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EAN : 9782889440375
509 pages
Slatkine et Cie (04/01/2018)
3.55/5   11 notes
Résumé :
« – Qu’est-ce que ça a donné ?
Elle s’écarta de la fenêtre et s’approcha lentement
du tableau impeccablement nettoyé. Elle frotta
légèrement la surface verte avec son index et
observa, l’air songeur, une légère de trace de craie
sur le bout de son doigt.
– Rien, ils ne veulent pas en parler. »

L’avocat Joachim Vernau accepte de donner des cours dans un lycée huppé de Pankow, le quartier chic de l’ancien Berlin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Quelques jours avant Noël, j'ai reçu un colis surprise de la part de la maison d'édition Slatkine &Cie et j'ai été agréablement surprise puisque je n'attendais aucun livre ! :) En effet, Louise des éditions Slatkine &Cie m'a fait la surprise de m'envoyer ce titre de la rentrée littéraire et je vous avoue que dès que j'ai lu le résumé, j'ai eu envie de le lire ! Et à vrai dire, je l'ai directement attaqué ! Clairement, je la remercie énormément car j'ai passé un excellent moment avec ce thriller ! Tout ce que j'aime ! J'ai énormément apprécié le côté obscur des secrets, des jeux de rôles et de grandeur nature. C'était prenant, captivant, haletant. Et la fin est à couper le souffle. Je m'y attendais pas du tout ! Bref. C'était top et je vous le recommande !

Dans ce roman, on découvre principalement le personnage de Joachim Vernau venant faire un remplacement dans un lycée huppé de Berlin pour un cours qui se nomme le « Teen court » alors que ce dernier est avocat. Son premier jour est un peu particulier car il découvre qu'on lui cache des choses notamment sur ce qui s'est passé avant qu'il arrive...

Dès le début, on est captivé par tout ce mystère. On ne sait pas de quoi il s'agit et de ce qui s'est passé auparavant dans ce lycée... On sent bien que quelque chose va mal tourner mais quoi c'est une autre histoire... C'est totalement intriguant car on avance à l'aveugle. Tout comme les personnages pris au piège.

Ainsi, quand Vernau essaye de comprendre ce qui se passe, les choses se bousculent. Il trouve un mystérieux paquet dans son casier destiné à "Samantha" qui n'est autre qu'une de ses futures élèves. Quand ce dernier lui remet le paquet, l'élève panique. Vernau, n'étant toujours pas au courant de ce qui s'est passé dernièrement, ne comprend pas sa réaction lorsqu'elle découvre le contenu du paquet : elle manque de s'évanouir face à un objet ressemblant à une couronne. Par la suite, Vernau apprend que c'est la couronne noire de la Reine Noire.

Qui est donc cette Reine Noire ? Pourquoi crée-t-elle autant de mystères, de silences et d'angoisses ? Qu'est-ce qu'elle signifie ? Qu'est-ce que tout cela veut dire ?

Au fil de l'enquête, pour découvrir ce fameux passé, Vernau va se voir confronter à un problème majeur. En effet, il apprend qu'une jeune fille, se prénommant Clarissa et qui assistait au « Teen court », s'est suicidée… Mais, celui-ci va sans cesse se demander si c'est vraiment le cas car tout pousse à croire que ça ne l'est pas. Et si Clarissa ne s'était pas suicidée ? Et si la Reine Noire était derrière tout ça ? Mais qui est-elle et que veut-elle ?

Mensonges et vengeance sont au coeur de l'intrigue.

Vernau, pour trouver les réponses à ses questions, va devoir faire preuve de sang-froid et participer à un jeu GN (grandeur nature) pour comprendre son fonctionnement et essayer de trouver des réponses sur cette Reine Noire car apparemment les élèves du « Teen court » joue à un GN gouverné par la Reine Noire... En effet, Vernau va de plus en plus s'interroger sur ses élèves et notamment sur leurs secrets car tout le monde semble être au courant de la Reine Noire et jouerait alors un personnage de GN... Personne n'a envie de répondre aux questions de Vernau alors celui-ci mène le combat tout seul et se lance dans un jeu complètement fou.

