Un dédoublement de personnalité, d'âme est à l'origine de l'histoire raconté dans ce roman. Un brave et ordinaire petit fonctionnaire va prendre l'âme d'un mort, et donc sa vie, sa voix, ses gestes, ses souvenirs. Tout excepté le physique. Toujours d'une écriture parfaite et fluide, Heinz G. Konsalik nous livre un petit roman sympathique et agréable. On reconnaît la patte d'un grand écrivain. Seul bémol, toujours le même chez cet auteur, les relations amoureuses sont stéréotypées, digne d'un vieux film des années 30. Mais bon, il faut faire l'impasse et ça passe !
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Célèbre! Vous ne recevrez pas un escudo pour votre célébrité! Je connais des célébrités qui meurent de faim! Songez à Mozart, à Schubert, à Schiller! Voyez la destinée de Cervantes et le vieux Shakespeare n'était pas mieux loti! Avoir un nom est un vrai fumier lorsqu'on est assis à une table vide! Il convient de compenser cette indigence!
Dix ans, c'est long et, selon les événements, on peut changer complètement au cours de ces années!
C'est comme un prodige qui s'empare de tout le corps. Chaque soir, j'avais la nostalgie de ces rêves, j'avais comme une soif de la nuit et je tremblais d'impatience jusqu'au moment où je respirais la poudre qui rendait tout facile, charmant, heureux comme dans un conte de fées.
Dieu prend son temps pour châtier, mais il est juste. Qu'il ait fait de toi le prix de mon rachat, c'est pour moi pire que l'enfer...
Nous avons l'un et l'autre assez d'argent, mais il faut que la vie ait un sens ou alors elle est par trop insipide! Ne faire que dépenser de l'argent devient ennuyeux à la longue, il y manque la magie du gain... Il faut que la vie ait un but...