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Armel Guerne (Traducteur)
EAN : 9782226036315
256 pages
Albin Michel (11/04/1989)
3.98/5   236 notes
Résumé :
Il y avait déjà eu deux meurtres semblables, l'un cinq ans plus tôt dans le canton de Saint-Gall, l'autre voici deux ans dans le canton de Schwyz. Maintenant c'est aux environs de Zurich, à Maegendorf, que la petite Gretl Moser a été assassinée à coups de rasoir. La mère de Gretl fait jurer sur son âme à l'inspecteur Matthieu qu'il trouvera le coupable. Devant partir pour la Jordanie où il vient d'être nommé, il laisse à son adjoint Henzi le soin d'interroger le col... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Roman policier considéré par les pros du genre comme un classique incontournable, "La promesse" les tient toutes : promesse d'un meurtre sanglant, promesse d'une ambiance oppressante, promesse de personnages bien campés et torturés, promesse d'une ascension vers la folie et enfin, la plus essentielle peut-être, promesse d'une tension psychologique à la "Maigret".

Déjà un polar qui se déroule en Suisse, ça attise la curiosité ; un crime perpétré contre un enfant, ça fait vibrer les cordes les plus sensibles de notre être. Alors, quand il s'agit pour un enquêteur de résoudre l'énigme d'un homicide opéré sur une fillette, dans une bourgade rurale sans histoires, l'attention du lecteur est à son maximum.

Le roman est court et intense. En quelques lignes d'une mise en abyme efficace, l'auteur plante son décor et joue avec subtilité sur les sympathies instinctives du lecteur pour son enquêteur. A travers le narrateur, il explose également sa vision de ce que doit et ne doit pas être un roman policier, arguments à l'appui. Aussi, peut-être que certains lecteurs auront le sentiment de rester sur leur fin mais, en ce qui me concerne, j'ai apprécié cette construction narrative et son contenu de bout en bout.

Challenge TOTEM
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Avec des " si "...

" - SVP... SVP.. Un peu de silence. Finissez de sortir vos affaires que je puisse commence le cours. Alors aujourd'hui, le roman policier. Et plus précisément le roman policier helvétique. Oui Kévin ?
- Hé M'sieur heu, LV-tik, c'est comme LVMH, Vuitton et tout ? Trop d'la bal'.
- Pas exactement Kévin, mais ça s'en rapproche tout du moins bancairement et fiscalement.
- (...)
- L'enquête se passe en Suisse Kévin. C'est l'histoire d'un chef de la police en retraite qui raconte à un auteur de roman une affaire qu'il a eu à résoudre quand il était en poste à Zurich.
- Ah ouais, M'sieur ; c'est un back-flip quand on raconte au présent un truc qui s'est passé y'a longtemps.
- Presque Dylan, on dit un flashback. Mais je constate que tes absences juste avant les vacances t'ont permis de regarder les Jeux Olympiques. Donc c'est l'histoire d'un policier très intelligent qui travaille sous les ordres de ce chef qui fait la... promesse aux parents d'une petite fille assassinée de retrouver son meurtrier.
- Hé mais M'sieur, c'est dégueu, moi tu touches à ma petit soeur, j'te défonce sans prévenir les flic moi celui qui fait ça !
- C'est vrai qu'on arrête quelqu'un Britney et que la foule est prête de le lyncher.
- Ah ouais, trop d'la bal', y'a qu'ça d'vrai M'sieur...
- Oui, mais en l'occurence Kévin, ce n'est pas lui le coupable. C'est un malheureux témoin à qui les policiers font avouer le crime durant l'interrogatoire.
- Ah ouais, M'sieur, c'est comme mon frère, les kisdés, ils l'ont matraqué pour lui faire dire qu'il dealait du shit...
- Hé, vas-y t'es un bouffon, tout l'monde sait que ton frère y deale du shit...
- Hé, vas-y ferme ta bouche toi.
- SVP ; SVP on s'éloigne du sujet.
- Hé M'sieur, alors il l'arrête l'enc'.. qui à tué la p'tit' fille ?
- Et bien en fait, c'est plus compliqué Britney. L'enquêteur est obligé de quitter la police pour tenter de trouver le coupable et prépare un... piège pour le coupable.
- Comme dans les films, il pose son badge et son gun et tout...
- Pas vraiment Dylan.
- Et heu... ça fini comment M'sieur ?
- Il va falloir lire le livre les enfants...
- Ohhhhhh
- Et M'sieur on peut pas regarder les images ?
- Y'en a pas Dylan...
- Sans déconner ?...
- Hé vas-y toi, manque pas d'respect. On dit " Sans déconner, M'sieur... " "

