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3,79

sur 665 notes
Alerte coup de cœur !

Glané par hasard dans une bouquinerie, intriguée par la 4e de couverture qui me promettait un Cluedo à la sauce Dix petits nègres (10 cadavres retrouvés dans un hôtel barricadé en plein cœur des montagnes suisses), je me suis dit que le roman de J. M. Erre serait une excellente porte d'entrée pour découvrir les écrits d'Arthur Conan Doyle dont je n'ai encore rien lu.

Malgré ma fidélité infaillible à Hercule Poirot, Miss Marple et autres héros de la Reine du Crime, je peux vous dire que cet opus m'a donné envie de découvrir Sherlock Holmes, et je n'y manquerai pas !

Sous prétexte de l'enquête nécessaire à la compréhension de ce mystère montagnard, l'auteur mène une réflexion pertinente sur la littérature policière qui permet au lecteur de le sortir de sa petite existence monotone en lui proposant du dramatique, du suspense, de l'émotion... car il n'est qu'un « naïf volontaire ».

Mais il ne s'arrête pas là, puisqu'il met à mal avec beaucoup de dérision les aficionados de Sherlock Holmes en les discréditant dans leurs excès (certains étant persuadés que Sherlock a réellement existé), et se moque de la rivalité entre ces amoureux et ceux d'Hercule Poirot, c'en est hilarant de justesse !
Pourtant, nombreux sont ceux qui attestent que ces deux passions ne sont pas incompatibles, si j'en crois les échanges que j'ai pu avoir avec d'autres lecteurs

Dans un style empli de jeux de mots dont je me suis délectée (je suis tombée dans la marmite quand j'étais petite), le roman a tout pour plaire : une enquête, beaucoup d'humour (anglais), et une chute à laquelle on ne s'attend pas !

Un roman à mettre entre toutes les mains des fans de Sherlock.... et des autres !
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Des candidats à la chaire d'holmésologie se réunissent dans un chalet qui va se retrouver fermé par une grosse chute de neige. L'un après l'autre va décéder d'une manière unique.
Décidemment, j'adore la plume de J.M. Erre ! La structure de ce roman est bien vue, c'est rempli d'humour, c'est frais, ça fait réfléchir. J'ai passé un excellent moment et j'en redemande !!! Un roman à lire et à relire ! Il fait du bien aux zygomatiques, au coeur, au dos, à l'estomac, .. J'avais l'impression de lire une lettre d'un ami proche. Merci Jean-Marcel Erre !
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Il y avait de telles bonnes critiques sur ce bouquin que , inconditionnel du personnage, je n'ai pu que me le procurer et le lire.
Grand bien m'a fait et point je ne regrette, bien au contraire.
Il faut imaginer la Suisse, une ville Meiringen, près des chutes, célèbres, de Reichenbach, un hôtel le "Bakerstreet", des spécialistes holmésiens réunis pour être en compétition afin d'obtenir la chaire "holmésienne de la Sorbonne.
La compétition se déroule ou devait se dérouler sous l'égide du célébrissime professeur Bobo qui, pour se faire à réuni une dizaine de spécialiste de Sherlock Holmes.
Cependant cela ne s'est pas passé exactement comme tout un chacun s'y attendait. L'un après l'autre les protagonistes, y compris Bobo, ont été, plus ou moins sauvagement, assassinés.
Le meneur de l'enquête n'est autre que le commissaire Lestrade bien sûr, qui d'autre? Toujours réfléchissant et toujours dans le flou.
Voilà l'intrigue est énoncée.
Bien sûr il faut se référer, outre à Conan Doyle, à Agatha Christie et son ouvrage le plus connu "Ils étaient dix petits nègres" (selon la nouvelle appellation), les concurrents disparaissant les un(e)s après les autres.
Il s'agit, ici, bien entendu, d'une parodie, un pastiche, de ces auteurs cités ci-dessus.
C'est désopilant, à se tordre.
Attention à ne pas perdre ses appareils dentaires en se décrochant la mâchoire à force de rire.
J.M. Erre nous fait une présentation des concurrents d'une cocasserie exceptionnelle. Il paraît qu'il est habituel du fait. Je découvre et c'est encore mieux que je ne le pensais.
La rixe entre les deux femmes, le journal intime de l'une et ses rapports avec son confesseur, le professeur Bobo gâteux obligé de se coller des post-it partout pour se souvenir où se trouve la gauche (et la droite) et bien d'autres moments tout autant truculents font de cet ouvrage une pépite du genre. Mais attention l'intrigue est fameuse et bien constituée. Ce n'est pas du n'importe quoi et tout un chacun pourrait trouver la solution. Pour moi, c'est loupé mais je ne suis pas une référence.
Au plaisir de lecture amusante se joint le plaisir d'un excellent roman policier. D'une écriture formidable, des images drôles et bien vues, des comparaisons justes et bien mises dans le suspense, bref un coup de coeur.
Il faut lire J.M Erre. Je ne m'en priverais pas!
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un roman jubilatoire! Un ton décalé, un humour cynique, des références bien connues... le tout orchestré facon huit clos dans un remix des 10 petits nègres. Je ne connaissais pas cet auteur, mais c'est une belle découverte pour passer un bon moment!
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Ce roman commence assez fort, dès les toutes premières pages. Il nous met directement dans le vif du sujet, soit dix cadavres retrouvés dans la chambre froide d'un hôtel enneigé. Meurtres, suicides ???
C'est un roman écrit sur un ton humoristique comme : « Il ouvrit plusieurs fois la bouche, plusieurs fois de suite, sans émettre un son, imitant le mérou en fin de vie, devant l'implacable... », ou encore, en parlant de la description de l'un des personnages : ‘'Sa mèche pend à présent sur le côté, telle une algue vaincue au front d'un pêcheur sous-marin…'' . Au début, cela surprend, mais, en s'y accrochant, cela nous fait sourire, même si le thème holmésien de ce roman est très sérieux
le couple Waston, Sherlock Holmes est une énigme pour tous. Waston encaissait les sarcasmes permanents de son ami, sans broncher, et Holmes, sous sa dépendance névrotique, se faisait un malin plaisir de l'asticoter avec plaisir.
Après la découverte de dix corps, l'auteur J. M. ERRE nous décrit et analyse avec précision chaque profil de chaque personne avec exagération, mais toujours avec beaucoup d'humour : le professeur Rodriguez est comparé à une bougie qui se consume … Leur description peut nous paraître un peu ennuyeuse, surtout après nous avoir mis directement dans le vif du sujet. Mais cela aide beaucoup le lecteur dans l'énigme de ces morts.

