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EAN : 978B00F99I63K
Editions Luxe Théophile Gautier (16/09/2013)
3.4/5   66 notes
Résumé :
Le narrateur, Théophile, raconte le séjour qu'il a passé en Normandie avec plusieurs de ses amis. Le premier soir, après qu'ils sont arrivés exténués par le voyage, il gagne sa chambre, dont il avoue ne pas savoir s'il s'agissait d'un rêve.
Il se couche et observe les personnages de la tapisserie éclairés par le feu de la cheminée, ainsi que les tableaux représentant les aïeux de son hôte. Tout à coup, les personnages...


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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre de Théophile Gautier , je l' ai lu juste par hasard et vu que cette nouvelle est brève et courte , il m' a été très facile de la lire en peu de temps .
Dans ce récit, il s' agit de plusieurs amis qui sont ensemble au cours d' une soirée . La nuit, le narrateur essaie de s' endormir mais ne trouve pas facilement le sommeil . Il est intrigué au cours de son sommeil par divers bruits .
Tous les objets qui l' entourent s' animent . Une musique se fait entendre et les personnes qui sont dans la salle se mettent à danser ....Réalité ou rêve ? le narrateur est bien intrigué .
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Etoiles Notabénistes : ******

ISBN : inconnu tout à fait à l'époque puisque "La Cafetière", sous son premier titre d'"Angela", parut en 1831 - le texte que nous avons lu est tiré de "Récits Fantastiques", chez Garnier-Flammarion sous l'ISBN 9782081207219

Eh ! oui, celui qui, sur une caricature célèbre, figure en croupe du cheval d'un Hugo partant droit pour la Bataille d'"Hernani", avait un faible accentué - la liste de ses oeuvres le prouve - pour le conte fantastique. Il nous en reste donc de très nombreux récits, certains parfaits, d'autres moyens, d'autres moins accessibles et moins réussis, dont les meilleurs ou tout simplement les plus populaires se croisent et se recroisent dans les anthologies spécialisées. Citons par exemple "Aria Marcella" ou "La Morte Amoureuse" et osez me dire que vous ne les connaissez pas au moins de titre même si vous confondez le premier avec une version latine et le second, avec une nouvelle de Poe. ;o)

Alors, évidemment, Théophile Gautier, en principe, c'est un Romantique. Mais, en ce qui me concerne, je l'ai souvent trouvé proche, en tout cas dans l'écriture à défaut des idées, du réalisme. Non pas un réalisme un peu sec, trop "léché" comme celui, parfois, de Flaubert, non pas cet autre, qui est aussi un miracle d'équilibre avec le lyrisme, et que l'on trouve dans certains ouvrages de George Sand, mais un réalisme qui lui appartient en propre, dont il ne se rendait peut-être pas compte lui-même quand il écrivait, et qui rend si vivantes les ruines où flâne Aria Marcella comme cette chambre tapissée de Jouy où pénètre le narrateur de "La Cafetière", Théodore, cela par une nuit assez sombre des années 1830, au coeur d'une antique maison où il se retrouve avec tout une bande d'amis.

Pour obtenir ce résultat, Gautier n'utilise que le détail, mais un détail assez précis pour que le lecteur soit à même de le "voir" mais pas trop nettement limité cependant pour que cette vision au millimètre près - ou presque - n'en vienne à l'aveugler et, pire encore, à le lasser.

Car enfin, cette délicieuse petite "Cafetière" en porcelaine, nous sommes en 2018, sous l'Ere d'un pseudo-Jupiter qui se croit tout permis (on se demande d'ailleurs pourquoi mais ... je m'abstiens d'aller plus avant afin de ne pas souiller ce petit joyau qu'est cette nouvelle, à la fois simple et élégante, une véritable aristocrate de la Littérature française) lorsque nous ouvrons les pages qui nous content son histoire : or, à peine suivons-nous Théodore dans la chambre où il va passer la nuit que nous voici transportés non seulement au XIXème siècle, siècle de l'écriture du texte, mais encore au XVIIIème, siècle où est censée avoir vécu la petite cafetière.

