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EAN : 9782207113622
288 pages
Denoël (22/08/2012)
2.89/5   33 notes
Résumé :
Dans un univers qui menace de se rétrécir, David Browser, un spationaute explorateur, découvre la « brèche- du cosmos et bloque accidentellement le cours du temps. Condamnés à l’éternel présent, les humains peuvent cependant revivre et modifier leur propre vie en manipulant des cordelettes enfouies dans une console individuelle. En plusieurs récits qui se répondent et entrent en résonance, Tristan Garcia construit une galaxie de personnages survivant dans un temps i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Dans des nouvelles qui se croisent, on suit l'existence de ces humains condamnés à l'éternité. Ils s'ennuient, rêvent, se suicident, ou se rebellent. Un excellent point de départ, qui me laisse cependant dans une incompréhension et une déception totales.

Mon avis :

Je m'étais lancé un défi.
Grande lectrice de littérature ancienne (l'ancien s'arrêtant aux années 1900), je traîne les pieds quand il s'agit de lire du contemporain. J'aime les époques mortes, les auteurs morts, tout ce que je ne vois pas en ouvrant les journaux ou en regardant la télé. le passé, le futur, le fantaisiste, l'inédit, mais je ne m'intéresse pas, ou si peu, aux histoires modernes. Par conséquent, j'élimine beaucoup d'auteurs contemporains pour n'acheter principalement que de la littérature début XIXème, plutôt anglo-saxonne, ce qui réduit, évidemment, le champ de mes découvertes. Dans tous les cas, j'évite les romans tout juste sortis.
Le défi consistait donc à acheter, un peu à l'aveugle et une fois par mois, un roman récent.

Les Cordelettes de Browser est le premier livre que j'achète dans le cadre de ce défi personnel. Je ne connaissais pas Tristan Garcia, mais son roman avait été évoqué dans l'une des émissions que j'écoute régulièrement, et il était classé en bonne place dans le rayon SF. Je ne risquais pas grand-chose -à part l'interdit bancaire-, et j'étais presque fière, en passant à la caisse, avec ce livre neuf, large et cher, comme ceux que j'achète à Noël à ma grand-mère.

Je m'étais promis, en commençant ce site, de ne faire de critiques que positives, ou plus neutres, mais certainement pas de descendre un livre -surtout quand son auteur est encore vivant. Partant de là, je vais résumer rapidement les raisons pour lesquelles je n'ai pas aimé ce livre, tout en restant fidèle à ma fameuse empathie, sans enfoncer le clou ni user d'adjectifs péjoratifs ou condescendants. Bref, je vais tenter une critique argumentée, sans laisser la déception l'emporter sur la politesse. Allons-y.

Pour commencer, il faut entendre ce résumé, de quelques minutes, que Tristan Garcia fait de son livre :

https://www.youtube.com/watch?v=ftZFVxorbGw

J'ai écouté cette présentation après la lecture du livre, pour essayer de comprendre.

Comment, avec une telle introduction, une telle vision de son roman, Tristan Garcia a-t-il réussi à m'ennuyer ? Dans cette interview, il me donnerait presque envie d'acheter un livre qui n'existe pas.
Car voilà, je n'ai rien trouvé de ce que l'on me promettait.

L'ennui. C'est l'argument principal, le plus fort et le plus terrible, que j'invoquerais en premier pour justifier ma déception. J'ai fait confiance à un résumé plus qu'attrayant, aux nombreuses critiques positives, j'ai même fait confiance à ce jeune auteur, dont le seul âge lui permettait déjà de s'attirer mes faveurs. On me promettait de la SF philosophique, et j'imaginais, naïvement, pénétrer un nouveau monde à la Barjavel avec sa Nuit des Temps. de la SF philosophique à la française, pour moi c'était ça, et j'ai ouvert ce beau livre, dans sa belle édition, avec un sourire béat.
Mon enthousiasme a commencé à décliner aux alentours de la 32ème page. Cette extrême précision vient de ce qu'on se rappelle toujours du moment où l'on a l'impression de gâcher son temps. A partir de là, j'ai eu des sursauts d'intérêt, je me réveillais sur une phrase ou un rebondissement qui secouait un nouvel espoir, puis je retombais dans une somnolence nouvelle. J'ai même frôlé le coma.

