Madame Bovary

Il y avait longtemps qu'on me parlait de Madame Bovary de Gustave Flaubert. Professeurs et chercheurs en parlaient comme de la plus grande oeuvre de la littérature française à ce jour. Je ne sais pas si ce que je vais dire témoigne d'un manque total de culture. Toujours est-il qu'après avoir (péniblement) achevé ma lecture, je peux dire qu'à mes yeux, il n'en est rien.
Le style de Gustave Flaubert est tout à fait digne d'intérêt. de ce côté-là, il n'y a pas grand-chose à critiquer. Pour les amateurs d'ironie, Madame Bovary doit être un régal. Tout le roman est écrit (ou tout du moins semble écrit) avec l'indifférence la plus totale. L'auteur met la société de son temps en scène sans prendre parti pour qui que ce soit. On jurerait presque qu'il n'y a pas d'auteur derrière Madame Bovary. Tour de force incontestable.
La richesse stylistique ne m'a pas empêché de dormir à moitié durant la lecture. le roman, de façon générale, présente la vie d'une petite bourgeoise normande des plus médiocres qui vit dans un milieu des plus médiocres dans un bourg des plus médiocres. Madame Bovary ne cesse de se lamenter sur son sort (sans rien faire pour améliorer les choses), et j'aurais sans doute compati si elle n'avait pas été aussi médiocre que ceux qu'elle critique. Cette femme est un modèle d'égoïsme et d'égocentrisme, qui s'aime plus qu'elle n'aime ses amants (oui, elle en a plusieurs, et en l'occurrence, ce n'est pas ce que je lui reproche), qui passe les deux tiers du roman à se disséquer le nombril et qui ne songe qu'à son bonheur au détriment de celui de ses proches. Rien n'est plus important que sa petite personne, et sa fille, cette fille qu'elle n'a pas désirée, paye les pots cassés, si j'ose dire.
En somme, la médiocrité dans toute sa splendeur et un roman clairement boursouflé, qui compte plus de 500 pages alors qu'il se raconterait tout aussi bien en 150.
Au XIXème siècle, je conseille plutôt Victor Hugo, Balzac, Zola, Jules Verne, Dumas, Musset, Wilde, Allan Poe, Stevenson, et j'en passe...

Je lance un appel aujourd'hui. J'aurai besoin de cours de littérature. Oui, car je suis en train de lire cette oeuvre qui passe pour être absolument magistrale, mais je l'avoue sans peine : je ne sais pas encore en quoi. Et pourtant, les classiques, j'aime beaucoup. J'adore Zola, Hugo, Balzac... Je ne m'étais encore jamais "attaquée" à Flaubert, je m'étais dit qu'il était temps de s'y atteler sérieusement et pour ce faire, pourquoi ne pas aborder son oeuvre la plus marquante : Madame BOVARY.

ERREUR !!! Quel ennui, quel ennui, quel ennui.

Et pourtant! J'aime, que dis-je, J'ADORE la belle littérature, les formules subtiles et sophistiquées qui font de la langue française, une des plus belles qui soit. Mais il n'y a pas que les bons mots, il y a aussi les histoires, j'aime les histoires d'amour, de passion, de trahison, des complots, des meurtres, etc. Mais là... c'est le néant.

Tout d'abord, cette Madame Bovary, elle semble ne pas exister tant la description du personnage n'est abordée qu'en surface. Hormis le fait que l'on sache qu'elle s'ennuie et elle nous emporte dans son ennui, eh bien elle paraît soit antipathique et dénuée de toute humanité, soit elle disparaît derrière des gestes sans intérêt et une image statique telle le tableau d'une nature morte.

Mais ceci n'est que mon avis et comme je n'ai pas assez lu et que je connais l'ampleur de mon ignorance en matière de littérature, j'implore de l'aide sur ce site des érudits qui pourraient m'aider à comprendre ce livre et me donner des indices sur les raisons pour lesquelles on appelle cet ouvrage un "Chef d'oeuvre", car moi, je suis passée à côté et j'en suis triste.
Merci!
Je vais tenter de finir le livre, même si cela doit me prendre une année entière...

Flaubert lui-même, dans sa Correspondance, expliquait à quel point il s'ennuyait en écrivant certains passages de Madame Bovary, que les scènes de campagne le barbaient profondément.
Souffrance du collégien et du lycéen donc.
Et pourtant, Madame Bovary a donné son nom au syndrome que le lecteur ressent lorsqu'il s'identifie au personnage. Et pour le coup, c'est gagné, quand Emma s'ennuie ferme, le lecteur aussi.
Et pourtant, rarement personnage féminin de la littérature aura donné lieu à tant de réécritures : Madame Bovary sort ses griffes de Patrick Meney, Mystérieuse Emma Bovary de Derayeh Derakhshesh, Madman Bovary de Claro, Contre-Enquête sur la mort d'Emma Bovary de Philippe Doumenc... Ou de suites : Mademoiselle Bovary de Raymond Jean, Madame Bovary c'est moi d'Aurélie Gasrel, deux romans sur la fille d'Emma ; Bovary21 de Georges Lewi, sur une lointaine descendante ; ou encore, comble du chic de la littérature à l'eau de rose : L'Arrière-Petite Fille de Madame Bovary de Bernard Marcoux.
Son mari aussi a eu les honneurs de romans : Charles Bovary médecin de campagne de Jean Améry, Monsieur Bovary de Laura Grimaldi.
Purée, il va falloir relire Madame Bovary de Gustave Flaubert.