Le tour de force est magistral et pourtant, comme les plus grandes illusions jamais inventées par les meilleurs magiciens, il n'a l'air de rien. Mieux : il nous annonce, sans que nous en ayons conscience, que la fin de la nouvelle nous prépare une autre virevolte (plus exactement une double-virevolte), confondante de malice ... et de fantastique. L'Art sacré de la Chute, si difficile à atteindre et cependant commun - songez à la simplicité tranquille, à la vulgarité même que dissimule ce dernier adjectif, quand on le prend dans un sens qui n'inclut pas la connotation du partage - aux meilleurs nouvellistes et conteurs : cet Art est quasiment au summum dans l'humble petite "Cafetière" de Théophile Gautier.

D'ailleurs, c'est tout-à-fait banale, commune quoique mignonne, qu'apparaît tout d'abord à notre narrateur l'héroïne du récit. Il s'agit d'une cafetière, une petite cafetière en porcelaine, posée sur une table, d'où il la voit bientôt se lancer fort habilement sur le sol pour, sans nul doute, se rendre jusqu'à la cheminée et y faire réchauffer son contenu. A ce moment-là, Théodore n'est déjà plus le jeune voyageur frigorifié mais hautement cartésien que la pluie et le bourbier auxquels il venait d'échapper avec ses amis étaient les seuls à préoccuper. Cela fait bien une heure qu'il est couché dans cette chambre qu'on lui a donnée pour la nuit et dans laquelle, dès qu'il y est entré, il lui a semblé que la vie venait tout juste de s'arrêter, comme si quelqu'un l'y avait précédé et était sorti à l'instant pour s'en aller vaquer à d'autres affaires.

Et puis, en contemplant, pour s'endormir, les personnages de la tapisserie - de la toile de Jouy, qui fait toujours très XVIIIème - voilà que, peu à peu, il découvre - on devine avec quelle stupeur d'abord, puis avec quelle épouvante - avec quelle vivacité et quel ... réalisme ;o), les petites marquises et les petits marquis qui s'y ébattent se mettent à bouger vraiment. Ils discutent même entre eux, c'est très clair. le lit, de son côté, donne l'impression de bouger, de s'animer. Quant aux portraits qui ornent les murs, eux aussi se mettent à faire des leurs.

Visiblement, pour tout ce petit monde, l'heure de se divertir et de faire salon est arrivée. L'occupant de l'une des toiles, qui semble préposé à cette charge importante, s'extirpe de son cadre et s'en va élargir, à l'aide d'une petite clef, ceux de ses voisins, afin qu'ils puissent prendre pied dans la chambre et le rejoindre. Que ces fantômes rematérialisés le temps d'une nuit aient un invité surprise, partagé entre la peur et le besoin de comprendre, n'a pas l'air de les déranger le moins du monde et, précisons-le d'emblée, aucun d'eux n'a la mauvaise grâce de chercher querelle à Théodore. On fait simplement comme s'il n'était pas là - après tout, il n'a pas été officiellement présenté - on bavarde, on papote, on boit du café (savez-vous, à ce propos, que Louis XV, symbole par excellence du XVIIIème siècle français, n'aimait rien tant que préparer tout seul son café matinal ?) et certains vont même jusqu'à danser.

Théodore est fasciné. Dans la pénombre, entre les nuages passant devant la lune et la lueur affaiblie de la bougie, le spectacle est merveilleux, à vrai dire plus merveilleux qu'inquiétant. Toute la grâce, toute la beauté disparues d'un siècle qui s'engloutit dans le sang de Thermidor se raniment sous les yeux d'un jeune homme né sous l'Empire.