D'abord, l'univers n'est pas installé. Ou de manière si floue, presque onirique, qu'on ne peut se raccrocher aux éléments essentiels (la Console individuelle, le Placard, les Mécaniques, Browser et sa brèche dans l'Univers qui fige le temps …). Sans les éléments de base, on se perd dans les histoires croisées. A quoi correspond tel objet ? Quelle est la véritable installation du Monde depuis le début de l'Eternité ? Pourquoi les humains sont-ils, a priori, presque tous solitaires et isolés dans de grandes villas ? Comment se peut-il que, même s'ils sont bloqués dans l'Eternité, les hommes aient oublié comment se reproduire ? Comment se nettoient les immenses maisons dont il est question au début, puisque les personnages semblent, pour certains, pouvoir à peine se déplacer ? On nous parle de personnages vivants depuis 10 000 ans, puis de résistants ayant enterré leurs Consoles (qui leur permet donc d'entretenir leurs corps), vieillissant donc, mais ne dépassant pas la trentaine ?

Autant de questions, plus ou moins importantes, dont les réponses sont sans doute données, mais de façon trop survolée. Je note des incohérences possibles, conséquences d'une trop grande légèreté dans l'évocation de l'univers. Or, dans un roman de SF, il me paraît fondamental de donner quelques bases au lecteur, afin qu'il puisse évoluer librement dans un monde qu'il ne connaît pas, et auquel il ne demande qu'à adhérer.

Ensuite, les nouvelles, qui se rejoignent toutes à un moment donné, sont inégales; certaines offrent une introduction, d'autres une explication, dans des longueurs variables. Ainsi, la première nouvelle fait quelques pages, tandis que le roman se termine sur une mini-épopée regroupant plusieurs personnages sur un temps plus long. J'ignore encore si c'est pour cette raison que mon intérêt pour ces personnages s'est trouvé piétiné. On ne sait plus où aller, où regarder, ni si ces petits récits d'introduction ne sont qu'un prétexte à une aventure finale entre batailles de résistants et histoires d'amour presque gênantes, dans une naïveté et un moralisme souvent lassants. J'ai l'impression de nouvelles écrites à différents moments, pour différents lecteurs, pour différentes histoires, et réunies ici dans un puzzle improbable, trop large pour trop peu de pièces.

Parmi les passages qui ont suscité un regain d'espoir, le Puits d'Anita, la troisième nouvelle, promettait une entrée plus franche dans l'univers de Browser. Des personnages plus présents, mieux dessinés, et une histoire suffisamment longue pour promettre des croisements plus nets avec les autres nouvelles. Effectivement, on retrouve Anita plus loin dans le livre, dans une histoire qui n'est plus la sienne, et c'est peut-être le personnage dont je garde le souvenir le plus intéressant. Pour les autres, ils sont survolés, rapidement bricolés, écrasant par là toute possibilité d'empathie.

Le style d'écriture est plus délicat à discuter. C'est fluide. Ca ne m'a pas touchée. Je suis très attachée aux dialogues, et j'imagine toujours le personnage derrière la voix; si la phrase est ridicule, je sors immédiatement du livre. Exemple :

"Est-ce qu'il n'est pas temps de faire quelque chose ? Nous ne pouvons pas résister les bras croisés."
Quelques-uns émirent un grognement de réprobation.
"Où habitent-ils ?
- Dans le désert, l'endroit s'appelle le Casque. le P … Père a fondé la résistance là-bas.
Anita se leva. "Alors, allons ensemble au Casque et rendons visite à Raûl. Demandons-lui combien de temps encore …
- Pas qu… question", l'interrompit sèchement Eliedo, presque paniqué. "Nous avons juré de dé… défendre la forêt et de rester en poste quoi qu'il arrive, jusqu'à ce que le t…temps soit venu. Je ne peux pas bouger d'ici." Il écarta les bras, désigna Penelope et les autres. "Ils ne peuvent pas bouger."
Alors Anita sourit, et son visage s'illumina à la lumière des dernières étincelles.
"Mais moi ?"

