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EAN : 9782847424614
272 pages
PASSAGE (22/04/2021)
3.84/5   25 notes
Résumé :
Avec Skiatook Lake, Jubert & Séverac signent un polar imprégné de réalisme et d'authenticité, un véritable western noir qui dépeint les rapports entre Blancs et Indiens aujourd'hui, dans une Amérique où règne la loi du plus fort.


Hominy, Oklahoma, l'Indienne osage Christine Longwalk est retrouvée morte dans une voiture sans conducteur après le passage d'une tornade. Accident ? Enlèvement lié à ses relations avec le Conseil minier ? Jack Marmon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Celui-là, je l'ai mis dans ma liste "Polars ethnologiques autour du monde", peut-être parce que je n'avais pas trouvé de livre sur l'Oklahoma, et qu'il pouvait - pensais-je ? - faire bonne figure parmi les Etatsuniens du centre, ceux en a, comme Dakota et Nébraska.
En effet, au Nord de l'Oklahoma, se trouve le Dakota du Sud, avec deux polars consacrés aux Indiens du secteur. le sublime "L'esprit des collines" de Dan O'Brien, et "Justice indienne" de David Weiden, un premier roman récemment lu. Deux auteurs atypiques, du cru, qui savent de quoi ils parlent, ou plutôt qui savent écrire sur leur lieu de vie, en s'imprégnant de l'atmosphère d'une contrée connue, avec juste ce qu'il faut d'intrigue et de rebondissements, mais beaucoup de chaleur humaine.
Pour Skiatook Lake, le procédé est bien différent. Deux auteurs français se sont associés et sont allés en "résidence littéraire ethnologique" dans une tribu (réserve) indienne, les Osages, par l'intermédiaire de l'association Ok-Oc - Oklahoma/Occitania, dévoilée dans le précédent roman "Wazhazhe", qui se déroule dans le Sud-Ouest français.
Jubert et Séverac, un tandem "polar noir" en ac, comme Boileau et Narcejac, les maîtres du suspense, adulés par Hitchcock et Clouzot, excusez du peu. Ce nouveau duo sera-t-il "diabolique", va-t-il nous donner des "Sueurs froides" à cause de "Maléfices" savamment distillés ? Et bien non, je trouve qu'il y a "Maldonne", on est bien loin des enquêtes des années soixante, où l'autre duo se confrontait à Simenon.
Autre époque, autre écriture, percutante, faite de dialogues incisifs, avec un déroulé vertigineux sans possibilité de reprendre son souffle tant la tension est extrême. A l'image de ce secteur géographique où les perturbations climatiques sont de plus en plus fréquentes et violentes.
D'ailleurs, assez logiquement ça démarre par une tornade, deux morts en résultent, pris au piège. Tension, terreur, traditions, ça commence par un t, comme Trump, on est en plein pendant cette période trouble faite de tromperies et de trucages.
Et la tornade fera place aux inévitables lacs - en ac là aussi - avec marécages, marigots, mangroves ( m comme marasme, maraudeurs ) avec en bouquet final les trombes d'eau et les sables mouvants où s'enliseront - sans liseron auquel s'accrocher - les protagonistes de l'histoire.
Les lucioles de juillet avaient donné l'alerte en début d'intrigue, où leurs lueurs étaient comparées à des escarbilles, présage à un embrasement avec artifices.
Tous les codes du thriller moderne sont rassemblés dans ce polar : le flic colosse bedonnant qui en impose, les peuples autochtones opprimés, les ravages de la drogue avec viols et séquestrations, le racisme, les tensions entre les différentes communautés, les rivalités policières.
Mais aussi les enjeux économiques avec le pétrole et le gaz de schiste, sans oublier les éoliennes qui soufflent un vent de haine, et la cavalcade, rodéo démesuré qui attise les foules déchaînées.
C'est là, à mon humble avis, que le bât blesse. Pas les chevaux, mais le scenario. Beaucoup trop d'événements qui s'accumulent au fil des pages, sans pause descriptive du paysage qui aurait pu alléger le tempo.