Certes, commencée aux douze coups de minuit dans le rythme encore solennel des menuets d'antan, la danse a fini par ressembler, pour chaque couple de danseurs, à une sorte de tourbillon, toujours gracieux mais infiniment rapide. (On notera d'ailleurs que tous les objets ayant servi à prendre le café, y compris la cafetière en porcelaine, au profil si particulier, ont disparu tous d'un seul coup quand a sonné l'heure du bal.) Mais tout demeure aussi étrange qu'éblouissant pour notre héros. Néanmoins, si obsédé qu'il soit par ces couples tourbillonnants, il finit par remarquer, assise dans un fauteuil, un peu à l'écart, une jeune fille au profil bien découpé et qui semble regarder avec nostalgie vers l'extérieur. Elle est jeune, elle est jolie, il voudrait bien faire sa connaissance, ce qui se fait dans les règles, il voudrait même risquer une danse car - de cela il ne s'en apercevra qu'à son réveil - il est (depuis quand donc ?) habillé comme un gentilhomme du siècle précédent.

La jeune personne, d'abord, décline aussi gentiment que poliment, jusqu'à ce que la voix qui avait annoncé l'heure du début des réjouissances - la "voix d'argent" - s'adresse à elle, comme intemporelle, et lui dit : "Angela, vous pouvez danser avec monsieur, si cela vous fait plaisir, mais vous savez ce qui en résultera." Ce à quoi, d'un air boudeur, Angela répond : "N'importe !"

Et notre couple heureux, heureux, oh ! mais heureux ! de valser, de valser, de valser jusqu'au chant de l'alouette. Alors, Angela pousse un cri et veut s'enfuir, elle tombe ...

... et je vous laisse découvrir la fin, bien entendu. Une chute remarquable et qui, il faut bien le dire et le redire, n'a pourtant l'air de rien alors qu'elle nous abandonne à tant de questions - trois très précisément. Mais vous en découvrirez peut-être d'autres. Quoi qu'il en soit, j'espère que vous trouverez plaisir à lire et à relire cette exquise nouvelle, pourtant si brève, qui fait honneur non seulement au talent de Théophile Gautier mais aussi à notre Littérature. ;o)
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Cette courte nouvelle qu'on pourrait également classer comme un conte fantastique a été publiée en 1831.

Facile à lire, empreinte de mystère et parfois d'un certain humour elle est écrite avec une naïveté charmante.
Le fantastique s'invite progressivement, entouré d'une atmosphère surnaturelle qui nous pousse à nous interroger sur la frontière entre le réel et l'irréel.

Je le sais, la comparaison est peut-être facile et puérile mais je n'ai pu m'empêcher de penser à la Belle et la Bête où les objets prennent vie et se mettent à danser :)
(Sauf que c'est une théière, Madame Samovar et son adorable fils Zip :)

Joli mélange de romantisme et de fantastique, de sentiments exacerbés et d'une fugacité frustrante, ce petit conte m'a enveloppé dans une sympathique ambiance surnaturelle me laissant agréablement songeuse.


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Cette courte nouvelle, proposée par la prof de français de mon fils, m'a permis de retrouver l'écriture particulière de Téophile Gautier que j'avais lu moi aussi à mon adolescence.
Logé dans une maison qu'il ne connait pas, notre narrateur, déjà légèrement angoissé, s'éveille la nuit àux dongs de l'horloge annonçant des festivités. Les personnages des tableaux de sa chambre s'animent et sortent de leurs cadres, discutent, puis dansent. Parmi eux, immobile et silencieuse, une jeune fille pâle, Angela...
j'ai apprécié retrouver cette ambiance très 19ème siècle, même si le récit en lui-même ne m'a pas vraiment surprise. Je pensais davantage à un extrait de Merlin l'Enchanteur qu'à un récit d'effroi, mais le charme a joué.
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De passage en Normandie avec quelques amis, Théophile arrive le premier soir exténué par son voyage et monte vite se coucher... Il est tellement fatigué qu'il remarque sans vraiment y faire attention des détails insolites, comme la tabatière, qui semble avoir été utilisée récemment alors que la chambre est inoccupée depuis longtemps...

Assailli par une angoisse diffuse, il n'arrive pas à trouver le sommeil malgré sa fatigue, et, sur le coup de onze heures, il va assister à un spectacle inouï ! Les objets s'animent, et les personnages des tableaux commencent à sortir de leurs cadres...

