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Hubert Tézenas (Traducteur)
EAN : 9782749116198
564 pages
Le Cherche midi (22/04/2010)
3.43/5   90 notes
Résumé :
Michael Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l’a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d’étranges circonstances.

Trois ans plus tard, Michael, qui ne s’est toujours pas remis de ce drame, prend quelques jours de repos dans ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,43

sur 90 notes
Thriller qui met en scène l'origine du mal,les traumatismes des victimes et le déni.Où il est question d'une expérience menée sous le troisième Reich concernant la création d'une famille idéale sur le modèle juif.Une expérience digne de la folie de cette époque.
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Avec ce roman policier Frank Delaney décide de mettre en avant un épisode particulièrement douloureux de l'Histoire de l'Humanité et pas aussi connu que les camps de concentration lorsque l'on parle de l'Holocauste : celui des expériences nazies sur les êtres humains. Plus particulièrement ce qui s'est passé au "Schloss Martha", dans le village allemand de Westerburg. le village existe toujours mais les bâtiments du Schloss Martha ont été rasés par les Américains en 1945. Dans ce lieu, le nazi psychiatre Julius Freisler a eu l'idée de l'autodestruction des juifs au sein de leur noyau familial. Il a réuni dans ce lieu cinq familles juives, selon lui "typiques". "L'objectif fondamental de die Familienansalt (...) était de décortiquer le fonctionnement des relations interpersonnelles." A l'aide de psychotropes, de séances d'hypnoses, de cannabis dans la nourriture et de trafics hormonaux, une équipe de médecins et psychiatres nazis vont manipuler les gens et les faire se reproduire. Et ce sont les enfants nées de ces expériences, les "Améthystes" qui sont le sujet du roman.

Le narrateur, Nicholas Newman, architecte anglais de renom, a perdu il y a trois ans sa compagne Madeleine, sauvagement assassinée. Il ne connaissait rien d'elle car elle refusait de parler de son passé. Il rencontre dans un hôtel en Suisse un couple de Hongrois, Gretta et Freddie Ikar, personnages très rapidement mystérieux. A l'issue de cette rencontre, Nicholas va cotoyer la mort à plusieurs reprises (tentatives d'immolation, d'abord à l'acide, puis à l'essence) être victime d'usurpation d'identité : ses comptes en banque sont vidés et quelqu'un a même acheté une voiture à son nom. C'est ainsi que le narrateur se trouve entraîné sur les traces du passé de Madeleine et de trois autres femmes. C'est en découvrant la vérité qu'il va pouvoir faire le deuil de cette femme, qu'il avoue n'avoir pas su aimer car ne la connaissait pas, et se connaître lui-même.

Cependant, Nicholas et le lecteur sont manipulés tout au long du roman par un homme qui prétend s'appeler Lukas Waterman, juif ayant connu Auschwitz et Birkenau, orfève-joailler amateur et protecteur des "Améthystes". Il demande de l'aide pour sauver la dernière Améthyste encore en vie, Alice, les autres ayant été sauvagement assassinées de manière similaires. Pourtant la fin s'avère "fracassante" et incroyable. On se demande comment on a pu être dupe à se point-là. Et comment un tel mensonge, une telle usurpation d'identité est possible.

Ce roman policier est bien documenté. L'accent sur la vérité des événements s'étant déroulés dans le schloss Martha est mis en valeur par l'insertion d' une série de témoignages datés dans le récit principal : les "transcriptions dactylographiées" de l'interrogatoire de Frau Klempst, médecin nazie, le 27 janvier 1942, le journal de Petra Klaastok (juillet 1942-janvier 1944), qui s'avère être la mère d'Alice. Cependant, et paradoxalement, je me suis demandée si ces témoignages étaient de vrais témoignages (avec juste le nom des personnes changées pour la fiction?). Il a fallu que je revienne sur les premières pages qui précédent le récit pour avoir la réponse. le mélange de la réalité historique et de la fiction m'a troublée.

