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EAN : 9782070358786
272 pages
Gallimard (25/08/2008)
3.67/5   107 notes
Résumé :
" Nous marchons, suivies par la foule, têtes rasées parmi les décombres de l'avenue janvier, de la rue Saint-Hélier dévastée, criblée de béances et d'immeubles en ruine, pendant des semaines c'étaient des gravats enchevêtrés de poutres, de meubles brisés, chambres, cuisines, salles à manger réduites en poussière, éclats de verre, j'imagine que c'était comme ça, tout est déblayé et vide maintenant, je trébuche sur des souvenirs que je n'ai pas, les bombardements ont ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 107 notes
Le poids de la faute commise dans les bras de l'ennemi
le poids de l'infamie dans le regard d'autrui
la violente condamnation en place publique, crane rasé et marquage à jamais, croix gammée sur le sein tatouée
une petite fille, née de cet amour interdit, et le malheur doublement perpétué
différents chemins de vie proposés, envisagés, le champ des possible exploré
une histoire palpitante, tout en souffrance ....et espérance.
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Encore un très beau roman de Valentine Goby, la talentueuse Valentine Goby.
Ici, elle aborde le sujet des enfants (et de leur mère française) nés de pères allemands sous l'Occupation. On connaît - malheureusement - l'épisode infect de la tonte et des humiliations abjectes subies par ces femmes à la Libération.
L'approche de Valentine Goby est originale, terriblement sensible, majestueusement humaine. En effet, si la première partie du roman se situe pendant l'occupation et rappelle les conditions de vie des paysannes bretonnes faites bonnes à tout faire et pose l'histoire d'amour, la deuxième partie se situe après la guerre et se place du point de vue de l'enfant qui, à l'inverse de tous les autres enfants qui cachaient leur origine, clame, revendique sa naissance et ainsi sa liberté.
Cette quête d'identité et de liberté est lumineuse, l'écriture est magnifique.
Bouleversant.
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Musique et amour interdit en France occupée, en 1941, pour modeler l'ensemble de deux vies.

Publié en 2007 chez Gallimard, le quatrième roman de Valentine Goby confirmait, après "La note sensible" en 2002, le pouvoir de la musique sur les vies, et développait avec force une capacité rare à mettre en scène des personnages aux prises avec le malheur que leur impose L Histoire avec un grand H ou un monde qui les englobe et les dépasse, mais qu'il faudra bien élucider.

Paysanne bretonne de quinze ans en 1940, Madeleine fait chaque semaine le trajet en vélo entre sa campagne et Rennes, où elle travaille comme femme de chambre dans le grand hôtel élu comme demeure par les officiers allemands occupants. Elle va vivre une intense histoire d'amour avec l'un d'eux, pianiste virtuose quarantenaire qui lui révèle la puissance de la musique, avant que l'arthrose ne le prive de ses mains géniales et ne l'envoie, désespéré, se faire exécuter par ses compatriotes sur le front de l'Est après un geste final de bravade pacifiste. Enceinte et bientôt mère d'une petite Anna, Madeleine devra affronter à la Libération la vengeance, l'humiliation, la tonte, le tatouage indélébile d'une croix gammée sur le sein, et entamer une fuite perpétuelle, de poste en poste dans toute la France - pourvu que ce soit loin de sa Bretagne natale où les fantômes et l'opprobre sont plus forts pour elle -, tentant de préserver sa fille du mieux qu'elle peut, jusqu'à une éventuelle renaissance, forgée dans le service inlassable à bord d'un paquebot transatlantique, renaissance que Valentine Goby nous trace soigneusement sous forme d'options finales, spéculant sur l'issue de cette vie tôt déchirée.

Sujet poignant, qui s'exposerait à la fois au risque de mièvrerie et à celui de mélodramatisation, s'il n'était ici servi par une écriture nerveuse, dure, coupant dans le malheur avec férocité, exerçant un regard clinique sur les accidents de cette vie, chassant d'abord toute tendresse pour la laisser ré-émerger très patiemment, et tardivement, après avoir saisi et malmené les corps en jeu.

Un roman très attachant qui annonce déjà par bien des aspects la maîtrise et la force décuplée des suivants.
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(mars 2008)

L'Histoire commence par des phrases rapides, des phrases qui halètent comme quand on pédale pressé d'arriver à destination. "Madeleine grelotte. Elle souffle sur ses doigts. Une main après l'autre. Un froid mouillé s'engouffre sous sa jupe." Et très vite on plonge. 1942. Campagne bretonne. Aux abords de Rennes. La France sous le coup de l'armistice. La France occupée.

