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Bernard Géniès (Traducteur)
EAN : 9782264016423
539 pages
10-18 (12/09/1999)
3.71/5   57 notes
Résumé :
Mars 1945... Dans un palace perdu au cœur des Alpes autrichiennes, un écrivain américain, grand admirateur d'Ezra Pound dont il partage la fascination pour le fascisme, entreprend de tapisser le plafond et les murs de la "prodigieuse" histoire de son existence. Aux bruits et à la fureur de la Chine de 1924 vont succéder les échos de la France et de l'Angleterre de 1936, puis ceux des Bahamas de 1942. Une fresque décadente et perverse pleine de tumulte et d'orages, o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Chaque livre de cet auteur est une véritable expérience… et cela va être dur à décrire… car pétrie de fascination et de déception… sans pour autant être mitigée… on sent une écriture ultra-sophistiquée, pensée et repensée, construite patiemment et sans en montrer les plans; une vision de l'histoire toute mythologique, mais traitée de manière intimiste. Bref, du très bon paradoxe, à consommer comme charnière, quand on ne sait plus trop bien quoi de rien.

La critique de Sachenka évoque très bien cet interminable problème des traductions de titres, batailles potentielles entre souci d'exactitude du traducteur et stratégie « marketing » de l'éditeur, certains titres en ressortant essorés par le consensus… Celui-ci particulièrement.
Ces « Derniers Mots Célèbres » (« Famous Last Words ») nous donnent ici un titre qui devrait appâter le lecteur de John Irving, ou l'amateur des films de Wes Anderson… Sans vraiment trahir, il séduit sans montrer qui il est.

Il s'agit bien d'un palace, dont l'ambiance habituelle devrait séduire les nostalgique de l'époque impériale, sauf que l'action se situe à la fin de la seconde guerre mondiale, y cristallisant les restes d'espoir perdu de ce monde qui disparait. Findley va y installer son narrateur, vrai-faux écrivain-maudit américain, avatar doppelgänger résigné, dont on va tenter de percer les mystères de ses confessions posthumes gravés sur les murs de l'hôtel, à travers les yeux de deux militaires alliés antagonistes, l'un vengeur et dogmatique, l'autre bienveillant et humaniste, et de leur affrontement froid à mesure que le récit se déploie.

Findley aime jongler avec les grandes figures historiques dans ses romans, mêlant éléments biographiques formels et suppositions, voir inventions pures et simples selon ses besoins. Je ne suis jamais complètement à l'aise avec le genre. Ceux ayant lu son « Pilgrim » se souviennent de « ses » Leonard de Vinci et Carl Jung, violemment décrits dans cet autre roman, agréablement décevant... les meilleurs personnages étant ceux les moins développés…
Ici, il nous refait le coup de se focaliser sur d'autres mystérieux dépressifs, ce prince de Galles et sa misogynophile épouse, dont quelques paragraphes suffisent à vouloir leur faire avaler pierre par pierre tous les châteaux de la Couronne.
Une ambiance de complots permanents, très réussie, jette le trouble sur tout ce que l'on y regarde, brouillant à dessein cette première construction Bien / Mal, qui de toute façon ne tient jamais quand on y met les mains et de l'esprit.

Nous avons donc là une construction ambitieuse, une écriture claire et ciselée, maniérée parfois, au service d'une histoire qui nous replonge dans la Grande, évoquant l'époque où le point Goodwin n'existait pas encore, où les nazis pouvaient être simplement considérés dans ces salons comme bien habillés.
Comme à chaque fois, Findley impressionne par sa prose, plongeant à corps défendant le lecteur dans ces solitudes qu'il répugne à appeler folie, tout en se gardant bien d'y apporter quelque remède, témoin résigné de toutes ces histoires insensées.

