Ne vous fiez jamais à un chauffeur de bus nu

Ne vous fiez pas au titre de ce livre de "short stories" , il n'y a aucun chauffeur de bus , mais on y rencontre passablement de personnages extravagants : un garçon qui se lie d'amitié avec un brontosaure , le marquis de Sade , un scénariste d'Hollywood alcoolique , un tigre aux dents de sabre , etc...
On y découvre des histoires d'amour torrides , un chanteur folk et ses rencontres dans la Rome antique , l'usage de stupéfiants et les funérailles à
Hollywood (pas en même temps ) , une publicité pour devenir écrivain , etc...
Dans le style déjanté et "far out" , on ne fait guère mieux . Son style inimitable fait penser à Gotlib en B.D. , ou encore à Pierre Desproges côté stand-up .
Jack Douglas est né en 1908 et décédé en 1989 , mais sa notoriété s'est étendue à la radio et à la télévision de 1938 jusqu'à sa mort .
Ce livre est paru aux USA en 1960 , mais il reste tout à fait d'actualité .

Alors pour débuter, il est clair que la collection "Les Insensés" des éditions Wombat (que je remercie au passage pour cette découverte avec la complicité de Libfly), c'est du rarement vu et surtout lu. Cela ne ressemble à rien de classique et on est surpris à chaque ligne car ici, la logique est toute différente (c'est bien le moins que l'on puisse dire).

Ce livre est une suite de petits textes que j'ai apprécié plus ou moins.
Comprenez que certains m'ont touché, que je les ai même trouvé très beaux, touchants malgré cette absurdité et cette improbabilité toujours présentes.
D'autres en revanche m'ont laisse de marbre ou presque. C'est un peu comme lorsque l'on écoute un album audio d'un artiste. Tout de suite, on a quelques coups de coeur et d'autres pistes que l'on aime un peu moins. A la longue, on finit par les apprécier d'avantage, mais on campe tout de même sur notre première impression.

C'est un ouvrage que je vous conseille de découvrir par petites touches. Deux ou trois textes par jour pour mieux les savourer et surtout saisir toutes les subtilités glissées ici ou bien encore là.
C'est fin et malgré un désordre apparent, l'écriture est recherchée. Rien n'est mis au hasard.
Cependant à trop vouloir y lire vite, on risquerait de se lasser et de passer à côté d'un livre unique dans son genre.
C'est loufoque, c'est biscornu, c'est sans queue ni tête parfois, mais c'est également souvent drôle (sauf les fois où je n'ai pas saisi où voulait en venir l'auteur).

La postface est quand à elle beaucoup plus sérieuse, mais pas déplaisante pour autant. il est bon de perfectionner un peu sa culture littéraire, mais pas seulement.

A lire avec modération (par petites tranches), mais pour en apprécier l'ivresse.
Rien ne nous empêche d'y revenir encore et encore au fil des semaines, des mois et plus encore. Il n'y a pas de date limite de consommation, enfin je crois…
Lien : http://espace-temps-libre.bl..

Difficile pour moi de parler de ce livre. Il n'existe pas de résumé possible. C'est une succession de chapitres sans queue ni tête qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres. Les chapitres peuvent faire quelques lignes comme quelques pages.
C'est plutôt humoristique mais souvent trop tiré par les cheveux à mon goût. Je n'ai malheureusement pas toujours compris.
Contrairement à ce que je pensais, cette oeuvre est loin d'être récente. Elle a été écrite en 1960.

Ce livre n'était pas fait pour moi mais plairai sûrement à d'autres.

Il vous faut ce bouquin. Je le sais.

Parce que quand j'ai vu la couverture du livre déjà je me suis dit, ça, c'est de la dynamite. D'abord il y a un dinosaure, et le livre parle vraiment de dinosaure (par contre nulle question d'un chauffeur de bus nu, ce qui est tant mieux, je peux vous le dire, je prends souvent le bus). Ca parle aussi de l'histoire de la plus longue gueule de bois du monde, d'un camp de colonie de vacances qui s'appelle NOKOPOKOPOKONOMOPKO et rien que pour les titres de chapitre, ça vaut le coup de s'être levé, genre : "J'ai rêvé que j'étais la statue de la liberté dans mon soutien-gorge de jeune fille" ou "Cinq est un mot de quatre lettres".

Ensuite, c'est la première fois que c'est traduit en France (première édition en 1960) et donc vous serez tellement précurseur après l'avoir lu qu'il vous poussera les mêmes lunettes que Woody Allen, ce qui est très hype, pour peu que l'on considère qu'il est déjà mort aujourd'hui. Et là, je vais te dire, j'ai rigolé pendant toutes les pages - pour une fois, j'exagère à peine - et c'était tellement le coup de foudre que j'ai pas arrêté de citer des passages à Loubard, qui connait presque le livre en entier maintenant. Il va sans dire que c'est tout à fait le genre de livre à lire et à relire, surtout que ce ne sont que des nouvelles très courtes, et que donc, il sera rentabilisé plus d'une fois. C'est aussi un livre que j'aimerais offrir à la fois à ma petite soeur et à mon grand-père, ce qui couvre une fourchette de public assez large (sans mauvais jeu de mots.)

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..