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sur 166 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Charles est un bébé lorsqu'une bande de rebelles le retrouve , seul rescapé sur les lieux d'un crash aérien.
Il va vivre son enfance avec ce groupe au milieu de sauvageries entre tribus. le chef qui s'occupe de lui a dans sa sacoche des livres de Baudelaire et d'Apollinaire. Charles va s'instruire et approfondir ses réflexions grâce à ses lectures. Il fait la connaissance d'une toute jeune fille du même âge que lui. C'est la seule survivante de son village. Elle suit le groupe. Charles et Septembre vont tomber tout doucement amoureux.
Pendant ce temps, alors que Charles a 16 ans, un informaticien spécialiste de Google le repère sur les photos.
Il est ramené chez son oncle qui a deux enfants et ne pense qu'à une chose, retrouver Septembre.
Il compare les sauvageries du monde du centre de l'Afrique et les sauvageries dans un autre genre du monde occidental avec Internet, le darknet fréquenté par son cousin.
Charles utilise les gens autour de lui pour se rendre invivable et ce, de façon cruelle et calculée.
A certains moments, le livre se montre très riche en réflexions, en passages très bien choisis de Baudelaire, d'Apollinaire et à d'autres moments, ses propos sont barbares, sans grand intérêt pour moi.
Je l'ai classé dans les romans Jeunesse car les réflexions de l'auteur font penser que c'est un adolescent qui a écrit.
J'ai donc moyennement apprécié le livre alors que j'avais beaucoup apprécié son dernier roman "Feel good".

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Débarquer en Belgique, au mois de novembre, dans une « ville de taille moyenne », loger chez son oncle et sa tante, bourgeois farcis de superficialité et affublés de deux adolescents hors-jeu, c'est extrêmement déplaisant. D'autant plus que l'on a dû quitter de force son amour et son pays d'adoption en Afrique.

Voilà la situation de Charles. Rescapé – bébé- d'un accident d'avion en plein coeur de la forêt africaine dix-huit ans auparavant, il a été pris en charge par « Cul-Nu », un voleur, assassin au coeur tendre, amoureux des livres. Il y a rencontré, à 13 ans, une petite fille nommée Septembre, et n'a eu de cesse de la revoir pour l'aimer. Mais ce n'était pas sans compter sur le progrès apporté par Google qui traque l'intimité dans ses moindres recoins y compris les sentiers les plus cachés…
Charles est donc arraché à tout ce qu'il aime et est jeté dans la faune d'une école belge. Une haine immense l'envahit et il se venge.

Au début, l'anticonformisme de l'écriture de Thomas Gunzig m'a bien fait rire, il attaque les gens vivant uniquement dans le paraitre, à gros coups de clichés, c'est vrai, mais justes à bien des égards. le monde de l'école est lui aussi démoli, à travers ses adolescents qui n'existent qu'à travers les réseaux sociaux et les fêtes sans limites, à travers ses professeurs et ses psychologues.
Mais le rire est vite passé à la grimace car l'auteur fait preuve d'un cynisme incontrôlable, selon moi. Cynisme voulu par l'auteur, bien sûr, mais qui m'a dérangée par sa méchanceté et son invraisemblance. J'adore les romans qui me font sourire, mais là, l'humour belge a dérapé pour tomber dans une farce sinistre.

Je laisse donc « La vie sauvage » continuer son chemin sans moi, en Belgique ou en Afrique.
NB Et pourtant j'ai aimé cet auteur dans l'excellent "Feel Good"...
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J'ai l'impression que c'est une période en ce moment, mais j'ai encore un avis très mitigé !
La vie sauvage, c'est l'histoire d'un bébé qui a survécu à un crash aérien et qui a été recueilli par un homme au fin fond de l'Afrique. On apprend qu'il a eu très tôt les armes à la main, qu'il a donné la mort… et qu'il a beaucoup beaucoup lu, notamment de la poésie (oui, par certains côtés, ce roman se veut fable).
Il a à peine rencontré Septembre, l'amour de sa vie, qu'il est retrouvé par sa famille suite à une photo de reporter postée sur les réseaux sociaux. Charles doit alors quitter son « monde sauvage » pour la « civilisation » - mais il a un plan pour retrouver sa vraie vie…