Voilà où se situe mon problème. Je vois les choses.
"Il écarta les bras, désigna Penelope et les autres."
J'ai la vision de cet homme qui étend cérémonieusement les bras, dans un geste caricatural de mauvais acteur, et, si je suis dans un récit qui ne me passionne pas plus que ça, cette vision fusille ce qu'il me reste d'intérêt. Je suis peut-être trop exigeante.

Au final, je suis restée bloquée aux frontières de ce monde dont on avait oublié de m'expliquer la matière, et dont les personnages, froids et distants, erraient dans un ennui qui ressemblait au mien. J'ai forcé mon imagination, relu deux fois les deux premières nouvelles, qui permettaient peut-être d'engager la réflexion sur cet univers et ces gens figés dans le temps, mais rien ne m'a émue, rien ne m'a touchée, la lecture a été laborieuse, ponctuée de longs soupirs, et je me suis clairement forcée à finir le livre, comme je me force parfois à rester au cinéma jusqu'au générique.
Parfois, les derniers paragraphes d'un livre donnent un éclat nouveau au reste. Ici, on sent bien que la boucle est bouclée, la fin est presque émouvante.
Mais rien.
Il ne me reste rien de cette lecture, seulement l'impression désagréable d'une idée et d'un talent de conteur non exploités, d'une écriture peut-être poussée par l'urgence, qui bégaie et ne s'affirme jamais, définitivement inégale, et donc frustrante.
Je ne me risquerai pas à relire Les Cordelettes de Browser. Par curiosité, j'ouvrirai peut-être un autre roman de Tristan Garcia. Quand je l'écoute parler de son livre, je me dis que l'idée est belle, que l'idée est grande. Et je me demande si elle ne s'est pas échappée, dans ce Placard dont il parle et qui s'ouvre sur le néant.

Un livre qui ne me fait rien, ça ne rend pas nerveuse, ça ne me rend pas agressive. Ca me rend triste.

Je repars donc dans ma littérature anglaise pour le moment, avec le Maître de Ballantrae de Stevenson, dont la fiche de lecture arrive bientôt.


Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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"Ennuyé par les petits jeux, lassé par la chasse, il a redécouvert la guerre avec grand plaisir."
Cette phrase (clef à mon avis) de l'une des huit nouvelles de science fiction, Les cordelettes de Browser de Tristan Garcia, résume, en quelque sorte, l'une des hypothèses de l'auteur: sur l'échelle d'un temps éternel, la violence augmente par pur ennui. Car c'est ici le rapport au temps qu'étudie, à travers divers personnages (reliés cependant à un fil rouge car appartenant à la même terre) l'auteur philosophe et romancier.
Partant d'un moment donné où tout est "bi-en" mais où c'est "l'en-nui" et où l'homme, heureux mais blasé, va devenir "un monstre de l'avenir" Tristan Garcia évoque le temps qui n'a plus d'emprise menant l'homme vers l'oubli de tout; la possibilité de créer une catastrophe sans précédant par simple inversion du sens d'une vis; la beauté éternelle; la rencontre amoureuse programmée; la capacité de faire revivre les fantômes du passé; les jeux (pour éviter l'ennui) qui poussent aux perversions; l'humanité de demain dominée par un tyran et toujours plus meurtrière...
Bien sûr, on apprécie le style élégant, puisque Tristan Garcia a déjà écrit le sublime La Meilleure Part des hommes (Prix de Flore 2008).
Bien sûr, on retrouve aussi le temps dimension de l'univers, le temps qui rythme les saisons,le temps historique ou scientifique, cher aux philosophes...puisque l'auteur est philosophe.
On pense à Pascal qui disait: "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose qui est de ne savoir pas demeurer au repos dans une chambre."
On pense à Cronos le Titan, temps personnifié, qui dévore ses propres enfants.
On pense à Bachelard qui affirmait "L'homme moderne est en progrès" encore que si progrès il y a il y a aussi régression.
On pense à Paul Valery qui disait en opposant présent et passé que "Tout homme appartient à deux ères".
On pense que "l'éternité est la négation du temps.", un leurre aussi.
Mais on pense aussi: Où sont la vraie science fiction, l'action et l'aventure dans Les cordelettes de Browser?
Il manque ici la note fantastique de Tolkien (Le Seigneur des anneaux) ou la société hiérarchisée d'Aldous Huxley (Le meilleur des mondes) et (à mon avis) la véritable amateur de SF reste sur sa faim avec le mot "Consolacion" de la fin!
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Excellent roman, où la science-fiction sert finalement de prétexte à s'interroger sur le cours du temps et plus précisément sur le sens des actions de l'homme. Dans un monde voué à l'Eternité, que reste-t-il à faire?

Le livre est découpé en plusieurs chapitres portants le nom de son principal protagoniste. Sans trop révéler le contenu du roman, disons qu'il se divise en deux parties assez distinctes : la première pouvant s'apparenter à un recueil de nouvelles, la seconde à quelque chose de plus romanesque.

Le ton du livre, bien que très mélancolique, ne cesse d'évoluer et se nuancer : on navigue d'une science-fiction rappelant Bradbury à un tableau proche de Bioy Casares et son "Invention de Morel", puis on se retrouve dans un récit à la fois naïf et acerbe que n'aurait pas renié Vonnegut, avant de s'aventurer dans un passage renvoyant autant au western qu'au conte philosophique... Bref on voyage beaucoup, et toujours ce thème du temps, à la fois omniprésent et absent, qui hante les pages.

C'est ce mélange de mélancolie intemporelle et d'esthétique travaillée et référencée qui m'a plu, quelque chose de frais et sincère, loin de toute idée de genre littéraire.
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Attirée par la quatrièmement de couverture, qui m'évoquait une histoire de science fiction au travers du cosmos, j'ai ouvert ce livre sans autre forme de procès. Malheureusement, ce n'était que du vide, une bulle pointée pour ce roman.
D'une part, j'ai été déçue par l'histoire, qui ne raconte pas du tout l'arrivée de Browser au confin de l'univers, mais juste l'ennui infini des gens pour qui le temps s'est arrêté. Il faut reconnaître que Tristan Garcia a de la ressource, et que ses idées sur les réactions diverses des humains confrontés à l'immortalité sont assez intéressantes. Celle notamment du jeu de chasse à l'Homme à taille réelle mériterait même presque d'être plus développée. Mais ce format de scénettes, détachées les unes des autres ne m'a pas permis de me plonger dans l'histoire.
Par ailleurs, je n'ai pas été réceptive au style non plus. J'ai eu la sensation de lire un texte totalement plat, dénué de sentiments. Cet effet de style était certainement recherché par l'auteur pour renforcer l'ennui que ressentent ces pauvres âmes immortelles, mais pour le lecteur, rien de plus rébarbatif! On pourrait comprendre l'ennui, sans le ressentir pour autant.
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Les cordelettes de Browser est un ensemble de récits qui se font écho. Ce qui permet de construire tout doucement le monde l'éternel présent décrit par Tristan Garcia.

