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sur 2053 notes
Ce roman est un voyage dans les souvenirs du narrateur, jusqu'au moment où se produit le déclic qui lui permet de commencer à écrire. Depuis son adolescence, il ambitionnait de devenir écrivain mais les mots semblaient le fuir. Au terme de ce livre, il a trouvé sa voie.
Nous embarquons donc à bord de sa mémoire. Il nous emmène à l'époque de la mort de son grand-père, puis défilent sa grand-mère à la maison de retraite, la maladie de sa mère, une escapade à Etretat, sa rencontre avec Louise et leur vie commune. Et entre deux chapitres de la vie du narrateur, ont inséré les souvenirs d'un autre personnage.

Les souvenirs est un beau voyage, que l'écriture fluide de David Foenkinos rend très agréable et doux. L'auteur souligne, entre autres, l'importance de profiter des gens que l'on aime tant qu'ils sont encore avec nous, le danger de se laisser enfermer dans la routine au lieu de vivre pleinement sa vie.
Ce fut un beau voyage, donc, mais qui n'est pas parvenu à me captiver entièrement. J'ai ressenti un certain nombre de moments plats, au fil de ma lecture, où mon intérêt pour l'histoire retombait. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, pourtant tous incroyablement humains. Ce n'était peut-être tout simplement pas le moment pour moi de lire ce livre.
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David Foenkinos, écrivain français est né en 1974 à Paris. Il étudie les lettres à la Sorbonne, tout en se formant au jazz, ce qui l'amène au métier de professeur de guitare. Son premier roman est publié en 2002 chez Gallimard. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs écrivains de la nouvelle génération. Son nouveau roman, Les Souvenirs, vient tout juste de paraître.
Le roman débute par un regret, alors qu'il assiste son grand-père durant ses derniers instants, Patrick le narrateur constate « je voulais lui dire que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu ». le personnage central du livre a du mal à communiquer et il n'est pas le seul, les autres personnages du roman se parlent peu ou avec difficultés, n'ayant rien à se dire ou n'osant pas s'exprimer, ses parents les premiers. Dans ce contexte on ne s'étonne pas que Patrick soit un solitaire et un sentimental sans petite amie, un timide qui se verrait bien écrivain. Dans l'immédiat et pour gagner sa vie, il tient l'accueil de nuit dans un hôtel, en profitant pour noter des idées pour son futur premier roman qui peine à s'écrire.
Après le décès du grand-père paternel, il y aura la mise en maison de retraite de la grand-mère, laquelle fera une fugue ; ses parents qui prennent leur retraite et sa mère qui semble donner des signes de folie, la rencontre avec sa future femme et le divorce de ses parents, puis l'inverse à savoir son divorce et le retour de sa mère au foyer conjugal. Comme on le voit on ne s'ennuie pas, résumé ainsi ça peut paraître abracadabrant, et ça l'est un peu car David Foenkinos ne manque pas d'humour, mais tout s'enchaîne harmonieusement avec beaucoup de talent.
Le roman est ponctué de remarques sur un peu tout, comme ces pages critiques sur les pavillons de banlieue « Je les trouve sinistres. J'aime les maisons de campagnes ou les appartements ; j'aime qu'on choisisse son camp. » Et les jolies formules déroutantes ne manquent pas, « je suis heureux quand je contemple une femme suisse ou un paysage mauve » ou encore « Finalement le dernier enfant que j'avais côtoyé, ça devait être moi.»
Au fur et à mesure qu'on s'insinue dans le livre, chaque personnage raconte un souvenir qui vient enrichir le récit et le nourrir d'instants de vie. le récit n'est pas le seul à se nourrir des souvenirs, les humains y trouvent aussi matière à se construire, c'est ce que découvrira Patrick devenu un homme, enfin prêt à écrire son fameux roman.
L'écriture de David Foenkinos est délicate, faite de sérénité, et le tout sonne terriblement juste, la moindre remarque donne l'impression d'avoir été vécue. le ton évolue entre passages émouvants et moments drôles, sans excès dans l'un comme dans l'autre. le roman pourrait être autobiographique – on ne le sait pas – mais qu'il le soit ou non, cela n'a pas grande importance, ce qui est évident c'est que ce bouquin est un très bon livre et l'auteur un jeune homme plein de talent.
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Premier roman de Foenkinos que je découvre. J'attends avec impatience un second. Livre très émouvant. On se met assez vite dans la peau du narrateur car on partage un peu les mêmes souvenirs que lui.
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Dans la littérature française contemporaine, les auteurs qui possèdent un style vraiment bien à eux, autrement dit une écriture reconnaissable dès les premières pages, se comptent sur les doigts de la main. Pour moi, David Foenkinos fait assurément partie de de ce cercle fermé. Et, de plus en plus, il va falloir à apprendre à écrire l'orthographe de son nom correctement (ce dont j'essaie de m'acquitter avec prudence dans ce présent billet.)

