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Alain Gnaedig (Traducteur)
EAN : 9782070425129
508 pages
Gallimard (09/11/2006)
4.03/5   1185 notes
Résumé :
"Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (129) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 1185 notes
"J'ai possédé une ferme en Afrique, au pied du Ngong". Ainsi commence le récit de Karen BLIXEN qui a passé une partie de sa vie au Kenya, à la tête d'une plantation de café. Ses chroniques autobiographiques décrivent un continent, un pays, content par le menu les petites anecdotes ou les grands évènements qui rythmaient sa vie et celle de ses "gens" dans des paysages de rêve, sur une terre dont elle aimait le peuple, les légendes, les traditions.


Ne cherchez pas l'histoire d'amour du film Out of Africa. le mari de Karen est très peu présent et si Denys Finch Hatton, Robert Redford au cinéma, est plus souvent évoqué, ce n'est que comme un ami très cher. Ceci dit, je me trompe, il s'agit tout de même d'une histoire d'amour...mais pour l'Afrique. Dans chaque phrase de Karen BLIXEN, on découvre sa passion immense, son respect pour sa terre d'accueil. le ton est juste, l'écriture poétique, nostalgique parfois, empreinte d'une grande sensibilité. Imprégnée de culture africaine, la maîtresse des lieux s'intéresse à tout ce qui touche les tribus indigènes, sans émettre de jugement, sans condescendance. Un récit magnifique qui a gardé sa modernité et dont on ressort les yeux pleins de paysages merveilleux. A lire absolument.
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Mon chemin de lectrice n'aurait sans doute jamais croisé celui de Karen Blixen, auteure de : La ferme africaine, si je n'avais pas revu dernièrement le fameux Out of Africa de Sydney Pollack. le destin exceptionnel de cette baronne, Karen Blixen-Finecke a piqué ma curiosité et j'ai voulu parcourir un bout de chemin à ses côtés jusqu'à cette ferme dans les Ngong Hills au Kenya, où elle va devenir entrepreneuse d'une plantation de café, durant douze années. Je n'ai vraiment pas regretté ce voyage littéraire, car Karen Blixen est une merveilleuse conteuse, chez qui le sens de l'observation et de l'empathie le disputent à la sobriété des notations ou au contraire au lyrisme lorsqu'il s'agit de décrire cette nature africaine dont elle est tombée littéralement amoureuse.
Ce que j'ai également beaucoup aimé dans ces chroniques africaines car il ne s'agit pas d'un récit suivi, c'est l'amour et le respect du vivant sous toutes ses formes que l'on sent chez la narratrice. Et son talent de portraitiste nous fait croiser tous ceux qui vont entrer dans son existence d'une façon ou d'une autre. Qu'il s'agisse de Kamante, un jeune kikuyu, à qui elle va sauver la vie en le soignant, de Knudsen, un danois SDF qui va lui demander de l'héberger, ou d'Emmanuelson, un suédois, en partance à pied pour le Tanganika car il a tout perdu et à qui elle va offrir le gîte et le couvert ainsi que de l'argent, c'est toute une galerie de personnages qui défilent sous nos yeux, ravis que nous sommes par ces portraits ciselés, souvent cocasses et tendres et dans lesquels l'humour le dispute à la lucidité.
Ce qui m'a également beaucoup plu chez la narratrice c'est son sens de l'auto-critique voire de l'auto-dérision. N'oublions pas que la période de sa vie qu'elle décrit dans ces chroniques, correspond à celle située entre la 1ère guerre mondiale et les années 1930, c'est-à-dire la période du colonialisme encore triomphant. Or, Karen Blixen fait preuve, dans l'analyse qu'elle nous livre du comportement des indigènes, d'un décentrage ethnique étonnant pour l'époque, notamment lorsqu'elle décrit par exemple les différences culturelles qui existent entre la communauté des kukuyus et les Blancs autour d'une notion comme celle de la justice. Elle va même parfois jusqu'à pousser l'audace en adoptant le point de vue des colonisés, et en décrivant avec humour combien ce changement de point de vue peut être déstabilisant pour les colonisateurs.
Autre point fort de ces chroniques : l'évocation du monde animal, qu'il s'agisse des animaux vivant à la ferme : Lulu, l'antilope, les lévriers écossais et la jument Rouge ou bien des superbes lions africains encore chassés à cette époque mais apparemment pour des raisons moins prédatrices que dans les temps à venir... C'est aussi une des qualités de ce livre que de nous donner à voir une nature sauvage déjà en danger, comme le suggère l'émouvante description de girafes en partance pour Marseille et à qui l'auteure souhaite de mourir durant le voyage plutôt que de se retrouver en exil à Hambourg "où nul ne sait rien de l'Afrique"
Nostalgie et tristesse sont très présentes à la fin du livre lorsque Karen Blixen évoque les deuils auxquels elle doit faire face : vente de sa ferme et mort de deux êtres chers... Mais me restera en mémoire ce beau voyage littéraire dans une Afrique un peu mythique mais ô combien attirante, ainsi qu'un beau portrait de femme, celui de Karen Blixen, une femme libre, audacieuse, charismatique et généreuse.
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« J'ai possédé une ferme en Afrique au pied du Ngong. » (p. 7) Ces mots, les premiers du roman La ferme africaine, me paraissait être le début d'une épopée extraordinaire. Et ils constituent effectivement le commencement de ce récit autobiographique. Il ne s'agit pas d'un roman à proprement parler mais plutôt d'une collection de courts souvenirs. La nuance n'est pas très importante, à moins que le lecteur n'ait vu son adaptation cinématographique et s'attende à une intrigue amoureuse dans un paysage exotique.