Son livre « Le Chasseur de tête » reste selon moi son meilleur, celui-ci venant juste ensuite.
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Le Grand Elysium Hotel. Je n'aime pas ce titre, pareillement pour les libertés que prennent parfois les traducteurs. Certes, le roman commence et se termine à cet endroit, mais l'essentiel de l'intrigue ne s'y déroule pas. Je préfère de loin le titre original : Famous Last Words. On pourrait traduire cela par « Derniers mots célèbres ». Peut-être un peu trop littéral ? Hugh Seldwyn Mauberly. le roman s'ouvre avec l'arrivée de ce personnage singulier au Grand Elysium Hotel, niché dans les Alpes autrichiennes. Cet auteur obscur fuit l'avancée des troupes soviétiques et américaines et cet hotel inoccupé, où il a jadis séjourné, lui semble le refuge idéal. Malheureusement, ce sympathisant nazi sait que la mort rôde et il décide de se dévoiler son histoire. Ou, du moins, de livrer ce qu'il croit être sa vérité. Il grave sur les murs des quatres chambres de sa suite son parcours. Une sorte de testament.

L'intrigue principale commence par sa rencontre avec Wallis Spencer à Shanghaï, au milieu des années 30. Il roule sa bosse en donnant des cours d'anglais aux Russes blancs, qui fuient le communisme. Son amie séduit les hommes riches. Chacun ses atouts… Puis ils se séparent. Mauberly trouve le chemin de l'Europe, trouve sa place dans les cercles intellectuels qui font l'apologie du fascisme. Et ils sont de plus en plus nombreux. Parmi ceux-là, on retrouve Ezra Pound, qui, avec son antiaméricanisme virulant, apporte son soutien à Hitler. Avec lui, Charles Lindbergh et d'autres C'est une incursion dans un milieu très précis de l'entre-deux-guerres.

Petite anecdote : Mauberly est le nom d'un personnage d'un poème d'Ezra Pound ! Beau clin d'oeil de l'auteur Timothy Findley.

Toujours sur le Vieux Continent, Mauberly croise à nouveau le chemin de Wallis, qui porte maintenant le patronyme Simpson, suite à son mariage avec un riche Américain. Mais elle est accrochée au bras d'Édouard VIII d'Angleterre. Ce couple célèbre voyage dans les grandes villes européennes, trainant à sa suite le pauvre écrivain, devenu un indispensable ami. le roman rejoint l'histoire. L'amour l'emporte, le roi doit abdiquer. Devenus duc et duchesse de Windsor, les nouveaux mariés se retirent en Espagne, trainant toujours Mauberly. Éventuellement, les complots de Rudolf Hesse et Joachim von Ribbentrop se resserreront autour d'eux. Findley joue avec la théorie que les fascistes auraient préparé un complot et voulait se servir du couple royal (reconnu pour ses sympathies nazies) pour prendre le contrôle de l'Angleterre, peut-être même diriger un empire pan-germanique.

Bref, Findley ne se contente plus de se servir de l'histoire, il la revisite, un peu à sa manière. Et tous sont écorchés. Les soviétiques qui pourchassent les Russes blancs jusqu'en Chine, les fascistes évidemment, autant les nazis que les partisans espagnols de Franco et les Italiens de Mussolini. Et que dire de ces Américains, qui ont vu les horreurs du camp de concentration de Dachau et qui, dans leur vision très manichésite du monde, se montrent bornés et rancuniers, à l'esprit étroit. Toutefois, Findley ne juge pas. Il aurait été tellement facile de critiquer Mauberly et son entourage, un peu à la manière du colonel Freyberg. Plutôt, il replace l'action dans son contexte. Et si la montée du fascisme était inévitable ? Et si elle avait pour cause l'intransigeance des Alliés ? Surtout, si elle apportait du bien aux peuples accablés par la crise économique. Soyons clair, l'auteur ne fait pas, via Mauberly, l'apologie du nazisme. Il essaie de démontrer comment et pourquoi des gens ont pu s'y tourner, souvent même sans s'en rendre compte.