Alors bien sûr, on est chez Théophile Gauthier, pas chez Stephen King, ni effusion de sang, ni horreur inénarrable n'attendent notre infortuné (?) voyageur, mais une rencontre inattendue, aussi inattendue et triste que la séparation, et un coeur aussi brisé que cette fameuse cafetière annoncée en titre...

J'ai pensé à la chanson du groupe Kyo en terminant le récit : "Je veux juste une dernière danse, avant l'ombre et l'indifférence, un vertige puis le silence..."
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... La pendule sonna une heure ; ils s'arrêtèrent. Je vis quelque chose qui m'avait échappé : une femme qui ne dansait pas.

Elle était assise dans une bergère au coin de la cheminée, et ne paraissait pas le moins du monde prendre part à ce qui se passait autour d'elle.

Jamais, même en rêve, rien d'aussi parfait ne s'était présenté à mes yeux ; une peau d'une blancheur éblouissante, des cheveux d'un blond cendré, de longs cils et des prunelles bleues, si claires et si transparentes que je voyais son âme à travers aussi distinctement qu'un caillou au fond d'un ruisseau.

Et je sentis que, si jamais il m'arrivait d'aimer quelqu'un, ce serait elle. Je me précipitai hors du lit, d'où jusque là je n'avais pu bouger, et je me dirigeai vers elle, conduit par quelque chose qui agissait en moi sans que je pusse m'en rendre compte ; et je me trouvai à ses genoux, une de ses mains dans les miennes, causant avec elle comme si je l'eusse connue depuis vingt ans.

Mais, par un prodige bien étrange, tout en lui parlant, je marquais d'une oscillation de tête la musique qui n'avait pas cessé de jouer ; et, quoique je fusse au comble du bonheur d'entretenir une aussi belle personne, les pieds me brûlaient de danser avec elle.

Cependant, je n'osais lui en faire la proposition. Il paraît qu'elle comprit ce que je voulais, car, levant vers le cadran de l'horloge la main que je ne tenais pas, elle me dit :

- "Quand l'aiguille sera là, nous verrons, mon cher Théodore."

Je ne sais comment cela se fit, je ne fus nullement surpris de m'entendre ainsi appeler par mon nom. Enfin, l'heure indiquée sonna, la voix au timbre d'argent vibra encore dans la chambre et dit :

- "Angela, vous pouvez danser avec monsieur, si cela vous fait plaisir, mais vous savez ce qui en résultera.

- N'importe," répondit Angela d'un ton boudeur.

Et elle passa son bras d'ivoire autour de mon cou. ... [...]
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[...] ... Rien n'était dérangé. La toilette couverte de boîtes à peignes, de houppes à poudrer, paraissait avoir servi la veille. Deux ou trois robes de couleurs changeantes, un éventail semé de paillettes d'argent, jonchaient le parquet bien ciré, et, à mon grand étonnement, une tabatière d'écaille ouverte sur la cheminée était pleine de tabac encore frais.

Je ne remarquai ces choses qu'après que le domestique, déposant son bougeoir sur la table de nuit, m'eut souhaité un bon somme, et, je l'avoue, je commençai à trembler comme la feuille. Je me déshabillai promptement, je me couchai, et, pour en finir avec ces sottes frayeurs, je fermai bientôt les yeux en me tournant du côté de la muraille.

Mais il me fut impossible de rester dans cette position : le lit s'agitait sous moi comme une vague, mes paupières se retiraient violemment en arrière. Force me fut de me retourner et de voir.

Le feu qui flambait jetait des lueurs rougeâtres dans l'appartement, de sorte qu'on pouvait sans peine distinguer les personnages de la tapisserie et les figures des portraits enfumés pendus à la muraille.

C'étaient les aïeux de notre hôte, des chevaliers bardés de fer, des conseillers en perruque, et de belles dames au visage fardé et aux cheveux poudrés à blanc, tenant une rose à la main.

