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sur 775 notes
Bien longtemps après, Danny Ford se remémore le début de son amitié avec Nathan, un jeune garçon noir, dans les années 50 en Caroline du Sud. Les relations d'amitié entre deux garçons de couleurs différentes, à cette époque et dans ce lieu, doivent forcément tourner mal. Ce qui est bien le cas puisque Danny, maintenant un homme, est dans le couloir de la mort depuis douze ans, accusé du meurtre de Nathan. le voile est levé petit à petit sur les événements qui l'ont conduit là. (et c'est long…)

Danny voit approcher la date de son exécution, on surveille son alimentation pour qu'il soit en bonne santé, et le cynisme du système ne peut que révolter. Un prêtre est envoyé lui parler, et tout jeune et inexpérimenté qu'il soit, il permet à Danny de livrer tous les détails sur les circonstances qui l'ont conduit dans le couloir de la mort.
Le roman est donc bâti sur des allers et retours entre passé et présent, il mélange roman sur l'amitié et roman carcéral, il brasse également le mouvement sur le droits civiques, la politique américaine de la fin des années 60, l'appel à aller combattre au Vietnam…
Bien que particulièrement riche de thématiques intéressantes, et bien de surcroît bien écrit, je n'ai pas vraiment été convaincue par ce roman. C'est long, relativement prévisible et en même temps pas toujours complètement crédible. Je l'ai lu il y a une quinzaine de jours, et le souvenir s'estompe déjà à grande vitesse. En relisant des passages, j'ai plutôt l'impression que l'auteur est un peu passé à côté du roman qu'il projetait. Mais peut-être est-ce moi qui n'ai pas eu la petite étincelle qui m'aurait fait m'attacher au sort des personnages. Après le formidable Seul le silence, puis Mauvaise étoile et Les anonymes qui n'étaient pas du tout décevants, ni laborieux, je trouve ce roman un peu en deçà de ce que peut faire l'auteur anglais. Il semblerait que ce soit l'un de ses premiers romans, ce qui peut expliquer mon sentiment.
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Papillon de nuit c'est l'histoire de Daniel Ford,condamné à mort,qui attend son exécution dans le couloir de la mort en 1982.
Papillon de nuit c'est tout un pan de l'histoire américaine depuis 1954 et le début de la dégringolade en Asie du Sud-Est,les luttes contre la ségrégation et pour les droits civiques des noirs jusqu'aux années 80 et l'élection de Reagan.
Papillon de nuit c'est l'histoire d'une génération sacrifiée parce que quelqu'un avait parié 1$ qu'il gagnerait la guerre au Vietnam.
Papillon de nuit c'est l'histoire des derniers jours de Daniel Ford.
Pour son 1er roman,seulement publié maintenant chez nous, frappait fort avec une histoire bouleversante,touchant et triste mais lumineuse.Une histoire d'amour et d'amitié.
L'écriture et les mots d'Ellory font merveille et m'ont littéralement embarqué une fois dans un sacré voyage.
du niveau de Seul le silence et Vendetta
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Daniel Ford attend son exécution dans le couloir de la mort. Il a été condamné, douze années auparavant, pour le meurtre de son ami Nathan Verney.
Il revient sur les événements qui ont mené à son arrestation, remontant jusqu'à ses souvenirs d'enfance en Caroline du Sud, souvenirs inextricablement liés à l'amitié indéfectible qui l'unit à Nathan dès le jour de leur rencontre, marquée par le partage d'un sandwich au jambon.

Voilà pour la construction, qui oscille entre passé et présent, le récit alternant entre flash-backs et relation d'un quotidien pénitentiaire habité de désespoir résigné.

Mais là n'est pas son seul -ni son principal- intérêt. A travers l'histoire de la relation qu'entretinrent Daniel et Nathan qui, il est important de le préciser, était noir, R.J Ellory brosse un panorama de l'Amérique des sixties bien loin des images acidulées des "Happy Days"...

Une Amérique plombée par le non-sens du conflit au Viet Nam, boucherie qui engloutit, la marquant à jamais, toute une génération. Une Amérique gangrenée par une ségrégation séculaire, et secouée par les violences liées au développement du mouvement civique. Une Amérique traumatisée par l'assassinat des Kennedy et de Martin Luther King, sapée par une inattaquable corruption de haut vol...