J'ai aimé ce livre même si j'avoue avoir tardé à le faire, car j'ai trouvé lente la première partie. En fait, l'auteur adopte un style efficace, qui m'a retenue. le débit est lapidaire, le rythme s'accélère, c'est infernal, car plus on avance dans la lecture, plus l'impuissance s'amplifie. Elle sait nous emporter dans cette ambiance ambivalente, lourde et légère à la fois. Ne plus être en guerre, l'être encore. Une jeune fille sur son vélo, un petit seize ans, et pourtant …. le plafond du ciel est bas et gris, le soleil brumeux est parti voyager dans l'autre hémisphère … Ce couple de l'amour et de la collaboration est fulgurant d'émotions.

Qu'est-ce que 40 ans ?
J'ai un 40 ans jeune de 14 mois. C'est dire que je vois le jour à l'heure où les Jeunes de 20 ans se prennent en mains armées de pavés; à l'heure où l'Amour déclare sa flamme et sa liberté aussi par le divorce; à l'heure où la Femme s'écartèle, se mutile comme l'animal pris au piège du chasseur, pour gagner ses vies sociale, économique, personnelle et maternelle.

Et voilà qu'au fil des pages, presque un demi-siècle s'écoule. Au fil des pages, c'est l'histoire d'une femme qui est née 40 ans avant moi. C'est pas long, 40 ans. Statistiquement, c'est être à mi-chemin. Je nais quand l'héroïne de ce roman fête ses 40 ans. Je suis sûre de connaître cette femme. Je découvre sa vie. La vie de Madeleine me transperce. Ma Jeunesse ne comprend pas, mon Amour saigne, et mon élan Maternel hurle !

Il y en a eu 200 000 en France, 200 000 Madeleine, 200 000 enfants de Madeleine aussi. J'ai forcément rencontré sa fille au détour d'un voyage, d'une visite, d'une rencontre. Sa fille a l'âge de ma mère.

Et pourtant … Comment condamner la vindicte populaire ?

La vindicte populaire …
Valentine Goby, là encore, fait preuve de subtilités. Elle nous offre les faits, tristement plausibles, charge à nous d'être choqués ou non, d'être confirmés dans nos idées ou non. "En ce temps-là, pour ne pas châtier les coupables, on maltraitait les filles. On alla même jusqu'à les tondre.", dixit Paul Eluard.
Au cours de cette «Leçon d'hygiène patriotique», des hommes et des femmes punissent – sans procès, sur délation - encore - une jeune fille française, a priori coupable d'avoir partagé des heures de sa vie avec un officier allemand. Ces patriotes connaissent-ils l'oeuvre de Liszt ? Non, bien sûr.

Et Madeleine, marquée dans sa chair, ne veut retenir, de cette rancoeur tenace, qu'un visage. Merci, Valentine Goby, de tout mélanger sans faire d'amalgame. (pardon lecteurs de n'être pas plus explicite, je ne veux pas vous dévoiler ce passage du roman).

Notre Histoire de France est chargée de racisme et d'ignorance et de peur, est chargée aussi de confusion et d'horreur, de morts et de morts vivants et de victimes …. Et je rends hommage au général De Gaulle qui a voulu préserver l'union et la fierté de son peuple, et qui a su l'emmener – si vite quand on y pense – à la réconciliation avec l'Allemagne. Par sa vision de Chef de l'Etat, il a oeuvré pour une Paix durable, tant avec nos voisins qu'entre nous. Unir son peuple, pour mieux régner, pour l'apaiser, pour le rendre meilleur et plus efficace … On pourra dire tout ce qu'on voudra du Général, mais voilà un Président qui a prouvé qu'il était investi d'une Mission Politique au service de son peuple. Unir pour mieux régner … Qu'on se le dise.

A quelles autres oeuvres cela me fait-il penser ?
J'ai une pensée émue pour le Non de Klara, Soazig Aaron, et un respect infini pour Simone Veil et la première partie de son Une vie.


