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EAN : 9782070137879
256 pages
Gallimard (07/05/2012)
3.71/5   87 notes
Résumé :
"Au moment de prendre congé, si je me tourne vers le passé,
je suis incapable de choisir, dans ce roman qu’a été ma vie, le
chapitre que je placerais en tête du volume. Je ne retrancherais rien de ce que j’ai vécu ni de ce qu’on m’a fait subir. Non. Je suis la somme de tous ceux dont j’ai, à distance, l’impression d’avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous.
Novice sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d’opérette devant Sébast... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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C'est avec un grand plaisir que j'ai repris la lecture de ce roman qui nous parle de la Commune, thème trop souvent oublié dans les programmes scolaires et pourtant, au vu de l'actualité récente, tellement proche de nous. et plus précisément, d'un de ses héros, Maxime Lisbonne, personnage trop peu connu, appelé dans un article du journal l'Humanité de l'époque : le d'Artagnan des bataillons

Le Banquet des affamés, c'est ce repas offert par Maxime Lisbonne aux oubliés de la Bourgeoisie, aux laissés pour compte, aux déshérités du 19è siècle dans le XVIIIe arrondissement de Paris.
Didier Daeninckx nous propose un récit, comme à son habitude, très bien documenté de ce personnage haut en couleurs, homme de théâtre, militaire pendant la guerre de Crimée, et héros révolutionnaire pendant la pèriode de la Commune de Paris. On y croise pas mal des personnages qui ont marqué cette période, notamment Louise Michel. Vous en apprendrez plus sur les prises de position très réactionnaires de certains personnages historiques tels que Jules Ferry, Alexandre Dumas fils (j'ai appris à lui préférer son demi frère, pourtant moins connu Henri Bauër) George Sand et Flaubert.

C'est un très bon roman, très agréable à lire et qui nous apporte quelques éclaircissements sur un des grands moments révolutionnaires français!
je vous le conseille vivement!
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Aviez vous déjà entendu parlé d'Etienne Cabet ?
Victor Noir ça vous dit quelque chose ?
Théophile Férré ?
Et pour finir Monsieur III, là, il faudra lire et chercher par vous mêmes, le dictionnaire ne donnera pas la réponse!
Ce livre est un vrai cours d'histoire, la grande Histoire de la commune de Paris avec ses hésitations, ses erreurs, ses conflits,.....
Les événements sont passés dans la moulinette de l'histoire, qui se souvient de la Commune de Narbonne, de la Commune de Marseille, ainsi que de la Commune de Lyon !
Ce livre est un vrai récit de "voyage", les grandes traversées, avec les cérémonies du passage de l'équateur, le "franchissement du cap de Bonne espérance, quand les courants froids de l'Atlantique ne peuvent se résoudre à laisser place aux liquides chauds et lourds de l'océan Indien", et le passage du détroit de Bass qui sépare l'Australie de l'île de Tasmanie.
Ce livre est un vrai cours de géographie nous emmenant de l'autre côté du monde à la découverte de l'archipel de la nouvelle Calédonie et ses conditions de survie et aussi nous faisant revivre un Paris populaire que nous redécouvrons au travers du nom des quartiers évoqués !
Une très belle histoire que l'histoire de ce monsieur, une personnalité très attachante, en avance sur son temps car comment ne pas rapprocher l'affiche :
"Invitation aux malheureux du 18 e arrondissement
Dimanche 6 décembre 1885, de 8 h à 12 h
Grand déjeuner gratis
Camarades,
La révolution tardant, et ne pouvant, dans un moment de calme et de tranquillité, faire fusiller les bons bourgeois qui détiennent entre leurs mains le CAPITAL, j'ai pensé en attendant l'heure de la justice populaire (celle qui ne commet jamais d'erreur judiciaire), faire cracher la bonne galette aux réactionnaires. Aussi, frères, en attendant que ces vils capitalistes soient envoyés jouer à la manille avec l'homme à la vieille barbe, venez dimanche vous caler les joues à la Taverne du Bagne. Votre appétit n'en sera que plus formidable, car c'est la Réaction qui paye.... Par force."
