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sur 12369 notes
Résumé :
La Vie devant soi de Romain Gary, écrit sous le pseudonyme d'Émile Ajar, est un roman poignant qui raconte l'histoire d'amour improbable entre Momo, un jeune garçon arabe orphelin, et Madame Rosa, une ancienne prostituée juive, dans le quartier parisien de Belleville. le récit se déroule du point de vue de Momo, qui nous plonge dans son quotidien difficile et plein de tendresse aux côtés de Madame Rosa, alors qu'ils affrontent ensemble les défis de la vie et les stigmates du passé.

Critique :
La Vie devant soi est un chef-d'oeuvre de la littérature française qui m'a profondément touché. Ce roman transcende les barrières culturelles et les préjugés pour nous offrir une histoire d'amour universelle et bouleversante. Romain Gary, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, parvient à nous immerger dans le monde complexe et émouvant de Momo et Madame Rosa, deux personnages aussi attachants qu'inspirants.

La narration à la première personne confère une authenticité et une profondeur émotionnelle remarquables au récit, nous permettant de nous identifier facilement aux personnages et à leurs luttes intérieures. Les thèmes abordés, tels que l'amitié, la compassion, le deuil et la résilience, résonnent avec une grande puissance et nous amènent à réfléchir sur la condition humaine.

La plume de Gary/Ajar est d'une grande finesse et d'une grande sensibilité, nous offrant des passages d'une beauté saisissante et des dialogues d'une justesse remarquable. J'ai été profondément touché par la façon dont l'auteur explore les nuances de la relation entre Momo et Madame Rosa, ainsi que par sa capacité à capturer la réalité crue et poétique de la vie dans les quartiers défavorisés de Paris.

C'est un roman incontournable qui mérite amplement sa place parmi les classiques de la littérature française. C'est une lecture enrichissante et émouvante qui laisse une empreinte indélébile dans l'esprit du lecteur, et je le recommande vivement à tous ceux qui cherchent une histoire profonde et inspirante sur le pouvoir de l'amour et de l'humanité.
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On retrouve le style de Gary qui m'avait déjà désarçonné dans la promesse de l'aube , cet art qu'il a de rendre la parole de l'enfant si vivante, en oubliant la ponctuation, en déformant légèrement certains mots, en empruntant une syntaxe naïve …
Les jeux de mots sont au rdv et bien que rien ne soit lourd on est loin de l'écriture plate des auteurs à la mode.
On ne cesse d'être traversé par les rires et l'émotion et on ne peut être que touché par cet amour intemporel et plus que jamais symboliquement tres fort entre cette vieille dame juive et ce petit garçon arabe à qui sa mère, prostituee , l'a confié.
Après Momo se répète certes mais on lui pardonne tout.
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Ayant vécu dans un quartier proche dans les années 80, ce livre m'a rappelé certaines descriptions que me faisaient mes parents.

L'histoire de jeune Momo et sa Juive de mère adoptive est racontée sans filtre par ce dernier. Ce parti pris apporte la touche d'humour qui est, selon moi, la caractéristique principale de l'ouvrage.

Pas besoin d'en dire plus sur le livre, d'autres personnes l'ont déjà richement documenté.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
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Une relecture d'histoire triste et émouvante !!

Momo, enfant de prostituée, vit chez Madame Rosa, ancienne prostituée. Il est son préféré et elle a toujours su qu'il était différent des autres.
Nous rencontrons divers personnages attachants et cabossés tout au long de ce roman. Ils ont un rôle important dans la vie de Momo et contribuent à son épanouissement.

C'est Momo qui narre son quotidien avec ses mots d'enfant et il nous touche beaucoup avec ses réflexions.

Bref, un classique de la littérature française que je redécouvre avec joie.
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Lecture audio
Wahou ! Quel jolie roman, même si l'histoire est très triste.
J'ai adoré découvrir Momo et sa vie, sa vision de vie ! Madame Rosa est un personnage tellement touchant. Mais Momo l'est encore plus.
Je pense lire d'autres romans de l'auteur.
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Je connais très mal Romain Gary.

Chaque phrase pensée par ce gamin dont nous devons croire la vielle expérience est une goutte de poésie larmoyante.

A chaque page, à chaque formule c'est une prise de parti moderne et extra ordinaire ; la vraie maturité c'est d'aller vers les choses simples et là où est l'amour, et l'amour peut - mais je dis bien « peut » sans m'engager plus - être partout. Amour sans lequel on ne peut vivre, et c'est le petit momo qui nous le dit.