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Pendant l'occupation, Madeleine, jeune paysanne, travaille à Rennes dans un hôtel comme femme de chambre. L'Hôtel des Ducs loge les officiers allemands. Un jour arrive Joseph Schimmer un pianiste de talent blessé à la guerre et chargé de divertir les soldats allemands. Il demande à Madeleine de devenir son assistante, sa tourneuse de pages. Madeleine ne connaît pas la musique et Joseph va lui faire découvrir son monde, il va lui faire voir la musique.

le week-end, Madeleine rentre à Moermel, chez ses parents. Ses parents tiennent une épicerie. A la campagne, elle tient de temps en temps compagnie à Bérénice, une simple d'esprit chez qui elle trouve une statue lui ressemblant mais pas complètement avec son nom inscrit dessus. La jeune femme se demande de qui elle est la représentation. Madeleine hait la campagne symbolisée pour elle par le sillon de l'habitude. Ce sillon que l'on suit mais dont il est impossible de sortir. Elle rêve d'une autre vie et notamment de voir la mer

Très vite une relation amoureuse s'engage entre les deux héros. Un amour interdit avec l'occupant. Une très belle scène nous les montre se promenant ensemble dans la ville mais chacun sur son trottoir. Un jour en rentrant à l'hôtel, Madeleine apprend qu'elle doit partir pour Saint Malo pour devenir la tourneuse de page d'une pianiste. On apprend plus tard qu'elle ne reverra pas le pianiste qui ne peut plus jouer suite à des douleurs à la main. Mais Madeleine est enceinte, elle part se cacher dans un couvent. L'histoire s'accélère on retrouve Madeleine à la libération, tondue et objet de la vindicte populaire pour son histoire d'amour interdite.

" Les lames claquent contre ma nuque, mes tympans, mes tempes, coupent ma peau par inadvertance, me pincent , je saigne, rabotent ma tête, ma mère taillait mes hanches, mes seins, mes fesses, me fabriquait un corps cylindre empaqueté sous robe moche. L'homme qui me scalpe maintenant achève de me transformer en moignon"