Avec
Une autre voix qui nous a aussi quitté :
"Aujourd' hui on n' a plus le droit
Ni d' avoir faim ni d' avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi je pense à moi
Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos les restos du coeur
Aujourd' hui on n' a plus le droit
Ni d' avoir faim ni d' avoir froid"
Merci à Didier Daenincks de faire vivre encore une fois Monsieur Maxime Lisbonne et de nous permettre de lui dire au revoir avec le texte de l'Humanité du 27 mai 1905 :
"Le voilà parti, ce gai vivant, et l'on ne reverra plus sa silhouette caractéristique, sa tête forte aux longs cheveux boucles, au menton proéminent, ses pantalons à la hussarde, son gilet toujours déboutonné, son large feutre pose de guingois, ce gilet et ce feutre qui effarèrent tant de graves académiciens, ...."
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C'est en fait une une biographie romancée de Maxime Lisbonne colonel de la commune de Paris de mars à mai 1871. Quel personnage, quelle extravagance, quel courage, quelle flamboyance ! Didier Daeninckx y fait parler son heros a la première personne en décrivant sa vie : Maxime Lisbonne a commencé sa carrière dans l'armée (Sébastopol, la guerre de Crimée, la Syrie en servant les armées de Napoléon III). Puis il fut directeur du Théâtre Les Folies Saint Antoine jusqu'en 1870.
Après la défaite de Monsieur III et ses 75000 hommes à Sedan en septembre 1870 et la fuite d'Eugenie l'impératrice, la 3eme république est proclamée. Les généraux sont des poltrons, le 31 octobre, Paris est menacée par les Prussiens, et encerclée après la défaite de Trochu ( le général Trop Choir selon V. Hugo ) et ses 10000 hommes à Buzenval en janvier 1871. Défaite humiliante, pour Lisbonne et ses compagnons déjà pétris des idéaux de la Commune qui s'étaient courageusement engagé s pour défendre Paris. Mais Trochu avait déjà scellé la défaite et le siège de Paris par les Prussiens et l'abandon du pouvoir par Thiers ainsi que la fuite des bourgeois à Versailles entraînera la proclamation de la Commune de Paris le 18 mars 1871.
M. Lisbonne y est nommé Colonel et crée son bataillon des Turcos de la Commune, il défendra ardemment le Sud de Paris ( fort d'Issy, Porte de Vanves, Malakoff...) Des attaques des lignards versaillais. Il combattra jusqu'au bout et sera blessé sur la barricade de la rue du Château d'eau.
Après la semaine sanglante des massacres de Thiers et ses soldats, commence alors son calvaire : condamné 3 fois à mort par les Versaillais, alors qu'il est presque mourant, il sera finalement déporté avec Louise Michel en Nouvelle Calédonie.
Là bas, il prendra comme Louise Michel, la défense des Kanaks, il créera un théâtre de fortune.
Puis c'est l'heure de l'amnistie : le 8 janvier 1881, Lisbonne débarque à Brest puis rentre en héros à Paris, accueilli par des sympathisants Communards dont Vallès et Louise Michel, Blanqui venait de mourir...
Lisbonne cherchez de quoi vivre et continuer à sa façon le combat : repreneur des Bouffes du Nord à côté de Barbès, il y mettra en scène les oeuvres d'Hugo, Louise Michel. Puis viré par un propriétaire trop gourmand, il se fera directeur du "banquet des affamés", une sorte de soupe populaire. Un lieu incroyable, mêlant spectacles et restauration pour les pauvres, les bourgeois locaux paieront en mécénat, ce restaurant du coeur avant l'heure. puis il créera "la Frite révolutionnaire" en proposant même des livraisons de repas à la demande !
Toujours sous surveillance des bourgeois ou créanciers, toujours chassé par les affairistes, Maxime Lisbonne n'abandonne jamais. Il sera à l'origine de cabarets avant gardistes qui feront, par la suite, les beaux jours de Montmartre et Pigalle (le Casino des Concierges puis le Divan Japonais, 75 rue des Martyrs, où on on l'accusa de créer le.premier spectacle dénudé !). Figure connue du XVIII arrondissement de Paris, il se présentera plusieurs fois aux élections locales et législatives en provocateur anarchisant et toujours communard (sur ses affiches était inscrit : saltimbanque je suis, saltimbanque je reste - révolution democratique et sociale !).
