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4,03

sur 7506 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
roman très court mais très puissant contre la peine de mort.
Un homme est au cachot, il est condamné. Pourquoi ? On ne le sait pas, mais sa fin est proche, la guillotine l'attend. Encore quelques heures à attendre, à penser, à rêver d'évasion, de liberté. Un livre qui fait réfléchir à une bien cruelle question, l'Homme, le juge ou le boureau peut-il tuer un autre homme, tel un condamné ? N'avons-nous pas tous droit à la Vie ?
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Superbe roman, plutôt court, de Victor Hugo qui se positionne clairement contre la peine de mort. le roman est écrit par un condamné à mort, sous la forme d'un journal, et dépeint les dernières 24h du condamné. Ce condamné décrit aussi tout ce qui s'est passé pour lui depuis le début de son procès, six semaines auparavant. Bien sur, il évoque ses souvenirs et sa vie antérieure, et ses ressentis depuis qu'il connaît la sentence. le lecteur ne peut se mettre qu'à la place de cet homme et ressentir avec lui ses peur et ses souffrances.
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Un très bon récit que nous livre Victor Hugo sur le ressentis, les émotions, pensées qui submergent un homme condamné à la peine de mort. On ne connait pas la faute qu'il a commise et on s'attache à lui. le personnage est plein de remords, on souffre pour lui. J'ai vraiment eu beaucoup d'Empathie pour lui. Ce roman nous permet également d'avoir un aperçut de la vie sociale, judiciaire de l'époque. Il est très facile à lire et très instructif. Tout à fait abordable pour des lycéens, l'ayant moi même lu à cette époque.
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En passant un jour devant la place de Grève où l'on prépare une exécution à la guillotine, Victor Hugo s'indigne devant ce meurtre organisé. Ayant déjà assisté à des exécutions capitales qui l'ont profondément ému. Elles sont probablement à l'origine de son engagement contre la peine de mort. L'idée lui vient d'écrire ce réquisitoire à ce sujet ; le dernier jour d'un condamné.

Durant les six dernières semaines de sa vie, un condamné vers la guillotine nous raconte ses derniers jours cauchemardesques dans l'attente de sa fin cruelle.

J'ai vraiment été touché par ce roman de Victor Hugo qui nous livre ici, son plaidoyer contre la peine de mort. Même s'il s'agit d'un long monologue, j'ai été saisi tout au long de ma lecture. Nous vivons les derniers instants d'un condamné dont on ne sait rien. le fait qu'on ne sache pas qui est cet homme et ce qu'il a fait nous permet de rentrer dans sa peau, sans le juger. le monologue ne peut nous laisser insensible, il suscite de l'empathie en nous faisant suivre tout ce que le condamné vit en temps réel. Nous partageons ses états d'âmes, ses questionnements face au châtiment qui lui est réservé, la souffrance physique de la décapitation, sa torture psychologique engendrée par un compte à rebours, le manque des siens, rien ne nous est dissimulé. Peu importe que l'on soit pour ou contre la peine de mort, on ne referme pas ce livre indemne.
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Le dernier jour d'un condamné est un véritable plaidoyer contre la peine de mort, écrit par un Victor Hugo âgé seulement de 27 ans ! Mais déjà extrêmement choqué par la cruauté des hommes.

Tout d'abord écrit sous pseudonyme, Victor Hugo signera le livre de son nom 3 ans plus tard, en ajoutant une longue préface dans laquelle il argumente et précise ses choix de présenter un personnage le plus quelconque possible, qui sera exécuté un jour quelconque, pour un crime quelconque.

Ecrit de manière naïve, cette homme est présenté comme un candide. Et cette histoire qui pourrait être celle de tout accusé à la peine de mort fait toute la force de ce plaidoyer.

J'ai attendu longtemps avant de lire ce livre, et il aurait été bien dommage que je ne le lise pas.