L'auteur nous dépeint une société occidentale au vitriol : les ados dont l'univers tourne autour de Snapchat et d'Instagram et qui n'ont qu'un horizon bouché et misérable comme perspective, les adultes qui n'ont qu'une petite vie médiocre et insipide.
Charles, lui, est loin au-dessus de tout ça, il a un vrai grand destin et il est terriblement intelligent et attirant (il manipule trois adultes pour avoir des relations sexuelles avec elles). Il a tellement de haine pour les gens que le lecteur ne peut qu'avoir que du mal à l'apprécier.

Déjà, certaines invraisemblances m'ont fait tiquer, comme la culture de Charles. Pas forcément la culture littéraire, mais il a certaines réflexions qui révèlent une connaissance qu'il ne PEUT pas avoir, sans parler de la maturité.
Ensuite, la description de notre société est déprimante. Quasiment personne pour rattraper les autres, sauf à la fin, où Charles semble daigner voir quelque chose d'intéressant sous le vernis navrant de ses congénères. Alors certes, il y a des accents de vérité, mais il y a nombre de clichés et d'exagérations. Et vu ce que Charles critique, je trouve la fin carrément cocasse et même ironique
Enfin, et malgré la volonté de faire de ce roman une sorte de fable, ça ne fonctionne pas bien. le ton est trop sérieux, pour que les éléments irréalistes à l'extrême sonnent justes.

Pourtant, le message aurait être profond : montrer que « la vie sauvage » n'est pas celle que l'on croit, que la violence cachée peut générer autant de mal qu'une guerre (tiens tiens, c'est une réflexion d'actualité). Mais les exagérations et le pessimisme desservent totalement ce propos et c'est bien dommage, car l'auteur a une très jolie plume.
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J'ai été un peu déçue par cette lecture. Je trouve que le fond n'apporte rien d'original à une thématique déjà mille fois abordée et je déplore le recours à certaines facilités peu convaincantes.

Un roman sombre et très critique envers notre société.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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L'auteur belge francophone, aux activités littéraires très éclectiques, est une découverte pour moi. Auteur de nouvelles, romancier, il anime des ateliers d'écriture, des fictions radiophoniques destinées aux enfants, il est l'auteur d'une comédie musicale, co-auteur d'une BD, son précédent roman, Manuel de survie à l'usage des incapables est en cours d'adaptation pour le cinéma, multi primé...
La vie sauvage est le vecteur choisi par Thomas Gunzig pour mettre en lumière l'absurdité de la vie connectée qui est la nôtre, à travers le destin d'un bébé, seul survivant d'un crash d'avion sur un territoire africain. Recueilli par un mercenaire qui a fui toutes les guérillas locales auxquelles il a participé. Celui-ci élève l'enfant en lui faisant lire tous les livres, essais et poèmes, revues qu'ils trouvaient dans les villes et villages mis à sac par d'autres bandes armées. Alors que le garçon (qui s'appelle Charles) à 13 ans, la troupe de pauvres erres armés dont ils font parti, récupèrent une gamine de 12 ans, Septembre est son prénom, seule survivante d'un village décimé par la violence de mercenaires fous. Ils laissent la jeune fille dans une espèce de village sauvage et nullement répertorié, niché au bord d'un cours d'eau.
Les deux jeunes se retrouvent 4 ans plus tard, ils sont adolescents et s'avouent leur amour, ils nouent des relations fusionnelles.
Mais l'oncle de Charles le retrouve par le truchement des réseaux sociaux et le rapatrie en Europe auprès de sa famille. L'oncle est le bourgmestre magouilleur d'une petite ville, sa femme préoccupée uniquement de son apparence, un garçon et une fille adolescents, voilà où atterrit le héros. le fils, mal dans sa peau, nourrit sa vie de ce qu'il trouve sur le darknet comme vidéos cruelles et violentes, la fille boutonneuse et rebelle, n'a qu'une idée en tête, fuir cette famille dégénérée. Ceci étant posé, il est question de l'ébahissement du jeune garçon devant la richesse, l'abrutissement et la tristesse des gens qu'il côtoie et des clichés véhiculés par ces mêmes gens sur ce qu'a vécu Charles en Afrique et dont il aurait à guérir.
Il y a pas mal d'invraisemblances dans le roman, auxquelles il ne faut pas s'attacher. Par exemple le savoir quasi inné, de Charles s'agissant de la psychologie des personnes auxquelles il est confronté dans l'institution scolaire ou dans le monde des ados moyens européens, totalement accros aux différents réseaux sociaux qui régissent leur vie. Ou quand il décrit les enseignants, directeur, psychologue qu'il juge de manière cynique, cruelle même et avec une acuité à laquelle rien dans sa jeune vie ne le préparait. L'auteur semble avoir des comptes à régler avec l'école.
Malgré cela, le propos est d'une ironie mordante dans ces descriptions du monde qui nous environne et des absurdités dans lesquelles les enfants sont élevés. En tout cas, j'ai complètement été prise par l'intrigue originale développée dans ce roman.
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J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix des Lecteurs de la Fête du Livre de Bron.