Dix professeurs holmésiens sont invités à un colloque d'holmésologie par le professeur Bobo, afin que celui-ci trouve un remplaçant à sa chaire. Chacun doit proposer un projet sur l'existence ou l'esprit de Sherlock Holmes.
Au matin, une avalanche s'abat sur l'hôtel. Plus d'électricité et plus aucune communication extérieure n'est possible.
Les 10 membres du colloque étaient tous enfermés dans cet hôtel, sans aucun moyen d'appeler les secours. Ceux-ci se sentirent frustrés et de nombreuses querelles et jalousies les animèrent.
La chute de Rodriguez dans les escaliers fit sortir tout le monde de leur univers. Rodriguez, mort, fut mis dans la chambre froide, dépourvu d'électricité. Les morts se succèdent et le roman prend, alors, une course effrénée. Tous s'accusèrent, quand un autre membre mourut, encore, bizarrement. Il fallait absolument dénicher ce tueur, avant qu'il ne les tue tous.
Plus les morts se succèdent, plus l'histoire devient additive, car le lecteur se sent aussi pris au piège, dans cet hôtel inaccessible aux secours, ce qui en fait un roman haletant.
du côté de la police c'est le calme plat. le commissaire qui n'a pu que constater que les 10 morts dans la chambre froide n'avaient, comme indice, que les documents et les écrits de ceux-ci.
Roman étonnant, très bien étoffé sur Sherlock Holmes, et très bien construit, avec humour. La fin vous surprendra. J. M. ERRE a vraiment réussi avec génie de ne pas faire un copie coller des enquêtes de ce grand détective.
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Une lecture jubilatoire par son rythme vif, ses formidables métaphores et un sens aigu de l'euphémisme , le tout au service d'un humour déjanté et noir tout à la fois.
C'est drôle, ça se tient bien, les personnages sont tous brillamment caricaturés pour notre plus grand plaisir !
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J'aime beaucoup participer à la lecture commune du polar chaque mois, car même quand le livre suggéré n'est pas celui que j'aurais choisi de prime abord, j'ai déjà pu faire de belles lectures et de belles découvertes.
Aussi, je n'avais aucun à priori négatif quand à ce livre, me réjouissant plutôt de pouvoir me lancer dans cette lecture.
Je suis quelqu'un qui est plutôt accessible à l'humour et aux jeux de mots, aussi les premières pages m'ont plongée avec le sourire dans l'ambiance de ce livre un peu particulier.

Oui, c'est indéniablement un bel hommage pour les amateurs de Sherlock Holmes et d'Agatha Christie, mais….Mais, je n'ai pas adhéré…..Très vite, cet humour a commencé à m'agacer au point que j'en oubliais l'avancée de l'histoire, étant même obligée de revenir en arrière car je ne me rappelais plus ce qui s'était passé !
Bref, je suis complètement passée à côté de cette lecture….Pourquoi ? Je ne saurais trop le dire, car je ne m'attendais pas à cette déconvenue….Peut-être que cette lecture n'est pas venue au bon moment….Bref, je ne sais pas…..


En conclusion : une déception, clairement…..