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A travers son oeuvre, c'est une lecture magnifiquement humaine que nous offre Hugo. Comme il le faisait déjà pour Claude Gueux, les pensées, les terreurs et les souvenirs d'un homme nous sont contés. Qu'est-ce qui fait de nous des êtres humains, cette capacité de penser ? Cette terreur que nous ressentons ? Cette empathie pour autrui ? Autant de questions que pose l'auteur à travers un plaidoyer terrifiant et sans concessions.
Quand il ne reste à l'homme que cette unique idée : mourir. Non par choix mais par décision extérieure, la peur et le désespoir se frayent un chemin en nos coeurs.
Comme toujours, c'est une plume acérée et critique que nous offre Hugo. Une oeuvre engagée qui nous oblige à l'empathie et à la révolte. Car si cet homme, condamné par la justice des hommes, souffre, c'est pour mieux éveiller nos consciences et lutter contre cette idée inhumaine de la mort.
Un roman dur et concis, qui fissure toute certitude et fait trembler les convictions de justice qui existaient avant l'abolition de la peine de mort.
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Sans connaître rien de ce condamné, ni même la raison de sa condamnation, Hugo fait ici la prouesse de nous enfermer dans le rôle de ce condamné, surement à cause de ce manque d'information sur le personnage.

Oui, ici, le condamné c'est chacun de nous, lecteurs, qui ressentons profondément l'angoisse monter au fil des lignes.

Un récit d'une rare humanité qui nous force à une empathie non véritablement voulue envers tous condamnés, qui nous force à nous rendre compte du supplice de la sentence, qui nous convainc sur la cruauté de cette peine aujourd'hui abolie.

On comprend donc le poids que ce livre a pu avoir en 1829, soit 152 ans avant l'abolition de la peine de mort en France.
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C'est un très court roman, dont on sait qu'il a pour vocation d'affirmer haut et fort l'aversion d'Hugo pour la peine de mort. Mais laissons de côté l'argumentation: celle-ci est développée ailleurs, dans une longue préface de l'auteur, qui représente l'addition exhaustive des arguments abolitionnistes. Le mieux, c'est le roman, et la construction de celui-ci est exceptionnelle: un véritable cas d'école. Le condamné doit être exécuté sous 24 heures, et il nous fait part de ses réflexions, de ses sensations. Il remonte dans le passé, il envisage son court avenir, et nous parle de son présent: la prison, les gardiens, le prêtre, un autre condamné qui partage sa geôle, la dernière visite de sa petite fille, les bruits extérieurs, la foule en délire, .....
On ne saura rien de ce qui l'a conduit au pied de l'échafaud: les abolitionnistes le sont par principe, ils le sont donc pour tous les hommes, quels que soient le nombre et l'intensité de leurs crimes.
Le texte est formidable, presque poétique. Le vécu de cet homme nous est décrit avec une précision, une finesse, prodigieuses. Comme objet, ce court récit est un exemple parfait de construction littéraire. C'est cela que l'on retiendra.
Pour ce qui est de l'argumentation (surtout basée sur l'horreur de la guillotine, Hugo ayant assisté à une exécution quand il était encore presqu'enfant), elle est évidemment une des composantes du roman, mais, véritablement, c'est l'oeuvre écrite qu'il faut juger, et là, il faut se rendre à l'évidence: l'ensemble est présenté de manière absolument magistrale.
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Une lecture prenante pour un récit poignant contre la peine de mort. L'écriture est sans jugement, car on suit ici un anonyme condamné pour un crime dont on ne sait rien, ce qui permet de se mettre à la place du condamné, de vivre ses peurs et ses espoirs. J'ai été emportée par ce roman et je ne regrette pas cette découverte, même si le thème abordé est dur et pas facile à aborder.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Dans ce récit, Victor Hugo rappelle au lecteur l'humanité du condamné à mort. Ce dernier est le narrateur; il nous décrit le fil de ses pensées et sentiments à la manière d'un journal. Il se présente comme un homme et non pas comme un "monstre froid", expression que l'on entend souvent à propos des criminels. Je crois que c'est la fonction première de ce récit. On pourrait tenir la même réflexion à propos du droit à la défense des criminels et de la fonction de l'avocat qui ne fait pas que défendre la veuve et l'orphelin.
C'est un classique qu'il faut lire un jour ou l'autre dans sa vie. C'est très court.
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