AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Cycle de Pendragon tome 1 sur 5

Luc Carissimo (Traducteur)
EAN : 9782253152187
667 pages
Le Livre de Poche (16/01/2002)
3.94/5   271 notes
Résumé :
Je ne pleurerai plus les disparus, endormis dans leur tombe marine. Leurs voix s'élèvent : «Conte notre histoire, disent-elles.

Elle mérite de rester dans les mémoires.» Je prends donc la plume ».

Ainsi commence la tragédie de l'Atlantide engloutie, à jamais disparue dans de terribles convulsions.

Fuyant le cataclysme, trois navires désemparés emportent le roi Avallach et sa fille vers Ynys Prydein, une île noyée dans ... >Voir plus
Que lire après Le Cycle de Pendragon, tome 1: TaliesinVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 271 notes
5
15 avis
4
11 avis
3
7 avis
2
2 avis
1
0 avis
Cela faisait des années, presque vingt, que le cycle de Pendragon m'appelait. On me l'avait chaudement recommandé parce que j'adore tout ce qui tourne autour des légendes arthuriennes. On m'avait aussi vanté la profondeur de cette série, permettant de découvrir des éléments nouveaux, d'enrichir cette « mythologie », faisant remonter ses origines à l'Atlantide, les mélangeant aux traditions celtiques, etc. Il y a effectivement un peu tout cela dans le cycle de Pendragon, surtout dans le premier tome intitulé Taliesin, du nom d'un de ses protagonistes. Un peu trop, peut-être. Ce genre de livres, qui fait remonter aux parents et aux grands-parents de héros connus, même si ça respecte la chronologie des événements (ça me fait drôle de parler de chronologie pour un monde inventé !), ça ne me convainc pas toujours. Je crois que ça a davantage sa place à la fin d'une série, en préquel, afin d'explorer davantage un univers adoré. Commencer avec des personnages et des situations inconnus, c'est un gros risque. Trop gros à mon goût à moins d'être certain d'accrocher les lecteurs. Et moi, ça ne m'a pas accroché. Taliesin, Charis et tous les autres, je ne me sentais pas investi de leur destinée. Surtout qu'il s'agissait de deux histoires qui tardaient à se rejoindre. L'idée de remonter l'origine de ces légendes jusqu'à l'Atlantide était originale, ça a attisé ma curiosité, mais les descriptions étaient trop sommaires à mon goût, je n'arrivais pas à visualiser suffisamment ce royaume.Je ne veux paraitre injuste, certains éléments étaient bien décrits (par exemple, la vie de palais, les courses taurines) mais je n'arrivais pas à les concilier avec le reste du cycle. En quoi ces éléments seront pertinents en Bretagne quand arrivera Arthur? Quant à toutes ces luttes intestines, elles me semblaient inutilement complexes, tout cela aurait pu être résumé à l'essentiel en un chapitre. Mon intérêt s'est ranimé à l'engloutissement du royaume mais est retombé rapidement. Toutes ces guerres, tous ces conflits… je veux bien croire que c'était une période troublée mais, selon moi, ça faisait peu avancer l'intrigue. Tout ce que je voulais, c'était retrouver Merlin et Arthur. Quand le lecteur en sera arrivé à eux, dans les tomes ultérieurs, je me demande en quoi les aventures de Charis et Taliesin lui seront utiles. Comme beaucoup d'auteurs de fantasy, Stephen Lawhead a des idées originales mais son style laisse à désirer.
Commenter  J’apprécie          400
"Taliesin" est le premier tome du Cycle de Pendragon de Stephen R. Lawhead. Ce livre est construit en trois partie :
- la première partie : décor et découverte des personnages.
- La deuxième partie : L'engloutissement d'un monde et la chute d'un royaume.
- Troisième partie : Une naissance.
Bien qu'il m'ait fallut un moment d'adaptation au début pour me faire au rythme lent et contemplatif de la première partie. J'ai beaucoup apprécié ce livre et sa thématique qui me passionne.
Ce premier tome retrace la vie de Charis (la dame du lac) et Taliesin (un barde, breton). Tout deux forment le point de départ de cette revisite des légendes arthuriennes, car de leur union naîtra Merlin.
Commenter  J’apprécie          361
Stephen Lawhead nous offre avec son Cycle de Pendragon une Vision de la légende arthurienne toute particulière avec une généalogie différente qui offre des nouvelles perspectives des plus passionnantes et des plus convaincantes à cet univers mythique.
Cinq tomes - des origines qui prennent racine avec le mythe de l'Atlantide naîtront les légendes de Merlin, au travers de celle de son père Taliesin, Grand Barde de Bretagne, et de sa mère Charis, la Dame du Lac, et bien entendu celle d'Arthur qui deviendra le Pendragon et le malheureux gardien du Graal - d'une plume envoûtante dont les pages se tournent inlassablement ou presque... car si les innombrables « bondieuseries » (pour reprendre l'expression de gilou33) assomment, on se laisse bercer et vibrer sans peine dans ce nouvel univers arthurien.
Un récit épique époustouflant qui m'a enchanté mais je dois avouer ma préférence au Cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley... pour l'heure... car je n'ai point fini mon tour d'horizon des légendes arthuriennes. Il me reste d'autres œuvres et cycles à découvrir ou à redécouvrir.
Commenter  J’apprécie          202
Dans ce cycle, Lawhead revisite la légende arthurienne, mélangeant les débuts du christianisme à la mythologie celtique, tout en y intégrant le mythe de l'Atlantide.
Ce volume se situe avant Merlin et Arthur pour raconter l'histoire des parents de l'Enchanteur, de leur enfance jusqu'à leur rencontre et la naissance de Merlin.

