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sur 12229 notes
J'ai adoré ce livre, c'est un coup de coeur. Rien qu'en écrivant la quatrième de couverture mes larmes me sont revenues, tant la beauté de ce livre est grande, tant l'émotion est grande, tant l'amour est profond, pure de toute l'innocence de l'enfance, vrai. Pourtant le ton donné tout au long du livre semble léger, amusant, parce que le narrateur n'est autre que Mohamed dit Momo, ce petit garçon arabe de 10 ans (apparemment) et qu'il nous parle – avec légèreté, simplicité, honnêteté et avec les mots d'un garçon de son âge et de son éducation – nous parle donc de sa vie et de cette femme, Madame Rosa. « Elle avait les yeux pleins de larmes et je suis aller chercher du papier cul pour les torcher ». Mais bien qu'il soit un jeune enfant il est plein de lucidité, ce qui est frappant. On se prend des vérités en pleine face, des vérités qui font du bien.

Momo n'a jamais vu sa mère, ni son père. Il est un « enfant de pute » et son père supposé était « proxynète« . Il est élevé par Madame Rosa depuis ses 3 ans, une ancienne prostituée reconvertie, qui s'occupe désormais de recueillir les enfants des prostituées – « les femmes qui se défendent » comme dit Momo - en échange de mandats, qu'elle reçoit ou pas d'ailleurs. Tout de suite on se rend compte que Momo n'est pas un enfant comme les autres, par exemple comme lorsqu'il a volé un chien et que finalement il le revend, ne gardant pas l'argent, juste pour que ce chien puisse être dans une famille où il est certain qu'on s'occuperait bien de lui, se rendant compte que lui ne pourrait pas assumer cette tâche.

Tout ce qui est raconté dans ce livre n'est jamais un apitoiement quant à une vie qui pourtant n'est pas rose. C'est l'entraide des gens de ce « milieu » qui est ici mis en valeur comme Madame Rosa qui écrit les lettres d'un proxénète pour sa famille en Afrique car il ne sait pas écrire, les gens qui viennent aider Madame Rosa à monter ses 6 étages lorsqu'elle n'a plus la force et la santé de le faire, l'aide maternelle et financière de Madame Lola la « travestite » etc En parlant de Madame Lola « J'ai jamais vu un sénégalais qui aurait fait une meilleure mère de famille que Mme Lola, c'est vraiment dommage que la nature s'y est opposée ».

Momo raconte avec une grande désinvolture son histoire, sans peine ni tristesse, bien qu'il vive dans un milieu de pauvreté et de délinquance. Sa vie pour lui est une vie normale, c'est la vie. On voit les choses avec les yeux de cet enfant, qui ne porte ni jugement sur les gens, ni mépris, il constate juste, il voit la vérité, sans salissure, sans dédain, car il est dans cette vie. On ne peut être que touchés car ce qu'il raconte est au fond dur, très dur mais il rend ça beau parfois ou sans gravité d'autres fois. Sans doute car il est élevé par une femme qui a un grand amour pour lui et qui le protège en lui donnant un regard autre sur cette vie.

Madame Rosa est une femme pourtant marquée, marquée par son passé de juive déportée. Elle a donc des frayeurs nocturnes et s'est fait une sorte d'abri dans sa cave, au cas où on viendrait la chercher à nouveau. « C'est pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur, Momo », voilà ce qu'elle lui dit quand il lui demande pourquoi elle va parfois se cacher dans la cave, pourquoi elle a peur. Et au fur et à mesure qu'elle se voit vieillir et que sa santé se détériore, elle rappelle bien à Momo qu'elle ne veut pas aller dans un hôpital : « Elle ne voulait pas entendre parler d'hôpital où ils vous font mourir jusqu'au bout au lieu de vous faire une piqûre. Elle disait qu'en France on était contre la mort douce et qu'on vous forçait à vivre tant que vous étiez encore capable d'en baver ».