« Famous last words » m'a bien plu. J'ai bien remarquée quelques longueurs, entre autres lors des pérégrinations de Mauberly et d'Isabelle en Espagne et en Italie. Jusque là, l'écrivain avait bien manifesté ses sympathies nazies mais je ne voyais pas comment elles allaient se traduire en geste concret qui allait lui valoir la haine autant des fascistes que des Américains. Surtout que l'histoire s'allongeait à un tel point que je me demandais si le duc et la duchesse de Windsor devenaient les personnages principaux de ce roman. Puis, tout s'est bousculé vers la fin. Toute l'oeuvre a pris son sens. C'est un roman qu'il faut lire à tête reposée. Quelququ'un qui le lit d'une traite, sans prêter attention aux détails, sans se laisser imprégner des personnages et de l'atmosphère (de l'époque), s'ennuira forcément. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est roman intellectuel mais il est certain qu'on ne le lit pas pour l'action.
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Un livre difficile à appréhender! le rapport entre l'hôtel d'Elysium comme titre et la mort de notre héros au tout début de l'histoire dans ce grand bâtiment semble nous enlever tout l'intérêt de la lecture, l'auteur nous pique un peu. Puis l'histoire va prendre une autre tournure, et ça prendra encore un peu plus de temps avant rentrer dans l'esprit du livre. C'est vrai que l'aspect histoire peut d'emblée faire du livre un acquis, surtout qu'il y intervient des fortes personnalités comme le roi Edourd XVIII et sa fiancée Mallys, certains écrivains ayant quelque peu fait l'apologie du nazisme mais est-il que, en tant que lecteur, je veux part du gâteau. Et c'est une fois arrivé au bout de ce livre que je me suis mise à l'aimer vraiment ou encore à mieux saisir...le pourquoi de toute cette histoire de notre héros écrit que les murs de l'hôtel Elysium!
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Famous Last Words
Traduction : Bernard Géniè

De Timothy Findley, j'avais lu, il y a une dizaine d'années, un "Chasseur de Têtes" qui m'avait beaucoup marquée par l'art avec lequel son auteur rendait un hommage onirique à Joseph Conrad, et un "Pilgrim" qui, je l'avoue, m'avait laissée plutôt dubitative. Avec "Le Grand Elysium Hotel", je renoue avec mon impression première.

Le roman se fonde sur deux interrogations historiques : 1) Hitler se contenta-t-il d'apparaître au bon moment et au bon endroit ou fut-il le produit, d'ailleurs prévisible, d'une succession de circonstances qui aboutirent au sinistre paroxysme que l'on sait ? 2) du côté de l'Axe, certains ont-ils songé à faire de l'ex-roi d'Angleterre, Edward VIII, le pivot d'un ordre pan-germanique totalitaire qui succèderait à Hitler et ses sbires lorsque ceux-ci auraient accompli le "sale boulot" ?

Dans un respect absolu de l'Histoire, Findley ressuscite, à travers le récit gravé par son héros sur les murs des chambres de l'Elysium Hotel, dans les Alpes autrichiennes, ce volcan en ébullition que fut l'Europe, du début des années trente jusqu'à la chute du IIIème Reich en 1945.

Le héros, c'est Hugh Mauberley, romancier américain à succès qui, dans les années vingt, se lie d'amitié avec son compatriote, le poète Ezra Pound, ainsi qu'avec celle qui n'est encore que Wallis Spencer et qu'il rencontre à Shanghaï. Deux attirances qui révèlent déjà un peu l'orientation idéologique de Mauberley, orientation que Findley a la sagesse de présenter dans le contexte de l'époque : d'un côté, le triomphe de la révolution bolchevique qui menace de s'étendre à l'Ouest, pour la plus grande méfiance et la plus grande horreur de ceux que les idées communistes ont toujours fait frissonner, et, de l'autre, la réplique conservatrice à ce totalitarisme révolutionnaire : le totalitarisme fascisme, puis national-socialiste.

