La Métamorphose et autres récits

Ce livre est un ensemble de textes écrit par Franz Kafka. Il contient conversation avec l'homme en prière et conversation avec l'homme ivre 2 courts​ textes. Il contient aussi un recueil de nouvelles : regards. Ainsi que de textes un peu plus long, le Verdict, ainsi que la métamorphose.

Conversation avec l'homme en prière est un court texte d'environ 10 pages. Et j'avoue que j'ai eu un peu de mal. L'écriture est particulière, mais ce n'est pas ça qui m'a le plus dérangé. Non ce qui m'a le plus dérangé, c'est le contenu de la nouvelle. En effet, c'est un peu bizarre, un peu flou, sans vraiment de sens.

Conversation avec l'homme ivre est dans la même veine, mais en plus court, environ 5 pages. L'écriture est toujours aussi particulière, ainsi que le contenu du texte, particulier, bizarre, et toujours sans grand sens.

Regards est un recueil de nouvelles, voir même à certains moments on pourrait même dire que c'est de la poésie en prose. Et ce recueil à achever de me déstabiliser, j'ai déjà eu du mal à comprendre que les textes n'avais aucun lien, mais j'ai aussi eu du mal à comprendre les textes tout court. En effet ce sont de très court texte, ne racontant rien de concret, mais plutôt une sorte d'essai esthétique. Cependant il est comme bon de noter que pour la beauté du langage, c'est nouvelles valent le coup.
Cependant j'ai été moins déranger par le côté abstrait des textes du recueil, que pour les deux textes précédent.

Vacarme, toujours dans cette veine de texte abstrait et d'exercice littéraire et esthétique. C'est un court texte de même pas 2 pages. Il traite des bruits familier et ménagers, qui nous entoure.
Rien de bien plus intéressant à rajouter pour celui-ci​.

Le verdict, m'a de suite beaucoup plus parler. En effet c'est un texte concret, avec une histoire de raconter. Toujours avec une écriture particulière, mais belle et travailler. Un univers toujours flou, à la limite du fantastique. Un texte qui transmet, beaucoup d'émotion.

Et on passe au gros morceau : la métamorphose. La métamorphose est une grosse nouvelle d'environ 70 page. Et j'ai été complètement charmé. L'histoire est passionnante et loufoques, à la limite du fantastique. le texte transmets plein d'émotions, et plein de questions allant crescendo jusqu'à la fin. Un texte passionnant, plein d'inventivité, d'une grande esthétique. C'est magnifique. Je ne vais m'attarder, nombre de critiques le font mieux​ que moi.

En conclusion, c'était une belle expérience de lecture, malgré certains moments incompris et déstabilisant, ces textes m'ont tout​de même marqué. Et je pense que c'est instructif de le lire. Et puis bien sûr je conseil à tout le monde de lire la métamorphose.

Ce recueil s'ouvre avec deux courts récits intitulées "Conversations", textes assez lointains et un peu difficiles à appréhender.
Suit un ensemble de très courts textes intitulés "Regards": des petits morceaux d'écriture sur différends sujets , des regards furtifs sur des scènes et évènements de la vie. Une espèce de kaléidoscope poétique.
Viennent ensuite des récits plus longs avec une véritable intrigue: "Le Verdict", "La Métamorphose" et "Le Soutier".
En peu de pages, l'auteur réussit à créer une ambiance, une atmosphère spéciale souvent un peu mystérieuse voire angoissante. Dans "Le Verdict", il crée, à partir d'une situation tout à fait insignifiante, un drame en quelques lignes en suggérant un passé, une histoire qui n'est pas contée. Etonnant !
"La Métamorphose" est également un récit très surprenant. Une sorte d'allégorie de la solitude et de l'isolement dans une atmosphère d'angoisse et d'interrogation.
Une lecture intéressante

La Métamorphose et autres récits nous donne directement accès à l'univers littéraire tourmenté de Franz Kafka (lui-même l'étant).

Dans celui-ci, on rencontre au cours de la lecture des nouvelles (de style fantastique), des personnages vivant d'obscures et absurdes aventures.

Par son oeuvre, bien qu'ayant peu d'écrits (2 romans et une douzaine de nouvelles), Kafka réussit à nous plonger dans un étrange monde qui nous fascine par sa nébulosité si bien décrite.

Vive le génie kafkaïen!