Certes, le ton de son dernier roman se veut résolument plus sombre, plus sérieux que ses autres romans. Certaines mauvaises langues, notamment Nelly Kaprielan des Inrocks, prétendent qu'après le succès phénoménal de son dernier roman La délicatesse, qui tendait déjà plus vers le doux amer, Foenkinos avait totalement perdu son humour.

Pour ma part, dès les premières pages, je me suis dit que ces Souvenirs n'auraient jamais pu être écrit par quelqu'un d'autre que ce David Foenkinos, que je suis dès son premier roman, le Potentiel érotique de ma femme, et qui a toujours dévellopé une touche bien à lui, entre humour et tendresse, anecdotes finalement pas si anecdotiques que cela, et quelques fantaisies qui servent de leitmotiv réccurents dans son oeuvre (au hasard, la Suisse, Claude Lelouch, un amour immodéré pour la langue allemande, les cravates..).

Ici, dans les souvenirs, le narrateur de l'histoire (un double fictionnalisé de l'auteur, car visiblement la part autobiographique est quand même trés présente) commence à nous raconter la mort brutale de son grand-père, et les conséquences que ce décès entraînent sur le reste de la famille, avec notamment le départ de sa grand mère dans une maison de retraite. Et là, franchement, je ne ne me souviens pas (puisqu'on est dans le domaine de la mémoire, ca tombe bien) avoir déja vu décrire avec une telle justesse et une telle véracité la solitude des personnes âges, la mélancolie du temps qui passe et ce besoin de voir revenir à la surface des souvenirs d'enfance pour mieux se réapproprier sa vie.

Et ce qui touche aussi tant chez Foenkinos, c'est son art du presque rien et des disgressions: là, un personnage secondaire apparait et aussitôt après, un chapitre lui est consacré autour d'un de ses souvenirs marquants. Cette idée, déja reprise dans d'autres livres de l'auteur, atteint ici un haut niveau de maitrise et de force. Bien sûr (sinon le roman ferait 500 pages), tous les personnages qui apparaissent dans le livre n'ont pas focément la même place et la même humanité que la mamie du narrateur ou que Louise, l'institutrice dont s'entachera passionnément ce dernier. A ce propos, je trouve que la vision de l'auteur sur le couple est d'ailleurs très belle, même si (ou je pourrais aussi dire "parce ce qu'), elle n'est pas vraiment optimiste sur l'amour éternel

Bref, je ne sais, à l'heure où j'écris ces lignes, si Foenkinos aura le prix Goncourt pour lequel il semble trés bien placé, mais si c'est le cas, je ne serais pas de ceux qui crient au scandale, bien au contraire, et je conseille à tous ceux ou celles qui hésitent encore d'aller s'aventurer sur ces souvenirs plein de grâce.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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LES SOUVENIRS - DAVID FOENKINOS - nrf- Gallimard ( 266pages – 18,50€)