J'en suis sorti lessivé, à cause de ce maelstrom infini, qui empêche de fouiller psychologiquement les personnages. Un assemblage d'éléments disparates à la sauce "chat GPT", un mélange de trop d'ingrédients qui perdent leur saveur à la cuisson, avec un rendu vite fait mal digéré, à l'image du fast food qui alourdit la tension, déjà hyper haute.
J'ai cherché de la poésie, de la bienveillance, je n'y ai trouvé que de l'agressivité, à l'image de la société actuelle. J'en déduis que je ne suis pas fait pour ce genre de thriller.
Je vais aller rejoindre les vrais raconteurs d'histoires vécues, les Edward Abbey, Craig Johnson, Ron Rash, qui se sont longtemps imprégnés de l'identité de la nature et de ses habitants.
Je trouve qu'un duo d'expatriés, fût - il immergé quelque temps au sein d'une communauté authentique, ne remplace pas une vie entière d'explorateurs itinérants.
Un lent cheminement fait d'observations minutieuses et d'analyses détaillées.
Prendre le temps de vivre, en quelque sorte.
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Grâce à l'association Oc-Ok ( Occitanie , Oklahoma ) , les deux auteurs ont pu partir à la découverte des Osages , cette tribu amérindienne dont un comté porte leur nom en Oklahoma . de ses rencontres inédites , Hervé Jubert et Benoit Séverac en ont notamment tiré des romans , dont celui-ci à la saveur particulière .
Je vous rassure , on est bien dans un polar , les codes du genre étant respectés à la lettre .
Mais ce livre a également l'ambition de nous faire découvrir la condition de ces peuples autochtones , les premiers à avoir foulé les immensités de l'Amérique du Nord , aujourd'hui le Canada et les États Unis .
Elle n'est pas des plus reluisante : malgré leurs ressources issues du sous-sol ( qui regorge de pétrole ) et provenant des casinos de jeux , leur population est toujours aussi mal considérée par leurs voisins blancs qui font preuve d'un racisme primaire avec eux . Leurs coutumes ont bien du mal également à survivre au mode de vie occidental ..

L'intrigue :

Après le passage d'une tornade , le corps d'une femme d'origine osage , Christine Longwalk , est découverte dans une voiture , son chauffeur semble par contre s'être volatilisé . Les causes semblent évidentes mais le chef-inspecteur de la police tribale , Jack Marmont , a bien l'intention de mener son enquête à son terme malgré la pression subie par la Direction du Conseil Minier qui gère les revenus liés aux ressources naturelles gérées par les osages .
Car l'affaire se corse avec la disparition soudaine de la soeur de Christine et la découverte du corps du probable chauffeur ,doté d'un casier judiciaire long comme le bras .
Malgré tous ces éléments , les différentes unités de police présentes dans la région ne semblent pas très disposées à aider Jack dans ses investigations mais plutôt à lui mettre des bâtons dans les roues comme si un intérêt supérieur les y poussait .
Heureusement une alliée surprise va l'aider dans ses recherches : Dorothy Baxter , ancienne membre du FBI qui a également travaillé en lien avec une association féministe Women of America .
Au-delà de cette enquête complexe , ce qui inquiète Jack et sa femme Stormywaters c'est l'attitude de leur fils John John qui a rejoint un groupe d'activistes de la tribu et compte bien bloquer par tous les moyens l'installation d'un parc éolien à proximité de la réserve .
Tous les ingrédients semblent réunis pour que la situation dégénère dramatiquement .

