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Alain Glatigny (Traducteur)
EAN : 9782070314225
370 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.75/5   89 notes
Résumé :
L'invasion a commencé en 2007 - sans que personne ne le sache. Les extraterrestres ont atterri en divers points stratégiques de l'Amérique du Nord, puis ils ont pris la tête des services de communications, du Gouvernement, de l'industrie. Personne n'a été capable d'endiguer cette invasion. Car les extraterrestres ont le pouvoir de contrôler les esprits. Seul Sam Cavanaugh, agent surentraîné oeuvrant pour un des services secrets les plus puissants des Etats-Unis, peu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ainsi donc les envahisseurs d'Independence Day avaient eu des prédécesseurs. C'est Robert A. Heinlein qui l'affirme. Et selon lui, ils étaient autrement plus vicieux et malins, et certainement moins gros bourrins.

Ils atterrissent discrètement, camouflent leurs traces et… ils vous transforment en marionnettes. Car ces bestiaux ressemblent à de grosses limaces qui s'installent le long de votre colonne vertébrale, vous piratent la conscience et dès lors vous manipulent.
Ils ont cette capacité étonnante de vous laisser vos capacités et votre personnalité, hormis qu'ils contrôlent tout derrière le rideau. Vous n'avez qu'un objectif : permettre à vos maîtres de croître à vos dépends.
Ils ne sont pas plus faciles à repérer que les Envahisseurs de David Vincent (qui les as vus). Mais ils vont tomber sur un os difficile à ronger : la Section ; une agence secrète gouvernementale qui semble regrouper les prérogatives du FBI et de la CIA. le combat va se situer sur le terrain, mais bien plus au niveau de campagnes de désinformation dès que les limaces vont avoir gagné du terrain.

Les trois personnages principaux font partie de la Section. D'abord le Vieux, le chef, extrêmement malin, charismatique, il manipule ses agents avec presque autant de cruauté que les limaces. Il est pragmatique et réaliste. Ses solutions sont souvent terribles, mais acceptables en comparaison de la mise en esclavage de l'humanité entière en cas d'échec. C'est le personnage que j'ai trouvé le plus réussi.
Puis Mary, l'éblouissante et dangereuse espionne, qui manipule son sex-appeal comme un canif, mais est surtout capable de dégainer de vraies armes d'on ne sait où. le personnage est très intéressant, surtout tant qu'elle tient la dragée haute au troisième personnage. Son histoire personnelle est un des plus étonnants ressorts de l'histoire. Malheureusement, arrive un moment où toute cette chatoyante personnalité s'écroule pour se transformer en femme énamourée murmurant des « Chéri » à tout bout de champ.
Enfin Sam, le narrateur, le meilleur des agents de la Section. Ses attitudes sont pour le moins changeantes, à la limite de la bipolarité. Il a un côté James Bond très affirmé, tombeurs de nanas, sûr de lui, courageux et pourvu de beaucoup de ressources. Mais il se comporte presque comme un gamin en face du Vieux. Il est vite déstabilisé devant Mary. On le sent clairement plus à l'aise dans l'action que face à ses partenaires. Il est plus émotif qu'il voudrait bien le montrer. Pourtant, plus tard, il va quitter ces traits de caractères pour s'affirmer en génie charismatique en un clin d'oeil. Cette bifurcation de personnalité m'a été un peu dure à avaler.