Seul survivant d'un crash aérien dans lequel ont disparu ses parents, un nourrisson miraculé, retrouvé avec une gourmette autour de son poignet gravée au nom de Charles, grandit dans la jungle africaine. Recueilli, éduqué et éveillé à la littérature par Cul-Nu, il rencontre également l'amour avec celle qu'il nomme Septembre, une jeune fille qu'il avait rencontrée pour la première fois alors qu'elle n'avait que douze ans et lui treize, seule survivante d'un village où tout le monde avait été massacré.

Seize ans plus tard, Charles est repéré grâce à la magie de Google Earth qui a capté par une photo satellite la présence d'un enfant blanc au milieu du peuple africain, il est alors contraint de quitter Septembre et de retrouver sa "vraie" famille, des notables d'une ville moyenne du nord de l'Europe dans une civilisation qu'il ne connait pas.

Charles se retrouve chez son oncle bourgmestre à six mille kilomètres d'où il vivait 24 heures plus tôt. Il vit avec son oncle, sa tante, son cousin et sa cousine et fréquente l'école. Il porte un regard sans concession sur les membres de sa famille, sur les jeunes qu'il côtoie à l'école répartis entre les jeunes populaires et les jeunes paumés, il découvre l'importance des réseaux sociaux pour les jeunes, les soirées alcoolisées. Considéré comme obligatoirement traumatisé par son vécu en Afrique, il doit faire face au mépris de tous pour ce qu'il a connu là-bas et subir les séances chez la psychologue scolaire pour l'aider à surmonter son prétendu traumatisme.

On comprend rapidement que Charles n'a pas du tout l'intention de s'intégrer dans sa nouvelle vie et qu'il manigance quelque chose et au fil des pages on découvre avec quelle froideur il va mettre à exécution son plan.

Ce récit est une sorte de fable satirique dans laquelle Charles s'adresse au lecteur et décrit la vie en Europe qui est loin d'être plus douce que ce qu'il a connu en Afrique. Par son regard, on découvre une société où les adolescents sont désoeuvrés, absorbés par les jeux vidéos sur leur smartphone, des adultes qui vivent dans l'ennui ou la futilité, une vie sauvage où la violence est masquée mais bien réelle.
J'ai trouvé l'idée de départ intéressante même si j'ai été surprise de l'orientation générale que l'auteur donnait à son histoire car d'une critique de la société européenne le récit vire à une machination complètement machiavélique.
Dans son récit Thomas Gunzig varie les styles passant d'un humour décapant par exemple lorsqu'il raconte son rendez-vous chez la psychologue scolaire à de l'ironie mordante quand il décrit la vie futile de sa tante en mêlant une écriture très poétique lorsqu'il évoque son amour avec Septembre. le tout baigne cependant dans un cynisme assez surprenant. Un livre qui peut agacer mais qui ne laisse pas indifférent.