Mon avis :

Amateurs de polars vous allez vous régaler : des meurtres , une enquête passionnante, des rebondissements , du suspens . Un scénario bâti pour captiver le lecteur jusqu'à son terme et un rythme qui ne souffre d'aucune défaillance .Vous allez également découvrir des personnages attachants : Jack Marmont , un colosse en plein régime alimentaire qui ne lâche rien dans cette enquête de longue haleine mais qui va aussi au devant de cruelles désillusions ; ces indiens qui souhaitent garder leurs identités propres , leurs modes de vies , leurs histoires mais aussi autant que possible perpétuer leurs traditions .
Et ce n'est pas le plus facile dans cette Amérique de Trump qui n'a que faire des minorités qu'elles soient noires ou indiennes .Mais la relève semble assurée avec ces jeunes comme John John qui souhaitent que l'on respecte leurs terres ( en tout cas celles sur lesquelles ils ont été relégués ) et les accords qui ont été signés les rendant propriétaires du sous-sol de la réserve .Car ces richesses attirent les convoitises de sociétés pétrolières détenues par des blancs qui savent compter sur l'appui de Washington si nécessaire . Un véritable bras de fer permanent qui ne semble pas près de se terminer .

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Passionnant !  A plusieurs titres, l'histoire bien sûr mais aussi son contexte. Un polar-western, un western noir, un polar anthropologique ? Voyons ça de près...
Jack Marmont est flic ET indien Osage, en Oklahoma, un colosse de 2m et 140kg... Obèse, on peut le dire. de retour sur les terres de sa tribu (ou de son peuple, je préfère), il va se lancer hors procédure dans une enquête sur la mort étrange de Christine Longwalk. Jeune indienne osage retrouvée morte dans une voiture volée broyée par une tornade. Voiture fermée à clé, le corps côté passager. le prologue de cette histoire vous en dira plus. Enquête où il est secondé par Dorothy Baxter, une ex du FBI, elle aussi hors des clous. Enquête qui dérange. D'énormes intérêts financiers sont en jeu. Même s'ils sont spoliés par l'État, les Osage ne sont pas un peuple pauvre, le pétrole et les casinos rapportent beaucoup. Et plus on avance dans cette enquête plus on a peur pour ce flic têtu et attachant, pour sa femme si compréhensive et courageuse, pour leur fils idéaliste qui renoue avec les traditions. 
Parlons-en de ces traditions. C'est presque tout ce qui leur reste. Leur langue est en voie d'extinction, leurs rites de plus en rares, leurs richesses confisquées par les WASP (les blancs descendants des colons). A ce sujet, je vous invite à faire quelques recherches sur le Web sur ce peuple amérindien et ses liens avec la France. Liens qui ont permis aux auteurs de faire un séjour instructif sur leurs terres. On n'a en France aucune idée de ce que subissent aujourd'hui les Indiens : spoliations (merci Trump!), mépris, traitement différent par la justice, enlèvements d'indiennes et traite humaine,  racisme éhonté, préjugés de la société "bien pensante" de la Bible Belt  (états hyper religieux du Midwest).
Bientôt c'est la mère et la soeur de la victime qui s'évaporent. Jack craint pour leurs vies. On s'est attaché à ce flic que sa hiérarchie essaie de brider, qui lutte contre son poids et un coeur défaillant, qui tremble pour son fils. Plus on s'approche de la fin de ce roman plus on est tendu. Cette fin justement est rapide, brutale, extrêmement cinématographique (le lac, l'orage, la forêt...). Elle va vous laisser ému mais dans un doute inconfortable (sur lequel j'ai ma petite idée 😉).
Bref, et ce n'est pas parce que Benoît Séverac est notre parrain, mais ce polar osage dans l'Amérique du clown de Washington (je cite) n'est pas banal du tout,  instructif et.. très réussi ! Vous savez ce qu'il vous reste à faire ? 😊
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La découverte du corps d'une jeune femme indienne attachée et droguée dans une voiture volée, lance la police tribale de Pawhuska, Oklahoma, dans une enquête à plusieurs facettes.
Alors que 5700 cas de disparitions de femmes amérindiennes ont été recencés en un an aux Etats-Unis, la piste de la traite d'êtres humains est celle qui est privilégiée par les associations de défense des femmes indiennes.
Mais dans cette réserve Osage le sol-sol, qui abrite le plus grand gisement de pétrole et de gaz de schiste du pays, appartient aux indiens, grâce à un ancien traité. Alors que de gros enjeux économiques se jouent chaque jour entre les dirigeants du Conseil Minier Osage, dont la victime est proche, et les entreprises pétrolières, la piste d'un complot financier apparaît comme possible.
D'un autre côté, les jeunes indiens natifs du canton d'Osage, militent contre les nuisances des éoliennes qui tuent les aigles. En bloquant les routes, ils manifestent leur opposition à ces projets expansifs, causant de violentes altercations avec les riches propriétaires exploitant les terres de la Réserve, que la Police sait capables de mener des actions punitives.
C'est dans ce contexte que le chef-enquêteur de la police tribale Jack Marmont, un colosse de 2m et 140kg, cherche à résoudre la mort suspecte de Christine Longwalk, membre active de sa communauté.
Au-delà de l'enquête qui est bien construite et nous offre un final mouvementé et surprenant, le sujet de la vie des tribus natives dans les réserves indiennes est particulièrement intéressant. Et même si tous les problèmes n'ont pas été soulevés au cours de cette enquête, on en apprend beaucoup sur les abus dont sont victimes les amérindiens, entretenus par ce qu'ils qualifient eux-mêmes de « racisme d'état ».
Un très bon polar sociétal qui sort du cadre classique du genre et nous entraîne dans les superbes montagnes du Midwest, au bord du Lac Skiatook, où survivent les traditions indiennes.
Une belle surprise et un duo d'auteurs, Hervé JUBERT et Benoît SEVERAC, que je ne manquerai pas de suivre.
Merci aux Editions le Passage pour ce livre.
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Que faisait Christine Longwalk, fille d'une ex-militante de l'American Indian Movement*, dans une voiture volée dont le chauffeur semble s'être volatilisé ?
Telle est la question qui turlupine Jack Marmont suite à la découverte du cadavre de la jeune femme sur le siège passager du véhicule pulvérisé par une tornade. Ce colosse de deux mètres, atteint d'une obésité morbide qu'il relativise en la qualifiant de simple surcharge pondérale, est depuis peu de retour à Pawhuska, sa ville natale, où son épouse a souhaité qu'ils terminent leurs carrières respectives, elle dans le social, lui au sein de la police tribale, où il officie comme chef-enquêteur.

