glouc et les filles Goneril et Régane. Cordélia est vêtue de blanc, et non pas de probité candide et de lin blanc. Evidemment vu de la sorte…. Comme dirait l'autre « Tromperie sur la marchandise ». Non, une autre façon, originale, de voir le monde.

- Enfin une personne très engagée dans l'aide aux migrants, surtout s'ils sont encore enfants. Déplacés dans le Sud-Ouest où ils retrouvent un peu de stabilité. Lire « Jours de répit à Baigorri » (2017, Creaphis Editions, 72 p.). Vous aurez sans doute un autre regard envers ces enfants, ces « migrants » comme on le dit pudiquement. Ou encore « Comment on expulse, Responsabilité en miettes » (2011, Editions du Croquant, 118 p.) sur une famille originaire du Kosovo, expulsée de Biarritz. Elle a d'ailleurs un blog sur Mediapart (https://blogs.mediapart.fr/marie-cosnay) où l'on trouve cette phrase qui résume tout « Sur deux ou trois choses entendues et lues ce matin du 21 octobre. Sur la cruauté, sur le premier ministre, sur le combat contre le terrorisme, sur l'école et sur un adjectif. Sur nos larmes. »

Alors, à côté « La Bataille d'Anghiari » où il n'y a pas les noms des commandants, la liste des blessés et des chevaux crevés, la prise du pont (celui d'Arcole par Napoléon et son drapeau) et Blucher qui n'arrive pas …. Mais comme l'a écrit Machiavel à propos de cette bataille « dans un combat si acharné qu'il dura quatre heures entières, il n'y eut de tué qu'un seul homme, qui, encore, ne périt pas par le fer ennemi ou par aucun coup honorable, mais qui tomba de cheval et fut foulé aux pieds des chevaux ». Encore heureux que Leonard de Vinci ait peint la scène, et que le smartphone renvoie à Rubens. En fait au lieu de pianoter Anghiari, il aurait mieux valu taper critique, cela évitait de lire le livre.
Restent Txabi Etxebarrieta et sa poésie, c'est déjà pas si mal. Mais dans le fond, que garde t'on de la bataille, si ce n'est les deux tableaux et quelques lignes sur un smartphone. Onze mille soldats pour un pont disputé entre Milanais et Florentins. Une peinture, inachevée et d'ailleurs recouverte par une autre. Mais comme le dit Leonard lui-même : « Au moment où [j'] ai appliqué la brosse, le temps est devenu mauvais, et la cloche a sonné pour appeler les hommes à se réunir. le carton s'est déchiré, l'eau s'est renversée et le vase qui la contenait s'est brisé ». Il aurait pu ajouter « et le lendemain j'avais piscine ». Des copies, dont celle de Rubens. Et que reste t'il du « Salone dei Cinquecento » au Palazzo Vecchio ? « Non seulement nous n'avons pas la fresque, mais nous n'avons même plus la grande salle du Palazzo Vecchio telle que Leonard l'avait connue ». Décidément, tout fout le camp, Txabi Etxebarrieta aussi.
Qui s'en souvient, sinon une prof de collège dans une ville du Sud-Ouest. Tout comme elle se souvient de la Commune de Paris, dont on célèbre ( ???) les 150 ans. Communards contre Versaillais décrits dans « A notre Humanité » (2012, Quidam Editeur, 112 p.). Les vaincus (ceux aussi de la guerre de 1870) « Leurs vêtements déchirés dans la lutte, affamés, épuisés par les insomnies, blessés, ils sont conduits sur les promenades puis à Satory, les mains liées dans le dos. de belles dames leur donnent des coups d'ombrelles au passage ». Qui s'en souvient. Même le mur du cimetière du Père Lachaise a oublié le nom des 147 fusillés là. Suivis par des centaines d'autres cadavres. Faits prisonniers plus loin et fusillés là ou ailleurs. Amenés à pleines charretées. Enfouis, entassés sur trois rangs de hauteur.
Retour à Txabi Etxebarrieta, qui abat un agent de la Guardia Civil. Ce qui n'est pas forcément bien. Mais qui est recherché, rattrapé et tué par balles. C'est le premier homicide de « Euskadi Ta Askatasuna » (ETA) en 1968. Un peuple ou une région qui se bat pour son indépendance et qui sombre dans la violence et la radicalisation, à partir des exactions commises par le régime franquiste. Autodissolution de l'ETA en 2018. C'est déjà la conclusion de Marie Cosnay dans « Dialogue avec les Morts » (2012, Publie.net, 56 p.). « Je recommence. Les morts s'accumulent. On a cru jusqu'à en mourir. On a perdu et on n'est même pas mort. La révolution sociale pour laquelle on pouvait tout n'a pas eu lieu. Que fait-on des luttes perdues ».
Txabi, qui était poète. « Sur les pentes là-haut qui s'étendent sous le ciel / il n'y a pas l'ombre des arbres ». Mais à Tolosa. Un coup de feu. « le ciel fait des fantômes, un serpent a pris la colline, du haut jusqu'au bas »
Il y a Paloma, modèle pour de jeunes peintres madrilènes. « Les portraits d'elle se succèdent, avec cette particularité que de l'un à l'autre il est difficile de reconnaître Paloma ». Ou encore « les portraits de Paloma se succédaient et Paloma succédait à elle-même ».
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En sélectionnant ce livre lors de la dernière Masse Critique de Babélio, il était tout à fait légitime que je m'attende à un ouvrage parlant de la Bataille d'Anghiari comme indiqué dans le titre et la quatrième de couverture. Quelle ne fut pas ma mauvaise surprise lorsque je me suis rendue compte qu'au bout de quatre-vingt pages, en réalité, il n'en était rien! J'ai donc fini ce dit-livre en lecture rapide à un peu plus de la moitié, dimanche soir et j'ai un peu attendu avant d'écrire ma chronique dans le but qu'elle soit au minimum professionnelle.