Ce roman est en lice pour le Prix des Lecteurs de la fête du livre de Bron 2018 avec :
Summer de Monica Sabolo
Ma reine de Jean-Baptiste Andréa
Une fille dans la jungle de Delphine Coulin
L'invention des corps de Pierre Ducrozet

Trente comités de lecture de bibliothèques et de médiathèques de la région lyonnaise participent à ce vote. La remise du Prix au lauréat aura lieu à l'occasion de la 32ème édition de la Fête du Livre de Bron le 9 mars 2018.


Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Un jeune garçon prénommé Charles, passager avec ses parents d'un avion traversant l'Afrique, survit seul à la chute de ce dernier dans une forêt isolée. Des autochtones en marge de la société pillent la carcasse et y découvre l'enfant indemne. Ils le recueillent et celui ci va vivre parmi eux, grandissant et ne s'éduquant que par la lecture d'ouvrages étonnamment présents sur place. Son mentor se nomme Cul-Nu. Devenu adolescent, Charles tombe amoureux d'une jeune fille nommée Septembre. Par un concours de circonstance impliquant les nouvelles techniques de l'informatique, des compatriotes belges retrouvent sa trace. Alain, son oncle, entreprend des démarches pour le rapatrier. Il charge Audrey, son assistante, de l'amener dans son pays d'origine. Charles découvre l'école occidentale, ses rites, ses exclusions. Grâce à ses connaissances encyclopédiques du Français, il intègre le clan des gagneurs tandis que son proche cousin Frédéric, reste en marge parmi les paumés.
Le livre se présente comme le récit de Charles lui-même. Nous avons affaire à un roman témoignage écrit à la première personne du singulier par un narrateur interne et véridique. L'essentiel du scénario se déroule à notre époque. le lecteur prend connaissance d'abord de la vie dans une jungle lointaine, refuge d'une bande armée à la fois victime et rebelle, puis de l'univers scolaire, enfin de la vie familiale et sociale. Une fois le héros en Belgique, l'auteur nous donne à découvrir, en premier lieu, toute une galerie d'adolescents plus ou moins sympathiques mais surtout prisonnier de la mode ; en second lieu, les adultes qui composent le personnel de l'école comme le professeur de Français Madame Carpentier et la psychologue Madame Sadiki. Pour finir, la famille d'accueil : Alain, l'oncle quinquagénaire à la situation enviable, sa femme Murielle à la plastique impeccable, son fils Frédéric qui partage sa chambre avec le narrateur, sa fille Aurore au tempérament contestataire.
L'ouvrage comporte 320 pages divisés en 47 brefs chapitres sans titre. L'auteur emploie le passé ce qui nous change de cette mode ridicule des livres actuels écrits au présent sans que l'histoire ne le justifie. Thomas Gunzig use d'un vocabulaire riche mais bien choisi et sans prétention. Ses phrases, grâce à une construction équilibrée, font entendre une mélodie harmonieuse parfois un peu surannée, interrompues par des dialogues crues et contemporains, astucieux procédé qui évite le risque de lassitude. Les métaphores originales abondent comme ce « sourire taillé dans la lumière » et des descriptions portant sur un aspect principal comme une couleur, une odeur, un son se révèlent plus évocatrices et donc parlantes que de fastidieuses peintures réalistes façon Zola. Des citations appropriées de poèmes classiques accompagnées de commentaires bien pensés enrichissent le texte. Voilà pour ce qui concerne une mise en forme séduisante qui pousse le lecteur à ne pas lâcher le livre. En revanche, le fond pêche par un excès de cynisme et de pessimisme à l'égard de notre société contemporaine. Les personnages sont tous dépeints de façon caricaturale à l'exception de Cul-Nu, de Septembre et d'Aurore. Leur comportement stéréotypé, vulgaire et soumis à la toute puissance du matérialisme occidental incite au dégoût. Pour autant, la fin de l'histoire qui dévoile un héros manipulateur et sans scrupule, insensible aux malheurs qu'il provoque autour de lui, n'éclaire pas ce récit bien noir. Gunzig n'épargne pas le milieu enseignant. Malgré les travers de certains de ses membres, cette profession contient, faut-il le préciser, biens de professeurs dévoués et désintéressés. L'admiration du narrateur pour Aurore qui se réjouit du terrible sort de son père lequel ne fut pourtant point un abuseur, révulse les esprits censés. Nous sommes loin d'un Bernanos égratignant le monde moderne dans « la France contre les robots » pour lui substituer une spiritualité de haute volée. Nous sommes plus proches du « théorème » de Pasolini qui voit un ange envoyé dans une famille y dévoiler ses tares sans pour autant proposer une quelconque rédemption.
Cette importante lacune m'empêche de mettre 4 étoiles à un livre malgré ses qualités stylistiques.
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Ce livre a été mon premier contact avec Thomas Gunzig et, ma foi, une assez bonne surprise... à un bémol près.