Avec des " si "...

Si ce livre avait été écrit par un auteur américain :
Le flic aurait sombrer dans l'alcool avant qu'une piste improbable ne lui tombe sous la main. Il aurait contacté ses anciens collègues qui auraient enterré le dossier. Et aurait in extrémis sauvé une nouvelle victime – une gentille petite fille avec des couettes et une robe rose-bonbon - après une course-poursuite et quelques coups de feu...

Si ce roman avait été écrit par un auteur nordique :
Le coupable serait le concierge du commissariat qui tuerait les petites filles qui ressemblent à la demi-soeur que son père aurait eu avec la femme de son meilleur ami et qu'il aimait plus que lui...

Si ce livre avait été écrit par Dan Brown :
Ce serait encore un coup des Croisés Illuminés de la Rose-Croix d'Erébe du Sud-Ouest...

Si ce livre avait été écrit par Terry Pratchett :
Ce serait encore un coup de la Guilde des Assassins et ce serait la faute des parents qui ne se sont pas tenus à jour de leur cotisation...

Si ce livre avait été écrit par un Suisse :
Il ne s'y passerait pas grand chose... Une véritable réussite...

Je présente toutes mes excuses à ceux qui attendait une critique objective et bien construite de ce livre, mais bon, je m'y suis profondément ennuyé... Et je ne voulais pas poursuivre dans cette voie pour sa critique...
Message personnel pour la personne qui m'a offert ce livre : " Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt"...


Et si tout ce passe bien Kevin, Dylan, Britney et leurs camarades auront leur Diplôme national du Brevet en juin...
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Dans un décor 100 % suisse où Heidi aurait toute sa place, La promesse raconte l'échange entre l'ancien commandant de la police cantonale de Zurich et un romancier venu donner une conférence sur l'art d'écrire des romans policiers. le premier, pour déglinguer le schéma convenu des polars raconte au second une affaire à laquelle il a été confronté, où l'absurde a balayé la déduction, la logique et la raison des meilleurs limiers.


Dans cette helvétique et donc paisible contrée, depuis des siècles les criminels sont condamnés par les tribunaux et les innocents libérés. Un meurtre, celui d'une fillette dynamite toutes les certitudes institutionnelles, professionnelles, personnelles. Un coupable brillant comme un soleil, trop beau pour être vrai, se pend dans sa cellule et voilà le commissaire Matthias dit Matthias la Cuirasse sapé dans ses convictions les plus intimes. Parce qu'il croit à tort ou à raison en l'innocence du pendu, il se met à la recherche d'un coupable qui n'existe peut-être pas ; parce qu'il a fait à la maman de la petite martyre la promesse sur son âme de retrouver l'assassin, cette enquête devient le combat de sa vie. Il renonce à un poste prestigieux ; est prié par ses supérieurs de lâcher l'affaire ; échoue dans une station-service et s'enferre lentement dans son idée, errant de supposition en spéculation, du simple jeu de l'intellect sans valeur scientifique, « il imagine n'importe quelle foutaise et trouve un moyen de la justifier logiquement » jusqu'à échafauder un stratagème aux risques gigantesques et aux chances de réussite minimes.


