🔥 « À un moment
Tristessa m'embrasse légèrement sur les lèvres, c'est le baiser le plus doux, le plus juste du monde - Je suis émerveillé - J'ai décidé de rester avec elle et de dormir où elle dormira, même dans une poubelle ou une cellule de pierre au milieu des rats - Mais je continue à frissonner, cela ne sert à rien de m'emmitoufler (...) »
🔥 D'abord il y avait l'amour incandescent, brûlant et ravageur, il y avait
Tristessa, feu ardent, et il y avait M, les doses de M, et les deux ensemble faisaient qu'il les aimait encore plus, elle et son corps frêle, cette peau délicate et ce caractère, elle qui n'a jamais voulu se donner à lui et lui qui n'a jamais dit qu'il l'aime - mais il l'aime ou il la hait - quelle différence, le temps s'accélère et tout va plus vite et plus fort, et plus elle part et plus M prend sa place, mais M est indissociable de
Tristessa... Insaisissable, on ne la possède pas, mais ils la veulent tous, et ils savent qu'elle aime M... M comme un appât...
🔥 Après « l'amor » il y eut la mort, le déclin, progressif, se taire ou se dire il fallait choisir, il fallait oser, il ne l'a pas fait et maintenant le voilà la mort dans l'âme, en quête d'un amour perdu, et ce baiser qui continue de brûler en lui, ce seul baiser qui à lui seul porte une promesse éternelle - et le temps va piano, les journées sont longues et les nuits sans fin - mais pourtant vaine et inutile,
Tristessa ne sera jamais sienne, alors M... M comme une consolation...
🔥 Enfin il y eut la solitude, naturelle et inévitable,
Tristessa qui échappe à elle-même et lui échappe à lui, elle est imperceptible, elle est en vie mais à quel prix ? L'horizon devient une mer calme, berceau de solitude et de souvenirs, et sous la surface s'agitent les élans d'un amour en suspens ...
🔥 Empreint d'une frénésie et d'une transe angoissantes, ce roman m'a tout simplement coupé le souffle.