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La Tour Sombre tome 2 sur 8
EAN : 9782290345900
396 pages
J'ai lu (10/03/2006)
4.11/5   1141 notes
Résumé :
L'obscurité descendait sur le monde et le monde changeait...
Roland, le pistolero, s'éveille sur une grève déserte. Issus de la mer, des monstres carnivores l'attaquent et lui dévorent quelques doigts des mains et des pieds... Affaibli, rongé par l'infection, il sent qu'il va mourir s'il ne franchit pas la Porte qui mène à d'autres espaces-temps.

De l'autre côté, il rencontrera Eddie le junkie, puis, dans l'Amérique des années 60, Det... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 1141 notes
Je viens de finir ce second tome plus épais que le premier d'environ 150 pages mais qui s'avère également je trouve plus abouti.
À la fin du premier tome nous avions quitté Roland sur une plage après que l'homme en noir lui eut révélé son avenir via un jeu de tarots dont les cartes lui révélèrent trois personnages : le PRISONNIER, la DAME D'OMBRE et enfin la MORT. Trois cartes qui vont ouvrir trois portes ouvrant sur un autre monde et pas n'importe lequel : le nôtre, à New York dans la seconde moitié du XXème siècle. le début du livre commence fort et harponne le lecteur dès les premières pages, et si j'avais trouvé quelques longueurs dans le premier tome cela n'a pas été le cas dans celui-ci. En effet Roland est attaqué en pleine nuit par des créatures ressemblant à des sortes de homard qu'il nommera « homarstruosités » dans l'affrontement celui-ci serait grièvement blessé perdant ainsi l'index et le médius de sa main droite tout en étant empoisonné par le venin de ses créatures. c'est donc très faible pour ne pas dire mourant que celui-ci voit la première porte qui quand il la traversera le projettera directement dans la tête d'Endie, un junkie vivant à New York durant la seconde moitié du XXème siècle entrainée dans un trafic d'héroïne et s'apprêtant à passer la douane à sa sortit d'avion. Autant dire que le passage dans ce monde étrange qui lui est méconnu est assez brutal pour Roland ce qui fournira une excellente occasion à Stephen King d'inclure un peu d'humour dans ce second tome ce qui manquait un peu dans le premier tome. le personnages d'Eddie est très intéressant et j'ai vite fini par l'apprécier car finalement celui-ci va se retrouver bien malgré lui auprès du pistolero et des « homarstruosité » dans un monde qui lui est totalement inconnu et bien plus sombre et dangereux que le New York de son époque. La deuxième porte l'entraînera dans la tête d'Odetta mais celle-ci est atteinte de schizophrénie et cède régulièrement sa place à Detta qui est une véritable folle furieuse qui donnera du fil à retordre à nos deux compagnons. C'est un personnage assez déconcertant que nous présente ici Stephen King dû à ses changements de personnalité nous présentant en faites deux personnes bien distinctes dont l'une est des plus dangereuses. La dernière porte nous présente également un dernier personnage qui lui n'a rien d'agréable et qui est même assez glaçant mais je pense que j'en ai déjà bien assez dit et vais donc m'arrêter là.
Ce fut donc une agréable lecture et je vais sans aucun doute lire prochainement le troisième tome car même si ce second tome m'a bien plus il ne répond à aucune question (ou presque) que je me posais à la fin du premier tome, et ne fait au contraire qu'en rajouter de nouvelle !
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Le voyage du pistolero se poursuive.
Trois cartes = Trois portes = Trois personnages.
On se laisse vite happé par l'histoire.
Au cours de celle-ci, les intrigues se succèdent… Et puis le charme opère…
à la troisième porte, je me suis arrêté de lire et je me suis dit : « mais comment il fait pour toujours m'étonner ??? ». Quel magicien !

En un mot, j'ai adoré, il n'y a plus qu'à continuer l'aventure !

Bonne lecture !
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À la fin du tome précédent, nous avons laissé le pistolero sur la grève de la Mer Occidentale. Épuisé, il s'est endormi sans savoir que les eaux allaient lâcher sur lui des monstres plein de questions. Blessé, amputé et empoisonné, Roland le pistolero envisage son avenir sans espoir. Mais qu'en est-il des trois cartes que l'homme en noir a tirées de son funeste tarot ? Il a prédit trois rencontres à Roland : le Prisonnier, la Dame d'ombres et la Mort. À chacune de ces cartes correspond une porte vers un autre monde.