Autour de nos jeunes héros, le monde bouillonne. Rattrapés par L Histoire, ils vacillent entre l'insouciance de leur jeunesse et le poids de la tragédie et de la mort qui semblent rôder autour d'eux. C'est d'ailleurs avec un ton empreint d'une intense gravité que Daniel évoque ce passé qui l'a précipité dans un âge adulte synonyme de souffrance et de malheur.

La justesse avec laquelle l'auteur donne la parole à son narrateur donne l'impression non de le lire mais de l'écouter tandis qu'il nous raconte son histoire, sa voix nous trottant dans la tête même une fois le livre refermé.

Portrait d'une Amérique anxiogène et malfaisante, "Papillon de nuit" est un roman au suspense maîtrisé qui porte l'empreinte omniprésente d'une menace sous-jacente, de l'imminence d'un drame à venir. Et il est en même temps baigné d'un sentiment de nostalgie grave et amère, qui n'est pas sans évoquer l'atmosphère de "Seul le silence". Certes moins dense que ce dernier, le premier titre de R.J Ellory n'en est pas moins un récit intelligent et prenant.
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Pour le trois-centième article du blog, je voulais faire quelque chose de spécial. Marquer le coup. du moins, faire quelque chose qui me marque, car pour le blog, cette chronique ne va rien changer. Pour moi, cela veut dire que j'ai enfin réussi à relire R. J. Ellory. Il faut remonter un peu le temps pour comprendre que ce n'était pas forcément dans mes projets.
En octobre 2017, je découvrais l'auteur avec son roman Seul le silence, adulé par beaucoup, que l'on m'avait énormément conseillé. Et comme très souvent lorsqu'un livre fait l'unanimité, je l'ai refermé en ayant le sentiment qu'on me l'avait un peu survendu. L'écriture y était délicieuse, certes, mais l'histoire ne m'avait qu'à demi-convaincue. J'ai publié ma chronique en bougonnant, mais en laissant la porte ouverte à une nouvelle expérience. Je savais cependant qu'il y avait peu de chance que j'y revienne, et le « pourquoi pas » qui clôture la fin de ma chronique était assez révélateur pour moi. Et effectivement, je n'y suis pas revenue, j'ai balayé l'auteur, ignoré ses sorties, flouté le fait que j'avais aimé son écriture, et je n'ai jamais cherché à me renseigner sur lui et ses écrits. Je n'ai d'ailleurs pas aimé la nouvelle de cet auteur présente dans le recueil Écouter le noir, ce qui m'a conforté dans l'idée de ne pas m'y refrotter.
Cependant, depuis que j'ai goûté aux belles écritures de certains auteurs, les souvenirs de celle de R. J. Ellory remontent à la surface, me faisant regretter de ne pas avoir donné de seconde chance à l'auteur, dans un roman peut-être un peu plus noir, un peu plus tourné vers mes goûts. J'ai laissé le regret s'installer, l'idée de relire l'auteur germer, et nous voici plusieurs mois plus tard.

Comme toujours dans ces cas-là, j'ai rapidement su qu'il allait y avoir rencontre entre ce livre et moi. Que nous allions nous entendre. Que j'allais l'aimer. Profondément. Et dire que je l'ai profondément aimé n'est pas tout à fait juste, car en réalité, j'ai aimé le découvrir, le lire, le vivre, et finalement, je l'ai aimé tout entier, de la première majuscule au dernier point. Je l'ai refermé et j'ai pensé que je tenais là un roman qui colle parfaitement à ma définition de la perfection, car Papillon de nuit a absolument tout : une histoire riche ; des personnages fouillés ; une délicieuse écriture ; une construction et un rythme qui rendent l'intrigue passionnante ; une fin géniale ; une partie historique enrichissante ; des sujets forts, traités et défendus avec excellence ; une ambiance noire, poisseuse et parfois violente ; et de beaux sentiments qui apaisent les âmes et adoucissent le lecteur pris dans le tourbillon d'une histoire qui ne laisse que peu de place aux sourires et aux joies. J'ai pris le recul nécessaire, et j'ai réfléchi à ce qui m'avait gêné dans ce roman, ou pourrait gêner. Une habitude, celle de côtoyer que trop rarement des oeuvres qui me correspondent totalement. Alors j'ai réfléchi et je n'ai rien trouvé. Je me retrouve donc dans la délicate position de devoir délivrer un avis enthousiaste à mille pourcent – au moins – sans tomber dans l'excès, sans étouffer ceux qui liront cette chronique.

