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EAN : 9782253121015
150 pages
Le Livre de Poche (14/03/2008)
3.18/5   74 notes
Résumé :
La solitude est partout, dans la promiscuité d'une loge de concierge, dans le cœur d'une adolescente ingrate ou d'une jeune femme branchée, dans l'exaspération d'un couple marié depuis trop longtemps, dans les yeux d'un bébé qui attend sa mère.
partout.
Et l'on voudrait nous faire croire que ces instruments (téléphone portable, télévision, Internet. ) destinés à nous relier au monde peuvent y changer quelque chose. Mais c'est tout le contraire.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Aussitôt qu'on me dit "nouvelles", j'accours! Ainsi donc ce recueil, bien évalué par certains babéliens,est vite entré dans ma liste de "livres à lire". J'ai apprécié la simplicité du style, qui nous rapproche des personnages. Apprécié aussi l'unité de l'ensemble, axé sur les habitants d'un même immeuble, chacun vivant à sa façon une certaine solitude. Les noms reviennent, d'une nouvelle à l'autre, on se familiarise peu à peu avec les uns et les autres.
Et cette solitude, il faut l'avouer, elle est partout! Pas celle que vous rencontrez dans le dictionnaire, définie par le fait d'être seul. le pire, dans la solitude, ce n'est peut-être pas d'être seul, c'est de se SENTIR seul. Car ça fourmille de monde, dans ce recueil. Les gens se croisent, se parlent, se cherchent... Les a priori, l'incompréhension, la barrière sociale, la barrière des âges ou encore des genres, la timidité, la lassitude ou le désespoir... Tout contribue à nous enfermer dans la solitude.
J'ai donc apprécié ce recueil, qui nous parle forcément. Un seul regret : qu'aucune nouvelle ne soit l'éloge d'une solitude désirée et aimée, qui aurait été le contrepoint de toutes ces petites et grandes souffrances assénées aux êtres grégaires que nous sommes.
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"Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)" est un recueil de nouvelles de Stéphanie Janicot publié en 2005.
Les 16 nouvelles présentes dans ce recueil évoquent des instants du quotidien au sein duquel la solitude semble davantage un poids qu'une délivrance.
Des époux qui ne s'aiment plus mais restent ensemble par crainte de finir seuls, une mère de famille qui a hâte de prendre du temps pour elle et le regrette l'instant d'après, un séducteur en fin de carrière qui songe à se caser, un bébé qui aimerait passer plus de temps avec sa mère, une vieille dame à qui une panne de télévision révèle le vide de sa vie,...
Tous les personnages de ce recueil habitent le même immeuble, se croisent presque chaque matin sans se connaître, s'imaginent que la vie des autres doit être plus belle que la leur.
Alors qu'en réalité ils sont tous seuls à être seuls...

Je ne me souviens plus exactement de la raison qui m'avait poussée à acquérir ce livre. Peut-être était-ce ce titre pour le moins évocateur ou encore cette jaquette qui me fit de l'oeil ce jour-là.
Stéphanie Janicot nous livre quelques instantanés, extraits du quotidien de ces hommes et de ces femmes, jeunes et moins jeunes, dont elle dresse les portraits isolés ou du moins est-ce le cas au début.
Au fil des nouvelles, le lecteur se rend compte que ces personnages ne sont pas si étrangers les uns aux autres.
Non seulement ils sont tous voisins, mais ils ont également pour point commun d'être tous des êtres humains, avec leurs caractères, leurs métiers, leurs souvenirs, leurs faiblesses mais aussi leurs angoisses face à la solitude, ressentie telle une épée de Damoclès à des âges et à des degrés différents.

Bien que j'ai apprécié le procédé utilisé par l'auteur et consistant à partir de l'individualité pour ensuite glisser vers le groupe, j'ai globalement trouvé ces portraits assez fades.
Une impression de "déjà lu" dans un Pancol ou un Gavalda avec les "boulchite" en moins et les parenthèses en plus. Peut-être même un Barbery (?)