La première porte s'ouvre sur Eddie, un junkie en fâcheuse position. Roland l'entraîne sur la grève de la Mer Occidentale. « Bon, maintenant, j'emmène cette porte partout avec moi […] et Eddie aussi. Elle nous accompagne comme une malédiction dont on ne pourrait se débarrasser. » (p. 120) Roland poursuit sa route vers la deuxième porte et celle-ci s'ouvre sur Odetta Holmes et Detta Walker, deux femmes qui n'en sont qu'une. Elles aussi entrent dans le monde du pistolero. Et l'étrange équipée avance vers la dernière porte, celle qui dont dépend la vie de Roland. Quand elle s'ouvre sur Jack Mort, la mort de Jake et les accidents d'Odetta Holmes prennent tout leur sens. Mais ces trois portes ne sont nullement le bout de la quête du pistolero : la Tour sombre est encore loin et rien ne saurait empêcher Roland de la rejoindre.

Roland le pistolero est un chevalier d'un âge nouveau : il répond à un code d'honneur ancestral et exigeant. « Je me suis damné pour mon devoir. » (p. 126) S'il ne peut oublier sa responsabilité dans la mort de Jake, il est prêt à tout pour atteindre enfin la Tour sombre, sinistre fanal dans un monde dont le sens échappe sans cesse. « Il s'agit peut-être d'une sorte de cheville. Un pivot central maintenant ensemble tous les plans de l'existence. Tous les temps, toutes les dimensions. » (p. 190)

Le deuxième tome du cycle de la Tour sombre esquisse plus de questions que de réponses et le lecteur ne peut que repartir en quête aux côtés de Roland. Si le récit est ouvertement fantastique avec ses passages entre les mondes, il résonne également des accents d'un engagement que l'on suppose être celui de l'auteur. En filigranne, guerre du Vietnam et ségrégation sont pointées du doigt : à l'aune de l'honneur que l'auteur prête à Roland, la valeur d'une vie innocente ne saurait se soumettre aux idéaux viciés d'un monde, aussi immense soit-il. Il me tarde de lire la suite des aventures de Roland et d'Eddie.
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Magnifique !!!

Ayant déjà lu les trois premiers tomes il y a plus de 25 ans, je n'avais gardé qu'un vague souvenir de déception pour le premier et d'avoir passé un bon moment pour les deux suivants.

Pour cette relecture le premier tome sur le Pistolero est mieux passé mais il me manque un quelque chose pour dire waouh. En revanche, j'ai pris mon pied avec Les Trois Cartes. C'est du très, très, très bon Stephen King, une lecture addictive.

Les personnages de Eddie et de Odetta/Detta sont bien complexes et en ont déjà bien souffert dans leur vie, avant la rencontre avec le Pistolero.

A la fin de ce second tome, je reste avec de nombreuses questions que je me garde d'énumérer afin de ne rien divulguer de l'intrigue.

Je me demande encore comment Stephen King arrive-t-il à avoir autant d'idée. Je ne peux que conseiller à tous celles et ceux qui se sont arrêter à la fin du premier tome de persévérer.

Pour ma part j'enchaîne avec délectation le tome trois immédiatement.
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Ce deuxième tome est vraiment très bon.

Le réveil est brutal pour Roland. Pris en chasse par quelques créatures plutôt hostiles, c'est avec difficultés qu'il va réussir à s'en rechaper. Il a besoin de soins mais les conditions de vie dans son monde sont ardues. Il arrive péniblement devant une porte assez mystérieuse qui représente la première carte tirée par l'homme en noir lors du tome précèdent.
Chaque carte (le prisonnier, la dame d'ombre et la mort) va s'avérée être une entrée vers un monde inconnu de notre pistolero.
A partir de ce moment-là, le récit prend une tournure bigrement intéressante. On rencontre des personnages atypiques, attachants, avec chacun leurs faiblesses et leurs forces. Roland est drôle ! Il devient plus humain aussi. J'ai beaucoup aimé le vocabulaire employé par le pistolero afin d'expliquer son environnement.