Il nous propose pas moins de 3 mythes regroupés en une seule histoire :
♣ la chute de l'empire atlante ♣
♣ la vie de Taliesin inspirée de sa légende. Ici, Taliesin, barde et magicien, est supposé être le père de Merlin. Il assiste au retrait de la présence romaine dans l'île de Bretagne et aux débuts des Âges Sombres ♣
♣ dans une moindre mesure mais que l'on devine déterminante pour la suite de la saga, la légende de Joseph d'Arimathie qui se réfugia dans le sud de l'île bretonne pour y garder la coupe du St Graal, dans laquelle il avait recueilli le sang du Christ ♣

Le style de l'auteur est très évocateur et ses descriptions aussi réalistes et riches que vivantes nous immergent complètement dans l'univers celte ou atlante.


Les histoires dans l'histoire sont captivantes :
♣ les jeunes années de la princesse Charis à pratiquer la danse taurine dans les arènes ♣
la transformation d'Elphin d'héritier malchanceux en un roi respecté et un guerrier craint ♣
l'amour contrarié de Taliesin et de Charis qui voit dans leurs différences une barrière insurmontable (d'ailleurs, la scène entre les deux amoureux près de la pierre levée est romantique et poétique à souhait ! ^^) ♣

Autre point positif : Lawhead donne de la profondeur à ses personnages, il prend le temps de leur inventer une vie et c'est véritablement passionnant.

Malgré toutes ces qualités, deux trois aspects m'ont gênée dans ma lecture.
Tout d'abord, le choix d'intégrer le mythe de l'Atlantide à la légende arthurienne. Les longs passages sur l'Atlantide (qui m'a fait penser à la civilisation minoenne), sur ses villes, ses palais, son organisation sociale et politique, la guerre civile ainsi que sur la religion avec le dieu Bel, étaient en eux-mêmes passionnants mais je trouve qu'ils auraient été mieux exploités dans un livre ne traitant que de cette légende, et que cet ajout à la légende arthurienne paraît parfois factice. de plus, certaines explications de l'auteur pour intégrer cet univers sont simplistes et peu convaincantes : par exemple, le Roi Pêcheur de la légende s'appelle ainsi parce que le roi atlante Avallach aime pécher sur le lac; alors que l'auteur prend le temps de détailler certains passages, ici, il expédie ce genre d'informations sans les développer. Idem pour l'explication de la Dame du Lac.
Ensuite, le traitement des différentes religions. Je trouve que Lawhead fait preuve d'un certain manichéisme. D'un côté, les anciens dieux sont présentés comme cruels et sauvages, appréciant les sacrifices humains; de l'autre, les deux moines chrétiens sont des êtres parfaits qui convertissent ceux qui les approchent en un tournemain et on a parfois l'impression que l'auteur cherche également à nous convertir. L'intrusion de la religion chrétienne est compréhensible au regard des futures quêtes des chevaliers du roi Arthur mais je trouve la manière de procéder maladroite tant certains passages s'apparentent à des sermons, voire du prosélythisme... de plus, j'ai trouvé peu crédible le fait qu'un druide pouvait vouer un culte au dieu unique tout en usant de pouvoirs magiques découlant des dieux païens (même si je sais que le christianisme a fini par intégrer certains rituels païens à sa liturgie et ses fêtes pour éradiquer le paganisme).
Enfin, mon dernier reproche (anecdotique par rapport aux deux autres) porte sur les quelques longueurs que l'on peut ressentir à la lecture de certains passages...