Tous les humains n'ont pas fait le choix de vivre dans l'éternité. Ceux qui ont refusé sont morts et ceux qui vivent éternellement vivent dans une solitude effrayante. Bien sûr certains hommes décident de mettre fin à cet état d'éternité même si cela doit entrainer une répression violente de la part des autorités.

Les cordelettes de Browser pose la question du rapport de l'homme au temps. L'homme peut-il se passer du temps qui passe? L'éternité peut-elle une source de bonheur pour l'homme ?

La mort, pour certains, n'est pas forcément une perspective réjouissante. Mais le présent éternel vu par Tristan Garcia n'est pas très glamour. Ne pas mourir et avoir son corps qui se transforme progressivement en corne aussi dure que la pierre n'est pas forcément une bonne pub. Il est possible aussi de manipuler les cordelettes pour remodeler le corps mais à quoi sert un corps parfait lorsqu'il n'y a plus personne pour l'admirer.

L'éternité n'est pas faite pour l'homme, il a besoin du temps qui s'écoule pour pouvoir se réaliser soi-même.
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critiques presse (4)
Telerama
27 novembre 2012
Comme Bradbury, [Tristan Garcia] invente de somptueux paysages, des mondes improbables et préfère, à la fascination de la technique, le jeu tellement plus excitant du merveilleux.
Lire la critique sur le site : Telerama
Actualitte
26 septembre 2012
Voici un vilain ouvrage qui ne méritait probablement pas de voir le jour. Chose d'autant plus regrettable que, si les formulations obscures brouillent encore plus les pistes, la langue elle-même est étonnamment souple et agréable.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LePoint
30 juillet 2012
Tristan Garcia, jeune écrivain et enseignant en philosophie, a l'art d'aller là où on ne l'attend pas. […] il choisit dans Les cordelettes de Browser de se frotter à la science-fiction
Lire la critique sur le site : LePoint
SciFiUniverse
23 juillet 2012
A travers des tableaux plus ou moins colorés, Tristan Garcia brosse un futur parfois glaçant, parfois troublant mais toujours dépaysants.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Si ce n'était p...pas dif...ficile,tout le m...monde p....pourrait le faire...
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Une montagne de remords commença à pousser en lui,puis il creusa dans son coeur un gouffre de regrets.Imaginant les vies à côté desquelles il était passé,il aperçut toutes les vies possibles et découvrit la sienne au beau milieu.
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Il aurait souhaité restituer le monde du temps de sa splendeur. Il savait les temps héroïques révolus, en comprenait la nécessité, mais il ne lui restait plus qu'a inventer la mélancolie pour défendre la grandeur passé.
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Les pères sont des bâtisseurs d'empire, les fils des gestionnaires de patrimoine, et l'histoire est une chute de l'exceptionnel dans l'ordinaire.
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Lorsqu'il sortit de la douche, rien n'avait changé. (...) Quand il se réveilla, rien n'avait changé. (...)Et quand il se réveillait, rien n'avait changé.
(p. 11 et 15)
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Videos de Tristan Garcia (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Tristan Garcia
Une version scénique et inédite de « Bookmakers », par Richard Gaitet, Samuel Hirsch & Charlie Marcelet
Avec Télérama et Longueur d'ondes
En dialoguant avec 16 auteurs contemporains qui livrent les secrets de leur ecriture, decrivent la naissance de leur vocation, leurs influences majeures et leurs rituels, Richard Gaitet deconstruit le mythe de l'inspiration et offre un show litteraire et musical.
Avec les voix de Bruno Bayon, Alain Damasio, Chloe Delaume, Marie Desplechin, Sophie Divry, Tristan Garcia, Philippe Jaenada, Pierre Jourde, Dany Laferriere, Lola Lafon, Herve le Tellier, Nicolas Mathieu, Sylvain Prudhomme, Lydie Salvayre, Delphine de Vigan et Alice Zeniter.
En partenariat avec Télérama et le Festival « Longueur d'ondes »
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