Le déroulement du récit est très accrocheur, avec des retournements de situation que je n'ai pas vus venir. La lutte est chaude et les héros passent par des moments infernaux (comme l'ensemble des Américains, du reste). Certaines scènes sont dures et pourtant il règne aussi une espèce d'atmosphère de légèreté du fait de parades employées par les hommes libres, qui font ressembler le récit à « mon extraterrestre chez les nudistes ».
Certains passages sont aussi un peu longuets, mais en règle générale le roman m'a bien tenu en haleine. le voyant « j'ai envie de connaître la suite » était toujours au vert, ce qui est un indicateur de qualité essentiel.
Bref toujours pas déçu par Heinlein.
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Le roman « Marionnettes humaines » de Robert Heinlein, est sorti en 1951 aux États-Unis sous le titre The puppet masters. Il est aussi connu sous le titre « Les Maîtres du Monde ».
Pour tout vous dire c'est l'ami Senna de notre petit groupe qui m'a fait cette pioche. Et je dois dire bonne pioche ;-), je t'en remercie. Un auteur que je voulais lire depuis longtemps, un roman Sf qui fleure bon les années 50, qui est plein d'idées qui en ont données d'autres. Genre Stargate : les Goah'uld ou même Falling Skies quand les parasites s'accrochaient au dos des humains. Disons que le thème du parasite contrôlant l'homme est souvent apparu après ce livre.
Pour les amateurs de science-fiction, ce roman est un classique du genre.. Je compte bien en découvrir d'autres.
J'ai beaucoup aimé son style, son écriture, c'est facile à lire, les actions défilent et font un petit film dans la tête. J'imaginais bien nos héros aux prises avec les envahisseurs, la castagne et la débâcle émotionnelle de ceux qui se faisaient parasiter. Bon ce livre a été écrit dans les années cinquante, on y sent bien le caractère misogyne et sexiste de la gente masculine de l'époque.
C'est malgré tout plein d'humour, de bons mots et les situations de rétorsion des humains envers les limaces sont à la fois pleine de malice, d'humour et de violences. La relation de Sam et du Vieux est jubilatoire. A qui embobinera l'autre. Quand j'ai vu que c'était Donald Sutherland qui jouait le Vieux dans le film je me suis dit que ça lui allait comme un gant !!!
J'ai bien rit à certains moments, à d'autres c'était de l'émotion. Pour mieux connaître l'auteur je ferai appel à ceux qui ont déjà lu Heinlein pour me conseiller sur ce qu'il a écrit de mieux. Avis à vous les fans !!! -;)))
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"Je tâchai de saisir la situation : on restait les bras ballants pendant que l'espèce Homo sapiens tout entière était en voie de disparition."

Un très bon livre de science-fiction. Écrit par Robert Heinlein en 1951 Marionnettes humaines n'a pas pris une ride.
L'histoire se déroule dans un futur éloigné. Alors qu'une soucoupe volante a atterri dans une région des États-Unis, une petite équipe d'agents très spéciaux arrive sur place. Ils commencent une discrète enquête, s'apercevant très vite que quelque chose ne tourne pas rond quand ils rencontrent les habitants des alentours. Ceux-ci en effet, ne sont plus vraiment maîtres d'eux-mêmes, un parasite dirige leurs actions. Quelle est l'étendue de l'infection ? Voilà ce qu'ils vont devoir déterminer et surtout trouver le moyen de la juguler. Dans un premier temps, la meilleure solution est d'arriver à convaincre tout le monde de vivre en sous-vêtements afin de pouvoir immédiatement voir qui est contaminé par les limaces, celles-ci se collant sur le dos du porteur. La chose ne sera pas simple et le président des États-Unis devra donner l'exemple.
J'ai beaucoup apprécié ce roman qui se lit facilement et nous emmène dans un autre univers avec une grande facilité. J'ajoute qu'Heinlein réserve au lecteur des petites surprises au fil de l'histoire qui pimentent la trame et nous font aussi sourire. Les personnages sont bien campés, notamment le Vieux, chef du service d'agents très secrets, retors et intelligent.
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Le roman de Robert Heinlein nous raconte une invasion extraterrestre sous la forme d'un parasite/larve qui prend le contrôle du cerveau des humains. Il se fixe sur le dos de leur victime pour les transformer en marionnettes humaines… C'est une histoire classique mais dans les mains du maître du genre, elle devient vite addictive et se transforme en page-turner. L'action commence par l'atterrissage d'une soucoupe volante dans le Nord des Etats Unis et par l'intervention d'un agent secret, le dénommé Sam qui va vite devenir le héros auquel on s'identifie facilement (le roman est écrit à la première personne). le style Heinlein est rapide et alerte, on oublie que le roman a été écrit en 1951. On comprend pourquoi quelques-unes de ses oeuvres ont été portées au cinéma comme Starship troopers et Prédestination. le roman présent a servi d'adaptation au film les Maitres du Monde, mais on peut aussi penser qu'il a servi d'inspiration aux Goa'ulds de Stargate SG1 comme aussi aux harnais biomécaniques de la série tv Falling Skies.

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Connu pour son roman porté à l'écran sous le nom de Starship troopers, je m'attaque à une oeuvre de Robert Heinlein. Ici, ce n'est pas 'Étoile garde à vous' le roman porté au cinéma mais Marionnettes humaines parut en 1951 sous le nom original de Puppet Masters. Ce récit est raconté à la première personne, narrant l'arrivée d'une espèce extraterrestre dans le futur, en 2007, soit 56 années après que l'auteur ait posé ses notes.