Tout à coup le feu prit un étrange degré d'activité ; une lueur blafarde illumina la chambre, et je vis clairement que ce que j'avais pris pour de vaines peintures était la réalité ; car les prunelles de ces êtres encadrés remuaient, scintillaient d'une façon singulière ; leurs lèvres s'ouvraient et se fermaient comme les lèvres de gens qui parlent, mais je n'entendais rien que le tic-tac de la pendule et le sifflement de la bise d'automne. ... [...]
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Ensuite une cafetière se jeta en bas d' une table où elle était
posée et se dirigea, clopin-clopant , vers le foyer , où elle se
plaça entre les tisons .
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Les bougies s’allumèrent toutes seules ; le soufflet, sans qu’aucun être visible lui imprimât le mouvement, se prit à souffler le feu, en râlant comme un vieillard asthmatique, pendant que les pincettes fourgonnaient dans les tisons et que la pelle relevait les cendres.
Ensuite une cafetière se jeta en bas d’une table où elle était posée, et se dirigea, clopin-clopant, vers le foyer, où elle se plaça entre les tisons. Quelques instants après, les fauteuils commencèrent à s’ébranler, et, agitant leurs pieds tortillés d’une manière surprenante, vinrent se ranger autour de la cheminée.
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Les bougies s’allumèrent toutes seules ; le soufflet, sans qu’aucun
être visible lui imprimât le mouvement, se prit à souffler le feu, en
râlant comme un vieillard asthmatique, pendant que les pincettes
fourgonnaient dans les tisons et que la pelle relevait les cendres.
Ensuite une cafetière se jeta en bas d’une table où elle était posée,
et se dirigea, clopin-clopant, vers le foyer, où elle se plaça entre les tisons.
Quelques instants après, les fauteuils commencèrent à s’ébranler,
et, agitant leurs pieds tortillés d’une manière surprenante, vinrent se
ranger autour de la cheminée
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Videos de Théophile Gautier (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théophile Gautier
En 1834, Balzac imagine et commande une canne somptueuse à l'orfèvre parisien le Cointe. La « pomme » en or, finement ciselée des armoiries des Balzac d'Entraigues, qui n'ont aucun lien avec l'écrivain, est ornée d'une constellation de turquoises, offertes par sa bien-aimée Mme Hanska. Cette canne est excessive en tout, et très vite, elle fait sensation parmi journalistes et caricaturistes. C'est la signature excentrique de l'écrivain, la preuve visible et provocante de son énergie et de sa liberté, imposant sa prestance au milieu de la société des écrivains. Pour Charlotte Constant et Delphine de Girardin, amies De Balzac, la canne est investie d'un pouvoir magique…
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique Jean-Didier Wagneur
Scénario, recherche iconographique et suivi de production Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation Vagabondir
Enregistrement, musique et sound design Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Projet d'éventail : l'apothéose De Balzac Grandville, dessinateur, entre 1835 et 1836 Maison de Balzac, BAL 1990.1 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
La canne De Balzac Orfèvre le Cointe, 1834 Maison de Balzac, BAL 186 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1662 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
La pâtisserie Gloppe, avenue des Champs-Elysées Béraud Jean (1849-1936) Localisation : Paris, musée Carnavalet, P1733 Photo © RMN-Grand Palais / Agence Bulloz
Balzac à la canne Illustration pour Courtine, Balzac à table, Paris, Robert Laffont, 1976 Maison de Balzac, B2290 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac, croquis d'après nature Théophile Gautier, 1830 Maison de Balzac, BAL 333 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Portrait-charge de Balzac Jean Pierre Dantan, sculpteur, 1835 Maison de Balzac, BAL 972 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Honoré de Balzac Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 252 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Balzac en canne Jean-Théodore Maurisset, graveur, 1839 Maison de Balzac, BAL 253 CCØ Paris Musées / Maison de Balzac
Comtesse Charlotte von Hardenberg Johann Heinrich Schroeder (Boris Wilnitsky) Droits réservés
Delphine Gay (Portrait de Delphine de Girardin) Louis Hersent, 1824 Musée de l'Histoire de France © Palais de Versailles, RF 481
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