Le récit est mené tambour battant dans un style fluide qui tient le lecteur en haleine, malgré quelques longueurs parfois. J'ai trouvé le personnage principal à la fois attachant et énervant (il se regarde un peu trop le nombril mais en même temps se sent tellement coupable de la mort de Madeleine...). Gretta, la femme hongroise, est une vraie caricature de nymphomane et son mari un vrai méchant. J'ai vraiment été mal à l'aise face à l'horreur des témoignages, au sentiment, comme Nicholas, d'être là en "voyeur" de l'obscénité, impuissante à pouvoir porter secours à ces familles.
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Pour ne pas changer, je ne suis pas d'accord avec un certain nombre de critiques dithyrambiques des deux côtés de la Manche de ce" thriller". Franck Delaney est irlandais.
Le sujet est original, c'est un aspect de la Shoah que l'on ne connaît pas,mais je n'ai pas trouvé que c'était le livre "obsédant" décrit en quatrième de couverture.
"Les enfants de la nuit" est le premier opus d'une "Tétralogie de la nuit", très sombre, avec un héros commun aux cinq volumes, Nicholas Newman, architecte, jeune homme pas très sympathique, qui pleure sa compagne sauvagement assassinée,à qui il n'a jamais su dire qu'il l'aimait. Il finit même par reconnaître qu'il était sadique avec elle.
Le passé et le présent se mêlent dans ce roman: en effet l'auteur semble particulièrement s'intéresser à la période nazie qui n'est pas définitivement close puisqu'elle conduit à des assassinats sauvages au moment où se déroule cette histoire. L'horreur est intense, dans les deux époques, mais de manière différente. Les nazis mènent des expériences "psycho-médicales" sur cinq familles juives et les survivantes , une cinquantaine d'années plus tard,sont horriblement mutilées, leur occasionnant des souffrances que l'on ose à peine imaginer.
Je ne peux pas dire que je n'ai pas du tout aimé ce roman, mais je n'ai pas été captivée. il aurait peut-être gagné à être un peu plus court. Les policiers auraient également pu être plus crédibles, ils sont caricaturaux (le bon et le méchant!); un côté américain à ce roman qui m'a gênée, notamment dans le déploiement des forces de police, des invraisemblances dans le déroulement des évènements.
J'ai déjà le tome suivant ( "Les enfants de la peur") donc je le lirai, mais s'il n'est pas meilleur que le premier, ma lecture de cet auteur s'arrêtera là.
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Une lecture qui m'a laissée un peu perplexe, le livre ne me semble absolument pas à la hauteur des commentaires de la presse et des lecteurs de Babelio. L'auteur sait effectivement faire rebondir son intrigue, suffise ment en tout cas pour que j'ai fini le livre malgré ses faiblesses. le style, encensé par deux articles américains, ne m'a pas semblé époustouflant : effectivement, l'auteur emploi parfois un vocabulaire un peu plus littéraire que dans l'écriture habituelle des thriller, visant à aller droit au but. Mais cela reste assez fugace. On est la plupart du temps dans un style journalistique sans utilisation excessive d'adjectifs. Les dialogues sont abondants, les descriptions quasi-inexistantes. Je n'ai pas réussi à croire aux personnages : Nicholas, le héros est fort antipathique, certes, mais surtout complétement contradictoire. Se complaisant dans sa propre médiocrité, se laissant influencer par toutes les personnalités qui l'entourent, mais adhérant plus ou moins à l'idée qu'il est le seul à pouvoir sauver la situation. Une situation que j'ai d'ailleurs trouvée encore moins crédible que les personnages : tout à coup, les polices de plusieurs pays du monde s'en remettent à un individu peu fiable pour élucider des meurtres, au seul prétexte qu'il peut plus facilement qu'eux gagner la confiance d'une victime potentielle. le dénouement est assez prévisible, dès la moitié du volume, et complétement improbable dans son déroulement (là, je n'en dis pas plus pour ceux qui voudraient lire le livre).
Bref, ce qui m'a semblé faire tenir le livre, ce sont les récits et témoignages (fictifs) des expérimentations faites par les nazis sur des familles juives pendant la guerre. Ce qui me pose le problème, certes rebattu, de savoir si le roman peut tout aborder. Je reste assez mal à l'aise devant ces faits inventés à partir de l'horreur réelle de la shoah, dans le but très explicite de divertir un public, et surtout de la manière dont ces faits sont "exploités" : il n'y a ici aucune vraie analyse, aucune explication. Je vous cite le seul passage du livre où un personnage cherche le pourquoi de cette monstruosité :
"- Vous êtes en train de me dire que Freisler était... un tueur en série ordinaire ? Comme il y en a tellement ?
- C'est une histoire de pouvoir (...) Il tenait à maintenir un contrôle absolu sur leur vie et sur leur mort. Un pur psychopathe"
Un peu court à mon avis pour expliquer pourquoi un régime politique a mis en place ce système !
Tout cela trouvera peut-être une solution dans la suite des aventures de Nicholas, mais je ne les lirai pas !
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Mon avis:



Après avoir été lire quelques avis sur les blogs, le tout avant de débuter ma lecture, j'ai eu quelques appréhensions. En effet, certains lecteurs parlaient de ce livre comme étant un ouvrage avec des scènes atrocement dures.... , j'avoue que je n'étais pas fière et que j'ai abordé ce livre assez difficilement.