Puis, les dernières années, il rentre dans sa ville de naissance, la Ferté-Alais, épuisé par sa deuxième faillite... Gérant d'un Tabac, il décède à 66 ans, en mai 1885 (quelques mois après Louise Michel) l'humanité dira de lui : "ce fut certes un fantaisiste compagnon que Maxime Lisbonne, mais un vaillant et aussi un brave homme".
Ce roman est une fresque originale de la vie tumultueuse de ce Communard et aventurier de la Culture, précurseur, provocateur et fidèle aux idéaux républicains et progressistes de la Commune de Paris.
Cela fait du bien à lire, Maxime Lisbonne était tout sauf conventionnel, d'une énergie créatrice débordante et d'un enthousiasme exceptionnel.
Toute sa vie concentrée dans ce roman est magnifiquement écrite par Didier Daeninckx, qu'on sent séduit par la flamboyance du personnage. Et ce qui est encore mieux, c'est qu'il fait passer cette énergie dans son écriture ! et on veut crier avec Lisbonne : au feu, au feu, vive la Commune !
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Qui connaît Maxime Lisbonne (1839 – 1905) ? Ce héros de la Commune, compagnon de Louise Michel, méritait d'être sorti de l'oubli, ce qu'a fait Didier Daeninckx avec son talent habituel dans le banquet des affamés.
Sans tergiverser, l'auteur donne la parole à son héros qui s'est toujours dressé contre le mensonge. « Bohème, mauvais soldat, criminel vulgaire, incendiaire et assassin », l'a qualifié le capitaine Charrière, commissaire du gouvernement auprès du conseil de guerre. Cela a beaucoup choqué notre homme qui ne reconnaît qu'un mot dans cette liste : bohème.
Dès l'âge de 16 ans, il était engagé dans la troupe de Napoléon III au siège de Sébastopol où le choléra faisait plus de victimes que la guerre. Affecté au théâtre Zouave, il découvre sa vraie vocation et il signe pour sept ans ce qui l'emmène en Italie puis en Syrie où un officier découvre que son nom cache un changement de patronyme effectué par son père, juif expulsé de Lisbonne, changeant son prénom, Jacob, pour Auguste.
Conter toutes les aventures vécues par Maxime Lisbonne serait bien trop long. Il faut noter simplement qu'il épouse Élisa Dodin en 1866 et reconnaît leur fils, Félix, qui a déjà 10 ans. Il se lance dans l'organisation de spectacles mais la situation politique de la France est très chaotique. Paris est assiégée le 1er septembre 1870 et Napoléon III hisse le drapeau blanc à Sedan. La République est proclamée. Victor Hugo revient après dix-huit ans d'exil.
Hélas, la famine sévit dans Paris et Maxime Lisbonne ne peut rester indifférent : « Je n'avais qu'un désir en combattant : aider à la conclusion d'une paix honorable et rentrer la tête haute dans la vie civile, consacrer mon existence au théâtre. »
Commence alors une lutte sans merci entre la Commune et les Versaillais dirigés par Adolphe Thiers. « Ferry l'affameur » a fui et notre homme déplore un attentisme qui se révèlera néfaste. Thiers fait tirer sur Paris. C'est la guerre civile. Maxime Lisbonne est un meneur d'hommes, se battant au milieu des cadavres et des ruines.
Pour protéger Henri Bauër, fils naturel d'Alexandre Dumas, il se laisse accuser d'avoir fait brûler la rue Vavin et cela va le poursuivre longtemps. Blessé grièvement, il a la gangrène et demande à ce que soit inscrit, sur sa tombe : « Maxime Lisbonne, Colonel de la Commune, membre du Comité central. »
Le 25 janvier 1873, il embarque, à Toulon, avec 360 forçats de droit commun et 60 déportés de la Commune pour Nouméa et l'île de Nou, matricule 4589, où il retrouve Louise Michel quelques mois plus tard. Il est choqué par ce qui est écrit sur la Commune par George Sand, Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt, Dumas fils.