La victime était une femme sans histoire. La disparition de sa soeur, membre active de la communauté Osage, ajoute à la dimension énigmatique et inquiétante de l'affaire. Malgré une chaleur que son embonpoint rend d'autant plus pénible pour son coeur fragile, Jack se démène pour faire la lumière sur ces événements, persuadé qu'il s'agit d'une affaire criminelle et non d'un accident. Mais entre les membres du clan naturellement méfiants envers les forces de l'ordre à qui il faut tirer les vers du nez, et les frictions avec la mairie ou le gouvernement de la tribu qui craignent les retombées néfastes d'un meurtre sur le commerce, Marmont doit s'accrocher. D'autant plus que sa hiérarchie a d'autres chats à fouetter, entre le prochain déroulement du Week-end de la Cavalcade -qui verra la population de la ville doubler, et avec elle le nombre de délits et d'infractions- et l'agitation croissante des activistes écolos de la tribu (dont le fils de Jack) qui ont décidé de s'en prendre aux éoliennes implantées sur le terrain d'un gros rancher du coin.

Mais ça tombe bien, Marmont est particulièrement tenace, et n'hésite pas si besoin -au grand dam de ses supérieurs- à recourir à des méthodes peu orthodoxes.

L'enquête, menée tambour battant, et la personnalité gentiment grincheuse du héros embarquent le lecteur sans peine. Elle est aussi l'occasion d'une incursion dans ces terres Osage dont l'histoire bien particulière insère ses fils dans l'intrigue policière. le sous-sol de leur comté, plus riche en pétrole que tout autre aux Etats-Unis, représente pour les Osages une ressource qui les met partiellement à l'abri de la criminalité et des maux -drogue et alcoolisme notamment- qui gangrènent de nombreuses autres réserves indiennes. On comprend alors le pouvoir du Conseil minier qui répartit cette source de revenus dans la tribu, et dicte sa conduite au gouvernement de Pawhuska. La police tribale elle-même, avec la bénédiction dudit Conseil minier par les casinos Osages, n'est qu'une extension du pouvoir économique de la réserve.

