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4,04

sur 1448 notes
Ce roman est un pur chef d'oeuvre de littérature anglaise. La plume de l'auteur est d'une poésie, toute en délicatesse....ses descriptions de la campagne anglaise sont d'un réalisme et d'une fraicheur qu'on a l'impression de ressentir les odeurs, le souffle du vent....
Les scènes des travaux champêtres sont racontées avec beaucoup de précision et l'auteur nous imprègne de ces durs labeurs quotidiens.
L'héroïne Tess est des plus attachante.....une jeune femme digne, pleine d'humilité et de pureté, avec un brin de naïveté.....et une âme qui déborde d'honnêteté.
Par sa prose, l'auteur va au plus prés des émotions des personnages, ce qui rend le récit si bouleversant, parfois cruel et sombre. Les sentiments amoureux y sont finement décortiqués...avec une héroïne qui rayonne .
On ne ressort pas insensible après avoir terminé un tel roman .....! Il y a tant d'émotion ressentie à le parcourir!.
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Ce roman m'a beaucoup plu. Après une mauvaise expérience avec Loin de la foule déchaînée, je suis réconciliée avec Thomas Hardy. Sa plume est fluide et agréable malgré les sempiternelles réflexions des personnages principaux qui sont pourtant le fil conducteur de ce roman. C'est une histoire touchante, la société et les moeurs sont dépeintes avec profondeur. Les personnages sont intéressants, leur histoire est troublante au point de partager leurs sentiments, si intenses. La moralité de ce roman est que justice soit faite. Grâce à cette histoire sur fond de sentimentalisme, Hardy tente de montrer qu'il serait possible voire primordial d'apporter des changements à son époque et de faire évoluer les mentalités, d'être plus tolérant et avisé.
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Je sais que j'ai vu l’interprétation cinématographique , il y a longtemps et j'avoue que j'en ais peu de souvenirs, si ce n'est la trame générale de l' histoire
C'est donc un choix délibéré de découvrir ce classique d'un auteur aussi connu que Jane Austen, Envie de découvrir un auteur et des personnages dont il est fait référence dans plusieurs romans contemporains très médiatisés et que je me suis laissée à lire : 50 nuances de Grey (et de fait dit on, ce roman Tess a connu un regain d’intérêt) et After .
Surprenant et amusant non ? vu les opposés littéraires de ces œuvres, tant le style d'écriture ne peut être comparé au pauvre style de EL James, et à celui un peu meilleur de Anna Todd.
Pour autant une romance reste une romance, même tragique , celle ci pour nous: dans un contexte historique, pour T Hardy à son époque : une romance contemporaine.
Et je maintiens ici on retrouve le Bad boy friqué avec Alec, et le gentil Angel, la jeune fille bafouée, enceinte qui doit faire face à la société puritaine (encore aujourd’hui je vous assure).
Donc un grand classique anglais où la fatalité mène le jeu . Un roman réaliste et poétique . Thomas Hardy dépeint parfaitement les paysages anglais et brosse un tableau plus vrai que nature de la vie des paysans en cette fin de XIXème siècle, ainsi que les mœurs assez sévères de l'époque, avec la place prépondérante de la religion, avec ce Dieu qui ne songe qu'à nous punir de nos péchés ( heureusement une vision aujourd'hui plutôt revisitée.)
Il scrute l’âme de tous les protagonistes de cette histoire, une histoire au thème principal toujours d'actualité avec cette intolérable double morale plus prononcée à l'époque (l'homme peut avoir des relations sexuelles hors mariage, c'est tolérable mais la réciproque n'est pas possible ) quelle ironie ! La femme se trouve toujours être l'Eve tentatrice.
T. Hardy nous dépeint donc les déboires de Tess ,victime d'une société victorienne , qui se doit d'expier ses fautes.Je m'en étrangle quasiment d'indignation et je suis furieuse contre le prétendument gentlemen d'Angel, parce qu'à vrai dire je pourrais ,"presque ",trouver Alec moins coupable. Oui l'infortune de Tess me révolte car elle envoie à un sentiment de " elle n'a eu que ce qu'elle mérite"
Et ce n 'est pas à mes yeux , le revirement de situation qui va effacer les fautes d' Angel. Tess m' as semblé être comme l'agneau du sacrifice et ce dès la mort du cheval, pauvre victime d'un effet papillon qui va celer son destin. De plus elle se persuade elle même qu'elle ne mérite pas d’être heureuse. Damned!
Dans cet œuvre du XIXe siècle, donc l'auteur nous plonge dans un monde , ou malheureusement le rôle des femmes n'est pas facile,et le mot est faible Nous suivons donc Tess dans tous les métiers ayant trait à la terre, et je dois reconnaitre que l'auteur ,maitre des descriptions sait s'y prendre pour nous immerger dans ce milieu rural, quelque fois agréable et bon enfant ( Tess à la laiterie de Talbothays) et particulièrement difficile ( à la ferme de Flintcombe-Ash)
La religion tient beaucoup de place dans cette œuvre, tout à fait normal il vrai vu le contexte historique. Mais beaucoup trop à mon goût quand même
Que dire des personnages ? Si cette histoire dramatique est addictive , pour autant, je ne ne dirais pas que les protagonistes quels qu'ils soient, soient attachants et charismatiques à part Tess peut être Quoique pour ma part, même si j'ai été touché un moment par l'héroine , sa personnalité soumise et fataliste face aux évènements a fini par m'agacer , d'autant plus que par certains cotés elle sait faire preuve de caractère et parvient à survivre dans des conditions plus que difficiles, tout comme elle sait faire preuve de fierté et d'obstination
Pour ce qui en est d' Alec bien évident, on ne peut que le détester , d'avoir abusé de la jeune femme, pour autant, il n'est pas le seul coupable. Les évènement direz vous ?
Et bien je dirais pas tout à fait , je songe à la grande responsabilité d' Angel, ce jeune homme bien sous tous rapports , issu d'une famille ecclésiastique , semble trop facilement si peu enclin au pardon que s'en est choquant . Je n'ai donc pas aimé son personnage et je ne lui ai pas pardonné ses fautes. Car à mon sens il est autant responsable qu' Alec de la descente aux enfers de Tess .
Quand aux personnages secondaires , la mère ,le père, les beaux parents je les ais trouvés très personnels et égoïstes, profils certainement conformes de ceux de l'époque
En résumé je conclurais en disant que j'ai apprécié l'intrigue par sa richesse litteraire, vocabulaire, style et coté pédagogique , mais je n'ai pas du tout aimé l'histoire , et les personnages ne m'ont pas vraiment touchés totalement, mes sentiments pour Tess sont trop mitigés.
Mais c'est une très belle œuvre classique litteraire qu'il faut toutefois découvrir, à la lecture très aisée
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Merci à Thomas Hardy pour ce superbe roman ! Je me suis laissée prendre par l'histoire de Tess, ce qui m'a valu une jolie dette de sommeil. J'ai adoré !