Momo va rencontrer un jour une femme, qui s'avérera être une personne clé dans son avenir. Il rencontrera son prétendu père qui lui fera une révélation de taille…

Je n'en dirais pas plus pour vous laisser découvrir ce roman magnifique, empli d'humanité, d'amour et d'émotions incroyables. C'est d'une grande pureté, pureté dans les sentiments, pureté dans le don de soi à l'autre, la protection, la fidélité, la loyauté. On y côtoie plusieurs nationalités qui se mêlent, s'entraident sans différence qui pourraient leur nuire, mais des différences qui sont au contraire des richesses pour les uns et les autres.

Et la fin m'a complètement bouleversée…
Lien : http://madansedumonde.wordpr..
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Madame Rosa , une personne âgée est juive, rescapée d'Auschwitz. Anciennement elle vivait des revenus de sa prostitution et à présent, dans les années 70, elle vit des revenus que lui procure sa pension clandestine.
Elle élève des petits de prostituées, touche leurs mandats jusqu'à ce que leur mère vienne les récupérer.
Momo, jeune maghrébin a 14 ans. Madame Rosa ne lui en déclare que 10 car elle veut le garder longtemps près d'elle.
Le vie est difficile dans son sixième étage, à Paris, dans le quartier populaire de Belleville, sans ascenseur.
Momo l'aide. Ils s'entraident. Momo ne la laissera jamais tomber jusqu'à un point assez inimaginable.
Beaucoup de scènes très fortes dans le livre, de nombreux personnages hauts en couleur qui semblent irréels de misérabilisme mais je crois bien que l'auteur n'est pas loin de la réalité dans ses descriptions.
L'humour à couper au couteau est présent, surtout au début.
Dès les premières pages, on comprend que le récit ait reçu le prix Goncourt. Chaque paragraphe mériterait une citation.
Ce qui m'a le plus étonnée, c'est le langage enfantin et populaire que Romain Gary donne à Momo, le narrateur tout au long du roman. Au début, il parle comme un enfant avec toute l'innocence de ce qu'il peut comprendre de ce qu'il voit. Il vit quasiment en vase clos.
Ce langage évolue avec sa croissance et je crois que c'est le côté le plus remarquable du livre avant l'histoire même.

Romain Gary avait choisi d'écrire sous le nom d'Émile Ajar en raison d'une baisse de popularité. Ce qui lui a valu le prix Goncourt une seconde fois.
le subterfuge n'a été révélé qu'en 1980 à la mort par suicide de l'écrivain.
L'exemplaire que j'avais lu il y a très longtemps date de 1979, paru aux éditions Mercure de France et est toujours signé Émile Ajar. Je le garde bien précieusement. Je viens de le redécouvrir avec mon regard d'aujourd'hui.
J'ai vu en son temps le téléfilm avec Myriam Boyer, il m'avait semblé assez réussi mais nous savons tous qu'un film doit faire place à l'image.
Quand on lit, on se fabrique notre propre représentation et ça, c'est irremplaçable.
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Momo est le fils d'une dame qui "se défend avec son cul " et comme d'autres garçons de son age , 10 ans , il est hébergé chez Madame Rosa , à cause des services sociaux et tout ça tout ça.

Livre extraordinaire tant par son style , tellement unique que par son contenu, tellement intelligent par ses propos .
Le style tout d'abord. Parfois on dirait du Ribery de haut vol ou du Virenque sous epo. Chaque réplique sonne comme une phrase qu'un sportif aurait apprise de travers , sans trop en comprendre le sens. Cela pourrait être lourd, lassant, mais c'est juste fantastique, ce pouvoir de balancer des phrases via un môme pour qui rien n'est important ou tout l'est. Les jeux de mots , les métaphores , les expressions passées au shaker , c'est un régal , une langue éblouissante , tellement en dehors des sentiers battus.

