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sur 2053 notes
Je connaissais David Foenkinos par ses tendres chroniques dans Psychologie Magazine, j'avais donc hâte de lire un de ses livres et je n'ai pas été déçue bien au contraire, j'ai retrouvé toute sa délicatesse à décrire des personnages, c'est quelqu'un qui aime les gens assurément. On est heureux quand on le lit, on sourit à l'évocation de joies simples et l'on est au bord des larmes lors des moments tragiques de l'existence, mais tout cela avec douceur et légèreté.
Enfin, ses descriptions de "peinture miteuse" resteront un très bon souvenir comme ses souvenirs qui resteront merveilleux.
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Ce n'est pas un roman pour les dépressifs. Un personnage très attachant en plein questionnement sur sa vie et des personnages secondaires attachant également. Beaucoup de bons sentiments, un peu d'humour aussi, j'ai été vite conquis par ce roman de Foenkinos. Sa lecture est facile et on dévore ce livre en très peu de temps. Personnellement, un de ces meilleurs livres (mais bon je ne les ai pas tous lus non plus :). Je le recommande.
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Après le décès de son grand-père, le narrateur réalise l'importance de préserver les instants vécus avec ses proches. Il se rapproche alors de sa grand-mère. Ce roman est le prétexte à une méditation sur le temps, la mémoire, les liens entre générations.
Ce petit livre, écrit à la première personne, est touchant et m'a permis de découvrir un auteur dont je ne connaissais que le nom. Dans un style agréable et clair, il raconte avec sensibilité, simplicité et humour, des rencontres, des séparations et des souvenirs. L'auteur évoque des étapes importantes de la vie comme la famille, l'amour, le couple, le divorce, la vieillesse et le ton évolue entre passages émouvants et moments amusants. C'est avec un certain talent qu'il nous fait partager ses émotions.
Une première rencontre avec l'univers de Foenkinos qui en appelle d'autres mais je retiens surtout un message important : profitez des gens que vous aimez tant qu'ils sont là…
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La délicatesse ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable... et c'est donc sans enthousiasme démesuré que j'ai abordé Les Souvenirs : heureuse surprise ! J'ai beaucoup aimé l'itinéraire de ce jeune homme qui, sans sensiblerie ni pathos, accompagne vaillamment ses grand-parents, l'un après l'autre dans leur vieillesse, puis leur fin de vie. Avec un humour bien dosé, Foenkinos s'attaque aux poncifs propres à la vieillesse et aux maisons de retraite, dans un regard empreint de pragmatisme et de tendresse. En voulant aborder également le thème du couple, de l'amour conjugal, j'ai cependant eu l'impression de lire deux romans en un, et si j'ai été touchée par l'histoire de ses parents qui se désintègre sous ses yeux, sa propre histoire d'amour m'a laissée de marbre et je l'ai trouvée totalement superflue... ou insuffisante.
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Cela devrait être facile d'écrire sur ce livre que j'ai adoré. Mais voilà, j'ai été si émue que j'ai peur de rater mon billet, d'être trop dans l'émotion et ne pas savoir faire partager mon plaisir de lecture.
C'est la première fois qu'un livre me fait pleurer ? Rire toute seule en lisant un livre ça m'arrive souvent, pleurer jamais.
À l'évocation de la mort de sa grand-mère mes larmes sont sorties sans que je puisse les arrêter. Evidemment d'autres morts en sont la cause !
Assez parlé de moi, revenons donc à David Foenkinos, j'avais adoré La délicatesse, pour son humour et son style. On retrouve ces deux qualités dans les souvenirs.
La scène où le narrateur se décide à présenter sa compagne pour annoncer le mariage à ses parents alors que ceux-ci sont persuadés qu'ils viennent parce que leur fils a enfin compris qu'ils allaient divorcer est d'un tragi comique irrésistible.
Les petites remarques rapides comme par exemple, le nom donné aux cliniques où l'on soigne les dépressifs, Camille Claudel et Van Gogh qui ne sont quand même pas des modèles d'équilibre mental m'ont fait sourire.
Les souvenirs qu'il invente aux personnages, célèbres ou non, qu'il fait vivre dans son roman, m'ont également beaucoup amusée.

Mais pour moi, l'essentiel du roman, c'est la réflexion sur le vieillissement, et l'amour du narrateur pour ses grand parents. Sa grand-mère ne se sent pas bien en maison de retraite, elle est très émouvante et on comprend sa fugue vers son enfance, vers cette petite fille qu'elle a été et qui à cause de la faillite financière de ses parents a quitté l'école en CE2 .
Elle m'a bouleversée et il faut un vrai talent d'écrivain pour faire partager la force de ses émotions.
Ses relations avec ses parents évoluent au fil des pages, et gagne en profondeur par contre je n'ai pas bien compris pourquoi son couple ne résiste pas à l'usure du temps.
Un beau livre qui permet de réfléchir en souriant aux liens familiaux.


Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Dans ce roman où l'on ne connaît pas l'identité du narrateur, à savoir un jeune homme, on suit l'histoire de sa vie dans laquelle des souvenirs de personnes croisées ou évoquées sont narrés.

Ainsi, tout commence par la mort de son grand-père. Sa grand-mère doit alors se rendre dans une maison de retraite, mais se choix est-il réellement opportun pour elle et la famille ?

Lorsque le jeune homme sera obligé de se rendre au Havre, une rencontre pourrait bien illuminer sa vie pourtant si peu joyeuse...