En excitant les convoitises, la manne que représente le pétrole -et aujourd'hui le gaz de schiste-, est ainsi susceptible de se transformer en malédiction… Précisons par ailleurs qu'il ne protège pas les Osages de toutes les humiliations que les Etats-Unis réservent aux indiens, notamment celle de l'aberrante règle juridictionnelle qui habilite le seul FBI (au dépens de la police tribale) à enquêter sur un crime commis par un blanc sur une Indienne. Ce même FBI se contrefichant généralement du sort réservé aux autochtones, il en résulte une quasi immunité qui explique comment des milliers d'Amérindiennes, au Canada comme aux Etats-Unis, continuent chaque année de disparaître dans une totale indifférence. Et même chez les Osages, le poids d'une suprématie blanche qui s'exprime entre autres par des politiques sociales iniques et infantilisantes, génère un sentiment de déclassement qui chez les jeunes se traduit par la difficulté à concilier modernité et tradition, à se réapproprier les héritages du passé dans une démarche constructive et pourvoyeuse de dignité.

Cette riche matière permet aux auteurs d'alimenter une intrigue qui, par excès de sujets abordés, peut parfois paraître un peu foutraque, mais l'intérêt du contexte et le rythme de l'action font que l'on s'accommode facilement de ce (petit) travers.

J'ajoute que ma recherche des éventuelles "coutures" révélant le travail à quatre mains a échoué, preuve que la collaboration entre Hervé Jubert et Benoît Séverac a été une réussite.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le pygargue est protégé. C'est l'emblème par excellence des Etats-Unis d'Amérique. Il orne le blason de cette fière nation, tenant dans ses serres un faisceau de flèches et des rameaux d'olivier. Les Indiens sont les seuls Américains à avoir le droit de posséder des ailes de pygargue pour des usages spirituels et religieux par autorisation spéciale du gouvernement fédéral.
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Vivre dans une réserve indienne donne droit à des bourses pour leur fils unique, John John, étudiant à la faculté d’anthro­pologie d’Oklahoma City… Sans parler des déductions fiscales accordées aux Native Americans. Le job de chef-enquêteur est moins bien payé qu’à Tulsa, mais l’un dans l’autre, la perte de salaire de Marmont est compensée par tous ces avantages.
Dans sa jeunesse, d’immenses troupeaux de vaches parcouraient ces collines, et bien avant cela, des bisons par millions. C’est pour cela qu’on les appelle « prairies », même si elles n’ont plus rien à voir avec les prairies primaires qui s’étendaient de l’Arkansas jusqu’aux montagnes Rocheuses avant l’arrivée de l’homme blanc.
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Le spectacle des lucioles vient de commencer, donnant l'impression que la haie de buis s'embrase et que des centaines d'escarbilles s'élèvent dans la nuit. Juillet. C'est la saison de reproduction pour ces drôles d'insectes.
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Chaque appel est l’occasion pour la police de la ville et la police indienne d’entretenir la guéguerre qui les oppose. C’est à celui qui appréhendera le contrevenant en premier. L’émulation pourrait être saine et déboucher sur une collaboration productive, mais les flics de Pawhuska sont tellement bornés qu’ils représentent un danger presque plus grand que les braqueurs eux-mêmes.
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Outre les problèmes de circulation et de stationnement, il y a tous les aspects criminels à gérer. La population double pendant les quatre jours que dure la Cavalcade, tout comme le nombre de vols à l’étalage, de cambriolages, de bagarres… C’est l’occasion pour certains prédateurs de sortir. Les touristes ne doivent voir que la partie émergée de l’iceberg.
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