L'écriture énergique et musclée correspond parfaitement à l'énergie du personnage de Philomena, enfant prodige de la natation. Confrontée à la mort de sa soeur aînée, puis à celle de son père, puis à la névrose agoraphobe de sa mère, elle cherche à survivre dans les piscines et les compétitions. Mais tout est compliqué tant que le deuil n'est pas fait, autant pour elle que pour ses soeurs. Un livre puissant et plein d'humour .
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J'ai eu un coup de coeur pour ce livre a la bibliothèque malheureusement, la magie n'a pas opéré sur moi . Pip la nageuse est entraînée par un prêtre en soutane pffffff MDR 😂🤣! que vienne faire des curé et des bonnes soeurs dans un roman sur la natation ?????? Bref entre deux avé maria j'ai vite décrochée . La natation devient secondaire , et finalement sa famille a problème et sa soeur camée prenne toute la place sa frise parfois le mélodramatique.... c'est déprimant !!!!!! Des dialogues digne d'ados de douze ans , le style d écriture ✒️est incompréhensible et difficile a suivre ; au final je n'ai fait que survolé le roman a aucun moment je n'ai réussi a rentrer dans l'histoire !
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Beaucoup de plaisir à cette lecture.
Philomena est terrible, volontaire, critique, entière, championne, introvertie, blessée, grossière. C'est un sacré personnage. Que l'on ne comprend pas toujours, mais on la voit évoluer, s'adapter, s'interroger.
Vivre !
Et c'est passionnant.
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La vie m'a déjà fait connaître plusieurs de ses fameux jalons : fille, femme, vierge, championne olympique, recordwoman, étudiante, propriétaire d'une Jeep neuve, croqueuse d'hommes. Mais aucun événement extérieur assez frappant pour provoquer un changement intérieur . Je suis restée la même : grande, contrariée, en manque d'amour et solitaire, d'une manière qui reste inexpliquée malgré toutes mes tentatives d'y voir plus clair.
"Je sais que ma chambre d'hôtel embaumera les violettes en plastique, que les draps de mon lit seront amidonnés à la perfection, que les gens m'adresseront sourires, signes de tête et que je les imiterai, consciente que tout cela est d'un dérisoire absolu.Je me tiendrai en retrait derrière ma surface corporelle, à la façon d'un hologramme, et laisserai mon enveloppe extérieure traiter de problèmes périphériques. Eux seront assis en retrait derrière leur surface corporelle, comme des hologrammes, et leurs enveloppes prêteront attention à mes problèmes périphériques. Ainsi seules les enveloppes se rencontrent, ce qui nous condamne au dérisoire absolu.".
Si seulement il avait su se transformer en buisson comme les esprits maliens habitent les écorces d’arbre de toute leur volonté. Mais en France, les esprits maliens n’ont pas de papiers, la préfecture les a reconduits à la frontière. Et les mythes de l’enfance, eux aussi, sont en exil.
"Ce n'est pas parce que (les nonnes) restent pures qu'elles n'éprouvent aucune attirance pour le mal. Je parierais qu'aux ventes de charité elles ne présentent pas tous les gâteaux qu'on leur a donnés (...).Pendant les kermesses, elles dégustent des glaces trois boules à l'aide d'une petite cuillère en plastique, le regard dissimulé derrière d'énormes lunettes à monture papillon dont les verres foncent automatiquement au soleil."
Je me réfugie dans ma chambre. Dehors le mois de Mars fait régner sa loi, la nuit tombe avec un bruit sourd comme un objet lourd qui se heurterait à un mur. Dot me rejoint. Je peux rester un peu avec toi? J'accepte, nous regardons les arbres balayer la fenêtre de leurs branches chargées de bourgeons printaniers en sombrant ensemble dans le sommeil.
Nicola Keegan on her book "Swimming" (en anglais)