Ce livre est un coup de coeur. Après avoir lu Nos Séparations du même auteur, j'avais placé la barre assez haute, et, je ne suis pas déçue !
La narration est très claire, les personnages sont très bien décrits. D'autant plus que j'ai beaucoup aimé l'alternance entre l'histoire et les souvenirs.
En bref, c'est un roman parfait si l'on souhaite une histoire d'amour, du drame, du suspens, et j'en passe !
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Souvenir: “ n.m. Survivance, dans la mémoire, d'une sensation, d'une impression, d'une idée, d'un événement passés.” Dict.Larousse

Objet, odeur, endroit, musique, son, goût, personne, qui nous rappelle, qui nous fait revivre des événements … Patrick, jeune homme ne sachant trop quoi faire de sa vie,
vient de perdre son grand-père. Il se remémore les moments passés avec lui. Sa grand-mère, vivant seule maintenant, se fait placer, sans être totalement d'accord, dans une résidence de personnes âgées. Elle compte péniblement le temps qui lui reste à vivre … jusqu'à ce que …..

Un roman tout en délicatesse, comme Foenkinos sait si bien le faire, qui nous fait réfléchir sur le temps qui a été, le temps qui reste et surtout, de ce qu'on en fait. C'est à travers le narrateur que nous suivons le déroulement de l'histoire, entrecoupé d'un souvenir raconté par un personnage croisé dans sa vie. Roman court et beau !
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Juste après "La Délicatesse", roman adapté avec bonheur au cinéma, David Foenkinos a livré un autre texte tout en nuances et plein de sensibilité, basé sur une cascade de souvenirs.
Tout commence avec ce narrateur qui parle de ses grands-parents, de ce grand-père à qui il n'a jamais pu dire qu'il l'aimait : « Toute mon enfance, j'ai été émerveillé par ce personnage joyeux et facétieux. » Expliquant les problèmes de son père avec toujours beaucoup de délicatesse et de justesse, l'auteur est très agréable à lire.
Il aborde très justement tout ce qui touche à la vieillesse, cette maison de retraite où ses fils veulent emmener sa grand-mère. Bien sûr, elle refuse puis finit par dire : « D'accord. » Ensuite, il y cet appartement vendu par les enfants… Tout est vendu ou donné : « Ils n'avaient pas saisi la mémoire des objets… »
Le ton employé est toujours juste : « Il y a un âge où les seules sorties que l'on accepte sont les enterrements. » C'est justement là que le narrateur croise le regard d'une jolie fille et le voilà qui revient dans ce cimetière en espérant la revoir. Régulièrement, une pause-souvenir vient interrompre le rythme de l'histoire et ce rendez-vous régulier est attendu par le lecteur car ces souvenirs, distillés comme de délicieux bonbons, sont parfois très émouvants. Ainsi, l'histoire de Sonia Semerson, cette danseuse classique russe qui quitte Paris pour tenter de retrouver son mari revenu dans son pays pour combattre durant la seconde guerre mondiale et dont elle n'a jamais eu de nouvelles.
La recherche de sa grand-mère qui a fugué de la maison de retraite, nous emmène à Étretat où notre homme, gardien de nuit dans un hôtel parisien et qui veut devenir écrivain, rencontre Louise. Ainsi, nous glissons dans la seconde partie du livre, cette histoire d'amour toujours imbriquée dans les soucis familiaux car les parents du narrateur causent quelques soucis.
Amour, disputes, réconciliations, la fin est moins riche en émotion mais "Les souvenirs" est un roman très touchant qui mérite vraiment une lecture se révélant à la fois distrayante et émouvante, poussant à la réflexion sur cette vie qui passe et fuit.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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On entre dans les romans de Foenkinos comme dans de vieux chaussons : on a plaisir à les retrouver, le soir, au coin du feu ; confortables, ils nous donnent cette impression rassurante d'avoir été taillés juste pour nous ; un peu plus grands que prévu, un peu délavés avec le temps, on les cache parfois, quand on a de la visite, parce qu'on ne sait pas ce que les autres en penseraient.

Foenkinos a ce talent de savoir faire avec rien de grandes choses. Il sait rendre utile l'inutile, toucher au coeur et apprivoiser doucereusement. Il a le mérite d'appréhender un sujet boudé par la littérature sans avoir l'air d'y toucher. Car le vieux, le saviez-vous, on n'a pas envie de le lire ! Petite chose étrange qui n'a de charme que pour le passé qu'il évoque, il est ici considéré dans son intégrité d'être humain... et ça fait du bien à l'âme et au corps ; ça donne à l'aujourd'hui des relents de demain ; ça questionne tout en douceur, en profondeur et sans en avoir l'air.

Merci, Monsieur Foenkinos pour cet étrange moment de torpeur, parenthèse inespérée dans l'instantané de nos vies.
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Quand son grand-père meurt, le narrateur regrette de ne pas avoir su tout dire. Pas facile de s'exprimer face aux personnes âgées. Sa grand-mère reste et il essaye de ne pas faire la même erreur. Pourtant, quand celle-ci est envoyée en maison de retraite, il espace les visites, et appréhende les "blancs" dans leurs conversations. Elle est mal, il le sait et elle va même fuguer... En même temps, il réfléchit sur sa propre existence, sur sa vie de couple future, sur l'amour.
Belle réflexion sur la vieillesse, sur la vie de couple et la vie en général. Intéressant aussi : chaque fois qu'un nouveau personnage apparaît dans l'histoire, nous est racontée l'un de ses souvenirs. Cela peut-être aussi le souvenir d'un réalisateur de film parce que justement le narrateur fait référence à ce film... Et ce n'est pas en trop. Je trouve cela assez fort. Très bon roman.
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Les souvenirs (David Foenkinos)

Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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