La lecture de la promesse – dont il ne faut pas négliger le sous-titre : « Requiem pour le roman policier » - m'a sonnée pour deux raisons ! En premier lieu j'ai apprécié le style concis jusqu'à la perfection de Friedrich Dürenmatt, quelques mots suffisent pour dévoiler un paysage, créer une atmosphère - on distingue l'odeur de l'emmental de celle du gruyère -, croquer un personnage, talents mis au service d'un débat de haut vol entre deux acteurs d'un même événement, celui qui le vit, celui qui le romance. Quelle virtuosité !


Mais ce qui m'a le plus emballée est d'avoir fortuitement découvert dans la présentation de Gallmeister que La promesse de Friedrich Dürenmatt paru en 1958 est à l'origine de The pledge (ce que j'ignorais) réalisé en 2001 par Sean Penn avec Jack Nicholson, un film que j'ai vu et aimé trois fois. Autant dire que ma lecture du roman n'en a été que plus électrique. J'ai retrouvé à l'écran l'ambiance et l'idée de l'oeuvre écrite, Sean Penn ayant avec beaucoup de talent délocalisé ses pompes à essence près d'un lac étazunien. Et qui mieux que Jack Nicholson pouvait interpréter Matthias, policier habité par une obsession, détruit par l'alcool, atteint de folie, qui finit assis sur un banc devant une station service à attendre un criminel. Qui viendra... Ou pas... L'épilogue époustouflant livre la réponse. Une lecture majeure, essentielle.
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Friedrich DÜRRENMATT1, auteur suisse (né en 1921 et décédé en 1990) est, semble-t-il, un auteur très étudié dans les écoles d'expression germanophone est trop souvent méconnu des lecteurs francophones, quel dommage ! Dans le roman, « Das versprechen », La Promesse, Armel Guerne a réalisé un bon travail de traduction et, grâce au bienveillant concours d'une amie venue de Suisse, il m'a donc été loisible de rentrer dans cet univers dürrenmattien que je ne connaissais pas. Une bien belle découverte, un réel plaisir !
Ce livre a pour sous-titre Requiem pour le roman policier, tout un programme… DÜRRENMATT, met en scène un ex-commissaire de police Zurichois, l'ex-bras droit de ce dernier, Matthieu, un flic bourré de talents à l'intuition singulière et un écrivain-professeur, chargé de conférence sur l'art et la maîtrise de l'écriture de romans policiers.
L'affaire est ‘on ne peut plus trouble'… Une fillette a été tuée dans les bois, passée au rasoir ! L'enquête aboutit immédiatement sur un suspect. La foule veut le lyncher… Il faut que justice soit faite ! L'inspecteur Matthieu calme le jeu mais en fait la promesse.
C'est alors que les noeuds se resserrent. Les évidences disparaissent, les questions s'imposent comme des évidences. L'innocent est-il coupable, le coupable innocent ? Ne sachant trop rien de l'assassin, la seule piste pour Matthieu est de suivre la prochaine victime…
Un hymne à la patience, à moins que ce ne soit à la folie lorsqu'elle prend le pas sur la raison, les devoirs d'enquête et la logique d'une pensée dûment étayé. Je n'en dirai pas plus… A vous de lire !
Ce roman, très court (155 pages, en Livre de poche) est solidement construit. Il nous emmène là où on ne s'y attend pas. On suit le récit des cogitations, actions, réactions des protagonistes de l'histoire. Et, en filigrane, l'interrogation de l'auteur sur la construction même d'un roman policier et du placement des indices utiles ou des points d'ancrage (encrage ?) que tout écrivain du genre place dans sa prose pour édifier le lecteur et permettre à son récit de se terminer selon une fin morale, possible quoiqu'inattendue. On y trouve aussi, pour autant que je puisse en juger, une belle description du pays suisse, de la région où se déroule l'action, de son climat qui, parfois, pèse comme un couvercle. On y sent le froid, les brumes, la tristesse qu'une ouverture de nuages dissipe, qu'une fermeture réactive. Et puis, cerise, on y trouve, çà et là, quelques relents de cet humour caustique que les Suisses peuvent à l'occasion développer2
Un vrai plaisir donc que cette découverte de DÜRRENMATT ! Envie de vous la partager…