Dans l'Angleterre du XIXème siècle, John Durbeyfield découvre qu'il descend en réalité d'une illustre famille désormais éteinte, les d'Urberville. le revendeur, homme paresseux et porté sur la boisson, et son épouse, femme pas très futée mais cupide, y voient là une aubaine : ils enverront Tess, leur fille aînée, se "faire reconnaître" par la vieille madame d'Urberville et lui exposer leur misère, en espérant quelque générosité. Or, la vieille dame en question n'est que la veuve d'un commerçant qui a adopté un nom qui n'est pas le sien. Comble de malchance, elle a un fils, Alec, et ce coureur de jupons a bien l'intention de posséder Tess.
Voici donc le début des malheurs, comme nous en avertit la quatrième de couverture. On comprend que Tess est violée, pardon "séduite" comme disent les auteurs de l'époque. Quelques semaines plus tard, elle fuit pour rentrer chez ses parents. Non seulement elle n'est plus vierge, mais en plus elle est enceinte ; pensez donc !
Entre la grossesse et le deuil de l'enfant, Tess se terre pendant près de deux ans dans la maison de ses parents. Reprenant finalement les choses en main, elle s'en va travailler comme fille de laiterie, à une bonne distance de Marlott. Elle y retrouve le charmant Angel Clare, jeune homme instruit et trop honnête envers lui-même pour accepter de devenir pasteur, comme son père le souhaitait, alors qu'il n'adhère pas à la totalité de la doctrine protestante. On imagine la suite : ils tombent amoureux l'un de l'autre. Ah, Angel... On nous décrit en long en large et en travers l'amour qu'il a pour Tess : "C'était pour elle-même qu'il l'aimait ; pour son âme, son coeur, pour toute sa personne" entre autres.
Vraiment? Eh bien, non, pas vraiment. Car tout indépendant d'esprit qu'il se figure être, Angel n'en reste pas moins prisonnier des préjugés de son époque. Tout s'effondre quand, le soir de leur mariage, Tess lui confie sa triste histoire, elle qui avait tenté de lui en parler depuis des semaines mais qu'il ne voulait pas écouter. Comment donc, celle qu'il a épousé n'est pas vierge? Ecoutez un peu : "Comment pouvons-nous vivre ensemble pendant que cet homme est vivant? Lui qui, selon la nature, est votre mari et non pas moi." Prends ça dans les dents, Tess, comme si le souvenir du viol n'était pas assez douloureux. Ecoutez encore : "Je répète que la femme que j'ai aimée, ce n'est pas vous !" Il est odieux, le bien-pensant Angel.
Avec cette scène, on entre dans le vif du sujet. Thomas Hardy s'attaque à la condition de la femme dans cette société puritaine. de la honte de Tess, il dira "Sa souffrance venait seulement de la conscience de sa condamnation par une loi sociale arbitraire, qui n'avait son fondement dans aucune loi naturelle." L'acte sexuel fait-il perdre toute sa valeur à la femme? Quel droit les hommes pensent-ils donc avoir sur le corps des femmes? D'une certaine manière, on pourrait dire que ce roman est une oeuvre féministe, une vraie, et dans un style sublime. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de roman du XIXème et cela m'avait sacrément manqué ! Ce livre transmet énormément d'émotions ; j'ai vibré avec Tess, j'ai maudit Angel, je n'arrivais pas à lâcher le roman le soir.
En résumé, c'est un coup de coeur.
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Aussi célèbre pour son héroïne que pour son intrigue notoirement tragique. Initialement boudé par la critique lors de sa publication en 1891 en raison de son « immoralité », le roman retrace la vie difficile de Tess Durbeyfield, dont la victimisation aux mains des hommes conduit finalement à sa terrible chute. Tess n'épargne au lecteur aucune amertume inhérente à la vie à la campagne anglaise, et l'amour souvent romancé de Hardy pour le paysage du Wessex est contrebalancé par la représentation sombre et réaliste de l'injustice sociale dans le roman. Un sous-texte important du roman est l'enclosement de la campagne anglaise et la mécanisation de l'agriculture, avec des propriétaires fermiers, souvent absents, transformés en familles paysannes rurales à partir de terres qu'ils avaient travaillées pendant des générations, comme cela arrive aux Durbeyfield au cours du roman. . Hardy a également critiqué la croissance du sectarisme religieux en faisant d'Alec d'Urberville, décidément désagréable, un prédicateur « Ranter », un praticien du méthodisme primitif.