Mais le plus fou dans tout ça, c'est que l'administration est au coeur du problème. Elle joue un jeu en permanence en mentant sur les événements du passé. Elle souhaite étouffer l'affaire pour ne pas entacher la réputation du lycée… Et c'est justement ce passé qui révèle la véritable raison du massacre des élèves du « Teen court ».

Que cache ce cours ? Pourquoi chaque élève est en danger ? Que cachent-ils ?

Au fil de roman, on ne fait que se poser des questions sur la Reine Noire et de ses éventuels complices... On pourrait avoir des doutes sur certains mais fatalement l'intrigue est bien plus complexe. Il faut aller jusqu'au bout, jusqu'au massacre pour comprendre ce qui se passe et qui est véritablement la Reine Noire…

L'auteur a vraiment bien ficelé son histoire au point d'être hypnotisée du début jusqu'à la fin sans me douter de l'identité de la Reine Noire. Tout a été fait pour que l'histoire soit crédible, réelle voire à grandeur nature.

Les mensonges des uns ont poussé les autres à se surprotéger afin d'en tuer le plus possible... Méfiez-vous des apparences, elles sont souvent trompeuses car à force de jouer, on se retrouve piéger et on devient soi-même la victime.

Cette tuerie au sein de ce lycée nous rappelle incontestablement la tuerie de Columbine et le cultissime chef d'oeuvre de Todd Strasser : La Vague.
Lien : https://my-little-anchor.blo..
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Joachim Vernau est le prototype du parfait anti-héros. Il est avocat, mais il est fauché. Il n'a visiblement pas réglé ses comptes avec son père, mort des années avant. Il entretient des relations assez tendues avec sa mère. Il galère. Il semble être assez old-fashioned. Sa vie personnelle est assez pauvre, pour ne pas dire plus. Mais, et c'est sans doute ce qui le caractérise le mieux : il a envie de bien faire.

Je dois l'avouer : j'ai eu très peur, lorsque l'auteure, Elisabeth Herrmann, très tôt dans le livre, a ouvert une piste du côté des jeux de rôle, et, en particulier, des jeux de rôle grandeur nature. J'ai eu peur qu'on nous serve le classique des jeux de rôles satanistes, dont la presse s'est emparée il y a quelques années et qui resurgit à chaque profanation de cimetière. Parce que l'image qui est alors véhiculée est tellement caricaturale, tellement idiote, tellement cliché.

Mais mon inquiétude n'était heureusement pas fondée. L'histoire va bien au delà de cela, et, au contraire, intègre ces personnages en leur donnant certes un côté décalé, mais qui demeure profondément humain.

Une intrigue qui plonge dans le passé. Des vampires de jeu de rôles. Un garagiste d'origine polonaise. Un artiste qui fait de la musique avec des baignoires. du poison. de l'intimidation. le cocktail est riche, et il est réussi : l'équilibre est trouvé !

Jusqu'à quelques pages de la fin, on ne sait pas exactement où on va finalement atterrir. Les pistes intermédiaires ne sont pas réellement des fausses pistes, mais le tableau d'ensemble est suffisamment malin pour que je n'ai pas tout deviné à l'avance, ce qui est toujours très plaisant ! Et les pièces du puzzle, lorsqu'elles se mettent finalement en place, s'accordent parfaitement.

Les atmosphères sont très bien rendues, l'angoisse est bien décrite. Il y a des personnages auxquels on s'attache, et d'autres que l'on adore détester.