1 Diplômé en Littérature allemande et Histoire de l'Art, Friedrich DÜRRENMATT étudie aussi la Théologie et les Sciences. Il est l'auteur de pièces telles que Les fous de Dieu (1947), Les physiciens (1962), le Météore (1966), de roman, le juge et son bourreau ( ), La Panne (1956) ou encore La visite de la vieille dame (1956).
2 Cet antichambre, j'aurais mauvaise grâce à le nier, était dans un désordre épouvantable, et l'on pouvait y voir quantité de livres au milieu des dossiers ; je professe l'opinion que c'est un devoir qui incombe à chacun, dans un pays d'ordre et de propreté, de se ménager quelque part, de constituer par principe de petits îlots de désordre, quand bien même ce ne serait qu'en cachette.

Toutes ces fleurs, nous expliqua-t-elle, c'était sa soeur qui les lui avait envoyées, uniquement pour l'agacer, parce qu'elle savait très bien qu'elle avait horreur des fleurs et de tous les cadeaux inutiles … Mais, que je n'aille surtout pas m'imaginer qu'elles eussent jamais eu une dispute entre elles. Oh ! que non ! Tout se passait dans les formes et elles avaient l'une pour l'autre que gentillesses exquises et délicates attentions, toujours par pure méchanceté, bien sûr !
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Tout livre contient une promesse : celle de nous délivrer l'idée d'un auteur. La promesse de Dürrenmatt est imbriquée ; peut-être parce qu'il n'en a pas lui-même, il nous livre ici celle de l'inspecteur Matthieu. Les récits se cumulent et la narration commence lorsqu'un conférencier, invité en représentation dans un petit coin perdu de la Suisse, remarque le comportement étrange d'un vieillard qui jure aux grands dieux, assis seul près d'une borne d'essence. L'accompagnateur du conférencier se lance alors dans le grand récit de ce vieillard. Les histoires se mêlent et se conjuguent : discours du conférencier sur l'art de la fiction policière, parcours autobiographique d'un inspecteur policier, réflexions et conversation des deux personnages sur l'histoire qu'ils réinventent –dans le sens où tout témoignage, même celui se voulant le plus objectif possible, interroge à nouveau les faits et ne peut s'empêcher de leur imposer une courbure spécifique.