David Foenkinos se sentit prêt une fois « avoir accumulé la mélancolie nécessaire » et traversé une zone « d'instabilité ». Ne se souvient il pas, lui aussi, de l'instant où « il a pensé: c'est le moment »?
Son point de départ ?La perte d'un grand-père tant aimé. Il confie aux mots son désarroi, l'indicible.
A la manière de Perec ou Mastroianni , le narrateur égrène un chapelet de souvenirs, piochant dans les siens, ceux de ses proches, rebondissant sur ceux de Modiano, Gainsbourg, Gaudi et ceux de bien d'autres personnalités ou anonymes(le policier qui pleure une fois par décennie) , avec la régularité d'un métronome. de cette plongée dans la mémoire, il exhume des images d'une netteté sidérante. Revisiter son enfance avec ce grand-père c'est ouvrir le tabernacle des moments de félicité et de complicité. Très vite , l'attention du lecteur se focalise sur la grand-mère que le fils veut 'sécuriser', en la plaçant dans une maison de retraite.L'anxiété du pére est palpable.
L'auteur aborde avec une bonne dose d'humour , noir parfois, et « un moral d'acier » la question sensible à laquelle beaucoup sont confrontés: celle du devenir d'une personne dépendante, parfois atteinte de« cette saloperie » d'Alzheimer. Il soulève les problèmes liés à la déchéance physique ou psychique, l'acharnement thérapeutique « A quoi ont rimé tous ces trajets en forme de sursis? ». Plongé dans cet univers , le narrateur est sous le choc, taraudé par une pléthore de questions, se projetant à cet âge. Il fustige son ingratitude quand lui aussi réalise qu'il abandonne cette grand-mère résignée, si courageuse. Il pointe les mésententes dans les fratries, décortiquant l'attitude de son père. La disparition de Denise , cette grand-mère encore capable de folies, relance le récit. le narrateur , veilleur de nuit,éperonne le lecteur quand il se transforme en véritable limier, épinglant certaines institutions. Est-elle en danger? Toutes les hypothèses les plus loufoques défilent. Va-t-il réussir à retrouver ses traces? L' angoisse est à son paroxysme. Tout s'accélère. On suit , comme un travelling, la course poursuite du narrateur sur l'autoroute et ses prospections à Etretat.

La vie conjugale des protagonistes est digne d'un feuilleton, chaotique, « un manège de montagnes russes ». Attendre sa promise dans un cimetière est assez insolite tout comme y donner son premier baiser.Entendre une de ses phrases très atypique dans la bouche d'un comédien n'est pas banal. Mais « l'amour est un pays compliqué !» et le narrateur en fait les frais avec « Une famille qui part en lambeaux ». Il a souffert de « l'étroitesse affective de ses parents, des ombres pour lui ».Des parents à la retraite « embourbés dans la haine », une mère 'femme cougar'. le narrateur, devenu « veilleur de chagrin , VRP de la vie », va s'interroger sur la notion du bonheur et radiographie son couple. Après son désert affectif , « une vie sexuelle qui ressemblait à un film suédois », il succombe au charme de Louise «  sa troisième étoile », évoque la première étincelle, les débuts incandescents, « l'élégance des fragments de la séduction »,l'arrivée du fils « tel un monument dans les griffes d'un japonais »,puis comment les liens se fissurent , se délitent malgré la tentative de se rabibocher lors d'un voyage à Barcelone, jouant un remake de John Lennon et Yoko Ono en « visitant la plus belle partie de la ville:leur lit ».Pour Louise «belle comme une éclipse » , c'est le désamour et pour le narrateur il reste la joie d'être parent célibataire.Quand « la douleur amoureuse se transforme en météorite de fantaisie » , c'est du grain à moudre pour l'écrivain, « plus besoin de courir après les idées ». Il sait nous tenir en haleine quand les couples tardent à divulguer la révélation annoncée. Son psy , il va le trouver par hasard dans une station- service , en la personne du caissier compatissant . Ne va-t-il pas lui donner, à deux reprises,un conseil d'homme averti et lui apporter « une virgule dans sa déprime »? Il y découvre « la beauté de ce refuge extra géographique, sa poésie anonyme » et l'avantage des Twix!