Bon, le lecteur doit, je pense être averti que ce livre traite de l'holocauste et la Shoah, et que certains passages (les entretiens de Fau Klempst, paraissent vraies et tout à fait effroyables, tout en restant lisibles). et notamment de



J'ai donc commencer par appréhender, puis, j'ai été prise dans le tourbillon d'une lecture simple, fluide et surtout absolument intrigante. Je me suis laisser happer par les aventures, oh combien bizarre de Nicholas Newman.



J'ai vraiment eu du mal à lâcher ce livre. Pour preuve, au départ j'ai du lire 150 pages dans la journée... le découpage des chapitres est tellement bien fait qu'il devient difficile au lecteur de refermer ce thriller. Et c'est en cinq jours que j'ai avalé ce pavé de plus de 550 pages.


Tout y est décrit de façon absolument limpide, moi qui n'ai jamais osé rien lire tel, sur le sujet (froussarde moi: oui complètement et j'assume. Les horreurs des nazis lors de la guerre me font froid dans le dos...)

Le personnage principal, Nicholas Newman est assez ambigu, pas évident de le comprendre parfois, mais au final il m'est apparu de plus en plus sympathique au fur et à mesure de la lecture.



La fin de ce thriller m'a littéralement époustouflé. Je n'ai commencé à comprendre vraiment qui était qui, qu'à quelques pages du dénouement final, et ça, c'est ce que j'adore dans les bons thrillers.

La fin m'a vraiment scotché et j'ai refermé ce livre assez chamboulée.





Ma note: 9,5/10

Sans conteste, un de mes coup de coeur 2010.

Je ne peux qu'inciter ceux et celles qui ne l'ont pas encore lu de le faire.

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
5 juillet 1988

Cher Nicholas,

Mon Nicholas chéri, mon amour, mon seul et unique amour. Je t’ai dit un jour que les mots me manquaient – et pas seulement parce que l’anglais n’est pas ma langue maternelle, ce que tu ne sais pas vraiment, si ? –, que les mots me manquaient, donc, pour te dire combien je t’aime. Il est dix heures du soir, tu viens de me quitter pour regagner ta garçonnière et je me sens seule, perdue. Pourquoi m’as-tu fait ça ? Tu aurais pu rester jusqu’à demain matin, non ? Est-ce par peur de me faire violence ? Pourquoi cette attitude ? Pourquoi faut-il que tu t’en ailles ?

Chaque fois que tu me quittes ainsi, j’ai l’impression que je vais mourir, et, parce que j’ai cette impression, j’ai décidé de t’écrire comme si j’allais mourir. Je sens encore la trace de tes mains sur mes épaules, je sens encore ta hanche osseuse contre la mienne (tu vois, j’ai fini par admettre que tu es de ce que tu appelles « la race des lévriers » et que je n’ai aucune chance de réussir à t’engraisser). Comment un homme aussi passionné que toi pendant l’acte d’amour peut-il ensuite redevenir aussi distant, aussi lointain ? Par qui – ou par quoi – as-tu été blessé ? Quand et comment ? Cette façon que tu as de chasser cette longue mèche de ton front me donne envie de me jeter à ton cou, de te couvrir de baisers et de te serrer dans mes bras. Mais jamais tu ne tolérerais une telle spontanéité, n’est-ce pas ?

Je ne suis pas ton ennemie, je n’ai ni la volonté ni le désir de devenir une étrangère pour toi. Lorsque tu me quittes aussi froidement que tu viens de le faire, alors que je suis encore tout inondée de toi, de ta sueur, de la mienne et du reste, je sens l’enfant qui est en toi à la façon dont tu rentres le cou dans les épaules en traversant le seuil – la façon dont tu me fuis, maudit homme ! Je ne crois pas que ce soit notre différence d’âge (j’y reviendrai tout à l’heure) qui te rende aussi vulnérable. Car tu l’es, vulnérable, profondément – mais tu l’ignores, n’est-ce pas, toi qui affrontes fièrement le monde, les promoteurs, les politiciens, les urbanistes, toi qui fréquentes les pages des magazines et les rêves des puissants ?
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J’avais été secoué d’apprendre qu’elle était juive. J’avais été secoué d’apprendre que quelque chose d’aussi fondamental pour une juive que sa judéité ait pu m’être dissimulé – à moi, l’homme qui l’avait si souvent pénétrée (« le seul », affirmait-elle). J’avais commencé par la maudire de m’avoir dissimulé cette vérité fondamentale. Plus tard, un embryon de prise de conscience m’avait incité à m’accuser de ne l’avoir pas découverte moi-même. Elle avait fini par me la révéler, juste avant sa mort, dans une longue lettre. Que la police avait retrouvée, et j’eus un choc supplémentaire en apprenant que l’existence de cette lettre n’avait fait qu’accroître les soupçons de l’inspecteur principal Christian à mon encontre :