Cet épisode va permettre à notre héros de monter son petit groupe afin de rejoindre la tour sombre. A la fin, on se retrouve donc avec une fine équipe de bras cassés mais le voyage était tellement dantesque que ça en valait la peine.

Ce tome est une vrai bouffée d'air frais après un premier tome plus lourd à assimiler. L'action est constante et inattendue. Stephen King arrive à accrocher son lecteur et à maintenir le rythme sur l'ensemble du roman. Il prend un tel plaisir à malmener ses protagonistes que certains auront des membres en moins !

Je n'en dévoilerais pas plus pour laisser le plaisir de la découverte aux futurs lecteurs mais c'est rassurée et avec un enthousiasme certains que je vais continuer ma quête vers la tour sombre en espérant que la suite soit aussi bonne.
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Il battit le surveillant au finish, enfonçant la porte de l’épaule gauche.
La cabine était vide.
Pas de moricaude.
Pas de fauteuil roulant.
Rien.
Il se tourna vers le surveillant, les yeux ronds.
— L’autre ! beugla celui-ci. Elle est dans l’autre ! Avant que Jimmy ait pu faire un geste, son collègue avait ouvert la porte de l’autre cabine. Une dame en jupette de nylon et Cœur Croisé poussa un cri strident et renforça de ses bras l’ingénieuse armature du soutif. Elle avait la peau très blanche et aussi, de toute évidence, ses deux jambes.
— Excusez-moi, fit le surveillant, rouge jusqu’aux oreilles.
— Sortez d’ici, satyre !
— Oui, madame.
Il referma la porte. Chez Macy’s, le client avait toujours raison.
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— Qui es-tu ? réussit-il à chuchoter alors que déjà l’enveloppaient des ténèbres plus noires que la nuit.
— Je suis trois femmes, l’entendit-il répondre, et c’était comme si elle lui parlait du fond de la margelle d’un puits dans lequel il tombait. Celle que j’étais, celle qui existait en moi sans en avoir le droit et celle que tu as sauvée. Merci, pistolero
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C’était un bon rêve. Bon parce que c’était lui qui se noyait, ce qui signifiait qu’il n’était pas Roland mais Jake. Il en fut soulagé parce qu’il valait bien mieux se noyer dans la peau de Jake que de vivre dans la sienne, celle d’un homme qui, pour un rêve glacé, avait trahi un enfant qui lui avait fait confiance.
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Il n'avait donc en tête que Dollentz et cette connasse au téléphone alors que le pistolero s'avançait vers lui, incarnation du destin, il ne pensait qu'à l'extraordinaire spectacle que ces deux-là pourraient offrir, sous le soleil brûlant du désert, sans rien d'autre sur eux qu'une couche de miel et attachés à un poteau planté sur une fourmilière. Chacun son poteau, chacun sa fourmilière. Merveilleux ! Jouissance de l'esprit qu'accompagnait cependant l'arrière conscience d'avoir atteint le fond. Telle avait été la détermination du vieux Katz à voir son unique héritier marcher sur les traces qu'il s'était refusé à lui payer d'autres études que celles débouchant sur une licence de pharmacologie; l'infortuné fils avait donc marché sur les traces de son père, et que dans l'éternité Dieu fit pourrir ce dernier dont l'unique rejeton en était maintenant à toucher le fond d'une vie qui semblait n'avoir pourtant connu que des creux et l'avait vieilli avant l'âge !
Oui, le fond, le nadir absolu.
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Non. Il s'y refusait. D'abord parce qu'il se fût agi d'un vol particulièrement odieux. Il n'aurait su longtemps se contenter de jouer les passagers, de contempler passivement ce monde par les yeux de cet homme comme un voyageur regarde défiler le paysage par la fenêtre de son véhicule.
Ensuite parce qu'il était Roland. S'il devait mourir, il voulait que cette mort fût celle de Roland, d'un Roland qui mourrait en rampant vers la tour, s'il le fallait.
Puis l'étrange et rude sens pratique cohabitant en lui- tels tigre et chevreuil-avec son romantisme reprit le dessus. Il n'était nullement nécessaire de penser à la mort tant que l'expérience restait à vivre.
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