Fuyant les troupes soviétiques et américaines qui libèrent l'Europe occupée, Mauberley vient se réfugier à l'Elysium Hotel, où il a conservé de bons souvenirs mais où l'attend la Mort. Avant d'être assassiné par une Némésis engendrée par son passé et tout ce qu'il a pu y voir et y entendre, et pressentant peut-être que ses carnets de notes ne lui survivront pas, il prend la précaution de graver l'essentiel de ce qu'il sait sur les murs des quatre chambres qui forment sa "suite." Ceci pour l'édification des deux officiers américains qui découvriront son cadavre : le colonel Freyberg, obsédé par ce qu'il a vu à Dachau, et le lieutenant Quinn, qui était lui aussi à Dachau mais qui, esprit plus complexe, refuse malgré tout de manichéiser les choses et les êtres.

Les phrases de Findley ont la fluidité et la limpidité d'une rivière. Et pourtant, derrière le premier plan qu'elles nous montrent, elles nous laissent deviner un paysage hachuré d'ombres et de brouillards. Sans doute, en l'espèce, le lecteur passionné d'Histoire trouvera-t-il ici plus facilement son compte puisque le romancier canadien met en scène des personnages comme le duc et la duchesse de Windsor, von Ribbentrop, Rudolf Hess, et quelques autres, les reliant à des événements qui se sont réellement passés mais sur lesquels planent encore de nos jours beaucoup de ténèbres (l'assassinat de Sir Harry Oakes aux Bahamas, les projets d'enlèvement du couple Windsor par les nazis, l'étrange départ de Rudolf Hess vers l'Angleterre et la folie dans laquelle il sombra ...).

Cependant, avec "Le Chasseur de Têtes" - que je relirai prochainement - "Le Grand Elysium Hotel" constitue l'une des portes les plus étonnantes et les plus intéressantes pour pénétrer dans l'univers de ce grand romancier que fut Timothy Findley.
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Les ruines du palace

Je n'ai pas trop compris où voulait en venir Timothy Findley que je lis pour la première fois. Ce livre est certes d'une construction assez originale et fait d'un personnage de fiction imaginé par Ezra Pound le héros de cette histoire. Autres personnages importants, le Duc et la Duchesse de Windsor, qu'il est recommandé de connaître un peu pour la compréhension du roman.

"Le Grand Elysium Hotel" commence par une idée géniale: les Américains découvrent dans un palace des Alpes Autrichiennes des murs entiers couverts de mots. Ces mots sont ceux de l'écrivain Hugh Seldwyn Mauberley, zélateur du Nazisme. Accessoirement il y a aussi son cadavre.

Ce prologue est suivi de nombreux flash-back sur l'avant-guerre et nous emmène en Espagne, en France, en Italie. La quatrième de couverture nous parle de la présence d'Ernest Hemingway ou de Garbo. Très exagéré car on les entrevoit à peine. Pas plus que Somerset Maugham. L'ennui n'était pas loin quant à moi. et les aventures réelles ou à peu près de l'ex-roi Edouard VIII aux Bahamas m'ont laissé de marbre.

Si l'on pressent bien que Findley a voulu dresser l'état des lieux moraux de quelques puissants de l'avant-guerre il peine en ce qui me concerne à me passionner pour ceux qui ont dansé ainsi sur le volcan. Une réelle déception. J'ai par contre apprécié le début de lutte dans ce qui n'est pas encore la paix entre les partisans d'un certain oubli et les autres. On touchait là au fondamental. Chez Findley les mondanités brunâtres m'ont paru grises.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La guerre n'est que le lieu d'exil de nos plus beaux rêves.
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... comment il peut se faire que des êtres humains soient à ce point effrayés par le mot écrit qu'ils puissent tuer pour s'en débarrasser
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Videos de Timothy Findley (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Timothy Findley
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