J'aime le style direct de l'auteur, à la fois doué pour les images poétiques ou pour le langage "parlé" très authentique.
Le livre est rythmé, structuré en chapitres courts qui donnent envie de connaître la suite, tout comme le sujet lui-même. L'ouvrage est une critique assez habile de la société moderne dont les torts, les vices, les artifices sont critiqués à travers le regard d'un jeune "sauvage" (notez les guillemets).

La seule chose qui m'a dérouté, c'est qu'au final je ne me suis attaché à aucun personnage... et surtout pas au héros. Même s'il est mû par le besoin de retrouver celle qu'il aime, il n'en demeure pas moins vicieux et manipulateur, n'hésitant pas à faire souffrir des personnes ordinaires pour arriver à ses fins. J'ai trouvé ça un peu dérangeant car, du coup, le personnage en perd toute sa légitimité à critiquer ce monde occidental malsain qu'il déteste, vu qu'il est lui-même assez abjecte et ne semble véhiculer aucune valeur inspirante.

Mais pour le reste, une lecture très agréable.
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Charles est le seul rescapé d'un accident d'avion en Afrique. Bébé, il est recueilli par Cul-nu, un homme érudit qui va l'instruire. Il vit au sein d'une bande nomade de guerriers tantôt victimes, tantôt agresseurs.
Un jour, sa famille le reconnaît sur une vidéo et le recueille en Europe. le jeune homme a seize ans et n'ayant en tête que son retour en Afrique où l'attend, son amoureuse, il va manipuler et séduire son entourage...

Belle découverte en ce qui concerne l'écriture franche et percutante avec un humour particulier. le récit, à la première personne, est très vivant grâce aux courts chapitres. Malheureusement, le contenu manque trop souvent de réalisme:
- à seize ans, ce jeune héros qui a grandi dans la jungle, pense et agit en véritable adulte;
- il manipule et séduit avec beaucoup trop de facilité;
- il est comme un poisson dans l'eau dans le monde occidental qu'il n'a pas connu;
- il couche avec des femmes quadragénaires qui sont à la fois, sa tante, sa professeur de français et sa psychologue...
Bref, même si le récit est agréable, je suis plutôt mitigée sur cet écrit. Je pense, peut-être, tenter prochainement son dernier: Rocky, dernier rivage.


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Le départ était prometteur avec un résumé qui me donnait fortement envie "Bébé rescapé d'un accident d'avion, Charles grandit dans la jungle africaine. Retrouvé par hasard le jour de ses seize ans et ramené à sa famille, il va découvrir les misères de la civilisation dans une petite ville du nord de l'Europe. La rage au ventre, il mettra tout en oeuvre pour retourner d'où il vient et où l'attend l'amour de sa vie."

J'ai aimé le début du roman et la fin mais j'avoue avoir survolé certains passages entre ces deux extrémités. L'entreprise de Charles pour retourner dans son pays était trop violente à mes yeux.
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