Papillon de nuit est avant tout une histoire d'amitié entre Daniel Ford et Nathan Verney, un duo mené par le leader Nathan, suivi, comme son ombre, par Daniel. La complicité entre ces deux-là, la relation presque fusionnelle qui pousse l'un à se contenter de suivre les choix de l'autre, est la pièce centrale du roman, celle qui fait que tout arrive. le lecteur n'apprendra que tardivement les circonstances de la mort de Nathan, qui font que Daniel se retrouve, au début du récit, dans le couloir qui va le mener, très bientôt, à l'exécution. Mais avant cela, Daniel déroule sa vie et son amitié avec Nathan au père John, un prêtre qui accompagne le condamné dans les derniers jours de sa vie. L'occasion pour l'auteur de dépeindre une Amérique peu reluisante, entre racisme, guerre et complots ; l'occasion aussi de livrer une fresque historique passionnante qui se mêle avec harmonie à l'intrigue, car intégrée pleinement à la vie des deux amis. le tout est évidemment noir, dur mais terriblement prenant et surtout réussi.

Il y a tellement longtemps que je n'avais pas lu un roman avec une telle intensité, une telle envie et un immense regret de l'avoir terminé tant j'aurais aimé poursuivre ma lecture, que je suis incapable de mentionner avec certitude le livre qui en est à l'origine. En réalité, j'ai une petite idée : Les infâmes, Jax Miller, tout ça… Il n'empêche que cette lecture remonte à la mi-2020 et que ça fait long, sans lecture extraordinaire entre les deux. Certes certains romans se sont démarqués entre-temps, mais celui-ci dépasse tout ce qui est passé entre mes mains depuis Les infâmes.
Si l'on pourrait penser l'écriture d'Ellory intimidante, au point qu'elle pourrait écraser l'intrigue comme c'est parfois le cas avec certains auteurs, ce n'est pas ce que j'ai ressenti à la lecture du Papillon de nuit. Au contraire, j'ai trouvé l'intrigue et son écriture très complémentaires, au même niveau d'excellence, et il est certain que cette fois-ci, je vais relire l'auteur, sans aucun doute possible.
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R. J. Ellory fait partie de mes auteurs préférés. Il n'est pas l'auteur qui va mettre en place l'histoire la plus mouvementée, il n'est pas l'auteur qui va s'enraciner dans une routine paresseuse en créant des personnages récurrents. R. J. Ellory et sa plume sont plus intéressés par la noirceur de l'âme humaine et des conséquences que cela entraîne sur ses personnages. Un auteur qui a fait des ténèbres humaines et de la tristesse qui les accompagnent sa marque de fabrique.

Papillon de nuit est le tout premier roman écrit par l'auteur mais comme bien souvent il n'est pas le premier à avoir été publié en France, les aléas de l'édition font qu'il n'a trouvé les étales des librairies françaises que douze ans après sa publication. On y retrouve déjà la plume mélancolique qui va faire la renommée de l'auteur.