Contraint de mettre momentanément sa vie professionnelle entre parenthèses, le narrateur peut compter sur la compréhension de Gérard, son patron qui voit en lui un successeur potentiel , un fils adoptif,et même un futur James Joyce, l'encourageant à concrétiser son ambition d'écrivain.

Les lecteurs Foenkinosphiles prendront plaisir à traquer ces mots récurrents que l'auteur se plait à injecter dans chacun de ses livres comme : polonais , cravate, femme suisse, cheveux, la rhapsodie des rotules ,le goût pour la langue allemande, sans oublier la scène du baiser, devenue mythique .
David Foenkinos explore des paysages plus autobiographiques. Il met en scène un narrateur dont le passé familial , les blessures , les fractures affectives ont nourri son inspiration et son imagination .
Ne fallait-il pas qu'il vive des choses, traverse des épreuves , des turbulences et constate que « La vie est une machine à explorer notre insensibilité » avant que «le roman fasse son premier pas et que les mots avancent vers lui »? Occasion pour l'auteur de rappeler que « les romans ne se cachaient pas entre les heures fixes mais dans l'infidélité ».Dans un subtil fondu enchainé se succèdent des scènes bouleversantes (la dépression de la mère, les retrouvailles de la grand-mère avec Alice, la surprise d'anniversaire), poignante comme « les dernières jours de la vie d'une femme » ou truculentes, hilarantes ( comme le destin du tableau de la vache, la scène au commissariat, le délire alcoolisé des futurs mariés et l'achat précipité de leurs tenues, les adieux sur un quai de gare et le fantasme du narrateur sur les chevilles ,le quiproquo chez la coiffeuse , un cycliste bousculant une femme lisant dans le métro!).Gravité et légèreté s'équilibrent .
Le roman se termine sur un tableau attendrissant d'un père amenant son fils sur les traces de son enfance, avec une pointe de nostalgie au moment où « le passé lui tapa dans le dos comme une vieille connaissance »,le lieu ressuscitant ce grand-père qui lui manque. Pour son dixième roman , David Foenkinos nous offre un récit enlevé, attachant , votif . Ne rend-t-il pas la vie à ses grands parents par la seule force de la mémoire? Cette déclaration d'amour d'un petit-fils pour sa grand-mère a pour écho cette pensée de Kawabata , citée par l'auteur:« La mort donne l'obligation d'aimer ».Drôle son cortège de trouvailles fulgurantes: « le bar ? Une version alcoolique du phare » , les disputes géométriques ou «   L'amour rend presque aveugle ; c'est une affaire de millimètres » , « Le soulagement est la version douce de la lâcheté ». Absurdes ou ridicules certaines situations( le père mesurant son fils,le suspense en attendant que les parents ouvrent), dignes du théâtre de boulevard. Originale cette construction à rebonds, avec notes en bas de page, digressions ( rélexion sur l'art et la laideur) et un goût prononcé pour les listes. Tous les ingrédients sont réunis pour un film à la Woody Allen , avec flashback en noir et blanc sur le passé des protagonistes. Si le narrateur déplore «l'éclat de sa médiocrité » à ses débuts, l'auteur signe un roman d'une certaine gravité, riche en rebondissements, en inversion de situations( les uns se marient , les autres divorcent et vice versa!), un livre prometteur à bien d'égards, mâtiné de tendresse , d'élégance et osons le clamer de Délicatesse! A l'image de la sensibilté de l'auteur.
N'aurait-il pas déjà semé en jalon le mot Occupation, thème probable du roman suivant?
Dans cette traversée des souvenirs « La seule chose qui nous appartiennent vraiment », des premières fois « suprématie des souvenirs », David Foenkinos nous offre un kaléidoscope de sentiments extrêmes et un komboloï d'émotions qui laisseront une empreinte indélébile.
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Terminé la veille de la sortie du film... C'est un roman touchant qui traite beaucoup des relations humaines, en majeure partie de la mort mais aussi de la vie, de la joie, de l'amour... de l'importance de notre passé et de nos souvenirs (ou ceux des autres) qui nous construisent, de l'avancée dans la vie, de sa chronologie... Foenkinos sait toucher du bout du doigt les aspects des moments cruciaux et phases importantes de la vie, leur mise en valeur, en toute "délicatesse" et en douceur...
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Un beau moment de lecture. Des descriptions touchantes et pleines de vie, des réflexions simples sur des choses parfois étonnantes et loufoques. J'ai retrouvé ce style d'écriture que j'avais tant aimé dans son titre "la Délicatesse" dès les premières pages. Il m'a manqué un carnet à portée de main pour garder traces de certains passages. Très belle relation avec la grand-mère.
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Foenkinos confirme avec "les souvenirs" ces talents d'écrivain, tout d'abord parce qu'il nous interroge sur des sujets du quotidien qui nous touche et il le fait avec beaucoup de finesse.Il réussit à nous émouvoir (le début du livre est remarquable) et, pour peut-être la première fois, laisse paraitre ces propres émotions, chose qu'il bottait en touche par la dérision et l'humour dans ces précédents romans. Foenkinos aborde des thèmes comme l'amour conjugal, la vieillesse ou encore les questionnements d'un romancier débutant avec pudeur et un style alerte et poétique. Il est devenu depuis "la délicatesse" le chouchou de nombreux lecteurs, et ces livres sont à son image sensible et attachant.
On pourra lui reprocher certaines facilités ici ou là mais l'on quitte ce livre avec une certaine tristesse et on attend avec impatience la suite de son parcours.
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J'ai découvert David Foenkinos avec son roman-phare « La délicatesse ».
On retrouve dans ce roman la douceur et la délicatesse de l'auteur qui manie les mots à la perfection pour aborder des sujets sensibles tels que la vieillesse et le départ en maison de retraite, la solitude, les difficultés qu'apporte un changement de vie important, à l'image de ce couple qui, arrivé à l'âge de la retraite, doit réapprendre à vivre ensemble. Mais il y est surtout question de la vie et de l'amour sous toutes ses formes.