Bref, un de ces recueils qui se lisent vite et s'oublient aussi rapidement. Une lecture qui ne m'a pas foncièrement déplue mais que j'imaginais autrement, plus originale sans doute.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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J'aime beaucoup les nouvelles ; elles sont dotées d'un charme simple et la vitesse à laquelle nous les lisons est très satisfaisant.
Ainsi, lorsque j'ai vu ce petit recueil de nouvelles sur la solitude, avec cette couverture adorable et explicative, je ne me suis pas posé de question.
Toutefois, je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas trouvé cette lecture très intéressante.
Les nouvelles, bien qu'elles soient toutes en lien, n'ont pas du tout de poids ; certaines se démarquent par leur sujet mais très peu. La plupart sont vite oubliées.
Et comme les nouvelles sont nombreuses et qu'elles s'enchaînent avec grande rapidité, nous avons à peine le temps de nous attacher aux personnages.
Quant au style d'écriture : je n'ai pas du tout accroché.
J'ai buté sur les tournures de phrases et les mots employés, je me suis ennuyée des phrases durant et je n'ai pas ressenti cette étincelle, cet engouement qui me plaisent tant.
C'est le genre de lecture vite oubliée, qui ne nous marque pas ; c'est à peine si elle nous fait ressentir quelque chose. Je suis toujours un peu triste quand je fais face à ce genre de roman...
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Le titre m'attirait, le fait que ce soit des nouvelles beaucoup moins !
16 histoires ayant pour seul lien le fait que les personnages habitent tous le même immeuble, ils se croisent tous les jours, et pourtant ils sont seuls. (They all feel very "lonely" though they are not "alone" !)
Il y a la solitude dans l'attente de l'être aimé, de l'amant ; la solitude due à la vieillesse, à la maladie ; la solitude de la mère de famille qui, entre sa famille et son travail, n'a pas une minute à elle ; la solitude due à la différence ; la solitude due à la routine dans le couple....
L'originalité de ces nouvelles est donc de faire se croiser des personnages qui se croient tous plus seuls que leurs voisins, sans se rendre compte que chacun vit enfermé et incompris dans sa propre solitude. Pas besoin d'être seul pour se sentir seul !

Une écriture légère et agréable pour exprimer parfois une grande souffrance et un mal-être profond. Des nouvelles qui (pour une fois) se laissent lire sans frustration de chute... si ce n'est un sentiment de solitude, que chacun pourra reconnaître d'une manière ou d'une autre, que chacun aura peut-être connu à une période de sa vie...
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Le titre avait accroché mon oeil dans la librairie. Aussitôt acheté, aussitôt lu.
Le fait que ce soit des nouvelles ne me dérange pas du tout. Au contraire, ça permet de multiplier les expériences et les points de vue. J'ai trouvé que cela été une bonne idée d'évoquer le cas de chacun des habitants d'un immeuble. En effet, c'est intéressant de voir le ressenti des personnages et la manière dont ils sont vus par les autres qui les entoure.
L'auteure écrit d'une manière simple et assez juste. Cependant ces nouvelles ne m'ont pas transcendée. Aussitôt lues aussitôt oubliées (pour la majorité en tout cas).
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
On vit une époque où les moyens de communications n'ont jamais été aussi nombreux et où, bizarrement, les gens n'ont jamais été aussi seuls. Tous. Ou presque.
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Elle prétend qu'elle garde son portable pour pouvoir être jointe par la crèche de son fils ou la baby-sitter. C'est fallacieux. Aline a un travail sédentaire, assise devant un bureau doté d'un téléphone, certes fixe, mais pas plus que sa propriétaire. La vérité c'est qu'au fond d'elle, Aline conserve l'espoir.
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Enfin je me retrouve avec moi-même. Enfin, j’ai l’impression de ne pas être seule. Je peux me parler, me répondre, ne pas répéter des gestes mécaniques. Je me sens soulagé d’être toujours un être humain, indépendant de sa fonction et avec sa pensée.
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On vit une époque où les moyens de communication, de distractions, de consommation n'ont jamais été aussi nombreux et où, bizarrement, les gens n'ont jamais été aussi seuls. Tous. Ou presque. même ceux qui ne s'en rendent pas compte.
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Je proclame que personne ne sait aussi bien que moi, S., treize ans, ce qu'est le vide, le rien, l'ennui, l'absence totale de futur. De surcroit, je suis moche, mal habillée, et mes resultats scolaires laissent à désirer. L'avantage de vous entretenir avec moi sur la toile, c'est que vous n'avez pas à subir ma triste figure.
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Videos de Stéphanie Janicot (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stéphanie Janicot
Avec François Busnel, Pierre Furlan, Stéphanie Janicot & Françoise Nyssen Lecture par Pierre Baux
Russell Banks (1940–2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, était assurément l'un des écrivains majeurs de sa génération et l'un des plus engagés. Il n'a eu de cesse pendant plus de quarante ans de mettre en scène des personnages issus de l'Amérique profonde, confrontés à l'adversité de la vie. Son oeuvre, composée d'une vingtaine de textes de fiction et de non-fiction, a obtenu de nombreuses distinctions internationales. Deux de ses oeuvres ont été adaptées au cinéma : de beaux lendemains (réalisé par Atom Egoyan) et Affliction (réalisé par Paul Schrader). Russell Banks fut également président du Parlement international des écrivains chargé de défendre les écrivains victimes de persécution. Pour l'évoquer ce soir : des témoignages, souvenirs, analyses, extraits de documentaires et moments de lectures.
À lire – Russell Banks, Oh, Canada, éd. Actes Sud, 2022. le reste de son oeuvre est publié aux éditions Actes Sud.
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