L'histoire commence donc en 1997, un homme qui exerce le métier d'agent secret, dont le nom est inconnu, narre l'arrivée d'une soucoupe volante au nord des États-Unis d'Amérique. Il est envoyé avec une jeune et séduisante femme qui doit se faire passer pour sa soeur, son chef, qu'il appel le vieux, doit tenir le rôle de l'oncle. Bon, le début, je l'ai trouvé un peu brouillon, avec une écriture un peu naïve. Je me suis demandé si ce n'était pas le style de l'auteur. Puis, au fur et à mesure que les pages se tournent, j'ai trouvé de plus en plus plaisant la lecture, la prose à évolué. Peut-être finalement une volonté de l'auteur à vouloir montrer l'évolution de son personnage ou peut-être une évolution du style de l'auteur. Comme tout roman de science-fiction des années 50, les détails sur l'avenir de la civilisation s'avère de nos jour à la fois erronée et absurde, mais il faut savoir passer outre. Cela dit, je n'ai pas été handicapé par les voitures volantes et autres inventions. J'ai toujours dit que la narration à la première personne inhibait l'action, je dois avouer que ce style à l'avantage de renforcer l'humour et, de l'humour il y en à plein dans ce livre. J'ai eu pas mal de fous rires, voilà une belle occasion de travailler les abdos avec la lecture.

Ce roman m'a laissé une bonne impression malgré ce début difficile, j'ai bien apprécié.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
14 juin 2011
Ce roman est aussi l'antichambre d'Etoiles, garde à vous !, une histoire d'envahisseurs parue 8 ans plus tard, l'auteur nous glisse dans la peau non pas d'un soldat mais d'un agent secret. La guerre contre le parasite est la même, le fond l'est beaucoup moins, car ce n'est pas un témoignage de guerre aussi poignant.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
— Revenons à l'autre mission. On prend Jarvis pour le capteur, et on ajoute Davidson à l'équipe, comme homme de main. Pendant que Jarvis s'occupe de ses prises de vues, Davidson surveille Jarvis... et toi, Sam, tu tâches de le surveiller de ton côté.
— Donc, ça pourrait marcher ?
— Non... mais mieux vaut un mauvais plan que pas de plan du tout.
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Je m'avisai soudain que je n'avais pas écouté la stéréo depuis mon départ de Washington. Bon, je reconnais volontiers que je ne suis guère amateur du média en question. Entre les publicités et les idioties qui leur servent d'écrin, il m'arrive de m'interroger sur la notion même de "progrès".
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La capture de ce haut personnage m’inspira sur le moment une satisfaction distraite, mais je n’y pensai bientôt plus. Nous (quand je dis « nous », je parle des porteurs humains) ne pensions plus guère. Nous savions ce que nous allions faire, mais seulement au moment d’agir, comme un cheval de haute école reçoit ses ordres de son cavalier, y répond et redevient ensuite tout prêt à recevoir les suivants.
Cette comparaison avec le cheval de haute école et son cavalier est assez exacte, mais elle ne va pas assez loin. Non seulement les « maîtres » disposaient de toute notre intelligence, mais ils étaient aussi capables d’utiliser les réserves de notre mémoire et de notre expérience. Nous leur servions aussi d’organes de communication. Parfois nous savions de quoi nous parlions, parfois non. Les mots étaient articulés par nous, leurs esclaves, mais nous ne participions pas aux conférences directes, de « maître » à « maître », qui étaient infiniment plus importantes. Pendant ces conférences nous restions assis tranquillement en attendant que nos parasites aient terminé. Après quoi nous rajustions nos vêtements et nous faisions ce que nous avions à faire.
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S'il y a une chose qu'aucun chef d'État ne peut savoir, c'est la valeur de ses services de renseignements. Il ne l'apprend que par leurs échecs.
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Moi, je dirais plutôt que l'intuition est le résultat d'un raisonnement automatique qui s'élabore dans l'inconscient, à partir d'éléments qu'on possède sans le savoir.
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Vidéo de Robert A. Heinlein
Extrait du livre audio « Destination Outreterres » de Robert Heinlein, traduit par Patrick Imbert, lu par Frédéric Souterelle. Parution numérique le 24 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/destination-outreterres-9791035415105/
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