Et ce style , il sert des idées débordant d'humanité, les juifs et les arabes s'entraident, il faut s'occuper des anciens et s'il vous plait , respecter un peu plus les femmes . La vision du travailleur immigré, venu balayer les France est elle aussi criante de vérité, même si elle passerait sans doute pour politiquement incorrecte aujourd'hui. L'innocence , enfin pas tant que ça , de la jeunesse est magnifiquement exploitée pour servir un texte magnifique , débordant d'humanité, d'humour mais aussi de sarcasmes.
Un régal
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Momo n'est pas un enfant comme les autres et ne sera jamais un homme comme les autres...
Dès l'âge de 3 ans, Mohammed est recueilli par Mme Rosa une femme qui ne ressemble pas aux autres, une ancienne prostituée qui a eu l'idée d'ouvrir une pension sans famille, au coeur des quartiers populaires du Nord de Paris, pour des « mômes nés de travers », des mômes nés de femmes, des prostituées, qui ont eu des difficultés à garder leurs enfants « parce que la loi l'interdit pour des raisons morales ».
Momo est un p'tit arabe élevé dans les traditions musulmanes par cette vieille femme qui est juive.
Mme Rosa est très malade et depuis qu'elle est sortie du camp d'Auschwitz, a cumulé que des ennuis et des peines. Pendant des décennies elle s'est défendue avec son cul et la vie sans amour l'a abîmée et engraissée de kilos qui l'handicapent, elle est condamnée.
La maladie grignote à petit feu la vieille dame mais Mme Rosa veut décider de sa mort, elle ne veut pas finir comme un légume et être hospitalisée.
Si la vieille juive paraît froide et sans coeur, elle aime profondément Momo et Mme Rosa est la seule chose que Momo ait aimée jusqu'ici.
C'est donc avec douleur , que le garçon l'accompagnera jusqu'à sa mort, il usera de toutes ses convictions et de son amour pour que sa maman de coeur puisse bénéficier « du droit sacré des peuples à disposer d'elle-même ».

Si le roman traite du délicat sujet de l'euthanasie, on ressent avant tout à travers Mme Rosa la peur de vieillir. Mme Rosa vieillit mal, la vie ne lui a pas fait de cadeau, et ses blessures morales sont devenues des blessures physiques qui empoisonnent son corps, une vie sans amour laisse des traces ... « on ne peut pas vivre sans quelqu'un à aimer ».

Un roman qui m'a émue aux larmes, un texte très fort qui transmet des messages de tolérance et aborde de nombreux thèmes comme l'intégration, le racisme, le communautarisme, la prostitution, les différences culturelles, la vieillesse, la dignité humaine...mais ce livre est surtout un message d'amour !
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C'est une amitié belle et pure, de celle qui fait fi des différences d'âge et de religion, les plus difficiles à ignorer. Celles qui séparent et divisent et nous rendent au mieux indifférent à l'autre, au pire hostile.

Momo, sauvé par Madame Rosa de l'assistance publique lui épargne une fin qu'elle refuse. Le petit garçon arabe et la vieille femme juive unissent leur destin d'exclus pour le meilleur. Avec Madame Rosa, l'ancienne déportée, la prostituée devenue nourrice naufragée de la vieillesse, Momo grandit et se construit. L'amour de la vieille femme lui donne un avenir, grâce à lui l'enfant sans racines a enfin la vie devant lui.