Valentine Goby nous propose un roman très fort sur la cruauté humaine, l'amour interdit et la recherche d'identité. Un roman magnifiquement écrit ou les descriptions des paysages sont le miroir des sentiments de l'héroïne. le description de la ville de Rennes dévastée à la libération reflétant la propre dévastation de Madeleine. Un roman très fort.
Lien : http://leslecturesduhibou.bl..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Pendant dix ans, dans chaque nouvelle classe, le premier jour, Anne Lanel informera l'institutrice qu'elle voudrait porter le nom d'Anne Schimmer, qu'elle prononcera "chimère", à la française, sans comprendre ce mot dans sa propre langue, et ignorant que, dans l'autre, il signifie "lueur"; Anne Schimmer, du nom de son père allemand, qui n'a pas eu le temps de la reconnaître. Un silence saluera d'abord son audace auréolée d'une blondeur extrême, bouclée jusqu'au bas des reins. Puis elle paiera. Partout, des orphelins de guerre, pupilles de la nation, des enfants de déportés, de Juifs gazés par familles entières. Des tonnes de chagrin et de haine.
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Après les camps, après moi, on n'osera plus couper les cheveux des garçons, c'est impossible, on laissera leurs poux plutôt que de leur imposer une figure de martyr, ou une gueule de bourreau. Personne ne voudra ressembler à ça, à moi, à cette photographie qui paraîtra dans Ouest-France demain et me fera horreur : ma tête en trois exemplaires, de face, de profil, et de dos, impossible à relier au genre féminin ou masculin. La légende, au dessous, sera reprise dans toute la presse ; "Leçon d'hygiène patriotique."
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Madeleine remonte l’écharpe sur son nez. La voiture les dépasse. La bicyclette tangue à travers la nuée âcre. Des étendues sépia défilent sous le tintement continu de la sonnette. Champs cuivre, ciel jaune, arbres dorés. Sillons. Par un effet d’optique ils pivotent sur leur axe, et tournent comme un disque, semblables aux rayons de la bicyclette, sur cent quatre-vingt degrés.
À cause de ces sillons, il y a eu Anatole. Germain. Frédéric. Les après-midi dans la grange, les récits d’histoires réelles et rêvées, de baisers, de caresses pas permises qui réjouissaient le prêtre dans l’ombre du confessionnal.
….
À cause des milliers de sillons étirés jusqu’à l’horizon.
Sans eux, leur tristesse plate, Madeleine ne se serait pas attachée à Bérénice, la sourde-muette, à son morceau de solitude à l’autre bout de la commune au milieu de ces douze chats. Bérénice ne ressemble à personne. La petite maison qu’elle habite n’est pas une vraie maison. Les murs s’effondrent parmi les ronces, les mauvaises herbes, envahis de lierre, de lichen, de mousse. Une fois par an, la vieille y jette à toute volée des poignée de graines de pavot, qui éclosent d’un coup en fleurs palpitantes et rouges. On la voit souvent assise sur une pierre, au milieu du jardin en friche, les yeux dans les vagues, minérale sous sa blouse grise, sa peau grise, ses cheveux blancs. Les chats se frottent contre elle. Se glissent sous ses coudes, entre ses jambes, s’étirent sur ses genoux. Bérénice vit ici depuis soixante-dix ans. Son père ferrait les chevaux de ferme. On ne lui connait pas de mère, pas de frère, pas de sœur. Elle n’a pas de métier, pas de langue, même des signes, pas d’argent. Plus jeune, elle effrayait les habitants de Moermel, perchée jour et nuit dans les arbres, les mains serrées contre la bouche, hululant comme les oiseaux de proie. On l’appelait la Chouette. Il y a vingt ans son père est mort. Tout de suite, les habitants de Moermel ont nourri Bérénice. Elle trouve devant le portail le fruit de leur superstition : viande, légumes, biscuits selon les jours, des vêtements usagés, des images pieuses. Ils la croient sorcière, à cause des bustes qu’elle sculpte dans la terre et qui portent leurs noms, tracés à la pointe d’un couteau, alors qu’elle n’est jamais entrée dans une école.
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Pas de bateau à l'horizon, ni gros ni frêle. Sur la mer de Satie, pas un bruit. Pas de cris d'enfants, pas de baigneurs, pas de machines. Le vol souple, solitaire, d'un ou deux oiseaux blancs, comme on en voit sur les cartes postales. On est seul sur le rivage, entre l'eau et le ciel. [..] Le piano n'a pas de frontières.
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D’autres bicyclettes convergent vers Moermel, déversées par des routes adjacentes, des gens de la ville avec leurs paniers vides, leurs cabas, leurs vêtements à larges poches où vont s’engouffrer des lapins morts, des légumes, du beurre que les fermiers, à l’intérieur des maisons, évaluent déjà au prix fort. Dans dix minutes Madeleine entrera à l’épicerie. Un carillon clair accompagnera le tremblement de la porte. Sa mère, en écharpe et mitaines, lèvera la tête de son tricot.
– Tiens, tu es là ?
Elle aura fait chauffer la lessiveuse, Madeleine n’aura plus qu’à y jeter son uniforme. La chemise s’affaissera lentement, stagnera un instant à la surface puis, chargée d’eau, se laissera recouvrir par le bouillon laiteux. Madeleine tournera le bâton dans la lessiveuse. Longtemps, jusqu’à ce que sa vue se brouille. Un voile gris comme l’eau de lessive se répandra partout, du sol au plafond et dans les limbes de son cerveau, abolira sa pensée, elle ne sera attachée qu’à ce geste, tourner, jusqu’à ce qu’elle cède à la lourdeur de l’air, comme sa chemise sous le poids de l’eau. Avant cela, le père aura exigé un baiser, elle se sera exécutée le plus gentiment possible. Elle lui remettra l’argent de la semaine, il lui aura réservé la même friandise, un carré de chocolat ou une meringue sableuse. Il faudra préparer le repas. Sa mère nouera son tablier puis, le plus souvent, allumera la TSF. Elle a refusé de livrer la TSF, bien qu’elle ne l’écoute qu’une heure le soir, comme d’autres ont caché leurs vieux fusils de chasse ou mutilé les chevaux réquisitionnés, simplement parce qu’ils sont à eux. Madeleine et la mère pèleront les légumes, invitant Charles Trenet, Tino Rossi, ou Maurice Chevalier dans leur silence. Madeleine en éprouvera un soulagement en même temps qu’une légère déception. Les épluchures seront très fines, on ne gâche rien. Elles s’enrouleront autour des lames, serpentins orange, verts, blancs, presque translucides qu’on laissera aux lapins tout à l’heure.
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Vidéo de Valentine Goby
Dans cette vidéo exclusive, plongez dans les secrets bien gardés des écrivains ! Explorez comment Caryl Férey fusionne voyages et écriture, comment DOA aborde la recherche de manière empirique, et comment Valentine Goby navigue l'exploration vertigineuse. Un voyage fascinant dans les coulisses de la création littéraire vous attend !
00:10 Caryl Férey 00:30 DOA 01:45 Alexis Jenni 02:37 Valentine Goby 04:10 DOA 05:33 Valentine Goby
Cette interview a été réalisée durant plusieurs éditions de Quais du Polar, ainsi qu'aux Artisans de la Fiction.
Chez les Artisans de la Fiction, situés à Lyon, nous valorisons l'apprentissage artisanal des techniques d'écriture pour rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Nous nous concentrons sur les bases de la narration inspirées du creative writing anglophone. Nos ateliers d'écriture vous permettent de maîtriser la structure de l'intrigue, les principes de la fiction et la construction de personnages.
Pour plus d'informations sur nos stages d'écriture, visitez notre site web : http://www.artisansdelafiction.com/
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