Bonsoir mes amis, mes fans.
J'ai lu le roman Madame Bovary. C'est un pure plagiat de la vie de Monsieur Bomarchais. de plus, André de Sapin n'a-t-il pas dit, suivant les paroles de Petès "Les maths, c'est beau" (me semble-t-il ?)
Madame de Bovareries est un livre mauvais voir pas très bien.
A bon entendeur, au revoir !
Monsieur R. de S.

Charles Bovary, médecin et récemment veuf rencontre Emma Rouault, jeune paysanne. Celle-ci est rêveuse et durant ses études au couvent, elle se nourrie d’histoires d’amour passionnelles et de poèmes romantiques. Elle rêve du grand amour et lorsque Charles demande sa main auprès de son père, elle est heureuse et croit en l’avenir. Emma est une femme qui a soif de liberté, de joie de vivre et rêve de bourgeoisie. Charles se montre aimant et attentif envers son épouse mais ne se rend pas compte qu’Emma en veut plus, beaucoup plus. M. Bovary ne rêve pas de se mêler aux bourgeois mais se contente de peu, la compagnie de sa femme, un bon repas, sa maison et c’est le bonheur.

Mme Bovary est une femme insatisfaite au point de tomber dans une sorte de dépression à force d’attendre que son époux rentre du travail et de se rendre compte que sa vie est simple contrairement aux nobles gens. Elle va par la suite avoir des amants. Elle pense trouver la passion qu’elle cherche mais va se rendre compte que ses illusions vont la courir à sa perte. C’est une femme qui veut qu’on la perçoive comme étant la parfaite épouse et la meilleure mère. Face à plusieurs déceptions qui s’enchainent et surtout de devoir affronter la réalité. Emma décide de se suicider et avale de l’arsenic. J’ai vraiment eu du mal avec cette femme qui ne pense qu’à elle et qui en veut toujours plus. À l’inverse, j’ai éprouvé de la pitié pour Charles qui ne demande rien si ce n’est de l’amour et se voit devoir affronter la vérité sur l’infidélité de sa femme après la mort de celle-ci.

C’est une histoire intéressante. Le fait qu’elle dévoile des personnalités contradictoires et un monde où l’infidélité faisait scandale reste plaisants à découvrir. J’avoue avoir eu du mal à me mettre complètement dedans, car l’écriture ne datant pas d’hier, il est parfois difficile de comprendre où voulait en venir Gustave Flaubert. Mais cette œuvre reste tout de même un incontournable de la littérature classique.
Lien : http://leslecturessucrees.co..

Honorable... comme ébauche De Maupassant. En dehors de cela, circulez y a rien à voir.

Autant Madame Bovary ne m'aurait sans doute pas déplu si je l'avais rencontrée dans la vraie vie ... autant elle a failli plusieurs fois me tomber des mains sous sa forme papier!!
J'ai vraiment dû me forcer à persister à faire plus ample connaissance, mais rien à faire, la langue de Flaubert m'a rendu hermétique à cette histoire que j'ai trouvée d'une platitude presque infinie.

Je n'arrive pas à aimer ce livre. Je déteste le lire, les phrases semblent sans fin et la dernière page ne semble jamais arriver. C'est un livre ennuyant à lire.
Pourtant, l'étudier en cours avec un prof passionné est intéressant, vraiment intéressant. Ca nous permet de découvrir la richesse et la complexité de l'oeuvre.
Mais franchement, ce n'est pas le genre de livre que je veux lire. A quoi ça sert d'avoir besoin de cours et d'explication pour comprendre un texte ? est-ce que c'est vraiment important de savoir que Flaubert l'a écrit en 4 ans ? Qu'il y a travaillé d'arrache pied ?
Moi je pense que si tout ce travail n'est pas visible, si on n'arrive pas à le ressentir, alors c'est que ce n'est pas le bon moment de le lire, tout simplement. Je ne comprends pas les gens qui nous forcent à apprécier un "chef d'oeuvre". Si c'est un "chef d'oeuvre" est qu'on ne le voit pas, alors soit on pense autrement et ce n'est pas grave, soit on n'est pas prêt.
Je déteste presque tous les personnages, et si j'en aime aucun alors pourquoi je voudrais continuer à lire ?
Je voudrais juste pouvoir au moins réussir à finir ce livre et finir de l'étudier pour passer à autre chose !

Vade retro Satana...

Lu pour le bac de français. Pas un très bon souvenir.