Romain Gary a choisi un pseudonyme pour signer ce magnifique roman. On dit que c'était pour donner un nouveau souffle à son oeuvre littéraire et s'offrir la virginité d'un auteur inconnu. Même si la mystification a fonctionné, La Vie devant soi porte les préoccupations récurrentes de Romain Gary. La judéité, l'amour des autres, l'enfance, le déclin de la vieillesse sont des thèmes qu'il a souvent abordés avec l'immense talent que l'on sait.
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Chef d'oeuvre.Dix ans avant la création de la famille Malaussène, Belleville reçoit ses lettres de noblesse avec les figures de Momo et de Madame Rosa, emblématiques de toutes les persécutions. Laissé en plan par sa mère, de père inconnu, Momo est élevé dans une tribu hétéroclite d'enfants laissés pour compte, confiés à une vieille femme malade qui trouve dans ce métier clandestin de nounou pour enfants de prostituées le couronnement d'une carrière et un complément de retraite bien utile quand on n'en a pas.
Avec le regard aigu de l'enfance, Momo, sous la plume de son créateur masqué, découvre la vie et philosophe avec naïveté et justesse sur la fragilité comme sur le caractère irremplaçable des liens humains.Dans sa quête d'amour et de sens, Il fait flèche de tout bois, Momo: la vieille femme juive, le grand-père arabe, les bobos généreux en mal d'enfant. Ajar, débarrassé du fardeau d'être Gary, et des honneurs de la République des Lettres dont il est accablé, retrouve la rage de vivre de sa jeunesse de juif immigré. Il donne de joyeux coups de plume au politiquement correct, pour le remplacer par le vrai respect des gens, surtout les petits. Fin connaisseur de la solitude, déjà illustrée dans la fable contemporaine qu'est Gros-Câlin, il est aussi un des meilleurs écrivains de l'enfance que j'aie lu.La transformation en mausolée, par Momo ,du trou à juifs de Madame Rosa, la creation d' Arthur, le parapluie fétiche, illustrent la phrase qui clôt l'ouvrage, à la fois aphorisme, constat, impératif kantien et formule salvatrice: il faut aimer.
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Mohammed dit « Momo » vit chez Madame Rosa, une vieille Juive qui s'occupe des « enfants de putes » dans un « clandé » pour les soustraire à l'Assistance publique.
Le quotidien de Momo, ce sont les « proxynètes », les dealers, les prostituées et les « travestites » qui colorent ce quartier de Belleville où l'action prend place dans les années 70.

C'est à travers la voix de Momo qu'on découvre le quartier et ses habitants hauts en couleur tantôt avec la maladresse due à son manque d'éducation tantôt avec l'innocence qui caractérise son âge. D'ailleurs, son âge exact, Momo ne le connait pas vraiment vu qu'il n'a jamais été « daté » mais aux dires de Madame Rosa, il aurait 10 ans.
Alors certes, Momo parle dans un langage peu châtié de sa vie et des occupants peu vertueux de l'immeuble mais dont il voit pourtant les bons côtés. Il faut dire qu'il ne manque pas de la maturité et de la clairvoyance des enfants qui sont obligés de grandir trop vite.
Conscient de son manque d'éducation, des classes sociales et du racisme, le jeune garçon dit d'ailleurs « qu'il ne savait pas qu'il était arabe avant qu'on l'insulte ».
Jamais à court de bons mots et de citations, Momo philosophe souvent avec une franchise désarmante pour échapper au « ralbol » de sa situation.
Plus tard, il voudrait écrire « Les Misérables » comme Monsieur Victor Hugo. Hors de question qu'il soit « psychiatrique » comme son père !

Depuis que Madame Rosa « se dégrade » et approche de la fin, Momo reste à son chevet afin de lui rendre la vie la plus agréable possible, aidé par les habitants de l'immeuble mus par un formidable élan de solidarité. Entre la vieille dame traumatisée par les camps d'Auschwitz qui vit ses dernières heures dans la hantise de devenir un légume et le singulier jeune orphelin, un indicible lien s'est tissé.

Attendrissant, émouvant, drôle et terrible à la fois, ce magnifique roman est un véritable condensé d'émotions aux accents de vérité et d'humanité.
La vie devant soi n'a pas volé son Prix Goncourt, remporté par Romain Gary sous le pseudonyme d'Emile Ajar qui a accompli l'exploit de remporter deux fois le prestigieux prix.

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Plus de 500 critiques sur Babelio, que pourrais-je dire de plus ?
Un livre exceptionnel : lumineux, tendre, doux mais si triste... et si actuel ! Les problématiques relevées sont (malheureusement) toujours d'actualité : le racisme, les problèmes entre religions, la fin de vie....
Un récit à hauteur d'enfant avec des phrases lumineuses et des erreurs syntaxiques comme peuvent les faire un petit.... J'ai adoré ce livre. J'avais aimé "les promesses de l'aube", je voulais continuer de découvrir la bibliographie de Romain Gary avec son autre facette. Quelle belle découverte ! Ce livre est un coup de coeur !
.
A noter que ma bibliothèque m'a laissé (encore une fois) l'original édité en 1975 donc ne portant que le nom d'Emile Ajar !....
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Quelle merveille !!!!