Challenge Mauvais genres 2020
Lecture commune Polar mois de juillet 2020
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A la suite d'une avalanche, l'hôtel Baker Street, en Suisse, se retrouve coupé du monde pendant trois jours. Seulement voilà lorsque les secours arrivent enfin sur place, ils ne trouvent que des cadavres allongés dans la chambre froide des cuisines.
Ces occupants sont des universitaires réunis pour un colloque sur le fameux détective Sherlock Holmes et il n'y a aucun survivant. Au terme de ce colloque, l'un des participants devait se voir attribuer la chaire d'Holmésologie, nouvellement créée à la Sorbonne, et le moins que l'on puisse dire c'est que tous les coups sont permis. En effet, certains sont prêts à tout pour gravir l'estrade, ce qui ne simplifie pas l'enquête du commissaire arrivé sur les lieux, qui va devoir démêler le vrai du faux.

Un huis clos déjanté, loufoque. Une brochette de personnages caricaturaux à souhait nous entraine dans un tourbillon de turpitudes et de bêtise humaine, dans les profondeurs et les mystères de l'esprit tordu attiré par le pouvoir et la postérité.
Une parodie du célèbre roman les dix petits nègres poussée au paroxysme de la dérision . J.M Erre que je découvre par ce roman est un joyeux luron. Calembours et mascarade résument assez bien ce roman décalé, où le sérieux n'est pas au rendez vous. Mais néanmoins, l'auteur réussi à intégrer une intrigue, et à manipuler gentiment son lecteur, en qui le doute s'insinue en refermant ce livre.

Ce roman n'est pas de la grande littérature, ni même une superbe enquête approfondie et ficelée comme j'ai souvent l'habitude de lire mais malgré tout, j'ai passé un bon moment sans prise de tête, il faut juste prendre ce roman comme il est réellement : une parenthèse, une pause, une trêve
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Le titre " le mystère de Sherlock" s'annonçait plein de promesses mais mon sentiment est plus que mitigé...
Il y a indéniablement de bonnes choses: J.M.Erre a une très bonne connaissance de la série des Sherlock Holmes et il semble aussi connaître le monde universitaire dans lequel des professeurs sont capables de beaucoup de compromissions pour accéder à une chaire. Son étude de caractères est excellente. Les allusions faites à divers domaines au fil des 326 pages de son livre sont incontestablement bien documentées.
Cependant le style est déplaisant. L'auteur recourt à l'humour de "Fluide glacial" auquel il contribue: un humour tellement décalé qu'il en devient difficile à appréhender. Trop de décalage et de vulgarité nuisent à un humour qui me semble suranné. C'est très pénible à lire!
Avec ses jeux de mots sur fond de grossièreté, , l'auteur sert aux lecteurs ce qu'il veulent entendre car la grossièreté fait rire! Beaucoup d'extensions de phrases qui n'apportent rien: exemple page 45 " Coiffée Pamela, siliconée Anderson, une robe pourpre échancrée dévoilant des cuisses liposucées de frais, alanguie telle une veuve noire attendant sa proie."
L'auteur semble aligner des mots pour gagner des pages ce qui explique aussi le nombre exagéré d'extensions adjectivales qui se veulent comiques mais n'apportent rien. Il invente aussi des mots comme "gastronomiser", " classaffairiser", " palaciser" qui n'apportent rien et alourdissent la lecture. Beaucoup de fioritures " culturelles" inutiles et dérangeantes même si on a compris que cela faisait partie de la critique de ce monde universitaire sclérosé. Trop d'étalage de références et de clichés rendent la lecture de ce livre pénible et fatigante!
Le ridicule tue. J'en veux pour preuve le corps de Bobo dans l'aquarium et la séance de spiritisme.
Il y a la fin heureusement. A partir de la page 301 et dès que l'auteur abandonne son "humour" de mauvais goût pour laisser la parole au commissaire Lestrade, on arrive enfin à une argumentation dépouillée de toute entrave à la compréhension.
Pour terminer, je dirais que le prétendu humour de J.M.Erre nuit beaucoup à une enquête policière qui n'est pas si mal menée que ça mais demande à être dépouillée de beaucoup d'inutiles vulgarités! Lecture décevante! Quel soulagement d'avoir enfin terminé...

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Brillant ! Digne successeur de Conan Doyle, J.M. Erre nous embarque dans une aventure burlesque mais n néanmoins bien construite et crédible façon Sherlock Holmes !

Ses personnages, bien évidemment caricaturaux, pourraient être peints d'après les descriptions qu'il en fait. Il sait utiliser le hasard ; les jeux de mots et l'humour à bon escient en font un bon livre Sherlock Holmésien, éclats de rire en plus ! L'histoire ne faiblit pas au fil des pages.

Je recommande la lecture de ce livre, sauf si vous aimez l'humour plein de finesse, et de cet auteur qui m'amuse à tous les coups !

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