La promesse qui a transformé un inspecteur de police promis aux fonctions les plus glorifiantes en un vieillard buriné par l'obsession met un temps fou à nous être délivrée. le récit traîne, ralenti par cette foule de petits détails que certains interlocuteurs bavards aiment incorporer à leurs discours. Charmante lorsqu'on ne s'attarde pas, lassante dans tous les autres cas, La promesse prend la forme d'une histoire policière quelconque. En tant que telle, elle plaira à ceux qui affectionnent le genre et agacera les autres. Toute enquête policière, tout mystère juridique, poursuit un achèvement symbolique. L'histoire édifiante prend alors la forme d'une maxime. On appréciera d'autant mieux l'histoire que le chemin pour conduire au symbole voire le symbole lui-même seront percutants. La promesse aurait pu correspondre à ce critère si Friedrich Dürrenmatt, excité par ce qu'il se voyait commettre comme innovation fictionnelle, n'avait pas jalonné son roman d'auto-observations théoriques. En nous rappelant sans cesse quelle orientation aurait pris un roman policier classique, et en se persuadant que la Promesse ne correspond pas à ce schéma, tout facteur de surprise disparaît. Si l'art de l'écrivain doit s'atténuer au profit d'un plus grand réalisme, la Promesse doit alors se constituer en reflet de la platitude même de l'existence quotidienne dont la longueur des attentes, et la monotonie des évènements, nous sont sans cesse rappelées.
Lien : http://parfumdelivres.nicebo..
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critiques presse (1)
LeMonde
06 novembre 2023
Génialement dialogué et mis en scène, excellant dans un réalisme distancié que relèvent des pointes d’humour noir et de caricature vacharde, "La Promesse" est une merveille.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
… les gens espèrent qu'au moins, la police sera capable de mettre un peu d'ordre dans le monde, même si je ne connais pas d'espoir plus misérable que celui-ci. Le problème, c'est que dans toutes les histoires policières, c'est une tricherie, autrement plus grave qu'on essaie de nous servir. Et je ne parle même pas du fait que vos criminels finissent par trouver leur châtiment. Car ce joli conte doit bien avoir sa nécessité morale. Il fait partie des mensonges nécessaires au maintien de l'Etat, comme par exemple le bel adage, « le crime ne paie pas » - alors qu'il suffit d'observer un instant la société humaine pour connaitre la vérité sur ce point-...
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Un désordre effroyable régnait toujours dans cette pièce, je ne vous le cache pas ; les livres et les dossiers étaient entassés pêle-mêle, mais c'était par principe, car je suis d'avis que tout un chacun se doit d'ériger, au sein de cet Etat bien ordonné, de petits îlots de capharnaüm, ne serait-ce qu'en secret.
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Matthias avait raison, mais notre devoir premier consistait à ne pas dépasser nos limites, sans quoi nous ne ferions qu'ériger un Etat policier.
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Car, hélas, le fait même que cette chute ignoble existe, qu'elle soit là comme quelque chose d'impossible à prévoir, un hasard, si vous voulez, prouve à postériori l'absurdité de son génie, de ses plans et de ses agissements d'une manière encore plus cuisante qu'avant, quand on pensait encore, rue de la Caserne, qu'il avait fait fausse route : il n'y a rien de plus cruel qu'un génie qui bute sur une idiotie...Et c'est ainsi que mon histoire va se terminer sur une note particulièrement déprimante, car la solution qui s'est imposée est presque la plus banale de toutes les "solutions" possibles. ...Ce n'est qu'en intégrant humblement la possibilité de l'absurde à notre pensée, cet absurde qui, par la force des choses, s'impose avec une évidence et une force toujours plus grandes, ce n'est qu'en comptant avec la possibilité de l'absurde que nous réussirons à éviter l'échec et à nous faire une place tant soit peu confortable sur cette terre. Notre raison peine à éclairer le monde. C'est dans la lumière incertaine de ses limites que s'ancrent tous les paradoxes.
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Et l'attente. Il n'y avait plus rien au monde, pour nous, que cette forêt ensorcelé par l'automne, cette petite fille en robe rouge au milieu de la clairière. Nous attendions l'assassin, avides de justice, de sanction, d'expiation. La demi-heure était passée depuis longtemps; nous étions là depuis une heure. A attendre. Nous attendions maintenant comme Mathias avait attendu pendant des semaines, pendant des mois...
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Videos de Friedrich Dürrenmatt (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Friedrich Dürrenmatt
"Dans un bois des environs de Zurich, la petite Gretl Moser vient d'être assassinée à coups de rasoir. Confronté au terrible regard d'une mère dévastée, le commissaire Matthias promet de trouver le meurtrier. La police arrête un potentiel coupable, qui avoue avant de se suicider, mais Matthias est persuadé que le véritable tueur court toujours. Hanté par cette affaire, il décide de le traquer seul, en lui tendant un piège aux conséquences tragiques. Une promesse est une promesse, mais la fin justifie-t-elle toujours les moyens ?"
La Promesse de Friedrich Dürrenmatt, dans une nouvelle traduction d'Alexandre Pateau, à retrouver en librairie.
+ Lire la suite
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