Je connaissais le film, vu (et quasi-oublié) il y a bien longtemps, pourquoi le livre m'avait échappé...je ne sais pas, mais je suis heureuse de l'avoir lu maintenant, à un âge où je peux apprécier pleinement le texte. Car texte il y a et quel texte !

Par la bouche du petit Momo, au langage très "Titi parisien", fils de pute, élevé par Madame Rose, on découvre des êtres humains aux vies hors norme, cabossées dans un Paris des années soixante-dix (qui m'a paru sacrément tolérant! ). Tous ces personnages qui vivent dans l'immeuble ou aux alentours sont terriblement attachants.

Et puis, il y a Madame Rose, un monstre, un monstre qui déborde de son corps, qui râle, qui pleure, qui gémit mais un monstre qui aime son petit Momo, quitte à lui mentir sur son âge pour mieux le garder.

Et puis il y a Momo, un gamin mais pas vraiment un gamin, comment être insouciant quand on a son parcours, mais un gamin car innocent, aimant au-delà du raisonnable sa Madame Rose.

Une histoire d'amour, une histoire sur la fin de vie, une histoire de tolérance, une histoire de pauvres, une si belle histoire.

J'ai été totalement conquise, émue, bouleversée par ce roman, la larme à l'oeil, le mouchoir à la main, touchée par les deux bouts de la vie au travers de ces deux personnages, Momo l'enfant, Madame Rose la vieille dame, une grande réflexion sur la vie.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Mohammed est un enfant de pute. C'est tout ce qu'il sait sur sa mère.

Sur lui-même, il sait aussi qu'il est musulman et arabe... c'est tout. A peine s'il connait son âge.

Dans la pension de Madame Rosa, elle aussi une ancienne pute, entouré d'autres enfants de p...(bon enfin, vous avez compris...) il vit sa routine et grandit doucement dans ce quartier de Belleville.

Mais Madame Rosa, elle a plus toute sa tête... et elle commence à être vraiment très fatiguée, au point de ne bientôt plus pouvoir monter les six étages jusqu'à son appartement.

A mon avis :
L'écriture enfantine et naïve, mêlant fautes de syntaxe et d'orthographe, avec laquelle Romain Gary nous expose le récit de ce roman est plus fatigante et déroutante qu'autre chose.

Impossible de lire ce livre d'une traite... il m'a fallut faire de nombreuses pauses tout au long de cette épreuve, alors que par moment le bouquin me tombait également des mains.

Parfois, mais parfois seulement, on y trouve un jeu de mot qui peut faire sourire le lecteur, mais franchement ça casse pas trois pattes à un canard.

La mort lente de cette vieille prostituée juive qui recueille des enfants de putes de tous horizons ne m'a pas convaincu.

Si certains thèmes sont abordés, tels que la pauvreté, la Shoah, la maladie, la mort, la différence... ils ne sont néanmoins qu'à peine survolés, toujours avec ce regard enfantin et souvent ambigu (voire malsain) dans le propos.

Certes, on pourrait trouver ce garçon attachant et son amour pour cette femme qui lui sert de mère touchant... mais tout cela me parait bien insuffisant pour donner à ce roman le prix Goncourt qu'il a obtenu en 1975 (je ne vous ferai pas l'affront de vous rappeler qu'il s'agit du second prix Goncourt obtenu par Romain Gary sous le pseudonyme cette fois d'Emile Ajar).

Cela confirme mon avis sur ces prix littéraires qui sont attribués pour d'obscures raisons par une élite intellectuelle sans plus d'explication.

Et bien de mon point de vue, ça ne vaut pas un prix.

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