D'habitude, à cet endroit, je vous concocte toujours un petit résumé-maison pour vous donner un aperçu du livre. Excepté que cette fois, j'en suis parfaitement incapable. N'y voyez pas là de la mauvaise foi de ma part ou de la pure paresse, c'est juste que La bataille d'Anghiari est incompréhensible! Il part d'une femme dénommée Paloma, modèle d'un peintre pour ensuite partir sur un jeune homme à priori mort sous les coups d'un policier en passant par le mouvement nationaliste basque puis alterne avec des écrivains et poètes comme Baudelaire ou Marguerite Duras. le livre mélange les époques, les lieux géographiques sans queue ni tête, sans fil rouge. Bref, c'est un véritable fatras, un fourre-tout dont je n'ai absolument pas réussi à démêler les fils. Mais, de la Bataille d'Anghiari en question? Rien! Je suis même incapable de dire quel est le rapport entre le contenu du livre et son titre.

En conclusion, vous vous doutez bien que je ne vais pas vous vanter les mérites de ce livre car il n'a absolument pas trouvé grâce à mes yeux. Pourtant, j'essaye toujours d'équilibrer mes chroniques mais pour la première fois, je n'ai aucun point positif à souligner. Pire! Il y a eu clairement tromperie sur la marchandise, ce qui ne m'a pas mise dans les meilleures dispositions. Mais, lorsque le texte se veut bavard, brouillon et digne des meilleures tirades de la Pythie, je pense qu'il n'y a plus rien à sauver...
Lien : https://labibliothequedaelin..
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ATTENTION : ce livre ne contient aucun élément concernant directement la bataille d'Anghiari. Si c'est uniquement cette thématique qui vous intéresse, passez votre chemin.
Maintenant que ceci est dit, il va être plus facile de parler de ce livre que j'ai choisi non pas par sa thématique mais pour son autrice que je suis depuis quelques années via ses publications aux Editions de l'Ogre.
Sur ce point là, je n'ai pas été déçu car j'adore la façon d'écrire de Marie Cosnay. Concernant le sujet du livre en lui-même, j'aurais du mal à expliquer où il veut aller exactement et à faire la part des choses entre la réalité et la fiction. J'ai été intéressé par toute la partie concernant l'indépendantisme basque où l'on retrouve des figures connues comme Txabi Etxebarrieta connu pour être le premier responsable du premier homicide lié à ETA (mais c'est son versant « poète » qui est présenté), Yoyes figure emblématique de l'indépendantisme et assassinée pour trahison ou la centrale nucléaire abandonnée de Lemoiz (près de Bilbao) qui n'aura jamais vu un seul gramme d'uranium. J'ai vraiment adoré les parties concernant cette thématique. L'autre gros morceau du livre parle de la vie et de l'après-vie d'une certaine Paloma dont le portrait (perdu et connu uniquement de réputation depuis comme la fresque de la bataille d'Anghiari) a été réalisé par un peintre raté qui signe Rueda. Je n'ai jamais réussi à savoir où se situait la réalité dans cette partie et j'ai souvent été perdu malgré de beaux passages.
Je finirai avec une partie dont je n'ai pas bien compris le but et ce qu'elle faisait dans ce livre. Elle concerne le film « Jeremiah Johnson » de Sidney Pollack avec Robert Redford. Sur une quinzaine de pages, Marie Cosnay parle de ce film. Pourquoi ? J'avoue ne pas avoir bien compris.