– La plupart des victimes connaissent leur meurtrier, m’avait-il dit.
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Madeleine possède, euh, possédait… un bijou de grande valeur, non, plutôt une statuette. Très précieuse pour elle. Vous voyez de quoi je parle ?
Pendant des mois et des mois, il me suffirait de prononcer son prénom pour que ma bouche devienne sèche.
– Pas de vol d’argent, me rappela l’inspecteur.
– Non.
– Ni de bijoux. Ni de rien d’autre, en fait.
– Mais tout de même, cet objet, est-ce que vous l’avez vu ? Haut d’une trentaine de centimètres. Très joli, une miniature. Vous voyez ce que je veux dire ?
– Oui. Une miniature. Je vois. Une miniature.
– Une statuette.
– Une tour Eiffel ? lança un homme de loin.
– De cette taille-là, répondis-je en plaçant une main au-dessus de l’autre.
– En quoi ? En or ?
– Vous connaissez l’améthyste ?
– C’est de quelle couleur, ça ? Bleu ?
– Non, répondis-je. Plutôt violet, tirant sur le lavande.
– Ah, ouais ! La pierre de guérison. Ma mère en portait une au doigt.
– La pierre de guérison ?
Madeleine n’avait jamais rien mentionné de tel.
L’inspecteur principal parcourut sa liste.
– Non. Pas là, conclut-il. Pas là du tout.
Et il avait raison. Sauf qu’elle était maintenant ici, entre mes mains – sur une photo que je tenais dans le salon de cet hôtel où ils changent vos draps chaque fois que vous faites la sieste, et je la faisais tous les après-midi parce que, trois ans après le drame, entre mon cerveau sous le choc et mes intestins en perpétuelle éruption, je restais incapable de dormir une nuit complète.
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Je suis un tantinet voyeur. Je regarde par les fenêtres dès que j’en ai l’occasion, et la vision des affaires d’autrui m’exci-te – presque sexuellement. J’écoute aux portes, je passe en revue tout ce qui traîne sur les bureaux et, même si ce n’est pas vraiment à mon honneur, je suis capable de lire le courrier et les journaux intimes. J’ouvre les placards des salles de bains, j’ai même envisagé un temps de m’acheter du matériel d’écoute. Et j’ai toujours rêvé qu’on me passe commande d’une maison truffée de miroirs sans tain. En visitant la suite des Ikar, malgré mes larmes de douleur et la peur qui me tordait les boyaux, je ressentis une sorte de jubilation. Les robes et en-sembles de Mme Ikar étaient suspendus à deux longues tringl-es – je reconnus la jupe noire à panneaux rouges. Les tiroirs débordaient de soyeux dessous crème et noirs ; un bataillon d’escarpins attendait au garde-à-vous sur le parquet sombre du dressing.
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Ils avaient eu un moment de panique, je finirais par l’apprendre, en me voyant reconnaître si évidemment la statuette. Des circonstances ayant entouré sa disparition, ces deux-là savaient tout. Et un coup de téléphone leur confirma peu après mon rôle dans la vie de Madeleine.
Il me fallut plus d’un an, une année de terreur et de barbarie, pour tout comprendre. Je continue à me demander si j’aurais pu stopper net cet horrible cirque dès le premier soir, à Zoug. J’étais déjà en état d’alerte, l’esprit plein de questions. Que savaient-ils ? Où s’étaient-ils procurés la statuette ? Qui étaient-ils ? Que devais-je faire ? Réponses : aucune.
J’étudiai longuement le cliché. Pas de doute, c’était bien la tour Eiffel en améthyste à laquelle Madeleine tenait si fort, dont elle ne voulait jamais me parler mais que je l’avais vue serrer contre son cœur après une de nos plus cinglantes disputes.
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Non sous-titré.
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