Les conditions de vie sont très dures mais, en France, Hugo, Zola, Raspail, Jules Guesde, Clémenceau, Naquet… demandent la clémence pour les déportés de la Commune. Enfin, après sept ans, il revient, prend la parole à la gare Montparnasse et retrouve Élisa. Tous les deux, ils reprennent la vie théâtrale, organisant ce fameux Banquet des affamés pour les malheureux du VIIIe arrondissement.
Retiré à La Ferté-Alais, il meurt à 66 ans, peu après Louise Michel et seul, le journal L'Humanité lui rendra vraiment hommage.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Le banquet des affamés réfère à un grand banquet offert par Maxime Lisbonne aux déshérités du XVIIIe arrondissement de Paris en 1885. Ce Lisbonne (1839-1905) ex-communard, ex-forçat déporté en Nouvelle-Calédonie en 1872, de retour en France en 1880 sous la pression populaire et politique (Victor Hugo a écrit « Les guerres civiles ne sont finies qu'apaisées. »), demeurera sous le feu des projecteurs parisiens grâce à ses nombreux théâtres éphémères, ses cabarets-spectacles originaux, ses écrits satiriques et ses frasques de saltimbanque.
Le style de Didier Daeninckx ne fait pas défaut ni son écriture, fort belle, mais il y manque le souffle romanesque qui transcende le côté historique du récit. Il me vient à l'esprit le très beau roman de Michel Ragon, La Mémoire des vaincus, qui raconte la genèse de la Commune de Paris et son issue dramatique.
Le banquet des affamés a surtout le mérite de m'avoir fait connaître une autre figure active de l'insurrection de 1871.
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critiques presse (2)
LesEchos
13 août 2012
En racontant [la vie de Maxime Lisbonne] à la première personne, Daeninckx s'est fait plaisir. Et nous fait plaisir.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Telerama
13 juin 2012
Didier Daeninckx s'installe avec délectation dans la peau de Maxime Lisbonne, parlant à la première personne dans une langue soignée et vivante qui fait claquer le verbe et l'adjectif révolutionnaire.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Les employés des pompes funèbres emportaient le corps de deux voisins victimes de l'épidémie de choléra. [...] Les morts se comptaient par milliers, et le préfet Poubelle n'avait rien trouvé d'autre que d'obliger les Parisiens à déposer chaque matin leurs ordures dans des boîtes métalliques : une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et les chiffons, une autre enfin pour le verre et la faïence. Bien qu'ils fissent chambre à part, les microbes continuaient à proliférer.
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Liberté, égalité, fraternité
C'est beau comme devise
Dommage que ce soit platonique.
Maxime Lisbonne
(page 9)
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Une foule entière aux yeux rougis, aux poumons asphyxiés, avait réussi à s'extraire de la fournaise. Quand j'arrivai sur place, alerté par les cris, on avait abandonné tout espoir de sauver quelques malheureux que les fumées enveloppaient. Dans ces cas-là, si on écoute son courage, il est probable qu'on ne l'entendrait pas tant il se fait discret. (p.30)
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Au moment de prendre congé, si je me tourne vers le passé,
je suis incapable de choisir, dans ce roman qu’a été ma vie, le chapitre que je placerais en tête du volume. Je ne retrancherais rien de ce que j’ai vécu ni de ce qu’on m’a fait subir. Non. Je suis la somme de tous ceux dont j’ai, à distance, l’impression d’avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous.
Novice sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d’opérette devant Sébastopol, soldat bafoué en Algérie, comédien et pourquoi pas saltimbanque, fossoyeur de l’Empire, colonel des Turcos de la Commune, compagnon de Louise Michel et metteur en scène de ses oeuvres, laissé pour mort sur la barricade du Château d’Eau, estropié sans pension, condamné à mort, déporté en Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé, directeur des Bouffes du Nord, gargotier, fondateur de journaux, orateur, dresseur de lions édentés, prétendant à la députation, buraliste en désespoir de cause, mari fidèle et père aimant
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Ce railleur, ce farceur, ce cabotin colonel se montra l’un des plus vaillants, à une époque où le courage courait les rues. Ses compagnons l’avaient surnommé « le Murat de la République », comme le héros des cavaleries impériales, Lisbonne se plaisait à caracoler au milieu des balles.
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