Pour résumer, j'ai encore beaucoup aimé l'écriture de Marie Cosnay dans ce livre avec des passages vraiment magnifiques. Par contre, j'ai trouvé ce livre très fouillis. Il est difficile d'en dégager une thématique générale et surtout de trouver un vrai rapport avec cette fameuse bataille d'Anghiari.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions "L'or des fous".
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Un joli livre est arrivé dans ma boîte aux lettres, cadeau de l'éditeur, L'or des fous, dans le cadre de la Masse Critique de Babélio. Merci pour le cadeau!

En plus d'être joli, un livre doit être intéressant, distrayant ou instructif, ou mieux les trois à la fois!

J'ai été égarée par la présentation de l'éditeur qui consacre un grand paragraphe à l' Bataille d'Anghiari 1440 qui n'est connue que par deux tableaux, l'un de Léonard de Vinci, l'autre de Rubens. J'ai donc imaginé que le livre traiterait de peinture, ou de guerres entre Florentins et Milanais, deux sujets qui m'intéressent a-priori. J'ai donc coché la case.

Je mets mon point d'honneur à lire les livres de la Masse Critique en entier, même si je suis rebutée par le style ou le sujet. J'ai cherché la Bataille d'Anghiari   elle-même, ou les tableaux. Rien!Nada! Niente!  Tromperie sur la marchandise?


Il s'agit plutôt de combattants basques. je ne suis pas du tout versée dans l'histoire récente de la Guerre d'Espagne et des revendications nationalistes. Je ne connais pas les personnages ni les épisodes. Je ne me suis jamais posé la question de la légitimité de leur lutte. Je suis tout à fait étrangère aux luttes nationalistes, et surtout aux luttes violentes.

Quand un livre est bon, je suis ouverte à tous les sujets ;  récemment j'ai lu 500 pages consacrées à la boxe, moi qui n'ai jamais regardé un combat. J'ai été happée par ce livre Sur cette Terre comme au ciel de Davide Enia  que j'ai beaucoup aimé. J'ai donc fait des efforts pour me laisser entraîner dans la prose de Marie Cosnay. Malheureusement cela n'a pas fonctionné. Style alambiqué, confusion des personnages et des temps. Je suis un moment Paloma, modèle d'un peintre raté, puis la perds, la retrouve; que fait cette Paloma en dehors de poser? Puis j'entends parler de la mort de certains combattants sans que rien d'autre que leur nom ne me soit dévoilé. qui est vraiment le narrateur? C'est très confus pour moi.

Vient ensuite un véritable catalogue littéraire, en une dizaine de page sont cités dans le désordre : Kertezs, Roth,  Auster, Rushdie, Natalia Ginzburg, Marguerite Duras, Verlaine, Ovide, Freud, Elio Vittorini, Baudelaire.....que je connais, je n'ai pas recopié les espagnols que je n'ai jamais lus, viennent ensuite Sartre, Wittgenstein, Nietzsche, James Joyce..... un bottin mondain de la littérature! Consciencieuse, je lis en compagnie du smartphone cherchant le rapport avec ce que je viens de lire. Je ne trouve pas toujours! Au moins la lecture de la Bataille d'Anghiari m'a permis des révisions littéraires!

Rappel cinématographique avec Jeremiah Johnson qui est un classique  mais que je n'ai pas vu. A mon prochain passage à la médiathèque, je le chercherai.



Wikipédia m'a aussi fait connaître les tableaux que je n'avais jamais vus. Je n'ai pas tout à fait perdu mon temps.




Tavola doria -Leonard de Vinci
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Ce n'est pas le meilleur livre de Marie Cosnay, mais c'est un livre incontournable pour comprendre sa poétique, ses influences et sa pensée.
Ami-e-s peu lecteur s'abstenir:)
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J’ai fait un rêve, une grande roue tournait, celle d’un manège jamais emprunté et dessus, dans une sorte de balancelle qui surmontait un monde où les catastrophes s’étaient succédé sans qu’on les vît ni pût les nommer (dans ce monde de catastrophes poussaient des pommiers gigantesques, aux fruits douceâtres), dans la balancelle une petite fille de six ou huit ans, une chose écorchée dans les bras, poupée ou chiffon, tournait
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Samedi 19 septembre 2020 / 16 h
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