Dans Tess, Hardy présente un monde dans lequel l'esprit humain est mis à mal par les forces, non pas du destin, mais de la hiérarchie sociale. La mort éventuelle de Tess, l'une des plus célèbres de la littérature, est le résultat direct de la cruauté humaine et, en tant que telle, représente l'un des réquisitoires les plus émouvants contre la vie des femmes anglaises du XIXe siècle dans toute la littérature.
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Dans le sud de l'Angleterre, Tess, l'aînée d'une famille de paysans est envoyée par ses parents trouver du travail chez de prétendus parents. Tout va basculer pour la jeune fille innocente lors d'une nuit où l'on va abuser d'elle. Une nuit qui aura des conséquences irrémédiables sur son existence future.

Si j'ai mis un peu de temps avant d'entrer pleinement dans l'histoire, j'ai eu des difficultés à m'arrêter par la suite, emportée par la destinée de Tess, jusqu'au dénouement particulièrement réussi et bouleversant.

Thomas Hardy nous dépeint superbement cette histoire d'amour voué au malheur du fait du poids des conventions sociales. Tess est une héroïne courageuse, naïve, condamnée injustement par la société puritaine de cette fin du XIXème siècle et qui suscite de l'empathie.

Ce qui fait également la beauté de ce roman tragique est la somptueuse peinture sociale que dresse le romancier, nous entraînant avec beaucoup de réalisme, dans les campagnes anglaises de l'époque.

Une première rencontre avec la plume de Thomas Hardy qui m'a fortement enthousiasmée.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Personnellement, j'aimais Tess dès le premier moment, mais l'enchaînement d'événements tristes, dramatiques et tragiques que l'héroïne a subis m'a laissé un goût amer, me rappelant les limites de l'être humain.
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Grand moment de littérature. Je n'ai jusqu'ici jamais été déçue par les textes anglais du 19ème siècle, et ce roman en est une illustration.Si l'on compare à Jane Austen (Orgueil et préjugés), il est question ici non de la bourgeoisie mais du petit peuple, au sort peu enviable.La famille de Tess accumule les mauvais choix. le destin de l'héroïne sera ainsi la résultante de ces erreurs de jugements, donnant au récit un goût amer.

L'écriture est somptueuse. Magnifiques descriptions de la nature et des saisons.

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M'ayant découvert un attrait pour la littérature classique depuis peu, c'est sans hésitation que j'ai ouvert Tess d'Uberville. Mes attentes étaient hautes, peut-être un peu trop.

Le style est agréable, fluide, vraiment plaisant, cependant, j'ai (trop) souvent eu l'impression de ne pas avancer dans le roman. Il est long, et bien que certains passages donnent vraiment envie d'en voir plus, d'autres m'ont plutôt donné envie de poser le livre et aller traîner sur YouTube.

Je garde tout de même en mémoire le souvenir d'un beau roman, qui me semble plutôt réaliste et révélateur de la société de l'époque. Je ne peux pas non plus m'empêcher de faire un lien entre l'héroïne de Thomas Hardy, Tess et Julien Sorel, héros de le Rouge et le Noir de Stendhal, que je trouve similaires en beaucoup de points. (Je serais d'ailleurs plus que râvie de pouvoir en discuter avec quelques Babélionautes dans les commentaires de cette critique !)

En somme, une jolie découverte, mais qui me laisse tout de même sur ma faim.
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Un roman classique de la littérature anglaise.
Une belle jeune fille timide est séduite puis abandonnée. Sa vie ne sera pas très gaie, le livre est mélancolique...pessimiste aussi. J'avais bien aimé adolescente, là j'ai moins accroché, peut-être parce que je connaissais l'histoire.
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