Pour conclure, un livre qui m'a passionnée même si l'auteur n'est pas exempt de certaines maladresses ou lourdeurs. Sa plume est très agréable, voire parfois poétique. Je ne suis pas convaincue par le mélange légende arthurienne/légende atlante mais je suis curieuse de découvrir la suite !
Lien : http://parthenia01.eklablog...
Commenter  J’apprécie          70
C'est un très beau conte pour enfant et comme je suis encore un enfant, si, j'ai beaucoup apprécié. En fait c'est une re-lecture et avec le même plaisir bien que la fantasy ne soit pas ma tasse de thé. Cependant je suis toujours partant pour une épopée arthurienne. Certains font passer Taliesin après Merlin comme Bernard Cornwell, ici c'est le contraire et Merlin est le fils de Taliesin et de Charis, la dame du lac, celle qui danse avec les taureaux en Atlantide.
Tout est bien conté et j'ai même essuyé une petite larme à la fin, un enfant vous dis-je. Je me suis procuré la suite qui sera, également une re-lecture.
Je trouve tous les personnages fascinants, Elphin, Avallach, Charis, Dyfed...et l'auteur a su me transporter dans un monde irréel comme celui de l'Atlantide ainsi que chez les Cymry, les bretons du Pays de Galles. Vertes vallées, sombres forêts aux chênes millénaires ou les druides/bardes mangent des glands ou des noisettes sacrés pour se rendre dans l'autre monde et y rencontrer son awmn (son âme, suppose-je).
L'histoire est bien jolie et très émouvante mais aussi triste à souhaits. L'écriture de Lawhead est à la hauteur et je ne me suis pas ennuyé un seul instant, lisant à une vitesse record.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          167

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
"Ce chêne était déjà vieux lors de ma naissance. A présent, je suis vieux et je vais bientôt mourir, et cet arbre continuera à croître, fort et vigoureux. Nous sommes de petites créatures, Hafgan. Nos vies ne sont pas longues.
- Suffisamment longues pour apprendre ce qui nous est demandé.
- Oh oui, assez longues pour apprendre ce que nous avons besoin de savoir, mais pas assez pour changer quoique ce soit, acquiesça tristement Cormach. C'est notre faiblesse. Chaque âge doit tout apprendre à nouveau. Quel gâchis ! Quel gâchis... faire à nouveau les mêmes erreurs, chaque génération tâtonnant dans l'ignorance et les ténèbres..." Il leva la main vers l'arbre. "Salut, robuste frère ! Vois notre faiblesse et ne nous regarde pas avec sévérité.
Commenter  J’apprécie          80
Cette paix avait toujours été avec moi si j'avais voulu la voir. je le compris alors et mon cœur battit plus vite. L'amour s'éveilla vraiment en moi par cette nuit de pleine lune alors que nous revenions vers Ynys Witrin sur les ailes d'une chanson.
Commenter  J’apprécie          180
- L'amour, Charis...» Taliesin s'approcha d'elle ; il lui posa les mains sur les épaules et en sentit la tension. «L'amour n'oublie jamais, dit-il doucement. Il ne cesse jamais d'espérer, de croire ou de supporter. La souffrance et la mort peuvent s'acharner contre lui, l'amour demeure à jamais inébranlable.»
Commenter  J’apprécie          140
- Ce sont des oiseaux malhabiles et difficiles à interpréter.
- Rien n'est malhabile dans la nature, Blaise, le reprit Hafgan. Chaque corps est créé pour un mode d'existence particulier. Par conséquent, quand il se trouve contraint à une tâche inhabituelle, il peut se comporter avec maladresse. Nous observons, nous voyons et quand les raisons de ce que nous voyons sont connues, nous savons. Hafgan montra les pigeons. A présent, regarde à nouveau et dis-moi ce que tu vois.
[...] - Un milan... ou un autour. Les pigeons volent bas et en groupe pour lui échapper.
- Bien vu mon garçon !
Commenter  J’apprécie          40
-Mais dis-moi, Maître, que peut-on faire pour les ténèbres? Il faut faire quelque chose.
-Chacun doit faire ce qu'il peut , Taliesin. C'est tout ce que peuvent jamais faire les hommes. Pourtant, si tous les hommes ne faisaient que cela, ce serai suffisant. Oui, et même plus que suffisant.
Commenter  J’apprécie          50

autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (843) Voir plus



Quiz Voir plus

Généalogie Arthurienne selon Stephen R. Lawhead

De naissance mystérieuse je suis recueilli par Elphin, seigneur de Caer Cam. Je deviens le Grand Barde de Bretagne qui aura la vision du Royaume de l'Eté, salut de l'Ile des Forts. Mon nom signifie Front Clair, je suis :

Taliesin
Hafgan
Merlin
Cormach

17 questions
5 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen R. LawheadCréer un quiz sur ce livre

{* *}