Alors, franchement, vous avez envie de commencer l'année avec un bon polar ? Jeu de massacre à Berlin est fait pour vous !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Joachim Vernau, avocat désabusé et sans le sou, est invité à donner des cours de plaidoirie dans un lycée huppé de Berlin pour un cours qui se nomme le « Teen court ».Mais quelques jours après sa prise de fonction, l'une des élèves disparaît dans des circonstances obscures.

Au même moment, il s'aperçoit que tous les élèves s'adonnent à des jeux macabres, et commencent à recevoir de mystérieux SMS d'une certaine « Reine noire ». Joachim découvre alors qu'on lui a dissimulé des faits importants sur ce qui s'est passé avant qu'il arrive et va se retrouver à enquêter, bon gré mal gré, sur cette disparition et sur ces pratiques estudiantines pas si bon enfant…

Elisabeth Herrmann a travaillé comme journaliste de radio et de télévision, avant de se lancer dans le pôlar et d'etre considérée par certains observateurs comme "la Fred Vargas allemande" , plonge ses lecteurs dans des polars dont le suspense étouffant a toujours pour décor l'Allemagne contemporaine.

Avec « Jeu de massacre à Berlin » publié aux Editions Slatkine & Cie,, Elisabeth Herrmann nous offre un polar allemand décalé et captivant située dans le cadre d'un jeu de rôle grandeur nature dans ce milieu social très aisé où chacun a de plus en plus d'argent et d'exigences .

Cette tuerie au sein de ce lycée nous rappelle incontestablement la tuerie de Columbine mais la romancière allemande parvient à transcender cette histoire déjà vue avec une intrigue aussi bien maitrisée que captivante qui intrigue le lecteur du début à la fin d'un récit aussi maitrisé que prenant..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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A Berlin, l'avocat Joachim Vernau et son associée Marie-Luise ont du mal à joindre les deux bouts ! Pour faire entrer un peu d'argent dans leur cabinet, Joachim accepte, avec quelques réticences, d'enseigner le droit, chaque mercredi après-midi, à une douzaine d'élèves d'un lycée privé, fréquenté par des familles aisées. Las ! Rien ne se déroule comme prévu. Après avoir découvert qu'une jeune fille, participant au cours de son prédécesseur, s'est suicidée peu de temps auparavant, notre avocat va voir son petit groupe d'ado fondre comme neige au soleil, entre départs apparemment volontaires, accidents, tentatives d'assassinats et meurtres avérés. Qui terrifie ainsi ces jeunes gens ? Quel rapport y a-t-il avec un jeu de rôle, organisé par de jeunes adeptes ? Et avec une ancienne patiente d'un asile psychiatrique dans les années 1900 ? Malgré la police qui ne le croit pas et la direction du lycée qui ne cherche qu'une chose, lui mettre des bâtons dans les roues, Joachim va tout mettre en oeuvre pour découvrir la vérité et protéger ses élèves.
Un roman policier sans prétention, plaisant à lire et qui respecte les codes : des meurtres, une poignée de suspect et un enquêteur peu conventionnel ! J'ai aimé l'immersion du héros dans le jeu de rôle grandeur nature, sujet assez peu connu des profanes ainsi que le contexte, l'ancien Berlin Est. Par ailleurs, la plupart des personnages secondaires qui entourent Joachim sont farfelus à souhait et décrits avec beaucoup d'humour et de fantaisie. Enfin, le doute plane jusqu'au bout quant à l'identité du ou des coupables ce qui est toujours un plus pour les amateurs de polars ! Il est bon de savoir que l'autrice allemande a déjà écrit plusieurs romans sur les aventures de Joachim Vernau. Deux sont, pour l'instant, traduits en français. Sylvie
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Très bon suspens où on retrouve le personnage de Joachim Vernau, avocat fauché qui travaille avec une avocate idéaliste Marie Luise et un stagiaire Kevin, un peu dilettante. Pour renflouer les caisses, il accepte de devenir professeur dans un lycée huppé pour donner des cours de jurisprudence.
Très vite il découvre que ces élèves font partie d'un GN (jeu de rôle grandeur nature) et qu'une certaine Clarissa qui s'est suicidée l'année passée, leur envoie des messages au nom d'une certaine reine noire.
Entouré de ses amis, contre l'administration de l'école dont une ex amie d'école de Marie Luise, il va découvrir ce qu'est le GN et l'implication que cela demande. Beaucoup de fausses pistes, ou pas tant que cela, des personnages très sympathiques (Dagmar, la prof idéaliste qui travaille dans le lycée publique en face, Samy, son protégé, intelligent, amoureux de Clarissa, Kirstii l'amie de Kevin, juriste qui s'ignore, et le garagiste qui apprécie beaucoup Marie luise et sa Volvo). Bref toute une compagnie bien croquée, y compris ses élèves perturbés et les joueurs des GN.
Classique mais bien écrit.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Tes élèves jouent à des GN. Cela signifie jeu de rôle grandeur nature. Un groupe de personnes plus ou moins cinglées se rencontre et joue à un jeu. Soit de manière purement virtuelle, sur le papier, soit dans le cadre d’une rencontre. La rencontre dure un ou plusieurs jours et répond à une thématique bien précise : science-fiction, genre fantastique, Moyen Âge et ainsi de suite. On enfile des fringues adaptées au scénario et on se glisse dans la peau d’un autre, le temps de la partie. On peut être humain ou loup-garou. Vampire ou elfe. Homme ou femme, bon ou méchant.
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Poussé par une impulsion inexplicable, je l’examinai plus attentivement. Et c’est alors que je le découvris : un symbole était dessiné sous le siège de la chaise. Je la retournai . C’était une couronne noire. Je regardai sous la chaise de Maximiliane : le même dessin, une couronne noire que quelqu’un avait gribouillée hâtivement avec un pastel noir.
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« 400 euros par unité d’enseignement. Le mercredi après-midi. »

