Daniel Ford a trente jours à vivre, il est dans
le couloir de la mort, accusé du meurtre de son meilleur ami Nathan douze ans auparavant.
Hélas, il a épuisé tous les recours et se retrouve dans
le couloir de la mort.
Un prête vient recueillir ses dernières confessions, alors il se met à parler et à raconter son histoire.
Il apparaît très vite que les choses ne sont pas loin d'être aussi simples qu'elles le sont.
Le temps semble s'arrêter dans ce couloir de la mort au gré des pages, je voyais tout à travers les yeux de Daniel, le passé dont il se souvient et le raconte au prête et ses conditions carcérales dans ce couloir de la mort.
Des souvenirs à lui, ses sentiments, ses craintes, ses doutes sont distillés entre chaque page et par moments, j'avais les larmes aux yeux.
Dans cette histoire, on est dans les prémices de ce que vont devenir les États-Unis d'aujourd'hui.
L'auteur a mené des recherches approfondies sur le Président Kennedy, son assassinat, et
Martin Luther King, figure pacifiste du mouvement des droits civiques pour les Afro-Américains, ainsi que sur la suprématie blanche et le Ku Klux Klan.
Le récit est bien construit, je pouvais presque ressentir l'affection et la loyauté de Daniel et Nathan qu'ils ressentaient l'un pour l'autre, comme s'ils étaient frères, une amitié inhabituelle pour l'époque où le Ku Klux Klan était infiltré dans les plus hautes sphères de la société dans laquelle les garçons blancs n'avaient pas le droit de jouer avec leurs compatriotes noires.
L'auteur casse le rêve américain de la corruption de l'administration pénitentiaire, c'est en sorte une plaidoirie contre la peine de mort, mais c'est aussi un récit d'amitié, de courage, d'amour, de force, d'éclat de rire.
Un roman qui va me tarauder longtemps, et cela, sans aucun mauvais jeu de mots avec une fin presque inattendue.
Ce fut une lecture prenante, intense, historique, mémorable, touchante, émouvante, saisissante, bouleversante.
C'est toujours un peu dur pour moi quand je lis une histoire comme celle-ci, ils étaient simplement ami et juste parce que Nathan et lui n'étaient pas de la même couleur de peau, ils n'avaient pas le droit d'être ensemble et de lier une simple belle amitié où même de tomber amoureux d'une femme sans qu'on leur fasse des coups de crasses.
Je me dis heureusement, il y a eu
Martin Luther King et tant d'autres pour se battre, je suis métisse et je me dis je n'aurais pas pu y vivre en Amérique, on ne m'en aurait pas laissé le droit en fait et ça prend une dimension pour moi douloureuse, car là, c'est un récit presque tellement en corrélation avec le passé et maintenant.
Ce roman me touche bien plus que je ne le pensais.
Le début était hier, et peut-être la fin sera demain, mais quelque part entre les deux, nous sommes devenus les amis les plus proches.
Les beaux proverbes.com
L'horreur spécifique au quartier des condamnés à mort, c'est de s'y voir mourir un peu plus chaque jour. L'attente vous tue. Vous logez dans une cage et, lorsque vous vous réveillez pour cocher un nouveau jour, vous vous dites que la mort s'est encore rapprochée de vingt-quatre heures.
Par moments, on la souhaite.
John Grisham
Ce qui compte, chez un homme, ce n'est pas la couleur de sa peau ou la texture de sa chevelure, mais la texture et la qualité de son âme.
Martin Luther King
Nous sommes tous comme des papillons dans le vent ! Certains peuvent voler plus haut que d'autres, mais chacun d'entre nous vole à sa façon. Pourquoi nous comparer ? Chaque papillon est différent, beau et incomparable.
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