Au fil des pages, la baronne Karen von Blixen déballe tranquillement ses souvenirs, ses impressions de ses années de jeunesse au Kenya, où elle possédait une exploitaiton agricole avec son mari (presque totalement absent du roman). Tout y passe : description invivante des lieux, des montagnes, de l'horizon et de ses jolis paysages. Des gens aussi, les Kikuyus, les Masaïs, les Somalis, les Swahilis, chacun avec sa culture et ses coutumes, sans oublier les administrateurs coloniaux anglais et tous les aventuriers, de passages ou non. Malheureusement, beaucoup disparaissent peu de temps après leur introduction, à peine le temps d'un chapitre. Dans tous les cas, à travers ces portraits, le quotidien, on en apprend davantage sur la culture du café, les aléas de la vie, les anecdotes concernant les employés de la ferme, mines d'une multitude de mini-chocs culturels. Certains sont enrichissants, la plupart sont cocasses.

L'auteure, à travers ses descriptions, réussit à faire évoquer l'Afrique sous nos yeux. Visiblement, elle a aimé cette terre belle et riche, et elle parvient à la faire aimer de ses lecteurs. Toutefois, elle n'est pas la plus habile conteuse. Ses courts chapitres sont bien écrits mais ils manquent d'unité les uns avec les autres, forment des histoires en vase clos. Aussi, ils manquent de transition, ne permettant pas une évolution naturelle. La protagoniste est la même du début à la fin… ou presque. Chaque chapitre peut se lire séparément jusqu'à ce que la baronne, ruinée, doive vendre sa ferme et rentrer en Europe. Vers la même époque, il y a cet accident d'avion… Je ne veux trop dévoiler de pans de l'histoire. Il suffit de dire que cette partie est la seule où j'ai connecté réellement avec Blixen. J'étais nostalgique, triste avec elle. Enfin !

Bref, j'ai aimé la ferme africaine pour l'émerveillement que le roman a suscité en moi, je trainerai ces images longtemps. Que ce soit les paysages ou l'idée de ces lions qui gardent une tombe. Malheureusement, je suis un peu resté sur ma faim, les multiples historiettes peu mémorables s'étioleront avec le temps…
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La ferme africaine - Karen Blixen

Dans ce livre dont je ne sais pas s'il faut le qualifier de roman, Karen Blixen raconte la période de sa vie qu'elle a passée en Afrique, dans sa ferme du Kenya près de Nairobi.
Au fil des pages, elle dit ses joies et ses peines et surtout son amour pour l'Afrique, le Kenya et sa ferme.
Elle narre ses rapports avec les Kikuyus, les indigènes qui travaillent pour elle, elle nous fait ressentir son attachement pour ses gens qu'elle sait différents et dont elle accepte les différences .
Je n'ai pas retrouvé grand-chose dans ce récit du film « Out of Africa », mais qu'est ce que j'ai rêvé en le lisant. Karen Blixen nous emmène dans ses rêves, dans son monde et nous la suivons avec joie et délectation. Je ne connaîtrai peut être jamais l'Afrique mais il me suffira de me replonger dans ce livre pour y être
A lire et a relire absolument
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Avis mitigé pour ce roman « qu'il faut avoir lu avant de mourir ».