Je pensais d’abord avoir mal entendu. Je scrutai alors son visage souriant qui m’a apprit trois choses : elle voulait m’acheter. Elle parviendrait à ses fins. Et elle ne plaisantait pas.
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Elle était la seule des quatre filles à ne pas essayer de se pomponner un peu. Elle portait un simple chemisier blanc et un jean vert mousse. L’ensemble était propre, correct et repassé. Son visage serait sans doute le premier que j’oublierais une fois l’heure terminée. C’est pourquoi je l’observais très précisément : des cheveux couleur taupe, des yeux clairs, un nez en trompette, le dos légèrement voûté. Insignifiante, avec un mince filet de voix.
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Les affaires, effectivement anodines, avaient toutes été réglées avec modération. Quiconque crachait dans la cour devait rappliquer avec seau d’eau et savon ; quiconque avait provoqué une bagarre devait faire une rédaction sur le thème de joue droite, joue gauche. La plupart des délinquants venaient des classes de sixième et de septième – un âge auquel il peut encore arriver de dépasser les bornes.
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Video de Elisabeth Herrmann (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elisabeth Herrmann
Témoins des morts au Fleuve Editions
Judith Kepler, 29 ans, est une jeune femme taciturne et solitaire. Après des années d'errance, elle a décidé de mettre son caractère bien trempé au profit d'un métier hors du commun : nettoyeuse de maison après un décès. Scènes de crime, morts accidentelles... elle a déjà tout vu. Mais un jour qu'elle est appelée au domicile d'une jeune femme assassinée, elle découvre son propre dossier d'admission dans un orphelinat de l'ancienne RDA. Que fait donc ici ce document qu'elle croyait disparu ? Est-il lié au meurtre ?
Dévorée par la curiosité, Judith contacte un ancien agent des services secrets ouest-allemands, pour élucider avec lui le mystère de son histoire familiale. Elle comprend très vite que les blessures de la guerre froide sont loin d'être toutes refermées
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