Bouleversant.
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Oh wow. Je viens de refermer « La vie devant soi » avec un petit pincement au coeur. Ce livre si émouvant rejoint sans hésiter mes coups de coeur.
J'admire la façon qu'a Romain Gary de rendre tout si gai, si léger dans un quotidien si difficile. Momo m'a offert quelques éclats de rire (l'une des émotions que je trouve la plus précieuse dans les livres et dans la vie ) grâce à ses déformations, ses tournures de phrases, son décalage constant entre sa perception de la vie, son vocabulaire… Et bien sûr ses répétitions qui me faisaient sourire à chaque fois. Je crois qu'après ces 273 pages, j'aurais retenu que Madame Rosa avait 32 cheveux sous sa perruque rousse !
La solidarité dont font preuve certains voisins comme Mme Lola que l'on connaît peu mais qui a su me toucher en quelques lignes me marquera encore un temps.
Bref, il existe déjà des centaines de billets qui ont déjà été rédigés bien mieux que le mien, je ne m'étendrai pas plus longtemps ! :)
C'est un livre dans lequel je me replongerais sans hésiter.
Bonne lecture !
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« Avoir toute la vie devant soi », quelle belle expression qui n'a pu que servir à m'inciter à découvrir ce roman de Romain Gary publié sous le nom d'Émile Ajar lors de cette magnifique supercherie littéraire, probablement mon écrivain préféré pour lequel j'ai beaucoup d'estime. Pour ce roman, Gary obtient son deuxième prix Goncourt. On découvre Momo, un jeune garçon arabe, fils de prostituée qui fut adopté par Madame Rosa, une vieille juive qui n'a plus la force de monter les six étages de l'immeuble. Entre eux s'est tissé depuis toujours une complicité pleine d'amour que Momo nous raconte avec candeur.
J'ai adoré ! Tout est formidable dans ce livre à tel point que, dès les premières pages, je savais que ce serait une nouvelle claque. L'écriture est une merveille et c'est avec plaisir qu'on s'attarde sur chaque phrase car Romain Gary écrit avec la plume de Momo ayant gardé sa naïveté d'enfant (un peu comme ce qui m'avait tant plu dans le « En attendant Bojangles » d'Olivier Bourdeaut). On divague donc dans l'univers du garçon qui regarde la vie avec une incroyable lucidité, on sourit de ses fautes de syntaxe et de sa maladresse mais surtout, on se demande comment l'auteur a pu réussir à faire de ces phrases si hasardeuses, des pensées chargées de sens. le vocabulaire empreint de différents niveaux de langage est parfois grossier, mais jamais vulgaire et, comme à son habitude, Gary glisse de nombreuses touches d'humour. Et c'est ça une des forces du livre : parvenir à traiter avec légèreté des sujets graves et malheureux comme seul peut le faire un enfant. Ainsi, Émile Ajar aborde l'euthanasie, la drogue, le maladie, la vieillesse, la tolérance et la religion grâce au caractère de Momo aussi espiègle que franc qui observe la réalité sans la juger et qui évolue a mesure qu'il grandit. Il a déjà compris tant de choses dans son jeune âge comme la richesse de la différence et l'importance de la vie et en a tant d'autres a découvrir. Magnifique histoire écrite avec malice qui ne peut qu'émouvoir.
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Mohamed dit Momo a 10 ans, bientôt 14 et n'est pas un enfant comme les autres et ne sera jamais un homme comme les autres. Fils de “traînée” et de père psychiatrique, il est élevé par Madame Rosa, une juive rescapée d'Auschwitz et anciennement fille de joie qui a eu l'idée de s'occuper des enfants de prostituées. Leur destin bascule lorsque la santé de Mme Rosa se détériore, Momo l'accompagne jusqu'à la fin en la protégeant de l'hôpital. Ce récit se déroule à Paris dans le quartier de Belleville, où demeure des immigrés sans papiers, des caïds, des prostituées, des travesties et des juifs. Romain Gary par le biais de son personnage va pointer du doigt cette réalité cachée.
Que dire ? C'est désormais mon auteur français préféré, il m'a particulièrement éblouie avec sa plume avant-gardiste. Cet homme à défendu en 1980 les personnes transsexuelle, sexualité qui aujourd'hui est toujours mal vu. Bref je suis amoureuse
(J'ai notamment écrit une analyse littéraire dessus je vous
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Deuxième roman lu de Romain Gary et deuxième excellente lecture ! Comme pour "Les cerfs-volants", l'auteur choisit de raconter son histoire à travers le point de vue d'un enfant/adolescent, ici Momo. Dans ce roman drôle et étrangement moderne, on y découvre la relation particulièrement touchante qui lie Momo à Madame Rosa, tout l'amour et la dévotion qu'il voue à cette nourrice particulière.

Ce roman nous offre une idée de ce qu'était la France après la Seconde Guerre Mondiale, la misère et les traumatismes qu'aura laissé cet évènement au coeur de nombreux foyers français. Ces sujets, bien qu'importants, sont amenés avec la naïveté et l'humour de Momo ce qui teinte ce roman de beaucoup de légèreté.

J'aime beaucoup la plume de Romain Gary, son humour et le mystère qu'il bâti autour de ses différents personnages. J'ai hâte de découvrir d'autres romans de cet auteur !
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