L'ouvrage est une traversée à travers l'Histoire des États-Unis durant presque trois décennies. Trois décennies faites de violence, de haine, de meurtres et de racisme. Malheureusement pour l'ouvrage et mon plaisir de lecture, j'ai entamé la lecture de ce livre après avoir baigné quasiment toute l'année 2020 dans cette ambiance sudiste propre à l'Amérique. Il y a d'abord eu les deux livres de Greg Iles qui se veulent comme un exposé touffu sur une dynastie raciste puis le récit magistrale de Joe R. Lansdaleles marécages qui nous plongent au plus près du quotidien sudiste des années 30. Plus tôt dans l'année j'ai lu le polar Darktown de Thomas Mullen dans lequel les premiers flics de couleurs se débattent avec un racisme omniprésent. Enfin la mini-série Watchmen produite par HBO explore aussi beaucoup les tensions raciales de l'Amérique, sans oublier l'actualité internationale qui nous rappelle constamment que les États-Unis n'ont toujours pas exorcisé leurs vieux démons racistes. Je crois que j'en suis tout simplement arrivé à un point où il faut que je fasse une pause avec cette partie de la culture et de l'histoire américaine. Aussi poignants et intéressants soient-ils, les récits issus de cette période de l'Amérique sont aussi très difficiles à lire, surtout lorsque l'on s'intéresse à ce qu'il se passe dans ce pays actuellement. J'en ai tout simplement assez de leur haine rance, de leur idéologie infâme et de leurs crimes inspirés par la peur de voir leurs privilèges disparaître. Je vais m'efforcer d'aller vers d'autres cultures, d'autres Histoires nationales pour l'année à venir.

Ce long aparté pour vous faire comprendre que l'ouvrage d'Ellory ne m'a malheureusement pas appris grand chose sur la mentalité américaine de l'époque. le point de vue du personnage principal, Daniel, sur les grands moments de l'Histoire de son pays est vu et revu et les témoignages qu'il recueille auprès d'un autre prisonnier sont émaillé de théorie complotiste pas très convaincante tandis que je connaissais déjà l'histoire de la création de Klux Klux Klan . La retranscription de cette période de l'Histoire des États-Unis est beaucoup plus convaincante lors des flashbacks qui mettent en scène Daniel et son meilleur ami Nathan.

C'est là que la plume D'Ellory fait des merveilles. Quelques mots suffisent à l'auteur pour recréer dans les pages de son roman une époque bénie où les sodas coûtaient quelques cents et où deux enfants pouvaient se réchauffer sous le soleil de Caroline du Sud, au bord de la rivière tout en pêchant du poisson. Une innocence toute relative car, très vite, le spectre du racisme refait surface mais qui a l'avantage d'apporter un souffle de nostalgie sur un récit très mélancolique. le récit au présent est, en effet, empreint d'une tout autre ambiance, la résignation, la résilience et la mélancolie domine largement, ainsi qu'une rage sourde, restait trop longtemps enfoui. Impossible de ne pas ressentir d'emphatie pour ce personnage tragique qu'est Daniel, victime d'une machinerie judiciaire qui ne lui a laissé aucune chance et qui conserve dans sa cellule autant de fantômes et de regrets qu'une vie ne saurait les compter.

Le recit en lui-même n'offre pas de retournements de situation affolants, on les voit venir de loin. Comme je l'ai dit plus haut ce n'est pas par ces éléments que l'auteur a su se faire remarquer, même si par la suite il saura mettre en scène de jolis twists dans ses romans ultérieurs. Malgré les flashbacks, la narration se révèle linéaire. C'est sans doute voulu par l'auteur et le procédé fonctionne, on a parfois l'impression d'être avec Daniel dans sa cellule à pleurer sur ce qui a été et ne sera plus jamais. Cependant le final se révèle quelque peu convenu.

Ce premier roman révèle déjà toute l'étendue du talent de R. J. Ellory qui finira par établir la réputation de l'auteur auprès des lecteurs friands d'ambiance sombre et mélancolique. Mais il a le malheur d'arrivé un peu tard dans mon parcours de lecteur pour que je puisse profiter de toute sa profondeur historique.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Daniel Ford, un jeune blanc devient ami avec Nathan Verney, le fils du pasteur noir d'une petite ville de Caroline du Sud.
Nous sommes dans les années 60, la ségrégation sévit toujours ... c'est une amitié risquée et mouvementée pour lui dans les Etats du Sud !!
L'auteur nous fait suivre les deux garçons de leurs jeunes années et le début de leur amitié, à leurs années d'adolescence avec les premiers amours, l'arrivée de la guerre du Vietnam et le départ des futurs recrues vers l'autre bout du monde.
Nathan va recevoir son avis d'incorporation, et c'est le début d'une fuite des 2 amis, de petits boulots en partie de billard tumultueuse, d'amours hippie sur les plages à l'anonymat de la grande ville.
Puis le retour en Caroline du Sud où l'histoire dérape, avant de finir dans les prisons de la mort.
En parallèle de nos 2 jeunes, l'histoire avec un H avance ... guerre du Vietnam, atrocités du Ku Klux Kan, ségrégation et ses petites abominations ordinaires, et évidemment les assassinats des deux frères Kenedy ...