Karen Blixen a vécu au Kenya entre 1913 et 1931 (plus ou moins). Dans ce roman autobiographique, elle y raconte la vie qu'elle y a menée.

D'un côté, j'ai beaucoup aimé la description des paysages kenyans. Il y a aussi le mode de vie africain, qui est à des kilomètres de l'agitation occidentale. Cela semble être une vie suspendue dans le temps, où on prend le temps de vivre.

On y apprend des choses intéressantes sur les Massaï et sur un sujet à approfondir (du moins en ce qui me concerne) : l'enrôlement des natifs dans des « corps expéditionnaires » au service des empires coloniaux pour aller se battre (1ère Guerre Mondiale).

D'un autre côté, je ne m'attendais pas à découvrir une femme qui aime autant la chasse. Et puis, j'ai quand même été choquée par ses idées. Oui, elle traite bien les natifs à son service mais à plusieurs reprises j'ai constaté qu'elle les considérait comme des personnes inférieures. Elle juge beaucoup la culture africaine en la comparant à celle de l'occident (1ère moitié du XXème siècle).

Il y a le passage « Les nègres et l'histoire » qui m'a aussi interpellée.

Sur ce, je m'envole vers l'Angola pour découvrir son histoire avec l'essai de David Birmingham que j'ai reçu lors de la dernière MC.



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critiques presse (1)
LaLibreBelgique
23 juin 2015
Dominique de Saint Pern nous ouvre l’intimité de l’auteur mondialement connu de "La ferme africaine". Sans révélations, mais avec une aura palpitante.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (221) Voir plus Ajouter une citation
Denys possédait cette qualité inestimable à mes yeux : il savait écouter une histoire. L'art d'écouter une histoire s'est perdu en Europe. Les indigènes d'Afrique, qui ne savent pas lire, l'ont conservé. Les blancs eux ne savent pas écouter une histoire, même s'ils sentent qu'ils le devraient. S'ils ne s'agitent pas, ou s'ils ne peuvent pas s'empêcher de penser à une chose qu'ils doivent faire toutes affaires cessantes, ils s'endorment. Ces mêmes personnes peuvent fort bien demander quelque chose à lire, un livre ou un journal, et sont tout à fait capables de passer la soirée plongées dans quelque chose d'imprimé, et même de lire un conte. Ils se sont habitués à recevoir toutes leurs impressions par le truchement des yeux.
Denys, qui de manière générale avait l'ouïe très fine et avait développé ce sens durant ses safaris, préférait entendre une histoire plutôt que de la lire. Quand il arrivait à la ferme, il me demandait si j'avais de nouvelles histoires à raconter. En son absence, j'inventais des contes et des histoires. Le soir, il s'installait confortablement devant la cheminée, avec tous les coussins de la maison autour de lui, je m'asseyais en tailleur à côté de lui, telle Schéhérazade, et il m'écoutait raconter une longue histoire, du début à la fin. Il la suivait même mieux que moi, car lorsque, au moment décisif, un des personnages faisait son apparition, il m'interrompait pour me dire : "Cet homme est mort au début de l'histoire. Mais cela ne fait rien, continuez".
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Les êtres qui rêvent pendant leur sommeil éprouvent une satisfaction particulière et profonde, inconnue du monde diurne, une forme d'extase assez passive, une légèreté du coeur semblable à celle procurée par du miel sur la langue. Le véritable ravissement du rêve réside dans le sentiment de liberté sans bornes qu'il apporte avec lui. Ce n'est point la liberté du tyran qui impose son bon vouloir au monde, mais celle de l'artiste libéré de la volonté. Ce n'est pas le sujet du rêve qui donne ce bonheur distinct, mais le fait que, dans le rêve, tout se passe sans le moindre effort, sans hâte ni rupture. De vastes panoramas se forment d'eux-mêmes, de larges perspectives s'ouvrent avec des nuances riches et fines, avec des voies et des maisons inconnues et insoupçonnées. Des étrangers vont et viennent, mais ne sont ni amis ni ennemis, et celui qui les rêve ne leur a jamais fait de mal, ni de bien. La fuite et la poursuite reviennent sans cesse dans les rêves, sources d'enchantement. Chacun y va de ses paroles, les plus profondes et les plus spirituelles. Il est vrai qu'au réveil elles nous paraissent fanées et dépourvues de sens, parce qu'elles appartiennent à une autre dimension. Cependant, la nuit suivante, dès que l'on s'endort, le courant est rétabli et leur excellence renouvelée. Ainsi, celui qui rêve sent la liberté qui l'entoure et l'habite comme une lumière et un air des sommets, un bonheur surnaturel. Le rêveur est l'élu, une personne comblée qui n'a pas à intervenir dans ce qui arrive, tout lui apporte richesse et plaisir. Il prend part à une grande bataille, une battue ou un bal, et, au milieu de cela, se demande pourquoi il reçoit tant de faveurs en restant toujours allongé. Quand vous commencez à perdre ce sentiment de liberté, quand la nécessité fait irruption dans le monde du rêve - quand pointe une exigence de hâte et d'effort, que ce soit une lettre à écrire ou un train à prendre, quand il faut se donner de la peine pour faire galoper les destriers du rêve ou éviter qu'ils ne fassent long feu - alors vos rêves sont sur le point de s'achever et de se muer en cauchemar, une forme de rêve vulgaire et mauvaise.
Ce qui, dans le monde éveillé, ressemble le plus aux rêves, ce sont les nuits dans une métropole où nul ne vous connaît, et les nuits africaines. Là aussi, on retrouve cette liberté infinie. Il se passe toujours quelque chose d'important non loin, des destins se tracent, des tumultes nous environnent, sans que cela vienne à nous toucher.
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Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.

Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.
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J'emballai tous mes livres. Les caisses me servaient de sièges. Les livres jouent dans une colonie un tout autre rôle qu'en Europe. Ils montent seuls la garde de notre passé. Aussi n'est-il pas étonnant que nous éprouvions pour eux une reconnaissance ou des rancunes accrues.

Les personnages d'un roman vous escortent quand votre cheval galope dans la plaine. Ils se promènent avec vous dans les champs de maïs. Comme les soldats débrouillards dénichent le bon cantonnement, ils trouvent seuls le lieu qui leur convient.

Les livres nouveaux que l'on nous envoie ont un accident insolite qui, parfois, nous détourne d'eux, mais nous avons la surprise de voir surgir leurs personnages au milieu des shambas.

Ceux de mes livres préférés étaient depuis longtemps des hôtes attitrés, familiarisés avec tous les recoins de la ferme.

Les personnages de Walter Scott se sentaient chez eux entre nos horizons et je les rencontraient à tout bout de champ, de même qu'Ulysse et ses compagnons et chose plus curieuse, les héros et les héroïnes de Racine visitaient la ferme.

Le Petit Poucet avait franchi nos montagnes avec ses bottes de sept lieues.

Certains compagnons de mon enfance, comme le clown Aghib et l'abeille à miel avaient élu domicile près du fleuve.

Quand je chassais dans la plaine, je rencontrais parfois un vieux berger danois avec sa flûte, au milieu du troupeau des Massaïs.

Et la vieille sorcière experte en sortilèges habitait la boucle du fleuve.

132 – [p. 307]
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" Regarde, Msabu, dit-il, ça c'est un bon livre. Il tient ensemble, du commencement à la fin ,même si on le prend par le dos et même si on le secoue. L' homme qui l' a écrit était fort, mais toi ce que tu écris, regarde, ajouta-t-il avec un léger mépris mêlé de beaucoup de compassion, rien ne se tient dans ton livre, il y en a un peu par-ci, un peu par-là. Quand les gens rentrent et oublient de fermer la porte, tout s'envole, tout tombe par terre et tu es très fâchée. Ça ne sera pas un bon livre."
Je lui expliquai que les gens d' Europe sauraient réunir le livre pour que tout tienne ensemble.
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Vidéo de Karen Blixen
À travers les différents ouvrages que l'auteur a écrit pendant et après ses voyages à travers le monde, la poésie a pris une place importante. Mais pas que ! Sylvain Tesson est venu sur le plateau de la grande librairie avec les livres ont fait de lui l'écrivain qu'il est aujourd'hui, au-delàs de ses voyages. "Ce sont les livres que je consulte tout le temps. Je les lis, je les relis et je les annote" raconte-il à François Busnel. Parmi eux, "Entretiens" de Julien Gracq, un professeur de géographie, "Sur les falaises de marbres" d'Ernst Jünger ou encore, "La Ferme africaine" de Karen Blixen. 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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