On prend plaisir à lire les souvenirs de personnes illustres ou de protagonistes qui jalonnent l'histoire de ce jeune homme : de sa quête à la recherche de sa grand-mère à la rencontre de son grand amour, un véritable road trip sentimental.
On ressent la compassion et la tendresse autant dire l'empathie qu'inspirent les nombreux personnages de ce récit. Mais j'avoue que malgré l'humour qui ne manque pas, certains passages (certainement dû à une overdose de sentiments intenses !) m'ont rendue un peu morose.
Loin de penser que la lecture de ce roman est déprimante, je pense que cela dépend de l'état d'esprit avec lequel on l'aborde. Un beau moment de lecture tout de même.
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J'ai aimé l'écriture de ce livre, tout en questionnement, en remise en question. Contradictions d'amour filial et d'amour entre les couples. Rapport aux grands parents qui vieillissent , décèdent .La vie ou chacun peut y retrouver un peu de son histoire. Et j'ai aimé par dessus tout l'évasion de la grand mère de la maison de retraite, afin de vivre une dernière fois la ronde de ses souvenirs d'enfance. Superbement analysé, l'attitude des proches face aux problèmes qu'engendre la vieillesse des parents . Reste l'amour malgré tout et les souvenirs pour égayer l'âme de chacun.
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Comment le grand-père du narrateur s’est-il cassé deux côtes et fracturé le crâne ?

Il est tombé dans la douche.
Il est tombé dans les escaliers.

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