Papillon de nuit ... je ne commençais pas l'auteur, mais ce roman était bien noté sur Babelio.
Et je ne l'ai pas regretté !!
Le début est un peu laborieux, la forme est étrange avec les retours arrière dus aux confessions au prêtre de la prison, mais on se laisse ensuite prendre dans cette ambiance Etats du Sud années 60, et cette amitié.
A poursuivre par d'autres lectures de cet auteur !!!
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C'est un récit a la première personne que ce premier roman de R.J. Ellory, "Papillon de nuit". On suit, captivé, la confession de Daniel qui, en cette année 1982, va terminer sa 12ème année de détention dans le couloir de la mort. C'est en effet la chaise électrique qui attend le narrateur et il profite de la venue d'un prêtre pour raconter depuis le début les faits qui l'ont amené là, à quelques jours de son exécution : Daniel a été reconnu coupable du meurtre du jeune homme noir, Nathan Verney, son meilleur et inséparable ami d'enfance.
De leur rencontre à la mort de Nathan, le narrateur nous fait revivre une amitié forte et tumultueuse sur fond d'une Amérique engagée dans la guerre du Vietnam et en proie à la ségrégation raciale.
Un roman qui va crescendo et qu'on ne peut plus lâcher jusqu'au dénouement. S'il y a à mon goût une ou deux longueurs sur l'histoire américaine, l'intrigue n'en reste pas moins captivante et intelligemment construite.
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L'histoire des états unis à travers un fait divers. Daniel Ford attend l'exécution de sa peine dans le couloir de la mort, on est en 1982. Il a tué son ami noir Nathan Vernet dans les années 70. Daniel raconte à un prêtre son histoire de sa rencontre avec Nathan, son meilleur ami à la nuit du meurtre. Daniel a traversé l'histoire de son pays : de l'Amérique puritaine et ségrégationniste des années 50 à la libération hippie des années 70's. Il a tout traversé.
Son amitié d'enfant avec Daniel, les bagarres à cause du racisme ambiant, le Vietnam, l'assassinat de Kennedy, le flower power mais aussi les gars du KKK, il a tout vu…
R.J. Ellory nous dépeint une Amérique sans fard, loin du glamour hollywoodien. En fond de ce récit, la grande histoire : JFK, Nixon, le watergate et tout le reste. L'auteur mélange les deux trames afin de nous livrer un livre passionnant où l'on sent le climat si particlier de ces années !
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Je m'attendais à un thriller et j'ai lu un très très beau roman sombre certes mais très profond sur la ségrégation, l'amitié et la peine de mort.

Daniel FORD est dans le couloir de la mort, au cours des semaines précédant sa mise à mort, un prêtre vient recueillir ses confessions.

Daniel narre alors son enfance en Caroline du Sud dans les années 50, sa rencontre avec Nathan VERNET, un jeune noir fils de pasteur avec qui il va se lier d'amitié à la vie à la mort comme on dit quand on est gosse.

Ellory déroule le récit de cette amitié poignante sur fond d'histoire des Etats-Unis en traversant les décennies pour aboutir sur ce qui a conduit Daniel dans le couloir de la mort : l'assassinat de son ami Nathan.

Ce roman m'a beaucoup fait penser à "22/11/63" de Stephen KING sur sa construction et notamment le fait que le récit s'appuie sur une fresque historique des Etats-Unis. L'histoire est fluide, les personnages sont attachants, les sujets traités sont profonds et bien traités.

Je suis ravie de cette lecture et je me réjouis qu'il soit le premier que je lis de cet auteur.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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Par ce roman RJ Ellory nous replonge dans un état du sud de l'Amérique des années 60 à 80.
Condamné pour le meurtre de son meilleur ami noir, Daniel Ford, dans le couloir de la mort, nous relate son histoire à travers l'Histoire de son pays.
Un roman superbement écrit, une histoire menée de main de maître, voilà les clés de ce livre passionant.
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